samedi 30 janvier 2021

Rendez-moi ma vie!

Moins dix-huit, il fait soleil! C’est souvent le cas, ici, l’hiver; lorsqu’il fait beau, il fait aussi très froid. Mais je ne peux me plaindre, car cet hiver, jusqu’à maintenant, ne nous agresse pas trop. Heureusement. Nous avons notre part d’agression avec les mesures de guerre qui ne cessent de se resserrer depuis dix mois. Je ne comprends toujours pas, je cherche ce que ça cache, imposer autant de chose à des gens qui, somme toute, sont demeurés calmes, et très (trop) dociles jusqu’à maintenant. Il est vraiment désagréable de voir ces faces de mi-carême nous dire quoi faire. Et leur ton condescendant et agressif continue de déplaire à tout le monde. Pourquoi prendre les transporteurs aériens en otage? Est-ce que ça cache de futures transactions? Et si c’est le cas, qu’est-ce qu’on a à voir là dedans? Personne ne veut de ces mesures de confinement! Parmi les gens que je rencontre, la majorité ne comprennent pas, acceptent très difficilement toute cette mascarade. Étonnamment, ils y en a qui ne sont pas encore tanné, qui trouve que c’est de la faute des autres qui «n’écoutent» pas! Eh bien je vais vous donner mon avis sur ça. Ce n’est pas de notre faute si plein de gens sont morts dans les résidences de personnes âgées! Et ce n’est pas de ma faute s’il y a plus de cas à Montréal qu’ailleurs en province! Et des cas, pourquoi s’en faire avec ça? Je crois sincèrement que la majorité des personnes qui sont décédées depuis le début de tout ça, seraient décédées quand même d’une autre complication et/ou une comorbité autre, aidant la personne «alitée» à nous quitter. Pourquoi? Parce que ça toujours été comme ça! Les plus vieux, les plus faibles, résistent beaucoup moins bien à une grippe saisonnière, à la gastro, aux bactéries de toutes sortes, etc. Pas besoin d’un test pour savoir ça. Mais comme la confusion règne depuis trop longtemps, LeGros en profite pour régler des choses en douce. Et ça aussi, ça toujours été comme ça! Nous nous sommes faits avoir aux dernières élections, et le carnage en cours sera difficilement réversible... Je suis tellement attristé pas tout ça! On dirait qu’il est impossible de s’en sortir! J’ai l’impression que je ne peux plus faire confiance à mon prochain. J’ai aussi une plus forte sensation de ne pas faire partie de ce monde. Je le refuse! Je veux vivre ma vie et vous devez me la rendre! Je suis conscient que tout le temps que vous m’avez «volé», vous ne pourrez pas me le rendre, mais rendez-moi ma vie, ce qu’il en reste. Et laissez-moi en faire ce que je veux!

vendredi 29 janvier 2021

Mon retour.

Moins quatorze en ce vendredi matin. Une mince drap blanc recouvre les voitures, un petit vent pour agrémenter. Hier j’avais une rencontre avec la psychologue qui s’occupe de mon dossier. Ça fait toujours du bien d’avoir quelqu’un qui vous écoute, qui cherche avec vous des réponses. Quelqu’un qui tente de démêler avec vous certains mystères qui restent sans lumière, certains réponses qui demeurent sans réponse. Demain, ça fera trois semaines que nous sommes affligés par un couvre-feu. Ce dernier nous enferme dans nos maisons de vingt heures à cinq heures. Et comme nous sommes déjà «punis» dans le secteur privé, mis à part la construction, il ne reste pas grand chose à faire sur cette terre que j’appelle la belle province. Je constate que malgré tous les ajouts frustrants, des mesures qui manquent de respect envers l’humain, je me sens un peu sur le neutre. En moi, le volcan est en pause, bouillonnant comme une soupe qui tranquillement, concentre sa saveur par évaporation. Je ne sais pas ce que ça va faire, car je suis rarement capable d’en venir à un état aussi «zen». Mais je me concentre sur mon retour; Oui! Ma guérison se passe vraiment bien. Et lundi, ça fera six semaines. Je vais pouvoir commencer à soulever des trucs, reprendre un peu plus d’activités! Alors dernière journée de la semaine, dernière fin de semaine de repos, ensuite j’ai l’intention que ça grouille un peu plus! Je ne sais pas pour vous, mais la lourdeur de toute la mascarade gouvernementale commence à me peser très lourd sur le moral. J’ai besoin de voir plus clair, de voir plus loin. Pourtant plus jeune, j’en avais rien à foutre du lendemain, ça ne m’effleurait même pas l’esprit! Mais je crois que là, c’est différent. Par manque de respect, par manque de lucidité, nos dirigeants ne voient pas plus loin que le bout de leur bureau, et ça commence à trop paraître. Écœurer toute une province pour un endroit bien ciblé, une région en particulier, à un moment donné, ça fera! On s’en reparle!

jeudi 28 janvier 2021

J’aime à me rappeler.

Moins cinq ce matin, il semble que nous retournerons vers le froid. Ce fut une petite pause intéressante côté température. Mais ça manquait de soleil. Mais bon, tout est mieux que le mot qui commence par «C»! Je peux vous confirmer que ma convalescence va bien; je me sens bien physiquement, pas vraiment de douleurs, je commence à me sentir prêt pour la prochaine étape, recommencer à travailler! Hier, j’ai posé du lettrage dans les vitres arrières d’un pickup, dehors! C’était magique, mais surtout, ça m’a rendu heureux! Et j’ai encore pédalé trente minutes, ça fait du bien, et je n’ai pas l’impression de me faire mal! Au contraire, je trouve que ça augmente ma souplesse; inutile de dire que depuis l’opération, c’est la chose qui fait le plus défaut! Pour le reste, il y a dans l’air cette ambiance «crunchie», un je ne sais quoi qui me turlute. C’est sûr qu’avec les mesures en place, c’est difficile de se sentir bien. Port du masque partout, couvre-feu tous les jours, tous les commerces «jugés» non essentiels sont fermés depuis le 24 décembre... Il y a de quoi se sentir mal. Prisonnier dans sa propre communauté! Et que dire des discours hasardeux qui dénoncent les autres, pour tout et pour rien! Où est passé le respect? Que se passe-t-il avec notre province? Quelqu’un s’amuse avec nos vies et décide à notre place! Je déteste que quelqu’un fasse ça! D’ailleurs, nous avons voté pour du changement vers le mieux, vers des baisses d’impôts, un diminution de la taille de l’état et un troisième lien! Je crois que le train est passé, mais que les principaux intervenants n’ont pas monté à bord! Et la vie est devenue une misère! Je discute beaucoup avec mon épouse, à savoir ce qu’on devient. Et nous sommes bien chanceux, malgré une baisse des revenus drastiques de ma part. Nous avons fait des miracles l’été dernier dans la cour, avec un agrandissement de patio, mais aussi l’érection d’un gazebo, un endroit de paix! Et j’entends continuer le tout en érigeant un bon gros cabanon! Car l’arrière-cour fut dégarnie complètement en 2020, et il faut retrouver notre intimité! Prendre un SPA, en voyant quelqu’un promener son chien! Je comprends que c’est normal, mais il y a six mois, c’était des arbres qui se trouvaient à cet endroit! Alors il faut trouver une façon de continuer d’être heureux, et provoquer ce bonheur! Parlant de bonheur, j’aime à me rappeler que l’an dernier, nous étions à Cayo Coco! Inconscients que cette plaie arrivait, insouciants et heureux! Donc je me concentre sur mon bonheur! À plus!

mercredi 27 janvier 2021

Je veux vivre!

Moins quatre degrés ce matin, ça fait du bien! Toujours aussi sombre, malgré que le soleil se couche pratiquement une heure plus tard! C’est un point positif dans cette situation de marde! Parlant de marde, je n’arrive toujours pas à extraire toutes mes idées de marde de ma tête. Je me dis que ça va passer. Puis, ma tête se remplit à nouveau de toutes sortes d’images incongrues; au fond de moi, je suis convaincu que je suis honnête avec moi et ceux qui m’entoure. Je me sens comme une vieille patate qui refuse de ratatiner! Je vois les autres dans le sac qui «germent», qui deviennent toutes plissées, et je ne suis pas capable de me joindre au mouvement! Rien de tout cela m’attire. J’ai fait la demande pour l’aide à la relance économique, et je me sens comme un profiteur! Pourtant cette aide est là pour nous aider, mais je suis tellement habitué et convaincu qu’on est jamais si bien servi que par soi-même! Et comme ma mère est décédée, il n’y a que moi pour me consoler vraiment. Mais mon moral commence à battre de l’aile; chaque jour de soumission est une insulte de plus! Chaque journée sous ce régime irrespectueux ne peut que nous détruire à petit feu! Je n’accuse personne, mais je vais m’en rappeler pour le reste de mes jours. Et je sais que ce genre de vie, je n’en veux pas. Il y avait déjà trop de lois bien avant l’arrivée de cette plaie. Et il va continuer de s’en créer d’autres! Certaines personnes ont besoin d’être dirigées, d’être encadrées. D’autres ne supportent d’avoir des responsabilités. Et d’autres encore ne veulent pas impliquées dans quoi que ce soit, des fois qu’ils seraient imputées de quelque chose... Parlant de ça, qui a décidé que personne n’est imputable de quoi que ce soit dans la fonction publique? Voyons! Donc, si quelqu’un s’empare des dossiers de tout le monde pour renverser le système, tue tous les dirigeants, il ne sera pas imputable de rien? L’histoire nous montre que c’est vraiment ça que nous vivons. Le «no fault» perdure, les syndicats mènent la province en sous couche! Bravo! Je ne veux pas cette vie! Je refuse de vivre de cette façon! Je trouve que ce n’est pas une façon de vivre, je trouve que c’est une autre façon de survivre! J’en suis capable pas moi-même! Je veux vivre! Pas survivre!

mardi 26 janvier 2021

Plus positif!

Moins dix-sept degrés, c’est froid! Mais c’est aussi bien mieux que moins vingt-cinq! Hier, ce n’était pas une super journée. Je me souviens que je me suis déjà senti beaucoup mieux! Alors j’ai cherché loin au fond de moi pour égayer tout ça. J’ai aussi écrit, des fois que je réussirais à synthétiser quelque chose. J’en suis venu à la conclusion que je devais mettre en valeur mes hamsters; ne pas les cacher! Si je réussis à les exploiter, ça veut dire que je peux encore réussir ce que jeux! Je ne dis pas que ce sera n’importe quoi, mais bien des projets auxquels je tiens. À moi de voir. Je me sens prêt pour l’assaut, l’affrontement avec les retombées de tout le fracas qu’aura causé cette folie qui commence par la lettre «C»! À force de courir dans tous les sens, je sais que je me suis fatigué, mais je sais aussi que j’ai encore du temps. Je sais aussi que je suis de l’autre côté de la montagne... À moi de descendre en douceur! Ce n’est pas facile de sentir, que dis-je, de réaliser que ton corps vieillit, que ton esprit turlute de savoir son âge véritable. Et puis j’ai de nouveau pédalé tout à l’heure; c’était fantastique! Incroyable qu’en cinq semaines, j’ai perdu tellement de jambes...! Mais le temps revient où je pourrai donner du temps pour les revigorer, leur donner de l’attention! Et si par malheur, je ne réussis pas du premier coup, alors je sais que je peux compter encore sur moi! Moi et mes hamsters! Alors en route pour de nouvelles aventures! J’ai tant de choses à réaliser! Et au diable la chose qui commence par «C», je vais me débrouiller seul. Les autres qui pensent comme moi, qu’ils me suivent! Je serai d’une approche singulière, voire vindicative! Et vous n’aurez qu’à bien vous tenir, car je m’en viens! C’est un premier texte plus positif depuis le début de cette année, même si tout nous laisse croire que nous sommes coincés encore en 2020!

lundi 25 janvier 2021

Il y a des jours...

Y a des jours comme ça, je vous dis que c'est plus difficile! J'arrive de prendre une marche avec ma Bibi, on discutait de tout ça. Et je soulignais que même si, le couvre-feu était retiré, les business ouvertes de nouveau, il reste encore le masque! Vous vous dites, c'est mieux qu'avant! Non! Depuis que je suis né, je n'ai fais que des concessions! Je n'ai fais que des sacrifices! Je suis tanné de me faire prendre pour un animal, perdu dans le troupeau! Y a-t-il moyen que quelqu'un s'en rende compte? Que se passe-t-il donc? Pourquoi est-ce aussi long? Je n'arrive pas à comprendre tout ce bazar! Pouvez-vous me rendre ma vie? J'ai toujours payé mes impôts, mes taxes, mes prêts! Simonac, donnez-nous de l'air! Je suis en état second, sur le neutre, incapable de trouver des solutions pertinentes! Je ne peux pas croire que ce sera ainsi jusqu'à la fin de ma vie! Mes enfants souffrent, ma femme souffre, ma famille souffre! Et moi aussi, je souffre! J'ai mal en dedans, j'ai mal au coeur de tout ça. Je ne peux vivre indéfiniment de cette façon! Mes cris ne sont pas entendus, je ne veux pas servir d'exemple, mais qu'est-ce qu'il faut faire? Même mes meilleurs amis, ceux qui me comprennent et qui partagent un avis semblable au mien, n'arrivent pas à trouver de solutions valables! Il semble que nous soyons prisonniers de la société dans laquelle nous évoluons! Au détriment de l'économie, au détriment de nos familles, avec aucun espoir «palpable» de retour à la vie, la vraie! Chaque matin qu'il m'est donné de me réveiller, de pouvoir accomplir des choses, je prends en charge tous ces hamsters qui partent je ne sais où, prêts à relever le défi, même je ne sais pas encore lequel! Et là, je prends un comprimé de concerta... C'est comme si le coach sifflait pour rassembler les joueurs! Y en a toujours des plus turbulents, des moins présents, mais au moins, l'équipe se ressaisit, essaie de travailler en symbiose! Et chaque jour est une nouvelle aventure, un nouveau défi! Et il y a des jours, comme aujourd'hui, le plan ne fonctionne pas super bien. Voilà, je crois que j'ai réussi à bien décrire tout ça.

Mutinerie.

Lundi matin, moins treize degrés. Hier, il y avait un beau soleil dehors, mais l’air était très frais! Combiné à un vent, ça fessait un peu dans le visage. Mais nous sommes quand même allés marcher! D’ailleurs que pouvons-nous faire de plus? Nous sommes limités à bien peu de choses! Et comme je suis toujours en convalescence, difficile de faire plus! Par contre, ce matin j’ai pédalé! Oui! Au moins vingt-cinq minutes! Et ce fut merveilleux! Je suis rendu à prendre du rythme et de l’endurance! Je l’écris et je me sens un peu excité! Voyez-vous, ça fait longtemps que j’attends ce moment; La dernière fois que j’ai pédalé aussi longtemps, c’était le 20 décembre! Même que j’avais pédalé plus d’une heure, en compagnie de mon gros Surly! C’était merveilleux! Ma première randonnée de fatbike, avec mon vélo à moi! Autant vous dire tout de suite que j’entends bien continuer à pédaler pour de bon! Chaque journée qui passe sans que je puisse pédaler me rend un peu plus fou. Alors si je peux au moins délier mes jambes de la folie environnante, ce sera toujours ça de gagné! Bref, mon fils est allé voir des amis ce vendredi soir; mais son séjour fut écourté par différentes nouvelles, et il a dû revenir à la maison. Tous les dommages reliés à cette plaie qui commence par la lettre «C» sont une épreuve qui semble éternelle. Je n’arrive pas à croire une seconde que tout ça est réel! On dirait que nous tournons un film, une production post apocalyptique, dans lequel nous n’avons plus les moyens de nous soigner! Une histoire dans laquelle nous avons perdu les valeurs les plus simples! Le respect, l’Amour, l’entraide. Une aventure dans laquelle nous ne sommes pas les héros, mais bien au contraire, nous sommes les esclaves! Prisonniers d’un modèle de société désuet, avec un système de santé universel et obsolète, c’est comme si nous étions tous devenus incapables de gérer quoi que ce soit! Pourtant, je suis sûr qu’il y a d’autres façons de passer au travers! Mais il semble qu’une certaine mutinerie nous trahie jour après jour...

dimanche 24 janvier 2021

Rendez-moi ma vie.

Moins seize ce matin. Un dimanche matin tranquille, comme plusieurs depuis plusieurs mois. Je ne cesse de penser à tout ça, aux problèmes que ça nous a amenés. Je cherche, même inconsciemment, des solutions actives pour sortir de tout ça. À part rester concentré sur mes objectifs primaux, comme travailler le plus que je le peux, garder mes idées le plus claires possible, ce sont des choses que je peux faire, même enchaîné, en appartenant à quelqu’un! C’est là que la différence s’opère. Je vis présentement une vie de misère. Il n’y a pas une journée où je réussis à me soustraire tout ça de la tête; pas une seule fois où j’ai réussi à me sentir bien de nouveau en allant faire des commissions. D’ailleurs, aller faire des commissions est devenu une véritable corvée. Lavage de main avec des fluides douteux, étapes de nettoyage plus ou moins crédibles et efficaces, Nombre de personnes limité, port du masque, peu importe ce que c’est, etc. Je n’arrive pas à comprendre à quoi sert tout ça. À part des cas ici et là, des gens qui ont des symptômes s’apparentant à la grippe, ou avec aucun symptôme, il n’y a rien de différent avec d’habitude. Il meurent autant de personnes qu’avant, les statistiques n’ont pas changé depuis des années, et l’année qu’on vient de terminer ne déroge pas non plus. Par contre, on dirait qu’on n’a pas changé d’année. Comme si rien n’avait bougé. La seule chose qui peut m’inciter à y croire, ce sont les journées qui rallongent. Pour le reste, je suis encore dans ce sable mouvant, créé par nos dirigeants qui se sont accrochés sur ce virus, puisque celui du H1N1 n’avait pas marché. Et cette fois, les médias ont réussi à me pourrir la vie, mais aussi à semer le doute à travers le monde. Toute cette incohérence a divisé les gens, qui ne croient pas les mêmes choses; les gens sont incités à dénoncer leur voisin! Une chose est sûre, je ne réussirai pas à oublier tout ça; la peine engendrée, le temps de qualité, qu’on m’a a volé, ne reviendra pas. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne suis plus au stade d’être écoeuré; je me sens amorphe, je n’ai plus le goût de rien. Juste penser que je dois aller faire un tour au Canac me bouffe toute l’énergie dont j’ai besoin pour y aller. Et aller voir discrètement les gens que j’aime, on dirait que je me sens coupable...Ils ont réussi à me «laver» le cerveau! Et ça non plus, je ne l’oublierai pas! Votre incompétence est une honte! Levez vos mesures inutiles et rendez-moi ma vie!

vendredi 22 janvier 2021

Plus de latitude

Aujourd’hui j’avais décidé de prendre congé. La journée s’est bien passée. Il a floconné toute la journée, l’air était frais. J’avais certaines choses à faire aujourd’hui comme aller faire l’épicerie. Méchante corvée, obligeant le masque! Toujours est-il que nous sommes passés au travers! Et puis, je rencontrais la psychologue de mon dossier, à 14:00. Nous sommes en voie de découvrir ce qui se passe avec moi. Il semble que j’ai de la misère à faire des nuances pour moi-même. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai vécu tellement de choses en cinquante ans, c’est difficile à expliquer en un seul texte, en une seule prose! Même un arsenal de poésie ne peut qu’effleurer un peu l’immensité de tout ça! Plus le temps passe et plus je me demande si je devrais en faire un livre. Une roman qui parlerait de mes diverses aventure dans la vie. Cette vie qui m’a été donnée! Je ne sais pas pourquoi, je suis difficilement influençable quand vient le temps de me faire changer d’idée. Quand le temps est venu de me dire d’arrêter! Arrêter... Voilà ce que je dois faire. Prendre un certain recul, analyser ce qui me tiraille, ce qui m’empêche d’être heureux. Loin je suis rendu pour commencer à voir en moi, d’une façon aussi naïve, si pure. Il existe mille et une facette à tout ça. Une chance que j’ai réussi à avoir une place auprès d’une personne ressource. Ma tête est pleine de choses, autant des concepts que d’ images; des théories, de la musique, de l’Amour, du respect, des personnes que j’aime. Je me garde occupé, parfois à la merci de tous ces «hamsters» qui s’installent chaque matin, sur la ligne de départ! Chaque jour qu’il m’est donné de travailler, je rassemble cette équipe un peu éparse, leur donnant des instructions le plus claires possible. Puis nous passons au travers des heures, sans toutefois laisser de côté les objectifs fixés. Chaque jour est une aventure, une histoire d’amour, un refrain enchanteur, une façon de dire merci pour toutes ces années, vivantes et profitables. J’aimerais faire une retraite sur moi-même, prendre du temps  pour voir clair en moi. Laisser de côté certaines responsabilités pour me donner plus de latitude envers moi. À force de courir ici et là, pour simplement gagner sa vie, il finit par y avoir des signes de fatigues, des événements qui continuent d’arriver, tout ça comme par magie, sans qu’on puisse rien changer! J’entre dans une autre aventure, celle de faire plus de nuances, au delà de toute l’analyse que je fais, malgré le train-train quotidien et les soucis; je me choisis. On s’en reparle!

jeudi 21 janvier 2021

Suis-je coupable?

Je viens de voir la première page du journal local, c’est une insulte à l’intelligence humaine, mais c’est surtout une autre preuve de la convergence des médias! Il est écrit :«Enfin un vrai président!» Coudonc, l’autre avant, qui a mené l’économie avec brio, qui a été le premier à fermer les frontières entre les pays devant la venue de l’arnaque suprême, commençant par la lettre «C», que faisait-il? Si nous devons subir un autre quatre ans de diahrrée médiatique! Simonac, il me semble que la vie pourrait être plus saine, plus facile à vivre! Je me demande si nous reviendrons à cette époque, celle où nous pouvions questionner les différentes décisions du gouvernement. Qu’y a-t-il de mal à remettre en question les décisions de ceux qu’on paient pour prendre des décisions importantes pour notre vie à tous? Sacrament! Suis-je coupable d’être venu au monde? Comme je l’ai déjà dit, vous n’avez qu’à nous exécuter, nous, vos citoyens, ceux qui ont fait confiance! Je me sens mal, j’ai mal! Je ne peux pas vivre dans ce monde où je ne me sens pas chez moi! Je veux vivre, je veux rester moi-même, une personne comme les autres, égale aux autres! Je ne viens pas de cette société, alors je dois me retirer. Point.

Assez!

Moins seize degrés ce matin, ma Bibi est revenue hier! Nous avons beaucoup jasé! Et le temps est venu de partager un peu de notre vie, car la saison des cliniques bat son plein. Elle repart le trois février! Pour l’instant, il est formidable d’être ensemble! Heureusement, car rien ne change, ici, dans ce royaume gelé. Rien ne sert d’ouvrir une radio pour prendre des nouvelles, ou encore de lire quelques trucs sur le net, c’est déprimant. On y parle du mot qui commence par «C», ou encore de l’élection du nouveau (vieux) président de nos voisins. On dirait qu’il y a plus de contenu encore, pour vanter ce dernier et sa co-listière, qu’il y en avait pour descendre leur prédécesseur! Une véritable chiée de photos, de slogans, de trucs pour essayer de nous dire que ce nouveau (vieux) venu sera ce qu’il y a de mieux pour nous tous! Je préfère continuer à chercher comment je pourrais être plus heureux, surtout quand ma douce épouse n’est pas là. Ce matin, je dois continuer la préparation du lettrage d’un véhicule, rien de trop grand, de trop fatiguant. Et je ferai l’installation en après-midi! Ce sera merveilleux, et je pourrai me sentir plus utile, tranquillement. Je me demande si nous allons pouvoir un jour redevenir les êtres humains que nous étions, il y a un an de cela. Car dans mes écrits, il n’y a pas de traces de tout ce cirque, ni aucun indice que ça pourrait arriver! Bref, il faut que ça cesse! Quand je me permets de visualiser ma vie sans toutes ces contraintes, on dirait que je me sens hors-la-loi! Pourtant je sais que je suis moi, dans un monde qui n’est pas le mien. Je suis un être humain à part entière, égal aux autres, rempli d’Amour, qui ne pense qu’à aider son prochain! Pour les solutions, je pense que LeGros devrait mettre ses culottes et asseoir les syndicats qui veulent que ça continuent ainsi. Ensuite, il faut absolument que les employés affiliés à un CIUSSS arrêtent de se «promener» d’un endroit à un autre. Qu’ils soient dédiés à un seul endroit, et qu’ils soient logés ailleurs que chez eux, le temps que la crise passe. Avec bonus conséquent. Et pour pallier le manque de personnel, que les retraités tôt du «système», reviennent travailler, eux aussi, avec bonus conséquent; sinon, leur plan de retraite est coupé de moitié. À prendre ou à laisser. C’est une responsabilité de l’état! C’est lui qui a permis qu’ils puissent prendre leur retraite aussi tôt, aux frais des travailleurs! Et aussi, LeGros doit contrer les médias, couper les subventions, s’en tenir à l’essentiel. Cette chasse aux sorcières doit cesser, le brassage «gratuit» de marde, le salissage compulsif, c’est assez! Il est dégradant, et aussi insultant de se faire traiter des noms par les médias! Et ça commence à être vraiment trop, le ton condescendant du ministre huppé, de LeGros et de son assistante, celle qui vient nous «punir»! Assez!

mercredi 20 janvier 2021

Simplifier la vie

De plus en plus en recherche de solutions, je me dis que je vais devoir faire travailler mes méninges encore plus fort. Pour l’instant, les solutions ne sont pas nombreuses, et dieu sait que j’ai cherché! Je me demande même si je vais y arriver, à me sortir de cette impasse! Moins douze degrés avec une petite neige, la journée va passer comme un coup de vent! Ma Bibi revient cet après-midi, et elle s’ennuie. De mon côté, j’espère pouvoir avancer mon ouvrage, si peu nombreuse soit-elle. Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens n’allument pas! pourquoi se laissent-ils faire ainsi, aux prises avec un gouvernement qui se moquent éperdument d’eux! Pour pouvoir se soustraire à ce régime de peur, il faudrait déménager en campagne, loin de la ville. Réussir à avoir des animaux, comme des poules, une chèvre, des lapins et un beau jardin. SImplifier la vie, tout en se rapprochant de ce que c’est, un être humain. Car il semble que cela a été oublié! Le respect, l’Amour, sont devenus des mythes. Quand je disais que notre société était de plus en plus individualiste, je ne me trompais pas. Chacun pour soi, auto-glorification sur les réseaux sociaux, faire croire et paraître! Que de la poudre aux yeux, juste une grande illusion. La vie, la vraie, ne se passe pas en ligne! D’ailleurs, pendant que LeGros nous oblige à travailler sans se voir, eux continuent de travailler sur d’autres projets. Pourtant, il y a tellement de choses à régler avant d’en commencer d’autres! Et puis, régler ce qui ne tourne pas rond dans vos institutions d’abord, ensuite nous voterons pour savoir si vous en êtes capable! Jusqu’à maintenant, la loi sur la laïcité fut vraiment de la poudre aux yeux; le reste n’est que continuïté, un manque de respect envers l’humain. J’entends des gens dire que rien ne sera jamais plus comme avant; je suis plus optimiste que ça. Mais pour l’instant, la peine que j’ai me détruit; elle gruge mon existence. Je ne veux pas de cette vie-là. Je veux choisir pour moi; ce que je fais de mes journées, ce que je fais de mon argent. Et j’entends bien y parvenir. Les valeurs à retenir sont le respect, l’Amour et l’hospitalité! On s’en reparle.

mardi 19 janvier 2021

Habeas corpus

Je n'y arrive pas. J'essaie de me projeter dans l'avenir, mais je ne me vois pas! Je ne peux vivre en soumission à un régime totalitaire! Je suis quelqu'un de respectueux, très hospitalier, mais je ne veux pas de cette vie qui nous emprisonne, qui nous dicte quoi faire, qui nous juge, qui nous traite de noms! Qu'est-ce qui se passe? Peut-on croire que nous sommes rendus là? Ma vie est démolie. La vie de mes enfants est prise en otage! Voyons! Où est passé l'humain? J'en ai mon voyage d'essayer de me faire croire que vivre, depuis 10 mois, passe par un système socialiste communiste. Je ne comprends pas. Je n'en veux pas, je refuse tout ça. Quoi que vous en pensiez, je suis hors de moi. Du plus loin que je me souviens, rien de tel n'est jamais arrivé; et il faut que ça change! Comme je n'ai pas assez de connaissances de la loi, je ne peux que rager, me demandant comment est-ce que l'Habeas corpus est disparu. Pourtant, il existe une charte des droits et libertés au Canada. Et je crois que cette charte est outrepassée! Je ne comprends pas, et je ne vois pas comment je pourrai un jour comprendre!

Un monde où je n’ai pas ma place.

Encore ce matin, je me sens prêt! Prêt à relever de nouveaux défis! Je ne sais pas pour vous, mais j’ai vraiment le goût de foncer vers en avant! Laisser faire les mesures carrément abusives, reprendre ma vie, la mienne! Pourquoi se laisser faire ainsi? Je me sens faible devant tout ça. Je n’ai pas le «guts» de me soulever, de me faire des amis pour valider ma démarche. Je sens la soumission autour de moi, le manque de loyauté des gens envers eux-mêmes! Et c’est là que le bât blesse! Moins quinze degrés ce matin, j’espère qu’il fera soleil. Plus rien de cette société ne m’intéresse vraiment. Chaque jour, on dirait qu’il faut que je retrouve la façon de me stimuler! On dirait que je n’ai plus le goût de me battre. Pourtant, avant mon opération, je me sentais encore partant, prêt pour une rébellion! Mais aujourd’hui, enfermé dans ma maison, je crois que c’est peine perdue. Je pense que nous n’aurons pas le choix de plier l’échine. Mais je ne veux rien savoir de cette recette! Il n’y a rien de d’amusant à trouver des failles dans le système pour faire plus d’argent. Il n’y a rien de valorisant non plus à se cacher pour être heureux! Mes voisins fument du pot en pleine rue, et ne se cachent pas du tout! C’est légal! Mais respirer librement dans des lieux publics ne l’est pas! Voyons! Y a tu moyen de trouver une sorte d’équilibre entre les deux? Est-ce ça, vivre dans la belle province? Je veux m’en aller! Je veux partir de cet endroit qui ne me convient pas du tout! Vous avez le droit de rester, même d’apprécier ce genre d’endroit, où le gouvernement s’occupe de tout, sans être imputable de rien. Mais moi, je n’aime pas ça! Sommes-nous près d’une guerre civile? Je ne sais plus à quoi me rattacher. Hier, une personne m’a dit de continuer à parler au «je». Je tente de le faire au maximum, mais cela ne change rien au fait que nous soyons prisonniers d’un régime communiste! Je me sens coincé, le moral bien bas, en manque de solution. Ça fait des années que je cherche comment réussir à être heureux dans ce monde où je n’ai visiblement pas ma place. Car si je veux une place, je dois me «conformer» à toutes ces règles, de plus en plus envahissantes. Des lois, des décrets, des mesures, des amendes, des policiers, etc. Je veux vivre! Pas être choqué à longueur de journées! 

lundi 18 janvier 2021

Ce temps qui s’effrite.

Moins six degrés, ici, à Val-Bélair. Je crois que je commence à me sentir comme une personne qui a tout perdu. Ah et puis non! Pas encore. Tantôt, je suis allé m’entraîner et j’ai remonté sur mon vélo. Et ce fut vraiment excellent. Je ne peux pas partir en faire dehors et me secouer, mais j’ai senti que ça s’en vient! Je ne pars pas en peur avec ça. Je veux guérir le plus rapidement possible. Je veux aussi retravailler à 100% le plus vite possible, car il va falloir relever la barque et réapprendre à naviguer! Car ce n’est pas le gouvernement qui va nous le permettre. Donc il faut se réapproprier nos vies! Je ne sais pas à quelle vitesse cela va se passer, mais je sens que c’est ce qui va arriver. De toute façon, rien ne sert de se prendre en photo, torse bombé en faisant des doigts d’honneur sur les réseaux sociaux! D’ailleurs, je ne comprends tellement pas pourquoi ce genre de choses arrivent. Vous êtes vraiment jaunes. Moi je voudrais rencontrer ceux qui gèrent le narratif, leur dire de vive voix, face à face, ma façon de penser; leur dire à quel point je suis désappointé, démoli par leurs mesures. Et il n’est jamais trop tard pour s’excuser, dire que l’erreur est humaine. Des choses que je disais il y a au moins huit mois! Une nouvelle semaine s’amorce, il faut se concentrer sur les objectifs, demeurer les idées claires. Je commence la semaine avec des objectifs précis. Ça fait quatre semaines que je me suis fait opéré aujourd’hui. Un mois ce jeudi. Le temps passe, mais je sens que la vie souffre, que le temps est frileux. Pourtant, tout ce temps qui passe ne reviendra pas. Du temps inégal. Je vois des gens qui travaillent plus que jamais. J’en vois d’autres qui ne travaillent pas, mais qui sont payés quand même! Et ça ne finit plus, ce temps qui s’effrite, qui s’effiloche sans qu’on ne puisse rien faire! Je me sens impuissant, perdu et sans avenir. Il faut chercher, creuser, et trouver des solutions au plus vite! Mes enfants ne vont pas bien; je sais que ça, vous le savez, mais ils n’allaient pas bien avant tout ce délire! Et là, les ramasser à la petite cuillère, accueillir leurs souffrances comme on accueil un ami. Ne jamais lâcher, et surtout, répandre du bonheur! Alors on continue d’essayer, de vouloir faire mieux. Et nous verrons!

dimanche 17 janvier 2021

Distribuer de l’espoir.

Parfois il m’arrive de penser que nos dirigeants et les décideurs de la situation attendent qu’il n’y ait plus aucun cas avant de nous «libérer». Aussi triste que cela peut paraître, ça fait tout de même dix mois que nous sommes assiégés, et plus le temps passe, plus le manque de respect s’installe. Et comme leur discours est très incohérent, difficile à comprendre, il y a beaucoup d’interprétation sur ce qui est dit. Donc nous voilà bien coincés, en plein hiver, nous demandant quand sera la fin de nos tourments! Y a-t-il quelqu’un qui peut utiliser sa tribune et commencer à distribuer de l’espoir? Oui, de l’espoir, pas des règles à suivre! En plus, le prix du litre d’essence à la pompe continue son ascension injustifiable, car nous n’en utilisons pas beaucoup. Toutes les règles du marché sont faussées, les modèles d’affaires brisés, plus rien ne tient la route. Je me sens perdu dans une jungle remplie de brouillard; il semble n’y avoir aucune avenue possible! Bien sûr, je vais continuer à me battre, mais pendant combien de temps? Je me questionne tous les jours, à savoir si je réussirai à garder le cap. Je me sermonne tous les jours concernant mon moral, mes sources de dépression. Je creuse tous les jours, pour trouver du bonheur, qui souvent change de place durant la nuit. Pour en revenir aux «cas», je ne sais plus quoi penser; même que je me demande quoi penser tout court! Au risque de déplaire à ceux qui apprécient cet enlèvement de temps, je me sens pris au piège, et je commence à trouver que le temps va nous manquer à un moment donné! L’énergie positive se cherche une place où aller. Il ne faut pas lâcher, mais quelque part, je sais que certaines choses auxquelles nous étions attachées ne reviendront pas. Je sais que certaines de nos relations auront aussi disparues... À plus.

samedi 16 janvier 2021

Je suis «pour»

À force de se faire répéter quelque chose, peu importe ce que c’est, ça finit par rester dans notre mémoire! Et depuis le début de tout ce cirque, le narratif commence à être vraiment trop pour moi. Mais le mal est déjà fait. Surpris? J’espère que non! Il n’y a rien de facile actuellement, mais une chose est sûre, je respecte quand même les gens qui pensent d’une façon différente de la mienne. Que voulez-vous, j’ai toujours eu une opinion sur tout, du plus loin que je me souvienne! Je n’ai pas toujours donné la chance à ceux qui m’entouraient de donner la leur, mais j’ai appris; aujourd’hui je prends le temps d’écouter, de lire, de me renseigner, de me documenter, avant de donner mon opinion. Des fois, selon ce que j’ai appris, je m’abstiens de dire quoi que ce soit. Mais je suis aussi pour l’apprentissage, pour l’évolution. Je suis aussi pour le pardon. Avec les années, je suis devenu une personne «pour» et de moins en moins «contre». Donc je suis pour le gros bon sens. Je suis pour la liberté d’expression. Alors ceux qui galvaudent le mot liberté, soit! Mais j’ai une mémoire incroyable, voire redoutable, donc il se peut que je sois pour me rappeler bien des choses! Qu’on se le dise, la situation actuelle dans la belle province est invivable! Je ne veux pas de cette vie de communiste! Je ne veux pas dépendre de personne! Je veux payer pour mes besoins, mes services! Je veux décider si j’épargne mon argent ou non. Je veux décider si j’aide les autres. Je veux pouvoir choisir pour qui ou pour quoi je donne mon argent. Je veux pouvoir travailler le plus longtemps possible. Je veux être en mesure de pouvoir rencontrer des gens, par affaires ou par amitié! Je veux vivre sans permis! Je veux partager mes joie et mes peines avec ma famille, sans devoir me demander si j’ai le droit! Peut-on vivre en toute hospitalité, en se respectant les uns les autres? Est-ce qu’il est trop tard? Je sais, pour les autres, ça peut sembler énorme, tandis que pour d’autres, ça ne signifie rien; une chose est sûre, la vie «enfermée» que nous vivons actuellement, je ne la veux pas. Je suis pour l’autonomie, et ce régime totalitaire n’en parle pas.

vendredi 15 janvier 2021

Répugnant!

Je viens d'entendre ce que le ministre de la santé a dit hier, dans son point de presse... Et j'ai aussi entendu le ton qu'il a utilisé! Ça fait vraiment bien que je n'écoute plus leur discours! Franchement, je me demande ce qu'on pourrait faire de plus pour sauver vos fesses! Faites votre travail, nous ferons le nôtre! Pis si vous n'êtes pas contents, exécutez-nous sur le champ! De toute façon, nous ne sommes que du bétail pour vous! Un numéro d'assurance sociale, un numéro de carte soleil! Bravo! Comme personne rassurante, conciliante et surtout comme ministre, vous «scorez» en sacrament! Vous ne nous méritez pas citoyens! Vous nous insultez avec votre ton condescendant! Je pense que le vase commence à déborder un peu trop, nous allons manquer de guenilles pour essuyer le trop plein! Vous voulez quoi? Soyez plus clairs!!! Jésus Christ, on dirait que nous sommes des criminels, des gens bons pour la prison. Comme si on était chanceux de pouvoir encore respirer librement dans nos maisons! Je ne comprends vraiment pas quelles sont vos intentions avec tout ce baratin! Vous êtes des lâches, protégés par votre statut. Pourtant, aux dernière nouvelles, vous êtes des humains comme nous! Rien de plus, rien de moins! Franchement, c'est répugnant de vous entendre! Désolé, mais vous m'avez fait exploser! Je ne vous appartiens pas! Ma famille non plus! Si vous voulez nous jeter à la rue, faites-le donc! Au moins, on aura aucune raison de croire qu'on vous doit quelque chose! En tous cas, le respect ne fait pas partie de vos valeurs! Bon vendredi!

Pas de pause.

Moins trois degrés ce matin, toujours gris. Hier, malgré que ce fut une excellent journée, mon constat par rapport à la tristesse que je ressentais chez ma sœur. Et de ressentir aussi ce sentiment avec Rémi qui est passé chercher ses choses, ça me tire à terre. On dirait que les gens arrête de vivre, arrête d’être heureux. Comme si on leur avait enlevé une partie de leur bonne humeur, mais en même temps, un morceau de leur âme. Qui suis-je pour dire des choses comme ça? Un quelqu’un qui ressent les gens, qui accueille les blessures du monde comme des amis. Je ne sais pas pourquoi je devrais le faire, mais un chose est sûre, je ne le fais pas exprès. Alors je compose avec ça. Mais quand cessera donc cette plaie? Elle vient nous diviser, nous déchirer, nous mettre à l’épreuve! Pour ma part, j’aimerais mieux que ça ralentisse un peu, les épreuves. Je suis épuisé de toujours me sacrifier, de ne jamais avoir un sou devant moi. De me sentir coupable de choses auxquelles je ne suis pas responsable. Tanné de vivre dans une société de plus en plus socialiste, où tout le monde doit payer pour les autres! Je trouve que notre génération a assez payé! La grande illusion commence à être un film vraiment poche, et bien trop cher! Je crois que nous avons fait notre part! Et il semble que nous n’aurons pas de pause avant la fin de notre vie. Pour l’instant, nous sommes vendredi, un jour à la fois. Le reste, on verra.

jeudi 14 janvier 2021

Donner l'exemple.

Comment se fait-il que personne ne réussit à se faire remarquer, en défaveur des mascarades en cours? Oui il y en a quelques uns, mais aucun d'eux ne réussit à rassembler les gens derrière lui. Il y a une discordance dans tout le discours politique, dans toutes les nouvelles «dirigées» par le distributeur. La vie se charge de remettre les pendules à l'heure, mais comme ce fut souvent le cas par le passé, c'est long! Pourquoi? Ça fait 9 mois en entier que nous nous faisons faire la morale, qu'on nous donne des leçons. Et ce phénomène semble commencer à déranger le monde! Pourtant c'est comme ça depuis bien des années. Mais présentement, le jus «fourni» est tellement dense, qu'on a l'impression que c'est une sorte de sirop! Une province de plus de huit millions d'habitants est enfermée de vingt heures à cinq heures. Un exemple d'incohérence flagrant, celui des médias qui traitent les gens de tous les noms, à cause de leur comportement en rapport avec un virus. Pourtant, ils ne parlent jamais des gens quand c'est leur comportement par rapport à leur santé autre que le virus! Comme les fumeurs, comme les obèses, et tous ceux qui se foutent complètement de leur santé! Qui sont-ils pour juger qui sont les bons et qui sont les mauvais? Autre exemple étrange, celui des règles à suivre, mais pas pour tout le monde! Comme si certaines personnes seraient au dessus des autres! Une personne qui fait partie de l'équipe gouvernementale en place, se doit de donner l'exemple. Oui il peut y avoir des situations exceptionnelles, mais ça, on peut le comprendre! On fait quoi pour se retrouver dans tout ça?

Gérer tout ça.

Encore un matin doux avec moins deux degrés! Si l’hiver peut rester comme ça, ce sera un soulagement. Et il annonce de la neige pour samedi, les amateurs de sport de glisse vont pouvoir enfin jouer avec leur investissement! Hier fut une journée fantastique! J’ai eu la visite de David; il avait un nouveau projet. Et j’ai eu le plaisir de discuter avec mon cousin Patrick tout l’après-midi. Il a vraiment tout perdu dans cette aventure avec le Méchoui... Juste sur l’heure du souper, j’ai discuté en FaceTime avec Alain et Chantal. Et j’ai pris une marche avec Cameron, juste avant le couvre-feu. J’ai aussi su que l’argent de mes assurances allaient enfin rentrer. Ce sera au début de la semaine prochaine! Ça finit par mettre un peu d’énergie dans le quotidien! Mais malgré tout ce côté social, mon petit homme pleurait, hier soir, pendant notre marche. Il s’ennuie de ses amis, d’un contact humain! Le mesures de guerre qui sévissent en ce moment sont difficile à gérer pour tout le monde. Certains ont réussi à composer avec tout de façon extraordinaire, d’autre vraiment pas. Pour ma part, j’ai des hauts et des bas. Et comme nous ne sommes qu’à la mi-janvier, il reste encore plusieurs mois de solitude hivernale, plusieurs mois à sentir une certaines pression de la part des autorités. Je ne sais pas comment gérer tout ça. On dirait que je suis souffrant, que l’ambiance, les restrictions obligatoires m’affecte tout et je ne réussis pas à en tirer profit. Peut-être que je devrais me concentrer un peu plus sur certaines possibilités. Mais bon, je dois aussi prendre sur moi et finir ma convalescence!

mercredi 13 janvier 2021

Le mot qui commence par «C»...

Moins trois degrés, la température est la même qu’hier soir, lorsque je me suis couché; petite neige, temps doux. Rien pour se plaindre. C’est la seule chose d’ailleurs qui nous aide à garder le moral. Hier je suis allé installer deux jobs chez un client. Ça c’est bien passé. Honnêtement, je me demandais si j’étais encore capable de le faire! La chirurgie m’ayant paralysé pendant trois semaines, on dirait que ce fut six mois. Et puis, aller chez le clients, voir du monde, parler avec du monde, â m’a fait du bien! Et puis, quelques appels, j’ai dessiné avec Cameron et nous avons fait des commissions! J’ai réussi à trouver de souliers de vélos pour ma Bibi sur Marketplace. VIngt dollars pour des Specialized! Une véritable chance. Tantôt, pendant mon mini entraînement, je me suis installé de nouveau sur mon vélo. Puis j’ai pédalé, mais cette fois un bon cinq minutes. J’ai hâte de pouvoir en faire vraiment plus. Avec ce temps doux, il serait vraiment apaisant de pouvoir aller faire du fatbike! Je me disais que je pourrais aller faire autre chose, un autre travail, pour que l’argent rentre enfin. Mais pour l’instant, je suis en arrêt de travail... Je dois attendre au premier février pour en faire plus. Je vous dis que trois autres semaines, c’est vraiment long! Et puis, trottiner dans la maison, ça finit par être ennuyant. Je me rend si en compte que je suis plus rapide que ça. Et que les tâches quotidiennes, que je fais machinalement, ne se font pas aussi vite que d’habitude. Alors que je me plains, je me sens comme quelqu’un qui en arrache vraiment beaucoup. Et pendant nos commissions, nous avons aussi constaté que le prix du litre est rendu à 1,18$. Encore une autre insulte à l’humain! Le gouvernement y va vraiment fort avec sa torture. Que nous reste-t-il? J’ai mon fils avec moi, ma Bibi, mon chien. Un peu de matériel, pour le reste, nous n’avons pas fini de payer. Et la vie? Peu importe où nous allons, il est irritant de constater qu’on se fait arnaquer complètement! Les prix à la consommation ont monté à peu près partout. Pas nos rentrées d’argent, bien au contraire. Et comme je suis peu efficace ces jours-ci, en plus que je ne rapporte pas un sou, c’est vraiment difficile. Mais tout ça, ce sont des irritants qui seraient quand même présents, même sans les collatéraux reliés au mot qui commence par «C». Je veux ravoir ma vie, je veux redevenir un être humain! Et malheureusement, je vais devenir très déplaisant! Et comme le psychologue m’a annoncé que notre prochaine rencontre serait masque à masque, encore un autre irritant qui s’installe! Incroyable! Aller en thérapie pour se sortir d’un marasme, mais en entrant dans un autre! J’ai vraiment de la misère.

mardi 12 janvier 2021

Je pleure

Je ne peux plus d'attendre! J'en ai tellement plein mon cass de toute cette mascarade! Je ne vois pas aucune autre façon de sortir de tout ça, que de partir! Partir au loin, je ne sais où; sacrifier une vie de labeur pour plus de simplicité. Mettre de côté l'ensemble de mes rêves pour survivre. Car survivre ici, c'est vraiment trop! Tanné de me faire bourrer, d'entendre et de lire des informations convergentes! Tout ça doit cesser! Il y a tellement de choses qui disparaissent, je me sens démuni de pouvoir! Incapable de me dépétrer de ce merdier! Pourtant, avant, on réussissait à vivre en parallèle, pour nous fabriquer du bonheur! Aujourd'hui, tout passe par la chose qui commence par «C». Il n'y a aucune façon légale de s'en sortir. Nous sommes prisonniers dans nos maisons, incapables de partager la vie avec personne. Incapable de faire de l'argent par moi-même. Je peux sûrement aller travailler quelque part, avoir une vie rangée; mais je me sens encore bon pour relever des défis! Mais est-ce que je le veux vraiment? Je me sens tellement déchiré, complètement dépassé par la situation. Même si j'ai des solutions, je ne peux les mettre en application. Et aller à l'encontre de la loi ou des forces de l'ordre, je ne me sens pas la vigueur pour le faire et assumer les conséquences. Bref, je pleure.

Un endroit où il fait bon d'être sans se cacher...

J'ai beau chercher un petit quelque chose à lire pour me garder informé, on dirait que toute l'information est biaisée. Les gens ne font que courir à la recherche d'un coupable, un bouc émissaire! Ou la stratégie est de rendre les gens «jaloux» des autres, et ainsi faire passer ces derniers pour des «méchants», des gens qui méritent un mauvais karma, ou je ne sais plus quoi! Qui sommes-nous pour juger? Qui de nous a ce pouvoir de démèler l'ivraie du bon grain? Cette course à celui qui sera le meilleur, au détriment de tout, ça ne peut plus continuer! Je sais que j'utilise bien les mots, que je peux écrire tout ce que je veux, mais je suis sérieux! Comment faire pour rassembler les idées des gens, quand ceux-ci sont séparés? Je suis présentement en réfléxion, me demandant pourquoi j'ai autant de misère à accepter la façon de faire de certaines gens. Pourquoi c'est si dur de faire la part des choses face à ces gens qui, pour arriver à leur fins, ne reculent devant rien! Je veux bien admettre que je suis un battant, mais je ne «tasserai» personne de façon irrespectueuse pour faire plus d'argent. Et comme mon parcours m'a traumatisé au point de m'empêcher de vivre pour mes enfants, pensez-vous sérieusement que je vais m'oublier encore longtemps pour pouvoir rester ici, dans cette belle province? Essayez-donc de voir la vie autrement. Une vie remplie d'Amour, de respect. Un endroit où il fait bon d'être, sans se cacher. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi un PM fait passer ses intérêts avant la santé de ses citoyens! Qui peut nous dire le plus sérieusement du monde que le plus important, c'est la santé; quand tu laisses la SAQ, la SQDC ouverte! Quand tu dis aux gens de rester chez eux, et le accorder le titre de héros? Quel est cette façon de penser? Ça ressemble à la jungle des affaires! Je sauve mon entreprise, peu importe ce que je fauche au passage. Réfléchissez bien!

Un bon feu pour me réchauffer.

Moins cinq degrés, il est tombé un petit manteau blanc. Je ressens autour de moi une certaine peur, mais aussi une sorte de folie. Je ne dis pas ça pour moi, car j’ai peur depuis longtemps, mais ce couvre-feu, cette idée étrange de dire aux gens de rester chez eux de vingt heures à cinq heures, est un concept étrange. Alors que nous étions vraiment en sécurité, ici, dans notre petit coin, les choses sont en train de changer. Moins de gens sur qui se fier, moins de sourire pour se reconnaître. On dirait que la terre a envie d’arrêter de tourner. Pourtant, rien n’est assez fort pour l’arrêter! Et si par hasard, quelqu’un ou quelque chose y parvenait, ce serait la fin du monde tel qu’on le connaît! Donc il faut arrêter de se gruger les sens, il faut penser à un nouveau plan, une nouvelle façon d’évoluer. Pour moi et pour d’autres entrepreneurs, il faudra trouver une façon de continuer en demandant plus de garanties de paiements; plus de bon de commande. Mais il faudrait aussi réussir à faire plus d’argent. Vivre à crédit ne peut pas être une solution pour le reste des temps. Je ne veux pas vieillir en ayant des dettes; c’est perdre trop de liberté! Liberté, quel concept mystérieux! Depuis quelques années, les médias, les réseaux sociaux (câlisse), tentent de nous faire croire que d’être libre, être soi-même, c’est mal! Et bien, moi, je pense que réussir à être soi-même, c’est fabuleux! Réussir à se faire sa propre opinion des choses, réussir à vivre en deçà de la société, c’est une façon de se respecter, d’être libre! Si vous réussissez à trouver qui vous êtes réellement, alors vous serez libre! Donc si vous aimez être pris en charge, que le gouvernement decide pour vous, alors vous êtes libres! Si le meilleur de vous-mêmes se révèle au travers d’un projet qui vous permettra d’évoluer en tant qu’être humain, un projet qui vous fera sentir comme une bonne personne, quelqu’un d’utile, c’est peut-être ça, votre liberté! Pour ma part, je pense que je n’ai pas trouvé encore ce qui me procurerait un tel sentiment. Ce que je sais, c’est que lorsque je pédale, tout devient simple. Quand je suis sur mon vélo, les responsabilités deviennent moins lourdes, les solutions arrivent plus vite! Être sur mon vélo, c’est oublier tous mes tracas, comme si je les échangeais contre un sourire! Alors je veux faire du vélo. Ce matin, alors que je faisais des étirements, des mouvements pour reprendre ma souplesse, je suis remonter sur mon vélo, histoire de ressentir ce que ça fait. Après deux minutes, j’ai compris que ce n’était pas encore cette semaine que j’irais en fatbike explorer de nouveaux sentiers. Mais j’ai aussi senti que ça s’en venait! Et ça, c’est comme si j’avais allumer un bon feu pour me réchauffer. Car depuis le 21 décembre, je suis en convalescence et les choses sont plus sombres. Oui je me remets bien, mais je dois bouger, cela m’aide à avancer! Cela m’éclaircit les idées! Alors je continue d’écouter mon coeur, je fonce vers un avenir qui m’est incertain, mais j’ai un objectif, celui de remonter sur mon vélo et de pédaler!

lundi 11 janvier 2021

Vraiment dur sur le coco!

Moins huit degrés, très nuageux, avec une petite neige qui ressemble à du sel très fin. Quelle ne fut pas notre surprise, hier soir, de constater qu’un de nos voisins du Capitolin a reçu une contravention pour ne pas avoir respecté le couvre-feu. De cette façon, la police va toujours surveiller notre petit coin de vie un peu plus que normal! C’était vraiment pas nécessaire! Ah les gens qui manquent de respect...Quand  je vais chez un commerçant, dans un magasin, je respecte les obligations du gouvernement. D’accord ou non, c’est ce qu’il faut faire. Même si si c’est un non-sens. Tanné de me sentir en conflit pour des incohérences! Nous n’avons plus de point de repères, nous n’avons aucune idée de l’avenir à court et moyen terme. Dois-je mettre de côté vingt ans de travail autonome à faire ce que j’aime et réorienter ma vie en allant travailler pour réaliser le bonheur de quelqu’un d’autre? Bref, je dois me parler très fort pour me convaincre de continuer à faire ce que je crois le mieux pour moi? Ne pas savoir, prendre des chances, en plus que je suis en convalescence...! Donc je m'interroge beaucoup. Cette incertitude me ralentit énormément; je me sens un peu démotivé. C'est vraiment dur sur le coco de «faire semblant» d'être toujours heureux. Car vivre ici présentement, c'est vraiment difficile; difficile à accepter, diccicile à comprendre! Et je n'arrive pas à trouver de moyen de bien me réfugier dans un monde parallèle! Je ne sais pas combien de temps toute cette mascarade va durer, mais je suis inquiet de mon avenir, je m'accorche au présent, et uniquement ça! Le reste, c'est de la supposition!

dimanche 10 janvier 2021

Cirque!

Moins neuf degrés, en ce dimanche matin ensoleillé. La vie est tellement paisible, malgré un couvre-feu digne d’une loi martiale, rien ne change ici. Après le souper, il y a rarement du monde qui se promène, des gens qui traînent, ou quoi que ce soit. Depuis le mois de mars, il y a plus de chance de voir des balles de foin passer, que d’autres choses. Et c’est vraiment de l’oppression gratuite! Tous les sentiments, les émotions que nous véhiculons, sont une forme d’anxiété. Tous ce refoulement nous affecte à une plus ou moins grande échelle. Cela va nous changer pour la vie. Je ne sais pas quand tout ça va se terminer, mais ce sera une délivrance que j’accueillerai comme un ami très précieux. Je me range du côté des idées de ma Soeur, il semble que nous nous habituons à ne rien faire, à ne plus avoir le goût de voir du monde. C’est vraiment triste. Je ne sais quelle action nous libérera de ce marasme, mais il faut affronter les «malgré» du mieux qu’on le peut! Rien ne sert de se rebeller, mais des fois, c’est dur! L’hiver, la noirceur nous confine souvent d’avance dans nos maisons, alors seulement certaines commissions, ou encore le travail nous appellent à l’extérieur. Donc se sentir enfermé est tout à fait normal. À bien y penser, toute cette folie, y compris l’alerte d’hier, à 18:30, ne sont qu’une autre partie de tout ce cirque politique et médiatique! À suivre!

vendredi 8 janvier 2021

Nous sommes des êtres humains!

Moins dix degrés ce matin. On ne peut pas se plaindre de la température jusqu’à maintenant en cette nouvelle année. Parlant de nouvelle année, je crois que c’est le début d’année le plus étrange de ma vie. Il ressemble à celui de 2010, car j’étais en convalescence aussi, mais pour mon pied droit; je me l’étais cassé le 25 décembre. Mais même avec un pied cassé, nous avions vu pas mal plus de gens! Et se souhaiter bonne année, c’était merveilleux! Et il fait bon de renouveler une poignée de main! Même que nous avions une tradition à la chambre de commerce, «La poignée de main annuelle»... Mais tout ça est absent du calendrier cette année; les poignées de main, les vœux de nouvelle année, les réunions de nouvelle année, les événements de lancement dans la vente, les nouveaux modèles, etc. Non! Il semble y avoir un embargo quelconque, une sorte de mystère auquel nous sommes soustraits; car inutile de dire que les temps sont durs, ils le sont pas à peu près! Incapable de me sentir à l’aise ailleurs que chez nous, la peur règne dans la belle province! Les gens ont tellement peur de mourir, qu’ils s’empêchent de vivre! Pourtant, que se passe-t-il vraiment? Les gens ont peur d’attraper un virus. Pour la plupart, il a fallu qu’ils se fassent tester pour savoir s’ils l’avaient! Et nous subissons de l’oppression de la part de nos dirigeants, comme si nous étions responsables de toute l’hécatombe qui sévit dans les résidences de personnes âgées! Et pour en rajouter, nous serions aussi responsables du déraillement du système de santé, un système obsolète qui semble impossible à diriger. Venons en aux faits connus. Il semble que le personnel travaillant dans les résidences, mais aussi dans les hôpitaux, soient en difficulté. Tout cela relié à une mauvaise gestion. Et comme il manque de personnel, les employés doivent se «promener» entre les différents endroits. Alors on doit restreindre les gens, pour les empêcher de se présenter dans ces différents lieux. Ok. Partant de ce fait, il est donc préférable de ne pas tomber malade, de ne pas se blesser trop fort, histoire de ne pas utiliser les services hospitaliers. Et il ne faut pas non plus se présenter dans les résidences de personnes âgées, pour ne pas créer de contagion. Ok. Mais d’un autre côté, ce système de santé que nous payons plusieurs dizaines de milliards par année, à quoi sert-il, si on ne peut l’utiliser? Donc pour nous convaincre de ne pas l’utiliser, nos dirigeants nous empêchent de respirer librement en public. Ils nous confinent, et ils viennent d’instaurer un couvre-feu! En même temps, ils resserrent l’économie, abaissant le PIB de façon catastrophique. Plusieurs PME ferment leurs portes ou sont devenus des gens pauvres (comme moi) En quoi cela va-t-il aider? J’ai besoin de preuves! Quand le trou d’eau a légalisé le pot, je n’ai pas réussi à trouver du bon à ça. Et je n’y arrive pas encore! Comme toutes ces aberrations commencent à peser très lourdement sur notre humeur, sur notre besoin de vivre, il serait grand temps de nous donner un petit break! Et comme vous nous «forcez» à vivre depuis des années, le plus proches possibles les uns des autres, en décimant des forêts pour faire de l’immobilier de toutes sortes, (taxes), force est d’admettre que vous êtes difficiles à suivre en sacrament! Il serait grand temps de nous donner des lignes de conduite, une certaine logique, car nous ne sommes pas des criminels! Nous sommes des êtres humains!

jeudi 7 janvier 2021

Oppression

Moins six degrés ce matin avec un fort vent. Ce matin, j’ai essayé de m’asseoir sur mon vélo! J’ai réussi! J’ai pédalé un peu, mais ça pince un peu au niveau de la plaie; alors je vais devoir attendre un peu. Pour le reste, nous entrons en zone de guerre! Un deuxième lockdown, mais avec un couvre-feu pour en rajouter avec l’oppression! Définition du mot oppression : Action d'opprimer, d'accabler sous une autorité tyrannique! Le diktat commence à faire débarquer pas mal de chaînes! Oh que oui! Vivre dans la belle province devient plus une survie, une action de respirer sous certaines conditions. Je n’exagère à peine! Comment voulez-vous qu’on se sente? Dès samedi, nous entrons dans une zone de guerre, avec un coupe-feu de vingt-heures à cinq heures! Quelle tyrannie! Pour se protéger d’un virus? Sérieux? Je crois que ma chaîne est débarquée! Je garde mon sang froid, mais mon entreprise est en péril, la santé mentale de ma famille aussi. Où sommes-nous? Quelle est cette contrée que je ne veux point habiter? C’est quoi la suite? Je suis déboussolé, désorienté. Quelle force nous pousse pour vrai? Des amendes? Bin oui! Des menaces d’amendes! Cette dictature a assez duré! Il faut renverser ce gouvernement, mais aussi le système en entier. L’état providence n’a plus sa raison d’être depuis longtemps, mais on dirait que les gens sont aveugles! On dirait que pour réagir, il faut toujours que ce soit dramatique! Exemple : Pour qu’enfin les viaducs soient restaurés ou remplacer, il a fallu qu’il en tombe un! Il y a eu mort d’homme! Même chose dans tout! Le no fault sévit partout autour de nous! Peu importe les actions portées, il n’y a jamais aucune conséquence! Jamais personne n’est puni, jamais personne ne doit rembourser! Par contre, si vous ne faite  pas partie de la machine, vous allez payez! Et peut-être pour le restant de vos jours! Exemple : si vous devez de l’argent à l’état, et que vous payez en retard, vous devez payer des intérêts! L’inverse, par contre, est différent; si l’état vous doit de l’argent, il ne vous remboursera jamais d’intérêts! Oh que non! Comme je le dis dans mon jargon à moi : «Toutes des troutes!!!» Aujourd’hui, je vais rencontrer la psychologue qui s’occupe de mon dossier.... On dirait que j’ai beaucoup de choses à lui dire! Comme si je pouvais rester muet devant autant d’adversité! Les gens qui ne font pas partie de d’un syndicat et / ou de la fonction publique sont punis! Oui! Punis pour quelque chose qu’ils n’ont pas fait! En espérant que les gens se soulèveront, qu’ils oseront se manifester! Sinon, c’est comme avouer que tout ça nous convient! Moi, ça ne me convient pas!

mercredi 6 janvier 2021

Je cherche des raisons de sourire

Moins dix degrés ce matin. Si je me fie aux autres années, l’ouvrage ne rentre pas par la grande porte... Les gens ont bien d’autre chose à faire que de penser à leur lettrage. Et puis, comme je suis en convalescence, je ne me lance pas en innocent dans les jobs, celles qui restaient d’avant les fêtes. Les fêtes, quel concept intéressant! Et puis, quels seront les enjeux de cette année? Encore survivre? Mon entreprise, c’est moi! Je suis travailleur autonome depuis bientôt vingt-et-un an, jamais je ne me suis senti aussi coincé. Je ne dis pas que je suis plus mal en point que j’ai pu déjà l’être, mais je dis que je dois trouver une façon de m’en sortir! Je peux vivre en n’ayant pas fait d’argent en 2020, mais je dois réussir à inverser la vapeur en 2021! Je sens que les choses se corsent du côté des dirigeants; qu’ils se cherchent en nous punissant encore plus. Je cherche de quelle façon exprimer toute la rage que j’ai en dedans sans manquer de respect envers qui que ce soit, mais je suis à deux doigts de faire une embardée! Pourquoi nous faire «payer» leur incompétence? Car nous ne sommes pas responsables des hécatombes en résidences pour personnes âgées! Nous ne sommes pas responsables de l’état du système de santé! Vous en êtes responsables! Même que nous ne pouvons rien faire pour vous aider, si ce n’est que d’aller du côté du privé. Mais pour ce faire, il faut sortir encore de l’argent! Pourtant, vous avez cinquante milliards par année pour y arriver! Je sens l’énergie autour de moi changer doucement. Je sens aussi la pression des finances qui se resserrent! Où s’en va-t-on? Ce manque de communication claire des dirigeants, les menaces qu’ils continuent de nous faire, l’incohérence qu’ils nous proposent depuis des mois! Je n’ai plus de plaisir à aller magasiner, même que je ne veux plus y aller. Je n’ai plus de plaisir à bricoler, car aussitôt que j’ai besoin de quelque chose, non seulement ça ne me tente pas d’aller au Canac, mais les irritants d’avant la période avec le mot qui commence par «C», sont toujours là, même qu’ils sont encore plus présents! Tout coûte encore plus cher! Les gens sont écœurés en mautadine, ils ne savent plus pourquoi sourire, ils se demandent, comme moi, quel sera  la source du bonheur cette année? Je ne sais plus quoi penser, je n’ai pas de recette miracle, je n’arrive pas à me concentrer suffisamment pour trouver des solutions réalistes.

mardi 5 janvier 2021

Voué à l'abattoir...

Première journée où je décide d'ouvrir mon bureau. Je fais un suivi de mes courriels, de mes finances et je regarde autour de moi, il y aura du travail à faire. Mais mes craintes commencent à se matérialiser pour la nouvelle année. Nous parlons de faire du commerce illicite, en riant, car il semble que cette année,ce sera encore notre rôle de trouver le bonheur; et être heureux relève d'une approche personnalisée de la part de chacun. Nous sommes cloitrés dans nos demeures, pensant que la liberté est un concept acquis... Mais la tristesse qui s'inscrit dans mon être me déchire presqu'entièrement. Mon être se meurt devant le manque de respect de la part de nos dirigeants. Je me sens comme un mammifère, qui fait partie d'un troupeau de bétail, voué à l'abattoir... Que faire devant autant d'adversité? Et puis, qui suis-je pour oser m'opposer à cette force médiatique qui annihile tous nos efforts en un seul article et/ou coup de téléphone? Juste un texto ou une photo sur les réseaux sociaux, et bang! Votre vie est remise en question, peut-être même finie! Voilà où nous en sommes! Je capote de savoir que c'est là que nous sommes rendus. La motivation devient dure à trouver, comme les sourires! Alors je dois pouvoir me reposer durant ma convalescence. On s'en reparlera encore souvent.

En vue de jours meilleurs!

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça commence à être très clair qu’il faut que je m’en aille ailleurs! La farce a assez duré! Nous nous faisons manquer de respect, jour après jour, sans jamais avoir aucun signe que la vie reprendra son cour normal! On nous traite comme du bétail parce que le réseau de la santé est en échec depuis des dizaines d’années! Pourquoi doit-on supporter ça? Qui sommes-nous pour tolérer un tel traitement? Et comme il y a présage de lockdown total en vue, il faudra prendre des décisions, et vite! Car souvenez-vous que nous fumes «enfermés» à la fin mars 2020, en vue de jours meilleurs! Le reste, inutile de répéter l'entièreté des dommages causés par les remèdes imposés par les différents dirigeants.  

lundi 4 janvier 2021

À bout de moyens

Encore une journée de passée! On enlève les décorations de Noël... Il me semble que j’aurais pris encore d’autres vacances, ne pas avoir de visite, on dirait que cela a créé un vide! C’est vraiment une impasse, que celle imposée par nos gouvernements! J’hallucine de ne pas savoir ce qui va se produire. Ne pas savoir ce qui va suivre, survivre à cette incohérence, ça finit par nous rendre amorphe, peu réceptif. Nos besoins de socialiser s’atténuent, comme ma sœur me la dit, on dirait que les gens s’habituent de ne rien faire. Ce lockdown engourdit les sens les sens, on dirait que ça détruit l’ambition des hommes. Et ceux qui veulent continuer, ou encore sauver leur entreprise, finissent par abdiquer, à bout de moyens et/ou d’argent, gardant un goût très prononcé d’amertume... Je regarde les autobus passer, vides... Je prends des marches, constatant l’énergie négative qui nous assiège! Quel merdier! Encore à suivre...

dimanche 3 janvier 2021

Rester vivants

Une belle journée ce trois janvier 2021! Je progresse bien dans ma convalescence! Je pense bien commencer faire des mouvements de souplesse, histoire de ne pas trop devenir trop engourdi! Nous avons pris deux marches! Ce fut fantastique! Le temps passe vite en mautadine! Mais au final, nous nous sommes reposés pendant ce temps des fêtes, disons-le, pas traditionnel! Se déconnecter encore un peu plus de l’actualité, ça aide à conserver un coco en santé. Demain est le dernier congé «officiel» pour la famille, car Joanne recommence à travailler mardi. Je vais en profiter pour faire plein de choses que je m’étais promis de faire une fois en convalescence! Anyway, je me sens heureux et comblé. On repart vers une autre année, la tête plein d’idées, le coeur émerveillé! Et je veux me refaire les poches, simonac! Difficile de concrétiser des projets sans argent pour me seconder! Alors je dois redoubler d’efforts, me botter le derrière! J’ai le goût d’en faire encore pendant longtemps! J’ai le goût d’être heureux! Alors repartons en neuf cette nouvelle année! Bien sûr, nous devons vivre en parallèle de la société, car l’ambiance est invivable un peu partout. Le gouvernement nous prend pour des imbéciles, se fout complètement de nous, de notre santé. Et il nous martèle que nous devons «protéger» le système de santé, une véritable passoire dans lequel nous sommes obligés de mettre nos avoirs! Alors nous devons nous secouer, rester vivants! On s’en reparle!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...