mercredi 31 mai 2017

Composer avec son quotidien

Comme c'est souvent le cas, les prévisions météo ne valent pas grand chose ces jours-ci. L'instabilité qui règne dans l'air nous laisse craindre le pire. Mais pour donner un exemple, hier, il n'a pas plu entre 6:00 et 16:00. Ce genre de phénomène arrive souvent. Pourtant, la météo nous annonce 20 à 30 mm de pluie! Alors je retarde les choses que je dois faire dehors. Et je finis par être en retard. Ces jours-ci, c'est vraiment le cas. Donc je dois respirer, mais aussi rester éveillé pour ne pas manquer ma chance de passer au travers de ces occasions de pouvoir travailler dehors. Ce matin, je suis parti à vélo. Il ne pleuvait pas. À peine un demi kilomètre de roulé, des gouttes commencent à tomber. Il s'en est fallu de peu pour que je rebrousse chemin. Mais j'ai continué. TOut le long, il a plu, mais pas trop. De sorte que je suis revenu à peine mouillé. Je suis content d'avoir tenté ma chance. Dans la vie, il faut souvent essayer de faire sa chance. Sinon on risque d'attendre longtemps. Mais tout est une question de timing! Certains ont vraiment du flair pour arriver au bon moment. SI je remonte un peu l'historique de ma vie, je dois admettre que je suis distrait. Souvent l'occasion était là, mais je ne portais pas attention. Je ne me décourage pas. Je travaille avec beaucoup d'entrain, je me botte le derrière souvent et, le plus souvent possible, je tourne en dérision les petites malchances qui se présentent dans ma journée. Depuis une semaine, j'utilise un logiciel pour m'aider dans ma chaîne de production. Je crois que ça m'aide vraiment. C'est sûr que c'est difficile à évaluer comme ça, mais après six mois, je serai en mesure de faire mon bilan. EN m'obligeant à remplir chacune des sections, j'arrive à me souvenir de mes jobs, de plusieurs petits détails, et, surtout, je peux transférer chaque dossier d'étape en étape. À suivre.

mardi 30 mai 2017

Inquiétude...

Quand j'étais enfant, avant d'arriver en Beauce, en 1977, on s'amusait à pile ou face. On criait : «Une cenne américaine, fly binne dans le trou!» Aujourd'hui il en est tout autrement! Non seulement notre dollar vaut moins que celui de nos voisins, mais en plus, nous sommes menés par le fils de celui qui a décidé de nous endetter! Facile de mettre ça sur son dos, mais il semble qu'ici, au Québec, c'est une institution! Depuis la montée du PQ en 1980, la province s'est dotée de son propre système politique, avec tous les mêmes ministères que le Canada. Mais une fois la crise de souveraineté passée, on n'a pas retiré tous ces doublons... Aujourd'hui la province est endettée, très endettée. Malgré un enseignement très socialiste, mes enfants se rendent compte que la vie coûte chère, que nous payons vraiment trop de taxes. Ma plus jeune m'a même rapporté que nous étions la province la plus pauvre du pays, à l'exception de l'Isle-du-Prince-Edouard. Elle m'a précisé que l'autre province essuyait des difficultés temporaires dans leur économie. C'est triste d'entendre ça de la bouche de ses enfants! Et avec l'élection hier soir d'un enfant prodigue, est-ce que les choses vont changer pour le mieux? Nos enfants peuvent se sentir insécures par rapport à leur avenir! Pour ma part, je crois que je vivais sur une autre planète. Car je ne me suis jamais soucié de mon avenir avant au moins 23 ans. À cette époque, criblé de dettes, un enfant à charge, une pension alimentaire à donner et un futur diplôme inutile en poche, j'ai fini par me rendre dompte que ça ne tournait pas rond. Une fois réveillé, je me suis pris en main. Ce furent des années dures, mais j'ai tellement appris! Je ne regrette rien, mais je ne choisirais pas nécessairement le même chemin. Bref, nos enfants s'en vont où? Seul les années nous le diront. Je me dois d'être indulgent à leur égard face à leur inquiétude. À plus!

lundi 29 mai 2017

Il faut prendre le temps.

Bon matin! Le mois de mai tire à sa fin! Ce fut un mois très pluvieux, très frais. Les habitudes saisonnières ont commencé, comme tondre le gazon et faire du vélo dehors. Mais s'asseoir dehors après le souper pour prendre un café...Un peu frais! Dommage, j'adore passer du temps à l'extérieur. Et, avec la récente grève dans le milieu de la construction, mon horaire est bouleversé complètement. Certains entrepreneurs saisissent l'occasion pour m'appeler et faire lettrer leurs véhicules. En même temps, je me démène pour assurer une saison de camping qui pourrait être moins «travaillée» que l'an passée. Jusqu'à maintenant, les préparatifs vont bien. Mais vendredi dernier, on peut dire que j'ai dû respirer pas mal par le nez. Mardi dernier, je reçois un appel pour un «wrap» que je devrais faire jeudi et livrer le véhicule vendredi. En attente du matériel pour envelopper le véhicule, j'ai eu la mission d'aller chercher le dit véhicule en question. À quinze kilomètres d'ici, j'ai combiné des commissions avec ça. Une fois sur les lieux, je me suis rendu compte que j'avais un bris sur mon auto. Une «hose» à brake qui a lâché. Difficile de faire quoi que ce soit. Alors je l'ai stationné, comme si de rien n'était. L'huile coulait en dessous... Mais ma surprise fut plus grande, et très peu enjouée lorsque j'ai constaté que le véhicule que je venais chercher était déjà enveloppé! Ma tâche venait de grossir pas mal, le prix aussi. Comme ça m'avait coûté déjà beaucoup de sous dans la dernière semaine avec mes véhicules, le constat qu'il fallait que je paie encore, et que le «wrap» surprise de la semaine devenait une tâche beaucoup plus ardue et longue, j'en ai respiré un bon coup! Heureusement, je n'ai pas rencontré de grèvistes en chemin... Bon, si je veux tirer un grand coup dans ce lundi, je dois y aller, bonne semaine!

vendredi 26 mai 2017

Enfin vendredi!

Il pleut ce matin. Comme tous les jours de la semaine, c'est très gris, mais il pleut beaucoup. Toute la semaine, il était impossible de savoir si la pluie allait tomber. Mais ce matin, ça tombe! Heureusement nous sommes vendredi! Et ce soir, je me promets un peu de Jack pour me permettre de décanter un peu la somme de travail accomplie en cette semaine de quatre jours. Je la sens très bien, cette semaine de  travail! Je sens aussi que je commence à tirer de la patte! Il va me falloir un petit break! Un bout que je ne m'explique pas, comment est-ce que je peux arriver à en faire autant? Chaque semaine est un nouveau défi! Plus question de se reposer le lundi, parce que la fin de semaine fut trop chargée de rattrapage, on continue d'appuyer au fond! Ce matin, je suis dans un piteux état. Je me suis entraîné, mais continuer me semble un peu trop. Rendez-vous ce matin à 9:30 chez le médecin avec ma plus jeune. Je dois appeler pour motiver son absence. Mais avant, j'ai des panneaux à livrer! Ensuite je dois trouver un moyen d'aller chercher un véhicule se trouvant dans Lebourgneuf. Je dois l'envelopper complètement d'ici lundi. Je n'ai pas encore le matériel que je dois installer dessus. Je pense bien commencer aujourd'hui et terminer lundi. Ce sera une grosse journée pour débuter la semaine, mais aussi une grosse journée pour terminer celle en cours. Et j'ai un client de prévu vers 15:00. Je crois que je vais devoir le canceller. Et ce soir, j'aimerais terminer la semaine en beauté avec un bon Jack. Et non courir comme je l'ai fait depuis deux mois. Mais cette course rapporte quand même pas mal. Je suis content des résultats. Beaucoup d'accomplissements, beaucoup de sous et beaucoup de sourires! À moi de respirer par le nez. On s'en reparle.

jeudi 25 mai 2017

Saisir la chance qui passe.

Hier soir, j'ai eu de la belle visite. Quand Benoît vient faire un tour, on apprend toujours quelque chose. Mais ce mec est intéressant, il ne parle pas pour rien dire. Je constate aussi qu'il m'observe beaucoup. À deux,nous trouvons des trucs pour adoucir la vie. Et puis, l'humour est toujours au rendez-vous!! Ça fait du bien dans une journée. Après deux soirées prolongées, il me semble que je pourrais prendre une petite pause. Dans cette semaine de quatre jours où je dois faire l'équivalent de cinq jours, difficile de comprendre les travailleurs de la construction qui nous racontent leur histoire de famille. Famille la fin de semaine, c'est important, par contre, s'ils sont payés temps double, ça peut aller. Mais je ne veux pas m'éterniser là-dessus trop longtemps. Juste leur rappeler que d'avoir un travail est un privilège. Vos histoires de famille, ce sont vos affaires. À vous de règler ça! Pas besoin de mèler le gouvernement à tout ça! Quand je me paye un congé en même temps que les autres qui sont payés par leur employeur, non seulement je ne suis pas payé, mais je dois compenser pendant les quatre jours pour le travail qui n'a pas été fait. Tranquillement, ils deviennent blasés, moins intéressés à travailler pour gagner leur vie. Pourtant, quoi de plus merveilleux que de travailler! Avoir le mérite de gagner sa vie. Il faut savoir apprécier ce que l'on a. C'est la base de nos vies. Envier les autres, en vouloir toujours plus, ça finit par être trop. Bon assez discuté de ce dossier, car ce mouvement de grève m'amène plus de travail. Oui-oui! Certains entrepreneurs se disent qu'ils ont enfin le temps de faire identifier leurs véhicules. Alors je saisis cette opportunité, même si c'est plus demandant, même si ça chamboule tout l'horaire de la semaine. J'aime mieux voir ça comme une chance à saisir, que comme une corvée! Alors au travail!

mercredi 24 mai 2017

Horrible!

La journée d'hier fut secouée d'une tragédie, attentat suicide à Manchester. Quel malheur! Encore de pauvres gens qui se trouvaient là, loin de penser que l'heure de leur départ était arrivée. Surtout des jeunes filles, en train de s'amuser, pendant un spectacle. Ne cherchez pas les coupables, pleurez ceux qui sont disparus! Comment peut-on décider un jour, d'agir de la sorte? Prendre la vie des autres! Est-ce une façon de récupérer leur énergie? Est-ce un moyen d'inculquer de la peur? Qui se donne le droit de prendre la vie des autres? Je suis triste, déçu de l'humain et de sa rage. Les parents dont les enfants assistaient à ce spectacle, ils sont démolis. Pour eux, la vie a basculé dans un autre dimension. Une dimension différente de la nôtre. Je n'arrive pas à comprendre la portée de ce geste. J'aimerais qu'il ne soit jamais arrivé! Je ne pense pas que quelqu'un peut avoir des raisons de poser un geste semblable. J'aimerais juste que les gens se respectent, s'acceptent. Ils ne sont pas obligés de s'aimer, juste vivre sur la même planète, en même temps. Quand quelqu'un dit que la terre est trop petite pour lui et d'autres, ça va plutôt mal. Je partage mes prières avec ceux qui sont éprouvés par cette tragédie. Et pour ceux qui ont revendiqué cet acte, le retour du pendule s'en vient.

mardi 23 mai 2017

Mardi matin après trois jours de fin de semaine.

Je m'interrogeais sur la tenue de ce blog. À quoi bon écrire autant de choses sans jamais en discuter vraiment. Mais je me suis dit aussi, ces trucs inutiles, auxquels je ne peux rien y changer, je suis bien mieux de les écrire, comme ça ils ne me montent pas à la tête et je pratique mon français! En fin de semaine, nous sommes allés au camping, continuer notre projet de patio. Nous avons fabriqué une nouvelle section de huit pieds par douze pieds, adjacente au patio déjà existant. Quelle merveille. Et nous avons deux jours de beau temps. Nous avons fabriqué un rack pour pouvoir corder notre bois. J'ai continué la finition au niveau de la cuisinette extérieure. Petit projet que j'avais commencé l'automne dernier. Avec la générosité de mon beau-frère, nous avons installé un tuyau d'égoût «permanent», histoire d'arrêter de se casser le bicycle avec un tuyau flexible de voyage. J'ai adoré voyager avec mon truck, transporter les matériaux. Ça faisait un bail que je ne l'avais pas utilisé autant. Et puis, discuter avec les amis une fois le soir venu, ça aide à relaxer! Et puis nous sommes revenus hier, sur l'heure du dîner. J'ai entrepris de refaire les escaliers du patio de la maison. J'ai dû y passer au moins trois heures. Maintenant que l'escalier est à mon goût, c'est le patio qui cloche. Mais bon, il faut savoir où s'arrêter. Une nouvelle semaine qui commence, cinq jours en quatre! Dans deux heures, je serai en pleine production, en amour avec ce que je fais. Ma question est la suivante, est-ce que je ferme le chauffage central? Je dois en discuter avec les filles. Nous sommes le 23 mai, je crois que ça peut aller. Bien sûr, je dois utiliser un chauffage d'appoint pour mon bureau. Quand j'ai pris la grande décision de faire mon bureau exactement où se trouvait la piscine, mon manque de connaissance, d'expérience en construction, m'a permis de récolter un plancher froid à l'année. Mais ça pourrait être pire! Je prendrai la décision cette semaine.

vendredi 19 mai 2017

La belle vie!

Quel épisode météo encore une fois! Hier, la température est montée jusqu'à 30 degrés! De forts vents, très chauds, la journée s'est terminée avec des orages et beaucoup d'eau! Ce matin, toujours de forts vents, mais le mercure a chuté à 11 degrés! Le soleil semble vouloir revenir, mais la chaleur, non. J'aurais préféré un vingt degrés, et continuer comme ça. La folie du «Yo-Yo» météo, difficile de se faire une humeur avec ça! Mais ça fait différent des habituels rituels de nos cartels québécois, comme le prix de l'essence qui monte juste avant une fin de semaine de trois jours! Imaginez si on pouvait implanter tout ce système complexe dans une personne qui arrive d'ailleurs! Une semaine, puis elle nous quitte, laissant tout en plan! L'économie, la politique et le climat auront sa peau! Sans compter que si cette personne a la chance de rouler sur nos routes... Ouf! Mais nous sommes vendredi, il fera beau et frais. Un petit séjour au camping nous fera du bien! Et le Jack a 5:00 aussi! Quelle semaine merveilleuse encore une fois, de quoi être fier de moi! Aujourd'hui, j'ai bien de la paperasse à faire, et des appels à retourner! Alors on s'en reparle!

jeudi 18 mai 2017

Profiter du moment présent.

Ce matin, il fait tellement beau! 14 degrés, soleil! Quel bonheur à vélo. Ce sont des moments comme ceux-là qu'il faut saisir! Car des fois, il se peut que ce soit le seul de la journée! Car mardi matin, il faisait 4 degrés. Difficile de prévoir quel temps il fera. La vie nous raconte chaque jour un nouveau scénario, de nouvelles conditions météorologiques. Il n'est pas étonnant d'avoir des différences de quinze degrés dans la même journée. Quinze degrés en douze heure, ça prend un bon système pour survivre à ça. Chaque fois qu'il fait beau, ici, à Québec, c'est comme si nous avions gagné à la loterie! Les terrasses sont bondées, les rues s'animent, une véritable célébration! Puis, comme si de rien n'était, les choses redeviennent comme avant. Avec la province la plus taxée au monde, les impôts les plus gourmands... Heureusement que parfois, il fait beau! Ça alimente les rêves! Quoi de mieux que de rêver, avoir des idées pour égayer notre vie! Des plans de bonheur infinis! Voilà ce que ça fait, le beau temps. En voyant que le prix du litre d'essence avait grimpé de douze cents ce matin, j'ai moins grogné, le soleil m'aidait à mieux respirer, mieux accepter. Car cette augmentation, totalement farfelue, sans raison et surtout irréaliste, ne peut arriver qu'ici. Comment expliquer une telle hausse des prix?Alors  que le baril n'a pas bronché! Arrêtez de nous remplir avec vos théories sur le raffinement, le transport, les réserves, etc. Vous n'êtes que des hypocrites qui se servent comme il le veulent et ce, n'importe quand! Vous avez des choses à payer, mais vous êtes incapables de les justifier! Mais ça, cette dictature, impossible d'y changer quoi que ce soit! Le beau temps, lui, reviendra toujours!

mercredi 17 mai 2017

Une métaphore.

Pour vivre, il nous faut un corps. Ce corps, c'est comme une arbre à fruits. Les premières années peuvent nous sembler insignifiantes, longues, voire inutiles! Mais elles sont essentielles à la vie entière. Les premières années sont la base de ce que sera notre vie. Les accidents, les traumatismes, les chocs, les grands changements, les blessures, tout! Tous ces épisodes forgeront l'arbre, détermineront la quantité et la qualité de ses fruits. Pareil pour notre corps qui, selon antécédents de vie, deviendra l'adulte qui vit en société. Une fois adulte, c'est comme donner du fruit. C'est une période de vie intéressante où l'on se sent plus ou moins utile. Cette période est sûrement la plus intense, la plus valorisante! Notre corps s'adapte, s'use, se plie à nos intentions. Mais tout ça a une fin. Un jour, notre corps devient trop usé, trop âgé, ne se régénère plus aussi vite. Alors c'est le déclin. Alors il faut enseigner à nos enfants que la vie, c'est un cadeau. Un cadeau qu'il faut accepter. Ensuite il faut entretenir cette vie qui se déroule par le biais de notre corps. Bien sûr, je crois qu'il est possible de vivre dans un corps plus ou moins animé, mais il demeure quand même le récipient de notre vie. Depuis quelques temps, l'humidité, la pression atmosphérique sont des choses que je ressens avec mon corps. En vieillissant, je ressens un peu plus les choses qu'avant. Pourtant, j'ai été gâté côté émotionnel, côté ressentiment. Mais mon esprit est plus à l'écoute. On dirait même que je pense au lendemain. Histoire de me donner une chance de passer une meilleure semaine! Parfois, j'ai bien de la misère à comprendre pourquoi j'ai donné autant de fruits sans jamais prendre soin de moi. À quel point j'ai réussi à remonter la pente, prendre le dessus sur mes émotions, mes intentions. Mais mon corps, l'arbre à fruits, commence à trouver les fruits pesants. Mais je ne veux pas arrêter, au contraire, je veux continuer encore pendant des années. Alors je dois trouver des solutions, des façons de faire pour continuer. On s'en reparle.

mardi 16 mai 2017

Ouin.

Première balade en vélo dehors, ce matin. Frette en maudit, mais le soleil était là. Il est encore là d'ailleurs! J'ai une réunion ce matin avec le comité administratif de la chambre de commerce. Encore une fois nous allons discuter devant un bon déjeuner. J'aime diriger la réunion et aussi l'association. Laisser de côté les irritants majeurs comme le transport en commun, le système de santé, l'état de nos route, la gestion de l'offre, les taxes, etc. On se concentre sur des activités enrichissantes, des choses qui rendent heureux. Faire valoir l'achat local, mais sans se casser le bicycle avec ça. Nous sommes tous réalistes face à notre économie qui s'est refermée sur elle-même, mais surtout réalistes! Cette économie artificielle créée par le protectionisme. Par l'abolition de la compétition. Tout le monde vend au même prix! Et tout le monde doit vendre cher! Tout est centré sur le moi. L'ouverture à de nouvelles technologies est pratiquement proscrite. À moins de graves circonstances, comme les inondations de ce printemps, c'est chacun pour soi. Les syndicats sont trop nombreux, trop gourmands et omniprésents. Ils veulent s'enrichir au détriment de ceux qu'ils représentent. Et ceux qui réussissent à faire un peu d'argent sont jugés de façon péjorative! Allez-donc comprendre! Et, dans certaines discussions plus fermées, j'ai entendu des gens vouloir une sorte de revenu garanti. Oui-oui! Peu importe si tu travaille ou non, tu seras payé! D'autres encore parlent d'un salaire minimum à quinze dollars de l'heure! De quoi faire tomber l'économie. J'aimerais vous dire que ce sont des bonnes nouvelles, mais.... À plus!

lundi 15 mai 2017

Vivre et apprécier ce qu'on a !

ALors qu'on se bat tous, chaque jour, pour un meilleur lendemain, on dirait qu'on oublie aujourd'hui. Chaque matin, une fois levé, je me dis que ce sera une belle journée, que la vie est belle. Et je me prépare à fabriquer une belle journée. J'étudie mon horaire, évalue sommairement les possibilités d'optimiser le tout et je me lance! Chaque journée est une aventure, une nouveauté ! Quoi de plus stimulant? Et le beau temps semble vouloir arriver enfin. Travailler dehors me fait tellement de bien. Hier nous sommes allés manger au restaurant pour la fête des mères. Comme d'habitude, parce que mes beaux-frères ne sont pas capables de prendre les commandes pour un repas. Peu importe, le service fut long, très long. Et puis, cet endroit n'est pas mon favori. Rien de spécial, rien de mauvais, mais rien pour m'attirer vraiment. Et puis, de constater que l'aînée de ma belle-famille ne vienne même pas à ce souper, cela m'a agacé un peu. Mais on ne choisit pas sa belle-famille. On ne choisit pas non plus sa propre famille. Manger un dimanche soir à 20:30 n'est pas mon fort et cela me donne des maux de ventre ce matin. Mais mon père, lui, est venu dîner hier midi, ce fut amusant, pas trop long. Cela nous a permis de mettre nos nouvelles à jour. N'empêche, je me demande si je ne devrais pas organisé un repas l'an prochain, pour souligner l'Amour inconditionnel de nos conjointes mamans! Ça reste à voir! Ces jours-ci, j'ai tellement de travail, et c'est merveilleux, mais ça l'est moins pour préparer quelque chose. N'empêche, quand on veut, on peut! Bonne journée!

vendredi 12 mai 2017

Le bonheur...

Heureusement, il y a les vendredis. Depuis plus d'un mois, le travail ne manque pas et tout semble indiquer que ce sera une année merveilleuse! Tant mieux, y a rien comme travailler pour se sentir bien! C'est valorisant, gratifiant et ça permet de gagner sa vie! Personne ne devrait s'empêcher de travailler. Quand je discute avec mon père, je me rends compte qu'il s'ennuie. Il aimerait encore travailler. Mais il demeure en région, où il y a peu de travail. Il se garde occupé, mais quand tu as travaillé toute ta vie, et, que tu te sens encore capable à 74 ans, je crois moi aussi que je voudrais travailler encore. Bien sûr la fatigue arrive plus vite, mais tant qu'à avoir du temps, aussi bien servir à quelque chose, moyennant quelques argents. Car ce n'est pas une fortune que mon père a comme pension. Il a son chèque de la Régie des Rentes, mais c'est bien peu. Pour lui, qui a donné sa vie pour subvenir à nos besoins, le montant alloué est ridicule. Moi aussi je trouve ça bien peu. Aussi, comme il est parmi ceux qui n'ont pas grand chose, il a eu droit au supplément garanti. Mais il ne pouvait pas travailler, car cela le pénalisait trop. J'entends par là que travailler lui rapportait moins que ce supplément. De quoi encourager ces pauvres gens à rester chez eux, et à attendre un miracle. Comme je l'ai constaté souvent, un miracle, c'est plus une série de prières et de circonstances qui ont conjugué ensemble vers un résultat gagnant et inespéré! J'ai aussi appelé à Sainte-Anne-de-BEaupré, mais ça fait plus de vingt ans qu'ils n'en font plus, pas assez valorisant, et ils ont peur d'être poursuivis par l'ordre des médecins, l'ordre des naturopathes, etc. Donc, vaut mieux créer son propre bonheur avec son quotidien. Comme nous sommes vendredi, je n'embarquerai pas dans une grande balade au travers des irritants qui «pleuvent» autour de chacun de nous et qui constituent une menace à notre bonheur, mais j'insiste pour dire que le bonheur se trouve au fond de chacun de nous. Bonne journée!

jeudi 11 mai 2017

En parler

Quelle belle journée ce sera! Une avant-midi production, un dîner d'affaires et une après-midi d'installation. Désolé pour le reste, ça ira à demain, si possible. Des fois je trouve que je ne me laisse pas assez de temps. Pour me préparer, embarquer mes choses, les débarquer. J'ai tellement de matériel à transporter! Que de préparation pour réussir à y arriver! J'ai déjà essayer de travailler sans me préparer, ça va plutôt mal. Il y a trop de perte de temps, trop de nouveautés. Comme un match d'improvisation! Des fois ça va bien, mais des fois, ça va mal! Et puis, je ne peux aller plus vite. J'ai une certaine distraction qui me surveille, alors il m'est facile d'oublier bien des choses! Et puis, quand c'est trop, c'est toujours trop. Demandez-vous ce que ça fait d'avoir trop d'employés! Tellement que vous ne les connaissez pas tous. Que certains, vous ne les avez jamais vu! Il y a des chances que vous en perdiez des bouts. Je suis mon seul employé et j'en perds des bouts! Au delà de tout ça, il reste que la vie, c'est fait pour être heureux. Donc il faut arrêter de temps en temps, prendre du recul. Se demander si c'est le bon chemin. Prendre du recul, ça ne veut pas dire prendre de l'arrière. Ça veut simplement dire de s'arrêter, se permettre d'observer comme si nous étions une autre personne. Regarder notre situation d'un oeil objectif, parfois critique. Ça règle souvent bien des problèmes! Des fois j'aime mieux en faire un plus en début de semaine, puis ralentir avant la fin de semaine. Récemment, ce fut vraiment difficile. D'ailleurs, je me dois de me surveiller, car je suis mon propre ennemi. Celui qui pousse, celui qui insiste, celui qui veut en faire un peu plus. Avec du recul, je peux constater que c'est le moment de ralentir. Comme quand j'écris le matin, je prends le temps de faire le point sur certaines choses. Je prends le temps de me poser des questions. Je prends le temps de me faire une idée. Et puis, souvent, j'en profite pour me vider l'esprit de certains irritants qui pourraient me gâcher la journée ou celles des autres. Bref, j'essaie de m'en parler.

mercredi 10 mai 2017

Bon matin!

Quatre petits degrés ce matin, tout est mouillé. Le point positif, il faisait clair à 5:15. De quoi s'aider à se lever et sourire. Par contre, c'est une journée très occupée qui s'amorce. Médecin de famille en commençant, bilan de santé. Ensuite retour au bercail pour imprimer. Je dois trouver le bon moment pour aller donner mes sympathies, car le frère de mon beau-père est décédé. Nous avons souligné son combat au Jack Fest. Difficile de ne pas y aller. Et je dois continuer d'imprimer, car j'en ai long à produire pour des vitrines. La joie d'imprimer sur du matériel pleine grandeur, soit 54 pouces. Je n'aurais jamais pensé acheter une imprimante aussi large. L'espace dans mon bureau est restreint, de plus, mes tables sont petites pour ce format. Mais une chose à la fois. On commence par l'imprimante, ensuite on poursuit l'adaptation de l'espace de travail. Tout va tellement mieux depuis que l'autre, mon ancienne, est partie. Maintenant, je dois parfaire la surface de travail. Embêtant, car si je me fais une table plus grande, ça peut devenir problématique pour de plus petits travaux. Mais j'ai bien hâte d'imprimer tout ce beau projet et de voir le rendu final une fois installé! L'avantage de travailler pour soi, la majorité de mes projets, je les produis du début à la fin. De la rencontre avec le client, en passant par l'impression et l'installation. Difficile de me prononcer sur ma préférence; à savoir qu'est-ce que j'aime le plus? J'adore travailler à l'ordinateur. Je suis vite, débrouillard et l'avénement d'ordinateur capable d'aller un peu plus vite m'aide à faire des sessions d'infographie plus stimulantes. Mais je trouve que c'est quand même un peu long. Réussir à transférer mes idées en numérique, des fois, c'est compliqué. Côté production, je ne suis toujours pas un grand «fan» de l'étape de laminage. Ma lamineuse n'est pas de grande qualité. Souvent ça va mal, ça me rend nerveux. Mais les résultats sont extraordinaires et cela facilite la pose de beaucoup! L'impression est toujours un défi intéressant. Avoir la bonne couleur, le bon profil d'impression. Avec la nouvelle imprimante, il y a moins d'irritants, mais l'installation du rouleau pour l'impression est plus longue. Cela amène une stabilité pendant l'impression, ce que je ne connaissait pas avec l'imprimante précédente. Trouver de l'espace pour déposer les impressions est toujours un défi. Car eprès une journée à imprimer, ça fait beaucoup de vinyle à gérer! Pour la préparation à l'installation, décortiquer, mettre le ruban de transfert, etc, j'essaie d'améliorer mes méthodes depuis 1999. Il y a toujours à perfectionner. Des journées, ça va plus mal que d'autres. Au niveau de l'installation, je dois dire qu'en quinze ans, mon intérêt a quintuplé! Il y a des installations plus costaudes que d'autres, d'où l'intérêt de s'entraîner chaque matin, avant de commencer la journée. Mais chaque installation est une nouvelle aventure. Finalement, j'aime mon travail! Bonne journée!

mardi 9 mai 2017

Oui monsieur!

J'adore lire ce que j'ai écrit sur Facebook les années précédentes. Je peux me rémémorer des choses, faire des comparaisons climatiques, mais surtout, rire un bon coup! C'est ce que j'ai fait dimanche dernier. Dans la frénésie d'une fin de semaine grise, nous sommes allés toute la famille voir un film. Les Gardiens de la galaxie Vol. II. Super film! Une production dynamique, complètement extravagante! Action, humour et sentiments, de quoi amener toute la famille dans un «mood» vraiment amusant! Depuis plus d'un mois, le soleil se fait rare et l'absence du rire se fait sentir. Il faut continuer de sourire, de dire à notre corps d'être heureux! La vie est si courte, pas besoin d'en rajouter avec les impondérables comme la température. Car la météo change, on se dit que ça va passer. Mais les taxes, ça ne passera pas, ça ne s'effacera pas, elles ne disparaîtront pas! Quel merdier! J'ai reçu aussi un compte d'Hydro. Ces gens, ceux qui nous ont floués, ont réussi à se négocier une augmentation de tarifs pour notre courant au camping! Un petit compte de 25$. Bin oui, comme ça. Ça non plus, on n'y peut rien. Depuis des années que je me dis que la météo, je ne peux rien y faire, je me trompais! Alors optons pour du positivisme quotidien. Laissons sortir le méchant qui nous gruge! Même s'il neige ce matin, le soleil reviendra à un moment donné. Donc, les trous d'eau vont s'assècher. Ça veut tu dire que le trou d'eau, lui aussi, va disparaître? Caché derrière ceux qui grognent depuis des mois contre le président de nos voisins, il ne dit pas grand chose et reste blotti à nos frais! Comme ça, il se sent en sécurité. Mais pendant qu'il regarde la parade, quelqu'un va le dépasser! Et ce sera bon débarras! Alors il faut se concentrer sur nos objectifs. Ne pas laisser cet amuseur publique nous distraire avec ses ballons, ses licornes et tout le tralala! Et puis nous attendons toujours, celui qui viendra nous redonner un peu d'espoir, un sourire! Ça fait trop d'années que je vote pour le moins pire, à quand un candidat solide, qui s'imposera en donnant un peu d'air aux citoyens. Quelqu'un qui nous laissera un peu d'argent pour qu'un puisse relancer l'économie, qu'on puisse décider nous-mêmes de ce que nous allons faire avec notre argent. Quelqu'un qui nous représentera, qui nous écoutera, avec qui on se sentira chez nous! Une personne qui nous redonnera le goût de travailler, de performer, de réaliser nos rêves!

lundi 8 mai 2017

Dur lundi.

Quel printemps mouillé. Dans certains coins de la province, l'armée est sur place pour évacuer, trouver des solutions. Ce n'est pas un phénomène inconnu au Québec, mais je sais qu'une rivière «détournée»  de son lit par des moyens «humains» aura tendance à retourner vers ses origines durant une crue importante. Mais c'est très malheureux. Il n'y a rien de facile et tout ce qui est inondé sera sûrement à reconstruire et\ou remplacer... ALors il faut s'entraider, sortir de notre vie «chacun pour soi», se donner la main, trouver des solutions ensemble et revenir au sourire, à la joie de vivre. Je continuerai de penser à tous ces gens, qui sont éprouvés. Chaque jour a son lot d'apprentissage, mais parfois, cet apprentissage passe par un «char de marde». Il faut se relever, se serrer les coudes et continuer. En ce lundi matin très gris, je vous souhaite une super journée. C'est sûr que du soleil, ça ne se remplace pas, mais il va revenir. 

vendredi 5 mai 2017

Que c'est beau la vie!

Vendredi matin, les semaines passent et je continue de rouler bon train vers les vacances. Déjà le mois de mai, ça va passer vite, très vite! Ça fait un mois que j'ai vraiment beaucoup de travail et cela n'ira pas en baissant. J'ai l'intention de la payer cette nouvelle imprimante! À fond la caisse, on pédale chaque matin de la semaine, et bientôt, le camping sera là! Je vais aussi pédaler la fin de semaine. Pour l'instant, il faut se concentrer vers la préparation du terrain, entreposer la souffleuse, préparer la tondeuse. Finir de serrer les garages, râcler un bon coup! Avec la fin de semaine de pluie qui s'en vient, on verra bien jusqu'où nous pourrons en faire. Et il y a toujours du ménage à faire, du lavage, etc. En avoir autant à faire, ça met un baume sur l'actualité. J'aime bien mon bureau, mais je voudrais l'améliorer un peu. Avoir de meilleures solutions pour le ménage, avoir un bon gros support pour les rouleaux de 54 pouces et plus. Ce genre de choses. Et puis je veux me reposer aussi un peu. Le rhume des trois dernières semaines m'a assomé pas mal. N'empêche que ce matin, pendant l'entraînement, j'avais plus d'énergie. Mais aujourd'hui, c'est un grand jour! Neuf années déjà se sont écoulées depuis que je me suis installé à la maison pour mon commerce! Maintenant, en route vers la dixième année! Je me dois de souligner ça ce soir devant un bon Jack! Que de projets accomplis, que d'apprentissages! Et ça continue! Je suis vraiment content! On s'en reparle devant une bonne bière!

jeudi 4 mai 2017

Sortir du marasme

Être très dans une transe et halluciner, voilà comment je me sens des fois. Avec des journées travaillées, peu de repos, et, beaucoup de décisions à prendre! Assez que je me demande si je n'en perds pas trop de bouts. À force de courir ici et là, sans jamais prendre de recul, on finit par ne rien voir. Est-ce ça la vie? Je commence à changer de façon de penser. Dictature douce. Je me dis que les gens courent pour en avoir toujours un peu plus, mais tout ce que notre société nous oblige à payer nous fait courir sans arrêt, parce que cela nous effraie! À voir les comptes rentrer, on finit par se demander si ça serait plus facile d'arrêter, de se retirer et de vivre beaucoup, mais vraiment beaucoup plus simplement. Mais être seul dans cette démarche peut devenir aliénant. Une vie sociale, en communauté, ce n'est pas une vie d'ermite, blottie dans une vieille maison sans électricité ni eau courante! Est-ce possible au Québec? Anyway, qui voudrait d'une personne qui a fait ce choix? Une chose est sûre, quand dans tes pensées, tu commences à fabuler de la sorte, c'est qu'il se passe quelque chose. Mais je crois fondamentalement que je dois continuer à travailler, chaque jour. Continuer de penser que tout ce que j'ai, je l'ai gagné! Je n'aime pas dépendre des autres, je n'aime pas demander de l'aide. Je préfère en faire un peu moins que d'en faire trop, tout croche. En étant mon propre patron et employé, je me pose des tas de questions. Mais je ne me pose sûrement pas les mêmes questions qu'un patron; ni les mêmes questions qu'un employé se pose. Un patron se demande comment rentabiliser au maximum son entreprise. Il s'interroge sur les profits, les avantages de garder sa compagnie à flots. Un employé, lui, peut se demander ce qu'il fait en train de rentabiliser les intérêts d'un autre. Il peut aussi se demander ce qu'il pourrait bien faire pour devenir plus au sein de l'entreprise pour laquelle il travaille. Et ainsi de suite! Moi je me demande souvent combien de temps je dois passer sur tel dossier, histoire de le rendre rentable. Je me demande avec quel matériel je dois travailler pour accomplir cette tâche. Je me demande si je n'ai rien oublié sur la facture. Je me demande si j'ai bien payé tous mes comptes. Je m'assure de donner mon maximum à chaque jour. Je m'arrange pour aimer ce que je fais, par le biais d'un intérêt quelconque, en m'accompagnant de musique, en allant sur la route pour un gros projet. J'adore mes journées. Mais une fois la semaine terminée, je m'arrête en faisant un petit bilan. Et je suis fier de moi. Car je m'interroge toujours à savoir si j'ai bien fait. Si je n'ai pas trop dépensé. SI j'ai réussi à faire de l'argent. Ce que nos dirigeants devraient faire plus souvent. Ça peut paraître vraiment étrange, mais ils sont nos employés! C'est nous qui les payons! Mais là où ça cloche, c'est au niveau du rendement. Ils ne font pas ce pourquoi ils sont payés! Ils se foutent complètement de ce que nous leur demandons. En plus, ils dépensent notre argent sans nous en parler! Il faut sortir de ce marasme...

mercredi 3 mai 2017

Ça s'en vient!

Mercredi matin. Je m'assois pour écrire un peu en me disant que ça ferait bien si la fin de semaine était arrivée. La semaine a commencé en lion et cela m'a secoué un peu le dedans. Mais il semble que je soies débarassé de mon rhume. Très bonne nouvelle, car il commençait à vraiment m'affaiblir et, surtout, m'aiguiser l'humeur. Il y a pire, mais je ne pouvais pas prendre congé. J'en sors gagnant. Par moment, je trouve que c'est vraiment important d'avoir ce sentiment de victoire. De se sentir le champion. Celui qui a fait ce qu'il fallait faire pour y arriver. Pour accomplir ce que les objectifs étaient. Alors je me récompense les vendredis soirs. Je prends le temps de m'arrêter, prendre un verre et sentir son effet. Difficile de relaxer quand tu n'arrêtes jamais, mais tout aussi dur de continuer à travailler, alors que ton corps te supplie d'arrêter! Cela mène à une fatigue extrême. Fatigue que je connais bien. Mais j'ai hâte de me sentir encore mieux. De m'entendre chanter est un signe que je vais mieux. D'avoir bricolé un peu hier soir, me dit aussi que je vais mieux. Alors ça me rend heureux! Et autant de travail se doit d'être facturé, alors il faut s'atteler à l'ouvrage. Ce que je m'efforce de bien faire. Dans le fond, dans chaque facture, il y a une récompense!

mardi 2 mai 2017

Accepter?

Un matin spécial parce que je dois aller à la clinique pour des prises de sang. Déjà quatre ans depuis la dernière fois. Cette fois-ci, ça va faire un an que je néglige d'y aller. Au lieu de me garocher dans le trafic, je vais dans un centre de prélèvements. Ça coûte quelque chose, mais je n'attends pas et c'est à cinq minutes en auto. Pas de stress, juste un peu faim, parce qu'il faut être à jeun. Personne ne meurt de ça. N'empêche, nous utilisons souvent le privé et, c'est le système publique qui nous vide le plus les poches. Je pourrais m'en foutre et continuer ma journée. Accepter ce fait ou encore l'ignorer. Mais je travaille fort pour gagner ma vie. Nous travaillons tous fort pour arriver à quelque chose, mais il y a ces réalités; ces taxes déguisées qui nous plument comme des poulets. Une fois bien nu, difficile de rester comme ça sans se plaindre! Voilà notre réalité! Difficile d'ignorer qu'il nous en coûte plus de la moitié de ce qu'on gagne, pour payer le le fond de pension des autres... Pour payer un système de santé qui ne fonctionne pas. Pour payer des routes totalement défoncées... Je pourrais continuer encore pendant au moins une demi journée, mais cela me mettrait les nerfs en boule et ça gâcherait ma journée! Alors je vais aller aux prises de sang et faire ma journée! À plus!

lundi 1 mai 2017

On se calme.

Après un séjour à Montréal de ville, je suis obligé d'admettre que j'aime mieux que ma maison soit à Québec. Il y a peut-être plus d'opportunités de travail, mais le traffic, les routes, l'énergie qui circule... Non, ce n'est pas pour moi! Nous sommes allés manger au Bâton Rouge de Dollars des Ormeaux. Tellement de monde! Une équipe de personnes débordée, beaucoup de monde, beaucoup de bruit! Difficile de s'entendre parler. Nous sommes allés souligner les 50 ans de mon grand frère. Quelle folie! Coûteux, mais j'ai quand même passé un bon moment avec ma Bibi. Relaxer un peu malgré huit heures de route. La vie est belle. Mon espèce de rhume commence à se dissiper. J'ai hâte d'aller pédaler dehors. Trois degrés ce matin, pluie, ça s'en vient! Ici, à Québec, les matins d'été sont toujours frais. Mais j'aime bien pédaler au dessus de sept degrés, sans pluie. Nous sommes rendus au mois de mai, c'est le début de la saison extérieure de vélo. Alors il faut réussir à se motiver, se dire que le soleil et la chaleur, ça s'en vient. Et je crois que je devrai y mettre du mien pour réussir cet exploit. Samedi matin, j'ai mis pas mal d'efforts pour arriver à en faire un peu. Toujours des corvées de changement de saison. Notre climat nous pousse à s'adapter. Ça inclut bien des sous et bien des sacrifices. Les pneus d'hiver, les garages de toile, le raclâge du terrain, entretien de la souffleuse\tondeuse, etc. Mais il y a aussi les réparations, ce que l'hiver a brisé. Personne n'est à l'abri du gel et de ses dégâts. Personne ne contrôle la répartition de la neige, de quelle façon elle tombe, où elle tombe, ses accumulations, le froid, etc. Tout ça par dessus tout ce que nous payons. Quand je parcours nos routes, je me rends bien compte que nos taxes n'ont pas servies à les entretenir. Encore moins pour entretenir nos ponts, nos viaducs, les terre-pleins. C'est vraiment dur à accepter. Payer sans arrêt, mais voir que notre argent va pour payer des retraites en or, des salaires faramineux. On pourrait tu prendre cet argent pour nous? Pour de vrai? Je pense que je vais y aller, la semaine ne fait que commencer...

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...