jeudi 30 avril 2015

Constat

Je dois admettre que d'avoir la grippe, c'est dur! Juste se débarrasser des sécrétions, il semble que ça va prendre plusieurs jours. Des fois je suis essoufflé parce qu'incapable d'inspirer assez d'air! Les conduits sont bouchés! Même à vélo, mes jambes sont faibles, l'alimentation en oxygène est insuffisante. Bref il est temps que ça passe! Quel épisode! Il faut bien s'occuper comme il faut de son corps. Notre vaisseau pour la vie. Cette vie, si belle, si courte. Souvent, on en prend conscience bien trop tard. Je  dis trop tard, mais c'est surtout que lors de la prise de conscience, le constat nous frappe fort. Il est facile de compter les années potentielles qu'il nous reste. Alors pourquoi hésiter dans nos décisions? Parce que la vie ne nous a pas fait de cadeau? Pourtant, quel plus beau cadeau que la vie? Difficile ou magnifique? Bien honnêtement, il faut savoir s'ouvrir l'esprit et accepter l'être que nous sommes. Ainsi il est plus facile d'accepter les autres...

mercredi 29 avril 2015

Y a toujours des limites!

La  journée d'hier fut longue. Quand je me suis couché, j'étais trop claqué pour me rendre compte de tout ce que j'avais accompli. J'ai été marabout toute la soirée en terminant le recouvrement du plancher au sous-sol. Mais c'était mieux ça que de réclamer aux assurances. Méchante grosse journée, mais pas le choix. Et, en bonus, il ne m'en restera pas plus dans mes poches à la fin de l'année. Mais ils y en a qui sont plus mous. Hier, une certaine dame de la télévision m'a fait royalement sortir de mes gonds. Pendant qu'on travaille d'arrache-pieds, elle, se plaint que le gouvernement n'a pas le droit de couper les crédits d'impôts à une maison de production affiliée à un diffuseur! J'ai n'ai qu'une chose à dire, va donc travailler comme nous autres pis arrête de «têter» le gouvernement. Car chaque fois que tu vas demander de l'argent au gouvernement, c'est notre argent! Si ta maison de production vit, c'est grâce à notre argent. Organise-toi pour que ta business soit autonome, rentable, après tu chiauleras! Non mais... Ce sont toujours les plus nantis, ceux qui ont les mains dans le plat de bonbons qui font le plus de bruit! Le gouvernement a déjà dépassé de façon honteuse la limite possible d'endettement de la province. Alors il faut couper. Nous, la classe moyenne, nous coupons depuis notre naissance, et nous couperons encore. Alors retroussez-vous les manches et aller travailler. Soyez fiers de vos accomplissements. Soyez dignes de vos rendements. À force de jouer avec l'argent des autres, ça finit par se savoir.

mardi 28 avril 2015

Agir chaque jour.

Commme une fleur qui soudain ouvre, les gens s'indignent devant les réalisations des gens qui ont réussi. Au Québec, les gens qui réussissent n'ont pas le droit. Pourtant, nos gouvernements, ceux qui sont élus, gagnent de vraiment bons salaires. Et c'est beaucoup trop. Cela éteint le goût du changement, le goût d'aider le peuple. Les gens qui aspirent à faire de la politique aspire au salaire et non à la politique. Une fois en place, qu'en ont-ils à foutre de nous? 100 000$ par année, pas obligé de travailler, et, à moins d'une méchante bourde, ils ont gagné le gros lot pour quatre ans! Le reste importe peu. Que doit-on espérer? Quel changement arrivera? Chaque personne qui arrive en politique se voit confronté à des enveloppes. Et puis, pourquoi faire différent des autres? Pourquoi se faire haïr? Soyons discret, plaçons les bonnes cartes et quittons en douce après quatre ans. Finalement, je suis bien, travailleur autonome, agissant pour moi, pas pour les autres. Je  n'ai de compte à rendre qu'à moi-même. À moi de gérer mes affaires. Si je veux prendre congé, c'est moi qui décide. Si je veux travailler, c'est aussi moi qui prend les commandes. Mais je suis tout de même réaliste. Je ne reste pas assis sur mon steak, attendant que les commandes arrivent. Même que je peux me permettre de prendre les jobs qui me tente. Et puis une fois le vendredi venu, je peux me reposer.

lundi 27 avril 2015

Bon lundi

Ma santé prend du mieux. Ça veut dire aussi que mon attention aussi, se réveille. Les irritants habituels se font ressentir. Claire de la ligue des contribuables me disait dernièrement qu'il fallait taper sur le clou. À force d'en parler, d'en parler, de publier des articles, que les gouvernements, les différents intervenants finiraient par comprendre et\ou accepter que nous sommes écoeurés, rendus au bout du rouleau. Plus d'argent, plus le goût de payer pour les autres, plus d'intérêts à demeurer au Québec. Seuls les fonctionnaires et certains employés de l'état ne s'aperçoivent de rien. Pour eux rien ne changent. Leur vie est comme d'habitude. La paye toujours le même jour, le fond de pension, la retraite qui s'en vient. En quoi sont-ils fait? Moi je travaille fort en tant qu'entrepreneur, mais chaque jour est un moment privilégié où j'ai la chance d'apprendre quelque chose de nouveau. De bâtir des choses de me propres mains. La vie est tellement belle avec tous ses défis, il serait dommage de passer à côté.

vendredi 24 avril 2015

Belle soirée

De la grande visite hier soir. Que de souvenirs et de projets. Je n'ai pas trop bu, mais mon 40 oz avait pas mal baissé. André semble revivre avec cette nouvelle amie. Ses yeux étincellants, brillent d'une nouvelle magie. Hier nous avons imprimer des tableaux, écouter de la musique et aussi lu des poèmes. Pas trop tard tout de même que nous avons rejoint le lit. Que d'énergie entre nous deux. On dirait que la vie nous fait ce cadeau de continuer de s'aimer. Pour de bonnes raisons il semble. J'aimerais que Dieu continue de veiller sur lui. Qu'il l'éclaire dans ses choix. Il est son plus grand ennemi, comme je suis le mien. Toute sa vie fut un chemin de croix. Il a préféré naviguer en eaux troubles pour ne pas trop ressentir la vie. Moi j'ai fini par prendre un autre chemin et accepter cette vie. Une histoire d'Amour avec ma bibi. Que deviendra-t-il? Il faut les laisser aller comme on les laisse venir au monde. Lui seul peut mener son bateau. Il faut saisir ces moments quand ils passent. Nous nous reposerons plus tard. Et vive la vie.

jeudi 23 avril 2015

Déçu tellement...

COmme quoi une grippe peut arrêter quelqu'un. Quelle semaine dure. Les retards s'accumulent, les téléphones se succèdent et je dois reprendre du poil de la bête. Non mais, difficile de faire le tour. En plus, l'erreur dans la mise à jour se poursuit dans mon logiciel d'impression. Difficile de passer au travers. Et puis je constate que le budget des conservateurs est équilibré. Je constate aussi que le baillon libéral est surnommé «Harper». Convergence des médias, toujours vers la gauche, c'est vraiment débilitant! Y a-t-il un moyen de survivre à ça? Suite à mon passage chez le comptable, nous resterons encore autonome cet année. Mieux vaut rester entre l'arbre et l'écorce. Mais tout ça ressemble à un tissu de conneries. Peu importe ce que je gagne, il ne m'en reste jamais. Si je fais un bon trimestre, eh bien je redonne le tout en taxes. Si j'en fais un moins bon, alors je n'ai pas grand chose alors je n'en redonne pas! En résumé, il ne me reste pas grand chose. Austérité mon oeil! Où est-elle votre austérité? Dans votre tête! Si austérité il y a, elle a débuté il y a plus de 15 ans. Ceux que j'entends se plaindre sont déjà gâtés pourris. Que veulent-ils de plus? À les entendre, leurs boss ne devraient pas faire d'argent! Comment feraient-ils pour vous payer alors? Même les fonctionnaires se plaignent! Que veulent-ils de plus? Le programme des services de gardes égaux pour tous était un échec avant d'être lancer. Le trou continue de se creuser. Toutes ces «fausses jobs» ne rapportent pas ce qu'elles coûtent. Et elles ne le feront jamais. Je suis tanné de payer pour les autres, pour le système. À quoi bon payer pour un gros tas de cailloux immuable? Un système qui, lorsque solicité, ne fait que vous décevoir, vous mettre en colère! Ce qui est dommage, c'est d'être pris avec! 

lundi 20 avril 2015

Comment faire?

Eh bien, avoir fait autant d'heures en pas grand temps n'aura pas été si payant que ça. J'ai été malade depuis vendredi soir. Fièvre, écoulement nasal, faiblesse et douleurs partout. Pourtant, je suis allé à la clinique vendredi en finissant pour renouveler mon concerta. Malgré que j'étais vraiment épuisé, ma pression était belle et aussi mes signes vitaux. Mais c'est du passé. Une nouvelle semaine s'amorce, j'ai beaucoup de travail et j'ai l'intention de passer au travers. Mais deux nuit d'affilée à combattre cette microbe, ça ralentit son homme. Imaginez notre province, elle combat aussi un microbe. CE dernier s'appelle l'endettement. Et la dette ne finit plus de grimper. Au lieu de régler le problème à la base, on préfère se la péter encore un peu. Microbe qui, au départ, semblait tout à fait inoffensif. Après plus de 45 ans, force est d'admettre que personne ne veut s'en débarrasser. Ce qui se voulait au départ une porte ouverte vers le monde est devenue une enveloppe scellée. À force d'étatiser la province, il n'y a plus d'argent neuf qui rentre. Il n'y a pas non plus de nouvelles idées qui arrivent. Ceux qui mènent ne savent pas pourquoi, mais ils savent que le plus longtemps ils demeureront en poste, le plus payant ce sera pour eux. Le creux entre les plus nantis et les moins nantis s'agrandit toujours. L'aide sociale rapporte trop, le salaire minimum est trop élevé, mais aussi le coût de la vie. Tout ça tourne en rond et ça fait une bonne pâte. Impossible de s'en sortir sans sacrifice. Maintenant, ceux qui mènent sont dans les biens nantis et ne semblent pas vouloir y changer quelque chose. Ébranler leur confort...

vendredi 17 avril 2015

Conclusion

Après avoir été patient, j'ai réussi à obtenir un rendez-vous vers 17:00, aujourd'hui. Je ne commencerai pas à bouder l'heure, au moins j'ai un rendez-vous! Incroyable comme ce système vocal automatisé peut déblatérer des tas de choses en pas tellement de temps. Et, il est facile de se décourager devant la lenteur et le ridicule de la chose. Au fond, cela empêche peut-être un engorgement quelconque à la clinique. Car il facile de remplir une clinique! Pour avoir attendu des heures avec mes enfants, l'expérience n'est pas des plus agréable. Pour le prix à payer, ça tient du miracle que les cliniques, les hôpitaux et tous les institutions de la santé restent ouverts. Si je donnais un service aussi mauvais, c'est sûr que mon entreprise serait fermée. Que dis-je, barrée à jamais. Mais les boomers croient toujours en leur système, ne jurent que par leurs vieilles décisions, complètement dépassées pour notre temps. Quand je mentionnais plus tôt cette semaine, il y a tellement eu de changements en 25 ans, il serait temps d'évoluer un peu. Mais pas trop vite, certains ne seraient pas capables de s'en remettre. Oui c'est triste, mais c'est la réalité. À force de vouloir juste regarder son nombril, le monde autour vous oublie et continue d'évoluer. C'est ce qui est arrivé à notre province. Étant ralenti par un rhume, mon cerveau, lui en profité pour réfléchir encore un peu plus. Et les souvenirs d'autres temps sont la preuve que rien de tout ce beau système ne peut fonctionner aujourd'hui! Pensez-y! Bon vendredi!

jeudi 16 avril 2015

Beau système!

Misère! Je me suis laissé avoir par le système! Mon médecin de famille a pris sa retraite. Il m'a prescrit du  concerta pour longtemps. À ma grande surprise, longtemps égalait un an. Donc, en renouvelant ma prescription, j'ai eu la notice que c'était la dernière fois. Oups! j'appelle à la pharmacie pour savoir quoi faire. Car mon nouveau médecin de famille, que je n'ai pas encore rencontré, est en congé de maternité! Alors la pharmacienne me dit d'aller à la clinique sans rendez-vous, car c'est un médecin qui doit me renouveler ma prescription. En perdant mon médecin, j'avais aussi perdu mes droits de visite à ma clinique habituelle. Donc j'essaie d'avoir un rendez-vous à ma clinique locale. Mais c'est un système automatisé et lorsque je réussis finalement à avoir la ligne, il n'y a plus de place. Bref, je suis dans une impasse. J'aurais dû agir plus rapidement! Ayant fait la demande pour un nouveau médecin aussitôt que j'ai su que le mien quittait, le fait que le problème était réglé, je ne me suis pas méfier de ce genre problème. Et là, maintenant que je suis habitué de faire mes journées avec cette médication, il m'est difficile d'imaginer que je pourrais les faire sans. Quel beau système, quelle service! Pour ceux qui ont besoin de beaucoup de soins, je ne sais pas, mais pour moi, qui a rarement besoin, je trouve que c'est très cher payé pour parler à une machine. Et puis, le service téléphonique stipule que si ce n'est pas urgent, que votre état n'est pas sérieux, que ce service n'est pas pour vous. Mais  là, je paye comme tout le monde et pour tout le monde. Petit détail ennuyant. D'ailleurs je n'ai pas à consulter, juste besoin de faire renouveler ma prescription. Je déteste être dans les exceptions. Tanné en christ!

lundi 13 avril 2015

Évolution

Bien au delà de toutes pensées quotidiennes, il nous arrive de rêver que notre hypothèque serait payée. La vie serait différente en plusieurs points. Nous aurions l'impression de travailler pour autre chose que la survie du système économique dans lequel nous sommes ensablés. Car nous payons nos choses et l'hypothèque. Est-ce que l'hypothèque représente la moitié de nos paiements? Non. Juste les taxes, c'est 4000$ par année. Et il y a les assurances. L'entretien et les rénovations. Pas de surplus, juste ce que ça prend et pas trop de «tant qu'à y être». Et puis vient les permis de conduire, les immatriculations. L'essence, l'entretien des véhicules. Mais pas de paiements. Il faut être un peu plus vigilants sur l'entretien et rester alerte à de potentiels signes de faiblesse qui pourraient amener des coûts imprévus. Bref, le quotidien ne se lasse pas de nous tenir occupés. Et, avec les différents changements que notre gouvernement implante, il faut garder l'oeil ouvert. Une nouvelle taxe n'attend pas l'autre. Je me disais que mes parents devaient se sentir dépaysés par moments tellement les changements arrivaient vite, mais je commence à trouver que nous aussi, les «X», subissons de grands changements.
 J'ai connu la télévision noir et blanc, à roulettes, sans télécommande. Le câble, sans terminal numérique. Pas de cellulaire, juste un téléphone à roulette. Un seul pour toute la maison! Les voitures à carburateurs, sans allumage électronique. Pas d'ordinateurs, et pas l'ombre d'une idée que ça pourrait exister. Pas de VHS, pour enregistrer des trucs et pouvoir les écouter ultérieurement. Des cassettes de type 8 pistes, ensuite des plus petites, 4 pistes. Jamais je n'aurais penser que nous aurions de disques laser! Imaginez les mp3, You Tube! Pourtant, quand je regarde l'intérieur de nos maisons, ça n'a pas trop changé. D'accord la déco, moins de couleurs vives, moins de tapis, mais somme toute, cuisine, salon, des chambres, un sou-sol.
Mais le plus grand changement, il se passe au niveau des communications! Les gens se parlent instantanément. Avant, correspondre avec quelqu'un était difficile. Par téléphone, tout était filaire. Appeler pas trop loin coûtait des «longues distances». Maintenant, je peux appeler partout au Canada sans autres frais que celui de mon réseau. À quoi bon garder la ligne «sèche» de la maison? Les façons de communiquer évoluent si vite que nous ne pouvons pas suivre de façon «familiale». Je  me rappelle mon «CB». Nous l'utilisions pour savoir si le trafic avait du bon sens le vendredi soir, en vue de traverser les ponts. Étonnamment, ce petit bidule est encore utiliser pour communiquer par les chauffeurs de camion. Mais depuis quelques années, les médias sociaux, comme Facebook ont gagné le quotidien de tous. Faciles à utiliser, rapides, ces nouveaux moyens nous permettent non seulement de communiquer, mais aussi de réseauter. Contrairement au réseau de la santé, Facebook, par exemple, nous permet de communiquer par écrit, par la voix, par photos, par vidéos, et ça ne coûte rien. Les enfants autant que les parents, que les grands parents peuvent en bénéficier. Quand nous allons à l'hôpital, d'un étage à l'autre, il faut encore prendre l'ascenseur pour communiquer, imaginez d'un établissement à l'autre! Vraiment décevant! Pis c'est loin d'être gratuit! Bref, évolution oui, mais seulement pour ceux qui veulent vraiment. Mais quel changement! Nous communiquons plus en une semaine que nous le pouvions en 6 mois! Tout ça en moins de 30 ans! Formidable oui, mais très fatigant. Depuis que je travaille à mon compte, toutes ces communications occupent beaucoup de mon temps. Souvent plus d'une heure par jour. Des fois je continuerais à discuter tellement je suis crevé! Et ça tourne dans ma tête. Il  faut s'adapter!

vendredi 10 avril 2015

Bon vendredi!

Une semaine de quatre jours qui va se prolonger jusqu'à demain. Voilà ce que ça donne un printemps tardif. Et le téléphone ne dérougit pas. Soudain il me vient une idée, je suis celui qui s'occupe de tout, alors c'est moi qui décide. Donc je vais continuer de m'amuser tout en travaillant. Mais jusqu'à maintenant, j'ai réussi à me «libérer» de certains obstacles qui, par le passé, furent durs à gérer. Il est important pour moi de garder le focus sur ce qui est le présent tout en gardant un oeil sur ce qui s'en vient. Comme ça je peux «détecter» et\ou «bypasser» ce que je sens qui pourrait perturber un semaine de travail, voir un mois. C'est ce qui arrive lorsque je prends les choses trop à coeur. Et souvent, ce sont des dossiers qui seraient perdants pour moi et aussi pour le client. Alors ce matin, je pars installer pour toute la journée, le téléphone sera actif de 8:00 à 8:30, ensuite je vais m'affairer à ma journée et rencontrer mes objectifs. Aller go! Enroute pour une autre belle journée!

jeudi 9 avril 2015

Prendre le temps de le faire.

Le temps passe vite et des fois j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose. Mais ce qui m'inquiète le plus, ce sont les choses que j'oublie. Depuis plusieurs années, le cerveau plein, j'accomplis mes journées sans vraiment de répit et je m'en sors pas si mal. Mais ce qui revient le plus dans la colonne des moins, ce sont les oublis. On peut dire que cela augmente ma capacité à me débrouiller seul et vite, mais il serait moins fatigant de faire une journée sans oubli, Non pas que je veux la perfection, mais des fois, c'est atroce! Tout le stress engendré par un seul oubli... Avec le temps, je commence à prendre des trucs, à en prendre moins au cas où ça se compliquerait. Mais le temps passe, passe très vite. D'où mon inquiétude par rapport à ces oublis. Mais la vie est si belle, si facile à aimer. Mes projets ne font que rajouter du piquant. Sans oublier que tout ça, ma vie, est un immense bonus aux objectifs premiers. Je voulais me marier, avoir des enfants, une maison et vivre comme il se doit (relatif). Choses que je m'efforce de garder dans le bonheur.
Mais je me dois de garder le sourire, de me garder heureux, d'apprécier chaque moment. Et si possible, de ne rien manquer. Prendre le temps de faire des choses que j'aime. Dessiner le plus souvent possible, écrire chaque jour. Chanter et danser. Tout cela en travaillant, en faisant la vaisselle ou en faisant une corvée quelconque!

mercredi 8 avril 2015

Question

Je me demande où ça va s'arrêter. Oui! Je me demande bien où sera la fin de toutes ces augmentations? Incroyable, chaque jour, je me rends compte que quelque chose coûte plus cher. Quand ce n'est pas l'essence, c'est les fruits ou la bière. Ça n'a plus de sens. Il n'y a pas de logique dans toutes ces hausses de taxes! Immatriculer mon camion va encore me ruiner cette année. Pourtant, chaque fois que je fais le plein d'essence, je me fais déjà fourrer outre mesure! Mais ceux qui ont besoin d'un camion pour travailler doivent être encore punis! Et c'est comme ça à la semaine longue. Besoin de lait, c'est trop cher. Besoin de steak haché, trop cher. Besoin de se détendre un peu, le vin, les spiritueux et la bière sont trop cher. OK, j'ai compris, je reste chez moi. Mais ça coûte trop cher! L'électricité, la nourriture, les taxes foncières! Comment est-ce que je m'en sors? Jusqu'à maintenant, les endroits plus sécuritaires, lire moins dispendieux, sont dans le sud. Quand je vais à Cuba ou au Mexique. C'est bien moins cher qu'au Québec. Quand nous allons faire du camping aux États-Unis, tout est moins cher, même avec le taux de change! Le lait, l'essence, le prix des terrains pour camper, la bière, la nourriture, etc. Même le sirop d'érable est moins cher! Une véritable honte pour un beauceron! Et quand je dis moins cher, même les transports sont moins chers. Bref, je me demande quand est-ce que nous pourrons respirer un peu. Et je ne parle pas de tous ces programmes à la noix qui continuent d'exister à nos frais. Que je soies n'importe où, il y a quelque chose qui coûte trop cher et qui m'irrite. Même assis tranquille, dans ma cuisine, seul le matin en train d'écrire!

mardi 7 avril 2015

Vivre

Oui des fois je pète ma coche, mais je crois que c'est très utile! Ma vie, c'est ma vie. Quand j'étais petit, même quand j'étais adolescent, je voulais tellement vieillir, être plus mature. Je voulais avec cette maturité, les connaissances que j'aurais acquises, changer ce monde. Parcourir la terre dans le but d'aimer, de partager mon savoir. j'avais de belles idées. Aujourd'hui, elles sont très loin ces idées de grandeur; elles sont tellement utopiques ces visions d'un monde plus amoureux, plus en harmonie! Tellement que, je me demande comment j'ai fait pour passer au travers du temps et, encore aujourd'hui, être capable de sourire. Pourtant, je souris, chaque jour, Je me dis que cette vie, celle de tous, mais aussi la mienne, vaut la peine d'être vécue. Elle vaut la peine d'être ensoleillée chaque jour par la bonne humeur. Je ne sais pas pour vous, mais si je ne souris pas chaque jour, alors je me sens un peu triste. Alors je me fais un devoir d'être heureux, de sourire à la vie. C'est un choix, un choix qui me donne la volonté d'y arriver. Dans ces journées de travail, dans la jungle mercantile où tout est permis, je me dois de me garder pour les moments avec ma famille. Car cette société jetable est un monde différent de celui que j'avais imaginé. Un monde plus rapide, plus artificiel. Un endroit de rêve pour ceux qui veulent innover. Un véritable cauchemar pour ceux qui veulent la paix, le silence. À force d'y vivre, les mots qui me guident changent. Ils se transforment en message d'espoir pour ceux qui parfois sont fatigués, dépassés. Mais au final, il n'y a que deux choix : vivre ou mourir. Moi je choisis de vivre.

jeudi 2 avril 2015

Méchant pétage de coche!!!

J'aimerais revenir sur mon exemple de taxes. Un matin, alors que je me sentais floué, je me suis mis à compter combien de taxes le gouvernement ramasse. Et, après quelques calculs, j'en suis arrivé à une conclusion plus que réaliste, mais bien tragique. Car c'est avec ces taxes que le gouvernement fait son argent. Chaque fois qu'un article est vendu, le gouvernement empoche. Exemple facile : Achat de fourniture à mon commerce. Au départ, un rouleau de vinyle que mon fournisseur achète à 3M Canada. Il paie les taxes dessus. Prix de vente, 75$. Donc 11,25$ de taxes. Ensuite, je l'achète à mon fournisseur 105$ plus 15,75$ de taxes, plus la livraison à 25$ plus 3,75$ de taxes. Ensuite, une fois mon matériel coupé, imprimé, rentabilisé, je réussis a en tiré 325$. J'aurai chargé à mes clients 52,50$ de taxes. Calcul rapide, 120$ de taxes que le gouvernement récupère sur un rouleau d'une valeur de 75$! MAintenant, pensez à votre exemple. Et, imaginez-vous combien il peut rentrer d'argent en taxes, par jour, au gouvernement. Où va cet argent? Est-ce vraiment un problème de revenus? Si seulement les citoyens acceptaient d'avoir un taux d'imposition égal. 10% pour tout le monde. Là, ce serait équitable et tout le monde paierait de l'impôt! Arrêtez avec votre austérité! Si austérité il y a, elle a commencé il y a déjà plusieurs années! 
Autre chose, qui a décidé qu'il fallait aidé les pauvres obligatoirement? Ça devrait être sur une base volontaire. Car nous sommes les premiers à chiauler que rien n'est juste, que les autres en ont plus. Si une personne gagne moins, eh bien il faut commencer quelque part. Et  tout le monde a son lot de problèmes et\ou de coups durs. Tout le monde a le droit de travailler. Et ceux qui ont un réel besoin, il y a la sécurité du revenu. Mais cette aide devrait absolument être temporaire. La vie est composée de choix que nous faisons. Ces choix reflètent nos intentions, nos ambitions.
Quand je lis des choses comme «les CPE seraient forcés de couper les repas» à cause de l'austérité, on se calme! Vous vouliez être syndiqués, gagner de beaux salaires, avoir de belles bâtisses, eh bien il fallait y penser qu'un jour, il y aurait un retour du pendule! Ce que vous avez «négocié», c'est une grande illusion. Vivre au dessus de vos moyens, ça ne peut pas durer. Je ne sais pas si vous avez cru que ces conditions étaient réelles, mais maintenant, il faut cesser tout ça. «Vos jobs», comme vous dites, ne vous appartiennent pas!  Si vous travaillez, c'est parce que nous, les travailleurs, payons votre salaire, vos conditions, votre belle bâtisse et aussi le 53$ par jour, par enfant! La farce a assez durée! Ce n'est pas le repas que vous servez aux enfants qui coûte trop cher, ce sont vos salaires!

mercredi 1 avril 2015

Ras le bol!

Ouf! Encore une journée hier qui fut très remplie! C'est merveilleux de pouvoir se concentrer autant sur l'ouvrage et en oublier le reste. Car le reste n'est pas super. Oui je suis fier de mes accomplissements, mais ce marasme de printemps, énergie mauvaise qui émane de différents groupes qui manifestent pour je ne sais trop quoi. Vraiment, c'est dur à comprendre. Ils font planer des drapeaux de l'ex-URSS! Comme s'ils prônaient un régime communiste! Qui leur a mis ces idées dans la tête? À leur âge, je parlais parfois d'économie, de système qui ne fonctionne pas, mais personne ne m'écoutait. Et je me serais mal vu, seul, brandir un drapeau à consonnance communiste. J'étais déjà très différent des autres, je ne faisais pas exprès pour en rajouter. Et  pendant ce temps, les «changements» que le gouvernement apporte se continuent. Quel bon timing de sa part. Comme les médias convergent vers un seul but (lequel déjà?), tout est un prétexte pour déranger, faire du bruit, écoeurer les bonnes gens qui doivent travailler pour payer vos dégâts. Pourtant, il serait facile de contrer cet affront par de réelles conséquences. Tu manques les cours, tu devras rattraper, car tu coûtes au système. Tu ne veux pas rattraper? Tu échoues! Pis les professeurs qui manquent sont coupés sur leur salaire! Même si les élèves sont absents, tu fais ta job, soit te rendre au local, prendre les présences et rapporter! Mettez vos culottes!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...