vendredi 30 novembre 2018

Comme je suis content!

Bien que je me sois levé un peu mèlé, la journée d’hier fut une réussite. Tout s’est bien passé.  Mais je ne suis plus fait pour ce genre de vie. Avoir trois événements en soirée dans la même semaine, ça fait beaucoup! Surtout quand ma Bibi est partie! Mais cette semaine achève, nous sommes vendredi, et, je suis optimiste de pouvoir vivre cette journée intensément! Hier c’était notre souper de Noël au Cercle de la Garnison. Quel endroit majestueux! Juste le privilège d’y être, ressentir l’empreinte des années, le halo des gens qui y sont passés... Nous étions sept personnes à discuter. Nous avons eu notre réunion mensuelle, pendant laquelle nous avons beaucoup discuté du concours «achat local» qui venait de se terminer. Un bon bilan encore une fois. Il y a toujours place à certaines améliorations, mais comme nous sommes tous bénévoles, je trouve que tous font un travail merveilleux! Nous avons aussi parlé de la «poignée de main annuelle» qui se fera chez Atomik Nutrition pour le début de 2019. Déjà le tournant de l’année, l’heure est au bilan. Et après avoir remercier chacun, nous nous sommes dirigés vers notre souper, pour relaxer et s’amuser un peu! Pas de danse, mais bien du plaisir! Il est agréable de se parler d’autre chose que d’habitude. Car au quotidien, nous sommes tous très occupés par nos vies. Certains sont entrepreneurs, d’autres ont une vie sur la route, et «débarquer» de la routine un jeudi soir, c’est relaxant! Encore une autre année au sein de cette organisation où j’ai appris tellement de choses. Un privilège de travailler avec des gens absolument merveilleux! Et puis, comme président, je trouve que ça me sort de ma routine, de mon travail souvent en solitaire. Et comme j’adore donner mon temps, participer au bonheur des autres, je pense que je ferai encore une autre année, si les autres sont d’accord. Récemment, j’ai eu une longue réflexion sur ma carrière, allant d’alller travailler pour quelqu’un, en passant par engager quelqu’un et aussi songer à changer de métier. Au sortir de cette réflexion, j’ai réussi à chasser certains «fantômes» qui me hantaient. Pas facile d’accepter que malgré un travail assidû, une meilleure gestion de mon temps, j’en arrive à être aussi tourmenté par des questions d’argent. Puis, avec du recul, j’ai fini par mettre un bémol là-dessus, retrouver ma joie d’être en vie, de pouvoir faire autant de choses que j’aime. Parfois il faut arrêter, prendre une pause et regarder autour de soi; une petite pause pour mieux voir les choses. Laisser son cœur d’enfant en avant plan et repartir! Ce sera une belle journée, merci!

jeudi 29 novembre 2018

Que c’est beau la vie!

Enfin, il ne tombe plus rien du ciel! Hier, sans toutefois parler d’accumulations, il a tombé un peu de pluie, de neige, ou peu importe, mais toute la journée! Des températures normales pour la saison, avec un deux degrés, aucune trace du soleil. Il se fait très rare depuis au moins deux mois. Il n’en annonce pas non plus pour aujourd’hui. Je commence à sentir que la semaine est vraiment bien remplie. Hier soir, je suis allé voir, en compagnie de Bernard, un spectacle à La Scène Lebourgneuf! Premièrement, quel son! La salle sonne bien! Et le band, quelle surprise! Music Groove Motion! Quelle prestance! Dix personne sur scène! Un band avec beaucoup d’énergie, généreux d’eux-mêmes, je ne regrette pas, même si ça fait drôle de sortir en pleine semaine. Question d’habitude vous me direz et je vous crois. Ces jours-ci, je tente de reprendre un peu de repos dans cette tourmente imprévue de l’hiver en avance d’un mois. Ce n’est pas tout le monde qui a plus de 18 pouces de neige sur son terrain, mais ici, à Val-Bélair, c’est une réalité inhabituelle. Mais je tente de m’en tenir au plan initial, à l’horaire que je me suis prévu, sinon je suis tenté d’en faire plus et là, je me retrouve très fatigué... Mais pour en revenir à ma soirée, c’était un spectacle dont les profits allaient à la recherche contre la sclérose en plaques. Il faut dire que je ne pourrais faire ce genre de sortie souvent. Quarante dollars du billet. Les consommations à part. Pour dix dollars de plus, j’organise une soirée dehors au feu, en rendant les gens heureux et en remettant les profits à la recherche contre le cancer. Je peux vous dire que c’est beaucoup d’organisation, et plus d’une fois par année, ouf! Chaque fois que je m’implique de façon bénévole, je donne sans penser à demain. Comme quand je travaille sur un contrat à but non lucratif, je ne regarde pas à mon temps. Mais quand je travaille pour gagner ma vie, je commence à penser que je devrais toujours évaluer les coûts avant de commencer, histoire de me garder un peu d’énergie pour le lendemain. Chose que j’ai bien de la difficulté à faire. Comme un enfant qui s’investit innocemment, je donne tout mon temps, tout mon être, comme on donne un bisou! cela m’a permis d’apprendre beaucoup sur les gens, mais aussi sur moi. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve plus difficile d’apprendre sur moi-même que sur les autres. Malgré ma capacité à comprendre, il m’arrive d’être si émerveillé que j’en oublie ce que j’ai appris! Des fois, malheureusement, ça laisse des traces... On change de sujet, car une grande journée m’attend! À bientôt!

mercredi 28 novembre 2018

Encore de la neige.

Un degré ce matin. J’arrive de pelleter un bon vingt minutes. Pourtant hier, j’ai pelleté au moins quatre fois vingt minutes. Il tombe un mélange de neige et de pluie. La toiture s’est vidée cette nuit, quel vacarme! Et bien sûr, la voirie est passée aux alentours d’une heure trente, en ne faisant aucun bruit... Mais il me reste encore des places à pelleter! Le patio n’est pas vidé, ni le couvert du SPA et son espace autour. Incroyable le choc météo du mois de novembre 2018! La première semaine, alors qu’on gelait, j’ai réussi à aller faire du vélo dehors, me disant que ce serait l’fun si au moins il ne tombait pas de neige! Mais ce fut un choc à la fin de cette première semaine, alors que nous avons reçu huit pouces de neige! En tant qu’humain optimiste, je me disais que tout cela allait fondre, mais nous avons eu des températures sous les moins douze, et aussi d’autre neige. Il y a même eu deux épisodes de verglas! Si bien qu’aujourd’hui, en ce 28 novembre, nous en sommes déjà à faire de la place pour la neige qui s’en vient. Hier, j’ai été obligé de déneiger un côté de mon garage de toile, car la neige ne voulait plus descendre. Elle collait sur le côté. Et comme il a plu cette nuit, la neige a pris encore un peu plus de poids. Un peu plus lourde à déplacer. Mais au moins, je suis heureux, en bonne forme, prêt à d’autres éventualités que dame nature pourrait nous proposer. Mais je m’ennuie de partir en vélo, faire un cinquante kilomètres de bonheur. Pédaler au grand air, oubliant tous mes soucis. Pédaler parce qu’il fait bon de se donner un peu physiquement, ça m’aide à me concentrer! C’est ce que je me dis quand je gratte la neige dehors. Mes idées s’étalent, je prends le temps de les regarder avec du recul, de prendre certaines décisions. Et quand je termine, il fait bon revenir à travailler dans ses choses. Tout ce bla-bla parce que je suis allé pelleter, dur à croire. Mais le simple fait de l’écrire me fait du bien, me donne la chance de penser à autre chose. Et quand je viens de m’entraîner, je suis bien réchauffé et je peux me donner à fond avec la pelle! Bonne journée!

mardi 27 novembre 2018

Encore un peu de neige!

Je viens à peine de terminer de pelleter, ce matin il neige encore! Incroyable. Ça va faire trois semaines vendredi que la neige nous a envahi. Et ça n’arrête pas. Au moins il ne fait pas trop froid! Moins un degré, je suis sorti pour pelleter les marches et la neige était très mouillée. Hormis ce détail, la soirée d’hier fut très réussie. Voir les gens venir chercher leur prix, c’est toujours gratifiant. Et je trouve que j’ai fait une job paspire. Une autre édition du concours «Achat Local» de complétée! On pourra dire qu’en trois ans de présidence, nous en avons accomplis des activités. Des fois c’est plus difficile, mais au moins, on apprend des choses et on fraternise avec les gens. Et l’ambiance au St-Hubert était bonne. Avec les décorations de Noël, on se serait cru le 15 de décembre! Mais cette température me contrarie un peu dans mon travail. J’aurais besoin de sortir la voiture de ma belle-mère du garage, mais je n’ose pas la mettre dehors sous la neige et faire disparaître tous les efforts que j’ai mis pour la remettre à neuf. Donc ça ira sûrement à demain. Je l’ai recouverte de couvertures, histoire de ne pas l’accrocher ou encore d’envoyer du «clear» dessus. Aujourd’hui je dois me concentrer sur le reste de la production des deux projets de la semaine. Une fourgonnette et une enseigne de 4 pieds par 8 pieds que j’irai installer à Donnacona. Pour le reste, il y a toujours plein de petites choses à continuer et je dois avancer les préparatifs de mon Jack Fest. Ces jours-ci, mon temps libre passe du côté du pelletage... Ça devrait se corriger d’ici avril 2019. Trève de conneries, je dois faire avancer ce dossier un peu plus vite, car on ne sait pas ce que la vie nous réserve! Alors à vos pelles et bonne journée!

lundi 26 novembre 2018

Bon lundi!

De retour à la routine ce matin. Pas trop pire ce moins un degré, mais si je regarde comme il faut dehors, on dirait que nous sommes le 25 décembre. Tellement de neige! J’ai pris une photo, pour m’en rappeler. Car quand je relis ou je regarde des photos des années précédentes, il n’y a pas de neige. Ou celle qui était tombée a fondu. Plus d’un pied de neige au sol, une couche de verglas par dessus, le plein hiver! Mais la saison ne change que dans un mois... Je trouve cela triste, j’aurais aimé étirer un peu la période sans neige. Ne pas avoir à gérer le déneigement aussi de bonne heure. Bref, je trouve que c’est trop. Maintenant que c’est dit, je n’ai d’autre choix que de faire avec. Et comme cette nouvelle semaine sera bien remplie, profitons-en pour se motiver un peu. Le prix du litre d’essence est descendu à 1,10$, chose qui n’était pas arrivée depuis bien longtemps. Et puis, j’ai du travail en masse pour m’amuser jusqu’aux fêtes! C’est toujours ça! Ma Bibi vit des jours heureux en Floride en ce moment, c’est merveilleux. Qu’elle se repose un peu. Pour ma part, je sens des choses bien qui s’en viennent. J’ai le goût de ça, j’ai le cœur qui s’anime pour partager du bonheur! Et puis, malgré ce temps étrange qui nous bouscule depuis deux mois, je sens que je vais faire de grandes choses. Je me sens prêt à être encore heureux longtemps. Qu’importe si nos dirigeants font les clowns, qu’importe si certaines gens continuent de nous dire quoi faire, j’ai le goût d’être heureux et de partager ça. Et je trouve que c’est fantastique. Alors bonne semaine à tous!

dimanche 25 novembre 2018

La musique...

La journée d’hier fut quand même bien, malgré les funérailles de la mère d’un ami. J’avais certaines responsabilités parentales, mais j’ai quand même atteint les objectifs que je ne m’étais pas vraiment fixés. Disons que la fin de semaine doit avant tout être du temps qui me permettra de me reposer. Avec un peu de soleil et moins deux degrés, ce fut une journée de repos pour le corps et le moral. Ce matin, avec moins un et une petite couverture de verglas, on peut dire que c’est moins drôle. Le verglas est comme une brebis galeuse dans un troupeau. Source d’accident sur les routes, d’accidents pour les piétons, d’imprévus de toutes sortes, cette «glace» qui se forme partout n’a aucun avantage. C’est un ulcère après lequel on doit attendre la guérison. Je dis ça comme ça, on dirait que c’est moins pire que de sacrer! Et ce phénomène est venu nous hanter au moins cinq fois l’hiver dernier. Malgré qu’il se manifeste à des températures avoisinant le zéro degré, nous fumes tout de même affligés d’un cinq semaines consécutives sous les moins douze degrés, ce même dernier hiver! En cette automne, jusqu’à maintenant très ordinaire, ça fait déjà deux fois que du verglas nous subissons. En souhaitant que ce temps doux amènera autre chose. À défaut de soleil, il y a toujours la musique pour agrémenter nos journées. Et heureusement qu’elle est là! Et j’ai su communiquer cette façon de faire à mes enfants. Une façon d’utiliser les émotions à un autre niveau. Un moyen de se sentir moins seul dans ce monde. Une solution face à l’anxiété et la mélancolie, de continuer à avancer, comme un guerrier dans la tourmente. Et quelle joie de pouvoir apprécier toutes les subtilités de la musique, de la voix de l’humain! Même à quarante-neuf ans, j’apprécie encore,mais surtout, j’utilise encore la musique pour avancer. Alors il y aura de la musique aujourd’hui.

samedi 24 novembre 2018

Un peu de repos.

Drôle de samedi matin. J’ai vraiment bien dormi, même que je me demande pourquoi je devrais faire quelque chose aujourd’hui. Bizarre dans mon cas, parce que normalement, je deviens vraiment nerveux quand je ne trouve rien à faire. Moins sept degrés ce matin, ça fait du bien d’avoir une pause de temps froid. Après tout, nous ne sommes que le 24 novembre! Je suis content de la semaine que je viens de terminer. C’est rare que mon horaire se maintient autant, que je n’ai pas à le refaire chaque jour. Mais ce n’est pas moins fatiguant. L’important, c’est que je suis content de moi. Une petite pause avant la suivante, car elle sera vraiment occupé. Lundi soir, dévoilement de gagnants du concours «Achat local» au St-Hubert. Mercredi soir, spectacle à la Scène Lebourgneuf. Jeudi soir, souper de Noël avec les gens du CA, ce sera super! Tantôt,  je dois allez voir mon ami Gary, car sa même nous a quitté l’autre jour. Depuis que ma mère nous a quitté, je trouve difficile d’aller à ces hommages. J’essaie de penser à ceux qui restent. Bon ensuite je dois aussi faire un lift à mon plus jeune à son travail. Ensuite j’entends bien commencer à travailler sur la voiture de ma belle-mère. Une fois par année, une remise à neuf, ça fait du bien! Ensuite je pense bien relaxer un peu. Et puis je suis en train de regarder une série sur Netflix, bin oui! Je ne suis pas un grand amateur de télé, mais je suis quand même amateur de super héros! Donc ça me détend un peu. Ma Bibi est en Floride jusqu’à samedi prochain, alors je me tiens tout de même occupé. Je pense que le départ du froid me fera le plus grand bien! À plus!

vendredi 23 novembre 2018

Prise de conscience.

À force de se faire dire qu’on est pas comme les autres, on finit par y croire un peu. Puis, un fois adulte, coincé dans une routine de responsabilités, engagé dans une course avec d’autres autour qui courent aussi, cela devient moins évident. On finit même par oublier cette rengaine. Mais en temps et lieu, cette affirmation qui nous a hanté pendant des années, revient soudainement, lorsqu’on ne s’y attend pas! Tellement occupé avec ma situation, avec ma famille, j’avais presque l’impression d’être un peu comme tout le monde. Mais cette entrevue que j’ai donnée à la radio m’a fait prendre conscience que je n’étais pas comme les autres. Que j’avais une force intérieure qui m’animait, me permettait de passer au travers de bien des expériences difficiles. Tellement que des fois, j’en arrive à être mal à l’aise quand ça va vraiment bien. Car cela crée une sorte de vide en moi, comme si le fait d’avoir fait ma journée sans embûche me faisait douter de moi. Eh oui! Dur à croire, mais pourtant c’est ce que j’expérimente souvent. Des années à travailler dur, à me relever d’événements imprévus, à composer avec des circonstances pour le moins atténuantes; tout ça finit par devenir le quotidien. De là une sorte de malaise quand tout va bien. Est-ce possible? Je travaille à apprécier ces moments, je les appelle tous les jours en remerciant pour ce que j’ai accompli. Offrir ma gratitude pour ce cadeau qu’est la vie. Je tente de laisser mon cœur d’enfant au premier plan, pour continuer d’être émerveillé devant les beautés de la vie! Et puis, être conscient de tout ça, ça aide à se pardonner. Ça facilite la compréhension face aux autres qui se demandent pourquoi. C’est vendredi, il fait moins quinze! Ce sera une belle journée!

jeudi 22 novembre 2018

Frette en mausus...!

Hier j’étais mélancolique, on peut dire ça aussi ce matin, ici, en Sibérie du sud alors qu’il fait moins 18 degrés! Quel automne de marde! Je veux bien croire que nous avons eu de la chaleur deux mois cet été, mais ce n’est pas une raison pour s’emporter, Dame Nature! Nous sommes un petit peuple surtaxé qui croule sous le poids d’un système obsolète qui s’embourbe jour après jour, dans un sable mouvant qui prône son éternité! Oh je ne me décourage pas! Mais je sais qu’avec ce froid, mes poches se vident encore plus vite! Je viens d’aller porter ma douce épouse à l’aéroport pour un voyage de 9 jours en Floride. Là-bas, il fait chaud. Une moyenne de 27 degrés. Une tradition qui continue depuis 2013. Une sorte de «pélérinage» qu’elle et ses sœurs font avec leur mère depuis le départ du grand chef. Et je les encourage à continuer tant que la belle-mère en sera capable! Cela m’amène à parler des gens qui vont passer l’hiver en Floride. Ces derniers ont vite compris que ça coûtait moins cher de rester au chaud l’hiver. Une fois qu’ils ont «réglé» la place où rester, il ne reste qu’à savourer! Pourquoi feraient-ils autrement? Même en continuant leurs paiements de frais fixes ici, pour le dôme, ça coûte moins cher de vivre au chaud! J’en connais qui paient même un «loyer» dans le sud, et ça leur coûte quand même moins cher que de passer l’hiver ici. Pas de pneus d’hiver, pas de déneigeurs, pas trop de vêtements d’hiver. Manger coûte moins cher, s’habiller coûte moins cher, l’essence coûte moins cher, etc. Malgré un taux de change désavantageux! À un moment donné, je me suis mis à compter, pour voir si ces gens me racontaient des histoires; puis j’ai vite compris qu’ils avaient raison. Pourquoi s’énerver autant? Je ne suis pas jaloux, mais cela prouve que demeurer sous le dôme, c’est payer pour les autres! Des exemples? Aller magasiner une maison chez nos voisins du sud pour voir! Regardez en même temps pour une auto... Les prix que nous payons sont surréels! Le coût de la vie est celui d’une autre société! Je peine à croire que rien ne va changer jusqu’à mon départ pour l’autre monde. Mais ce n’est pas en tapant sur le clou que je vais changer quoi que ce soit! Rigueur et simplicité sont deux choses à respecter. Le trou d’eau continue d’endetter le pays, et pour l’instant, les nouveaux élus sont plutôt évasifs dans leurs intentions. Alors je prends mon mal en patience et je continue de prendre soin de ma famille du mieux que je le peux. Bon jeudi froid!

mercredi 21 novembre 2018

Mélancolie.

Il semble qu’il soit tombé un cinq centimètres de plus cette nuit. Hier, il a neigé toute la journée, une petite neige fine qui rentre absolument partout. Et ce matin, il me presse d’aller pelleter cette neige qui rend les marches glissantes. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai plus ou moins dormi. Ma plus vieille se cherche ces jours-ci après avoir lâché son cours. Elle est inquiète, ne sait pas trop ce qu’elle veut faire. Mais en revenant de travailler, vers 22:20, elle a fait du bruit jusqu’à deux heures du matin, Ensuite, elle est partie faire un tour. Aucune idée si elle est revenue, mais cela m’à laissé perplexe. J’ai beaucoup réfléchi au lieu de dormir. Chose que j’ai beaucoup fait dans ma vie. Et je me demande de quelle façon se passera le temps des fêtes. Joanne part demain matin très tôt. À son retour, nous serons en décembre. Le temps froid et la neige sont déjà bien installés, les décorations commencent à apparaître un peu partout. Ouf! Il me semble que c’est tôt. L’été s’est terminé abruptement, laissant place à un automne merdique qui est devenu l’hiver un mois en avance. Pas de soleil vraiment depuis deux mois, ça va prendre des congés bientôt. Mais il est là le problème, quand je prends des congés, je ne facture pas. Et l’ouvrage n’avance pas! Bref, je dois vivre avec ce fait. Donc je demeure fidèle à mes objectifs et surtout, je prends ça un jour à la fois! Et c’est ainsi depuis la fin de l’année 2013. Année où ma mère nous a quitté. On s’en reparle...

mardi 20 novembre 2018

Tanné d’attendre.

En dehors de nos vies «privées», il semble que nous soyons tous soumis à l’ingérence de nos politiciens. Peu importe de quoi on réussit à leur parler, ils ne peuvent rien faire, ils sont pris dans une sorte de cercle vicieux qui se resserre de plus en plus. Un peu comme certains représentants le sont avec leur compagnie. Ils font du «micro management». Leurs déplacements, leurs ventes, leurs dépenses, sont analysés à fond pour optimiser les ventes. Au détriment du service à la clientèle... Je le sais, car je le vis. Étant travailleur autonome, situé dans un secteur résidentiel, je suis celui qui n’achète pas beaucoup, qui cause des problèmes de livraison. Je suis celui qui ne rapporte pas tellement. Donc les analystes doivent planifier moins de temps sur mon dossier. J’ai de moins bonnes escomptes, j’ai moins de support à la clientèle, mes requêtes sont moins «importantes». Cela nous rapproche du modèle de société dans lequel nous évoluons. Plus de paperasses à remplir, moins d’accès aux services, et surtout moins de temps! Tout ça provoque une tare quelque part et il devient impossible de prendre le dessus. Donc si tu as un enfant avec un statu particulier, tu dois passer par la montagne de papiers à remplir, les délais provoqués par l’envoi, la réception et l’analyse des dits papiers. Suite à la réponse du système, le dossier suit son cours, par en avant ou fait du surplace à cause qu’il faut remplir d’autres papiers! Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis épuisé de tout ce bordel; je voudrais tellement que ça avance plus vite! J’aimerais mettre tout ces «obstacles» dans une boîte et continuer mon chemin. Juste de savoir que je devrai encore remplir des formulaires, attendre après le «processus» d’analyse, eurk! Pendant tout ce temps, le temps, lui, continue de passer, nos corps vieillissent! En ce mardi 20 novembre, il fait moins sept degrés, je dois me concentrer sur les objectifs de la journée et avancer le plus possible. Un jour à la fois pour être mieux «ancré» en cas de surprises. On s’en reparle!

lundi 19 novembre 2018

Économies ou simplicités?

Commencer une nouvelle semaine relève d’une certaine volonté. On casse notre routine pendant deux jours, et paf! On y replonge! Je ne dis pas que c’est si dur, mais des fois, un peu de repos, de nouveauté, ça fait du bien. Surtout ces jours-ci, alors que les médias tentent de nous distraire des vraies affaires. Combinant les politiques «évasives» du trou d’eau avec le discours vert des artistes, il y a un bon mélange communiste qui frappe à nos portes! Je suis vraiment irrité de cette façon de faire. Chaque jour nous rappelle que nous sommes les plus taxés, les plus imposés, pourquoi en rajouter avec des histoires environnementales? Pourquoi vouloir sauver la terre, quand nous avons tout juste les moyens de rester en vie? Sur quelle terre est-ce que vous vivez? Je comprends que vous avez besoin d’un public, mais quand même, protestez pour les bonnes affaires! Quand vous obtenez une aide financière, est-ce pour sauver la planète ou vous permettre de continuer à vivre? Bah! Anyway, vous êtes assez grands pour penser ce que vous voulez, mais vos paroles vertes ne viennent pas m’attendrir du tout. Et quand je me mets à penser à tout ça, je me trouve pas si pire par rapport à l’environnement. Je suis celui qui répare tout. Celui qui garde ses véhicule au moins dix ans. Celui qui réutilise les vieilles choses pour économiser! Je suis fils de boomers qui n’ont pas été chanceux. Et mon début de vie en tant qu’adulte n’a pas été tellement facile, alors j’ai appris à ne pas trop dépenser, garder mes choses le plus longtemps possible! Que ce soit mes vêtements, les électroménagers, la literie, etc. Pour moi, le gaspillage n’a pas sa place! Aliments, biens matériels, je vois à ce que ma famille utilise au maximum ce que nous consommons. Donc je n’ai pas besoin de me faire donner des leçons par les autres. Des fois ma femme trouve que j’exagère dans mes «longévités» volontaires, mais je trouve que ce je réussis à sauver, je n’ai pas besoin d’en racheter. Pour ce qui est d’être économe, je n’ai pas réussi encore à gagner assez de sous pour en réaliser de bonnes. Avec mes enfants, j’ai gagné à la loterie, et des fois, ça coûte vraiment cher. Heureusement que je n’exagère en rien. En tous cas, on s’en reparle!

vendredi 16 novembre 2018

J’en arrache.

Avec l’hiver qui s’est pointé un mois à l’avance, la semaine fut froide et épuisante. De plus, l’humeur des troupes en arrache. Le constat de voir que le prix de ce qu’il y a tout autour de nous n’a cessé d’augmenter depuis les cinq dernières années n’a pu que consolider le marasme économique dans lequel nous sommes plongés. Il y a de ces semaines, où l’on aimerait passer go et réclamer son dû; ce serait assez! Mais je crois que c’est un sentiment normal qui s’est développé tout seul, dans notre société qui évolue. Mais les temps sont durs. Comprenez qu’il n’y a pas si longtemps, on n’était pas toujours sûr de la fin du mois. On ne savait pas si on allait se marier un jour. Mais on pouvait être sûr d’une chose, il y avait des hommes et des femmes. Aujourd’hui ce n’est même plus une certitude! La fin du mois non plus. Se marier est devenu une façon de sauver de l’argent où d’en dépenser, c’est selon! Bref il faut s’adapter, se dire que c’est comme les tatous, on va s’habituer d’en voir. Mais avec le stress supplémentaire que ce changement subit et trop tôt de saison ajoute, je me sens vidé, on dirait que le camion qui me passe dessus de temps à autre, vient de décider de passer plus souvent. Vague métaphore pour exprimer mon désarroi face à l’adversité que me propose la vie. Pourtant, la vie, c’est le cadeau, le privilège! Je tente de saisir cette chance chaque jour, ne laissant pas la torpeur prendre le dessus. Mon entrevue de mercredi passé m’a ramené un peu trop fort dans la réalité linéaire! J’aime mieux être un peu moins conscient de ce qui m’est arrivé, comme ça j’arrive plus facilement à me convaincre que j’ai la forme, que je me sens reposé, prêt pour une autre belle journée. En résumé, je travaille fort pour continuer à cultiver mon bonheur et celui de ma famille. Le reste, on verra. Beaucoup d’efforts j’ai mis dans le bénévolat encore cette année, je songe à diminuer tranquillement. J’adore ça, mais je dois me raisonner à trouver un peu plus de repos. Et comme nous sommes vendredi, je me promets une belle journée remplie de sourires! Bonne fin de semaine!

jeudi 15 novembre 2018

On gèle!!!

Moins dix-sept ce matin, je trouve que c’est vraiment dur sur le moral. Comment avoir le goût de se lever, de faire sa journée? Et puis, impossible d’ouvrir un poste de radio sans se rappeler que nous sommes un peuple qui est complètement soumis. Impossible non plus d’aller faire quelques commissions que ce soit sans se rendre compte que les prix ne cessent de monter! Plus les prix montent, plus les taxes montent! Et ainsi de suite chaque jour. Bref, difficile de se sentir bien dans cet automne trop froid et neigeux! J’ai beau me dire que ça va passer, on dirait que ça empire! Il nous reste notre petit bonheur à cultiver, chaque jour qu’il nous est donné de vivre. Car si notre sourire dépend à cent pourcent des autres, notre humeur risque de couler à pic! Les enfants ont coûté cher depuis quelques mois et je vois le jour de m’en remettre. Je regarde les comptes et je deviens complètement amorphe. Je me sens comme une police qui vérifie et avertit de faire attention aux dépenses. Je suis celui qui dit : «On en achètera plus tard.» Bref je suis celui qui casse le party. Mais je me sens obligé de le faire, car sinon j’en viens qu’à mal dormir, je deviens plus maussade. À quoi bon travailler tous les jours, si le vendredi soir, on ne vaut plus une risette? Bien sûr, il faut demeurer réaliste, mais parfois mon degré de compréhension me bouleverse complètement! J’aimerais ne pas savoir, ne pas comprendre! EN même temps, je suis tellement curieux, j’adore apprendre, j’aime comprendre comment ça marche! Je veux faire mieux. Je regarde le jour se lever et je constate que la rue n’a pas encore été ramassée. La météo nous dit que nous aurons encore dix centimètres demain, aussi bien attendre après ça. Je dois y aller, il ne reste que deux jour à cette semaine glaciale et je dois resserrer mon horaire!

mercredi 14 novembre 2018

J’ai déjà vécu des 14 novembre plus chaud! Il semble que l’hiver s’est installé pour de bon. Quand je regarde dehors, on se croirait le 14 janvier. Moins quatorze degrés, le vent souffle, ce sera une journée un peu désagréable une fois dehors. Même chose pour demain. Il faut parfois faire abstraction de ces choses qu’on ne peut contrôler. N’empêche que toute cette neige, et ce froid, ça aurait pu attendre encore au moins deux semaines! La photo date de samedi, mais ça donne une bonne idée. Car il y a quinze centimètres de plus de tombé jusqu’à maintenant. Je crois que je n’étais pas encore prêt pour affronter tout ça! Comme nous sommes déjà très éprouvés par tout le contexte économique de notre province et «son modèle», quand la température s’en mèle, ça devient vraiment lourd! AU lieu de commencer à préparer mon Jack Fest, j’ai passé du temps à déneiger! Déjà deux fois la souffleuse! Le contrat de neige débute le premier décembre! Mais le contracteur a déjà passé au moins 8 fois. J’ai vidé le toit des mes garages et j’ai déjà des plaques de glaces qui seront difficiles à déloger! Il y a autant de neige qu’en février 2016. Il n’en tomberait plus, ça ferait l’affaire. Depuis l’hiver 2007-08, j’ai de la difficulté à aimer l’hiver. Les 530 centimètres qui sont tombés m’ont vraiment achever. Alors je dois respirer un bon coup et laisser le temps m’amadouer un peu. À plus!

mardi 13 novembre 2018

Toujours la grande illusion...

Moins deux degrés en ce mardi matin. Je me demande où sont passé les mois d’octobre et novembre; On se croirait au mois de janvier! Il neige et nous subirons un refroidissement intense cette nuit! Quel automne difficile pour le moral et dur en général! Quand je m’arrête pour respirer un peu, je me prends à lire un peu d’actualité... À croire que des gens croient vraiment ce que racontent nos médias! Le nouveau prêtre vert s’adresse à la nation en disant que nous sommes les propres artisans de notre perte! Au lieu de crier partout ce genre de théorie endormante, il devrait utiliser le privilège qu’il a, soit une tribune, pour réveiller nos dirigeants par rapport aux différents problèmes qui semblent immuables dans notre société! À quoi bon sauver la terre si on n’arrive pas à soigner le cancer? À quoi bon sauver la terre si on n’arrive pas à sensibiliser les gens sur leur propre santé? Sauver l’homme avant la terre! Elle nous survivra! Et si jamais l’humain réussit à la détruire, alors c’est qu’on ne la méritait pas! Laisser autant de presse à ce genre d’illuminé, c’est encore gaspiller l’argent des contribuables! Aller dire que bâtir un pont, ça tue des gens... Aller dire qu’agrandir une autoroute ferait augmenter le nombres de véhicules... Leur vision apocalyptique frise le ridicule. Même en essayant très fort de se rentrer dans la tête leurs mantras, il y a quelque chose qui cloche, qui dépeint une intention cachée, quelque chose qui n’a rien à voir avec la terre. Des exemples plutôt incohérents comme aller passer 72 heures à Paris et en revenant, aller «payer» le trop d’empreinte de carbone en argent! En quoi cela a-t-il changé quelque chose à l’environnement? Ça ressemble plus à de futures taxes cachées.  Faites ce que vous voulez avec votre argent (notre argent?), mais de grâce, arrêtez de nous faire la leçon! Essayez plutôt de nous distraire par votre talent, nous faire oublier, le temps d’une pièce de théâtre, nos propres lacunes sociales. Laissez les gens qui travaillent pour l’environnement mériter leur paie et organisez-vous pour être excellents dans votre métier! Les gens ne vont pas vous dire comment chanter, animer ou encore acter! Alors foutez-nous la paix avec vos histoires vertes! Vous voulez signer un papier pour vous «alléger» la conscience, eh bien faites-le! Mais gardez-ça pour vous! Dans votre grande illusion, continuez de rêver, mais laissez-nous choisir d’être heureux par nous mêmes!

lundi 12 novembre 2018

On fonce!

Lundi matin, moins douze degrés. Après 25 centimètres de neige, un bon coup de froid... Ouf! Pas facile. Qui l’eut cru que nous aurions autant de neige? Après deux mois de température sous les normales, je me serais attendu à un petit break de Dame Nature. Mais faut croire que ce ne sera pas pour tout de suite. Pour ma part, mon genou prend du mieux, la fatigue se tasse un peu. J’ai vu un bon film la semaine dernière, j’en suis encore enjoué. Il y a longtemps qu’une trame sonore ne m’a pas autant accrochée. Depuis que nous sommes ressortis de la salle que nous écoutons les chansons. Ça fait du bien de «tripper» sur quelque chose, d’avoir une distraction du quotidien. Hier je suis allé rencontrer une amie du CÉGEP qui exposait à Loretteville. Elle en avait beaucoup à dire. J’y suis allé avec Bernard, histoire de lui changer les idées. Ce fut très agréable, mais je suis obligé de dire que nous, derniers «X» de cette génération, sommes dans une société qui aura connu toute sorte de choses. Des histoires abracadabrantes, des aventures de vie incroyables; il aura fallu que nous nous débattions toute une vie pour arriver à quelque chose. La vie, c’est comme installer du vinyle, si tu contres un pli créé par une tension, au début d’un enveloppement d’une grande surface, cette tension continuera de vouloir former un pli jusqu’au bout. Donc j’en déduis la même chose avec nous : venant de parent moins «chanceux», victimes de circonstances dures de la vie, difficile pour les enfants de passer au travers de cet état de «victime». SI tes parents se sont débattus toute leur vie pour les fins de mois, ils vont t’aider du mieux qu’ils le peuvent, mais ils sont fatigués, peu fortunés. Avant de sortir de ce «mood», il faudra au moins deux générations. Au contraire, si tes parents ont plutôt bien réussi, ont vécu une vie moins stressée, ils vont transmettre ce genre de vie, de vision à leurs descendants. Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’exception, mais je peux le constater par les gens que j’ai côtoyés et que je côtoie. Simple théorie, mais cela peut faire une différence. Tout ça pour dire qu’il faut se garder, pour réussir à transmettre ces bonnes choses que nous avons apprises. AU delà des différentes circonstances économiques et politiques, réussir à transmettre à nos enfants une attitude positive, leur donner un sourire chaque jour. Maintenant je dois retourner dans la vraie vie, si je veux l’écrire un peu plus tard.

vendredi 9 novembre 2018

Ne pas lâcher!

Encore des émotions hier alors qu’un énorme caillou s’est abattu sur le pare-brise de mon camion. Le bruit de l’impact, ainsi que la nouvelle vision crée devant moi ont failli me faire perdre contrôle! Voyant que ce serait impossible de le faire «réparer», j’ai appelé immédiatement pour savoir quand est-ce qu’il serait possible de le changer, car le froid arrive et aussi pour savoir combien il m’en coûtera! Vers 16:45, je récupérais mon camion, avec un nouveau pare-brise et quelques quatre cents dollars en moins dans mes poches. Il ne faut pas lâcher comme dirait Al Rider. Ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux, ce fut un accident et je n’ai pas eu besoin d’appeler mon assureur. Triste de constater que nous sommes assurés, mais juste quand c’est vraiment grave. Un peu comme notre système bien aimé de la belle province... À moins d’être vraiment dans le vrai trouble, difficile d’avoir de l’aide! Pour les assurances, à moins d’un sinistre vraiment important, ou que ce dernier oblige un paiement exhorbitant, vaut mieux oublier ça, car la prime augmentera de façon significative. Peu importe à qui la faute, si on réclame quelque chose, nous devrons le repayer. Heureusement que les assurances ne sont pas gérées par le gouvernement! Où en serait-on? Mais j’ai quand même réussi à faire une excellente journée, et je suis fier de ce que j’ai accompli. Chaque journée est un apprentissage, et cela réussit toujours à me rendre heureux. Exactement! Il faut, dans des moments plus durs, chercher le beau et garder l’expérience comme un apprentissage. Il reste encore aujourd’hui, un vendredi. Souvent les vendredis sont spéciaux, le genre de journée qui peut s’étirer à cause de petits détails. Comme j’en ai beaucoup à m’occuper, ce sera sûrement le cas aujourd’hui. Moins deux degrés ce matin, il fait gris. Il fait gris depuis deux mois. Et la météo nous annonce actuellement une période de froid intense pour au moins sept jours; le tout précédé d’une «bombe météo» qui nous amènera de la neige en grande quantité et de forts vents! On s’en reparle! Bon vendredi!

jeudi 8 novembre 2018

Ressentir la vie

Hier fut la journée des garages et autres trucs qui partent au vent. Considérant ce fait, mon garage, ancré par le milieu, a plié. Le vent l’a fait plié du devant. J’ai dû passer au moins une heure à sécuriser le tout avant de continuer ma journée. Ensuite venait mon entrevue à la radio. J’ai bien aimé ce que ça donné. Ce fut dur, mais je crois avoir livré un message clair aux gens qui écoutaient. Dur dans le sens de me contenir, de retenir les larmes, de retenir la fureur qui sommeille en dessous des souvenirs. EN même temps, me rappeler tout ce chemin que nous avons fait, ma Bibi et moi, ça m’a secoué; chaque jour je remercie la vie que nous soyons toujours ensemble après toutes ces épreuves. Je crois que les liens que nous avons tissés, jour après jour, font de nous une bonne équipe face aux aléas de la vie. Parfois je ne réalise plus que j’ai des enfants «particuliers», je ressens au fond de moi de l’Amour; je suis fier de mes enfants et je donnerais tout ce que j’ai, même ce que je n’ai pas pour eux. Ce fut un moment unique, une chance d’avoir une tribune autre, où j’ai eu l’impression que les gens m’écoutaient. EN sortant de là, je m’en allais chez un client pour installer son lettrage dans ses vitres arrières de camion. Dehors. Il ventait encore beaucoup, et il mouillait un peu. Mais ça s’est bien passé. Mais je peux vous assurer que ça ne me tentait pas. J’étais dans un état de réflexion, j’analysais ce qui venait de se passer. Et après le souper nous sommes allés en famille voir le film «A star is born» avec Bradley Cooper et Lady Gaga. Quel beau film, sans fla-fla. Des émotions de toutes sortes, cela valait le déplacement! Après j’étais vidé... Je vous souhaite une belle journée.

mercredi 7 novembre 2018

La gestion du chaos.

Curieux que mon application pour écrire sur mon blogue ne fait que «bogger» ces jours-ci. Pourtant je l’ai achetée sur l’AppStore. Il n’y a pas de mise à jour de disponible. Je contourne un peu la façon de faire et je peux continuer à écrire, mais c’est curieux quand même. Neuf degrés ce matin, mouillé. Je me lance pour une randonnée en vélo! Malgré le sol qui mouillé, pas de pluie, très confortable. Mais à mi-chemin, la pluie s’en mèle. Comme ça ne sert à rien que je m’en retourne promptement, je continue. À mon arrivée, la pluie avait cessé. Plaisant de réussir à pédaler dehors, sans avoir froid, un matin gris et noir de novembre. Aujourd’hui j’ai une journée spéciale; j’ai une réunion ce matin avec le CA des gens d’affaires. J’ai une entrevue à la radio ce midi et nous allons au cinéma ce soir. Bien sûr je vais travailler au travers. Mais c’est le genre de journée qui m’inspire. Et puis, donner mon opinion ailleurs que sur ce blogue, ça me semble intéressant. Je suis encore vraiment satisfait de ma journée de lundi. J’en sens encore la fierté! Hier j’ai retourné mes appels et j’ai réussi à produire pas mal de trucs. Je crois bien que je reprends le dessus, que je me sens à nouveau assez fort pour continuer. Depuis la fin abrupte de la saison chaude, on dirait que le temps gris m’avait retiré toute l’énergie que j’y avais recueillie. Je ne me plains pas, mais avouez que le soleil se fait plutôt rare depuis deux mois. Températures froides, ciel nuageux et beaucoup de pluie! Même de la neige! Tout ça est possible et je ne cherche pas à trouver pourquoi. Car au fond de moi, je sais très bien que ça ne changera rien. Je me concentre sur ma famille, mon travail, mes objectifs. Dans la foulée d’une journée sous le dôme, les choses peuvent devenir compliquées on a besoin du «système», alors il vaut mieux se débrouiller seul si possible. Quand je dis seul, je veux dire par mes propres moyens. DOmmage de payer pour les autres quand tu ne te sers pas des services. Tu travailles toute ta vie, tu prends soin de te garder en forme le plus possible, pour te rendre compte que c’est toi qui paie pour les autres qui n’ont pas pris soin d’eux! Juste d’y penser, je dois prendre un grand respire et changer de sujet. Vite un peu de musique! On s’en reparle! Bonne journée!

mardi 6 novembre 2018

Encore un peu de gris.

Quelle journée extraordinaire hier, alors que j’ai installé toute la journée! Un vrai défi! J’ai utilisé plusieurs de mes connaissances pour arriver à un résultat dont je suis vraiment satisfait! Un défi aussi physiquement, car j’avais à appliquer du vinyle à différentes hauteurs, par le biais d’un escabeau ou deux. Travailler accroupi, etc. Par contre, en partant, j’ai constaté qu’il neigeait à plein ciel... Pourtant, les gens de MétéoMédia n’annonçait pas de précipitations! Toujours la même chose! Difficile de s’y fier. Et ce matin, deux degrés avec de la grisaille. Un peu de soleil, ça aiderait! J’ai mis un garage à vendre sur Marketplace, c’est la folie complète! Comme je n’ai pas eu le temps de m’occuper de ça hier, j’ai au moins 35 messages de personnes intéressées. Je vais démèler ça aujourd’hui. Quand je m’absente une journée entière du bureau, les choses continuent de rouler! Mais je suis quand même en forme ce matin, j’ai hâte d’attaquer cette journée! Et il y a ces gens de radio pirate qui veulent me parler au sujet de mes enfants. Quand j’ai écouté leur discussion au sujet de l’accès aux services, l’accès à l’aide pour les parents qui ont des enfants «spéciaux». Il semble que ma Bibi et moi, avons 3 enfants «spéciaux». Le but de l’entrevue, parler du système dômien qui a vraiment beaucoup de ratés, mais qui nous coûte la peau des fesses... Et Dieu sait que j’en ai à dire là-dessus! Je dois me préparer. Pas trop dérangé par le changement d’heure, mais je m’interroge sur la pertinence de revenir à l’heure «normale». Il fait noir tellement de bonne heure, ce n’est vraiment pas drôle. Surtout avec l’automne gris que nous vivons présentement. Bon, assez memèré, j’ai une journée à faire!

lundi 5 novembre 2018

En novembre...

Lundi matin, moins trois degrés. Encore des nuages. Hier il y a eu des percées faibles de soleil, je pensais que j’allais pleurer de joie! Nous avons ramassé des feuilles, monté le «frame» du deuxième garage, couper les arbustes secs qui reviendront l’an prochain. Ça commence à sentir l’hiver. J’ai du travail en masse pour m’occuper, je sens que ce sera la plénitude. Mais je ne sais pas trop où on s’en va avec l’économie. Je vois bien que les gens courent, que les gens manquent d’air au sein de cette dictature, camouflée sous un dôme. Autant nous étions pas si mal sous une égide unilingue et ignorante dans le passé, autant nous sentons la pression de ce même type de gouvernement une fois «renseigné» de façon moins convergente. Mais les choses ont changé, le coût de la vie est plus haut que ce que nous gagnons, le niveau d’imposition aussi. Et les taxes, car il y en a deux, sont étouffantes et omniprésentes partout. Impossible de rentrer quelque part sans se rendre compte qu’on se fait bouffer par le système. Jour après jour, je sens que l’étau se resserre, que la marge de manœuvre diminue. Que peut-on faire de plus? Ou devrais-je dire de moins? Car sans adopter une attitude  «décroissante», il faut trouver une façon d’être heureux avec moins. Quand on lit dans les journaux qu’il serait mieux de ne pas avoir d’enfants pour sauver la terre, dois-je me sentir coupable avec mes 3 enfants? Pourquoi sauver la terre au détriment de l’homme? Vous n’êtes pas heureux? Vous n’êtes pas fiers d’être en vie? C’est sûr, être fier d’un endroit aussi taxé, d’un endroit qui fait son budget avec des taxes et des impôts, c’est dur. Mais de là à abandonner la race humaine au profit de la terre, je ne comprends pas. Ici, c’est l’hiver! La moyenne de température annuelle en degrés Celsius est de moins cinq degrés! Lâchez-nous avec les voitures électriques. Une solution hybride est plus logique. Lâchez-nous avec l’empreinte de carbone, tout est fait de carbone!  Laissez un peu plus de liberté aux gens pour qu’ils puissent respirer, autant financièrement que dans la cour chez eux. Arrêtez de vouloir nous dire comment respirer, comment on devrait agir. Et puis occupez-vous des problèmes déjà existants avant d’en créer des nouveaux pour justifier vos revendications!

vendredi 2 novembre 2018

Enfin vendredi!

Comme il pleut ce matin. Deux degrés, encore un matin où je serais sorti en vélo, mais la pluie froide me repousse vraiment beaucoup! Loin de me décourager, j’ai pédalé à l’intérieur. J’y prends même un certain plaisir. Le froid des dernières semaines m’a assagi et j’aime avoir un peu chaud quand je pédale. Mais le manque optique de soleil, des semaines sans soleil, ça commence à être vraiment long. Enfin vendredi, quelle semaine étrange. Mais je suis content de ce que j’ai accompli, surtout d’avoir terminé un contrat dehors, qui commençait à me chicoter vraiment. Mais c’est chose du passé, je peux libérer cet espace dans ma tête pour d’autres projets. Maintenant que l’Halloween est passé, on entre rapidement dans une période de travail plus rush où je dois augmenter mes aptitudes en logistique. Chaque job sur un véhicule se doit d’être réfléchie en fonction du climat. Et ce, jusqu’en mars! Cinq mois de création, de recherches pour optimiser mon travail. J’entends la pluie fracasser la toiture, ça me rappelle mon adolescence, alors que j’habitais chez mes parents. La vieille maison à Sainte-Rose avait une toiture de tôle, le son de la pluie me rassurait. Parlant de Sainte-Rose, nous y allons demain. Il fera bon de réunir la famille pour souligner l’anniversaire de mon père (76), ma sœur (47) et aussi celui de Nicole, l’amie de mon père. J’aime ces moments où je peux mettre mon cerveau à «OFF» du travail. J’aurais aimé m’y rendre plus tôt, mais comme il faut attendre que Cameron ait terminé de travailler, nous partirons vers 15:30. Comme je suis toujours la même personne, peu importe l’endroit ou le moment, j’adore discuter avec mon père de la vie. Prendre une bière et savourer le temps comme il se doit. Et comme la fin de semaine passée fut très bien remplie par les préparatifs automobiles pour l’hiver, ça va faire du bien de relaxer un brin. Mais tout n’est pas fini pour autant, il reste un garage à monter, un abri à faire sur l’érable en avant, essayer de «patenter» une sorte de protection pour le SPA, car pour la première fois, il ne fonctionnera pas cet hiver. Et ramasser quelques feuilles, si la température nous le permet. Bref, il reste du temps encore un peu.

jeudi 1 novembre 2018

Toujours en réflexion.

Bilan du mois d’octobre 2018, il fut froid et pluvieux! Un peu de neige, mais rien n’est resté au sol. Très froid même, en dessous des normales presque tous les jours. Un peu désagréable, mais il faut trouver des façons autres de sourire. Mais ce n’est pas le Maîîttrrre qui réussira à nous faire sourire. Il est un dictateur qui manipule les mots, il a cette façon de convaincre les gens, mais je crois que son règne achève. Dans sa panique, il dit n’importe quoi. Salir les autres pour paraître plus propre, ce n’est qu’illusion. À force de cracher en l’air, ça finit par retomber! Qui suis-je pour donner mon opinion? Un citoyen qui, comme beaucoup d’autres, est tanné d’être pris dans une cage à homards. Prisonnier d’un système hybride, qui possède son propre tribunal publique. Un système qui met des bâtons dans les roues de ceux qui veulent avancer dans la vie, sans l’aide de l’état. Un système trop gourmand qui ne cesse d’en vouloir encore et toujours plus. Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis déçu, désabusé, et je ne vois pas comment me sortir de cette vision. À l’aube de mes 50 ans, je constate que je suis peiné, incapable de changer quoi que ce soit à cette situation économique et sociale. Plus j’y pense et plus je sens que je devrai décrocher, me soustraire volontairement de tout ça. Non pas que ça ne m’intéresse plus, mais bien parce que tout ça m’est toxique. Alors mon degré de compréhension m’affecte, il m’empêche parfois d’être heureux. Donc je me réfugie dans le dessin, dans le travail, dans le bénévolat et dans la cause, contre le cancer. Car prendre des relaxants musculaires liquides chaque fin de semaine, mon corps me donne des indices que je dois encore diminuer ma consommation. Alors on continue de choisir d’être heureux au maximum en trouvant de nouvelles façons de le faire. Je vous recommande la même chose.

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...