Ça continue!

Les médias sont partis! Donc les profs sont «malades», comme en témoigne Isabelle Bienvenu, enseignante en français: la non-valorisation du travail des enseignants de français. Oui, enseigner m'a rendue malade. Je suis littéralement épuisée alors que j'amorce ma 7e année d'enseignement. Je suis malade d'avoir trop corrigé, malade d'avoir voulu donner mon maximum pour mes élèves, malade du peu de reconnaissance que la société et le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) ont pour les enseignants. Je me suis toujours investie sans compter dans mon travail et j'ai toujours eu à coeur la réussite de mes jeunes. Je croyais naïvement qu'il était de mon devoir de me dévouer pour eux. Hèye! Avez-vous pensez que peut-être que vous ne faites pas le bon métier! À ce que je sache, vous êtes payés pour enseigner! Pensez donc au maîtresse d'école, qui dans le temps, passait l'année à enseigner et était la fierté du village. Elles étaient des personnes respectées, considérées comme des modèles à suivre! Si cela est si pénible, changez de travail! Ce dossier me tient à coeur, car moi je voulais enseigner, mais les réformes ont voulues que je soies tabletté. Alors?