Réussir à arrêter.

Chaque matin, je m'amuse à relire ce que j'ai posté par le passé sur Facebook. Eh bien, en 2011, il faisait 16 degrés! Comme quoi notre climat est toujours égal à lui-même et, surtout, imprévisible! Une petit tempête nous est tombée dessus hier, laissant plus ou moins trente centimètres. Ce matin, quand je regarde dehors, ça ressemble vraiment à l'hiver que nous connaissons tous. Hier, j'ai tenté de relaxer plus tôt, mais j'ai finalement fini de menus travaux dans la maison et cela nous a mené à l'heure du souper. Et finalement, après un délicieux repas, un petit ménage, nous sommes allés prendre un spa. Nous avons invités nos voisins d'en face, qui, depuis quelques temps, vivent des temps vraiment durs. Ce fut un bon moment.

Dernière véritable journée de travail de l'année. Oh je ne pense pas faire grand'chose, mais je dois m'assurer que tout est vraiment fin prêt pour la nouvelle année. Et puis, il y a un client qui vient de m'appeler, je vais aller lui donner un petit coup de main pour masquer les surfaces qu'il a à peindre. Et puis, j'espère bien prendre une bière ou deux en après-midi avec qui le veut bien. Après tout, je ne suis pas le seul qui finit aujourd'hui. J'ai hâte de faire un petit bilan. La vie me fait beaucoup de cadeaux, elle est un privilège formidable! On s'en reparle!

Que de leçons nous donne cette vie.

Encore une autre année qui se termine! Pour autant que je me souvienne, les années passent et ne se ressemblent pas. Et c'est tant mieux. Chaque année m'a donné du temps pour apprendre plein de choses. Plus les années passent et plus je suis riche de connaissances. Malgré tout, des fois j'ai l'impression de passer à côté de certaines choses. Trop occupé par la course quotidienne, il m'arrive d'en faire et d'en faire et de me rendre dompte que la journée est passée, la semaine ou l'année, et que, je n'ai pas fait ces petites choses dont j'avais envie. Ces petites choses, comme dessiner, écrire, chanter ou mettre de la nouvelle musique pour mes séances d'entraînement, sont vraiment importantes. Car c'est grâce à elles que je passe à travers ma vie. À dessiner toutes ces images qui me traversent l'esprit, à écrire tout ce qui me tiraille en dedans! Et je chante, des paroles qui me donne du courage ou qui me font pleurer de joie. Et la musique, partenaire de ma vie, ma réussite! Depuis que j'ai commencé à réfléchir sur la vie que je dis que l'évolution passe par de petites choses. Que c'est de petites choses qui, toutes ensemble, deviennent de grandes choses. Et la vie, est faite de grandes choses, qui au départ, étaient de bien petites choses. Il y a eu des années très dures où je n'ai fait que survivre, suivre les consignes du mieux que je le pouvais, et, finalement, passer au travers. Il y en a d'autres où j'ai tellement appris que j'en étais épuisé. Mais aujourd'hui, je peux dire avec certitude que je suis heureux. Je peux aussi affirmer que la fatigue accumulée mine le quotidien et finit par ruiner la joie de vivre. ALors il faut se reposer, le plus souvent possible. Je sais aussi que l'abus n'est jamais bon, trop, c'est toujours trop! Sur ces belles paroles, je vais aller travailler un peu, mais pas trop.

La vie est belle!

Ouf! On vient de passer un 3 jours très occupé! Recevoir la parenté, ensuite les amis. Mine de rien, ce fut trois jours qui ressemblaient à deux semaines. Et le froid ce matin, c'est à peine croyable! Des écarts de presque 30 degrés, vive le Québec! J'en reviens toujours à la même conclusion : sommes-nous toujours obligés de demeurer ici? Quels sont les véritables avantages? Ou encore, qu'est-ce qu'on a à gagner d'y rester? Climat de merde, économie surtaxée, politique sociale démocrate trop présente et d'une obésité mortelle! Climat social de plus en plus «chacun pour soi». Les gens sont nerveux, à la recherche d'un saint grââl introuvable. Mais, le soir, on peut encore sortir prendre une marche sans avoir peur. Je dis bien une marche, car une balade en voiture est trop chère. Aller faire des emplettes requiert d'avoir économiser auparavent la somme requise ou encore de choisir de mettre ça sur la carte de crédit! Et puis, pendant qu'on marche, force est de constater que les constructeurs ont encore beaucoup d'ambition. On constate aussi que nos taxes servent à autre chose que d'entretenir nos infrastructures! Même chose pour l'entretien et le déneigement de nos rues! Bref, la joie de vivre doit provenir de nos coeurs! Et j'encourage tout le monde à s'en servir! Bon entre-deux des fêtes!

L'heure est aux bilans

Un peu de luxe ce matin en me levant une heure plus tard. Ça ne m'a pas empêché de m'entraîner. Plus facile dans un contexte hivernal. Car en été, lorsque je sors dehors pédaler, après 6 hres, il y a trop de voitures. Il me reste une journée à travailler avant Noël. Cette journée sera merveilleuse! Je ne peux pas relâcher la qualité ni la cadence, mais je sais que ça finit aujourd'hui. Je crois même qu'à mon retour, je vais m'organiser pour ne plus conduire. j'attends du monde en après-midi. Il serait amusant de faire une sorte de bilan de l'année avec différents point de vue. Moi, seul, j'ai bien de la facilité à me faire mon propre bilan, et, j'en ai l'habitude. Mais de partager son opinion, ses idées, ses prédictions, avec d'autres, ça vaut de l'or! Et ça permet d'avancer! Pas comme quand nos dirigeants ont décidé de fusionner les villes. Seulement de la poudre aux yeux! Ce changement a coûté cher, avec promesse d'un futur meilleur et moins dispendieux! Même chose pour les eco-frais! Qui a voté pour ça? Nous a-t-on demandé notre avis? Les genres de conneries qui me font vraiment suer. Parce que chaque nouvel emploi «crée» au sein même de la machine, en entraîne un autre. Tous ces emplois, plus ou moins utiles coûtent de plus en plus cher. Avec cette mentalité, l'état se gruge lui-même en cachette et creuse sa tombe. Ça y est, je suis encore reparti! Bon, demain c'est la veille de Noël, alors pensons à des choses heureuses et planifions-nous une nouvelle année du tonnerre!!!

En attendant les vacances..

Les journées commencent à rallonger! Bin oui! Ça c'est un point positif! Et puis, je regardais mon calendrier de janvier et je me disais que ce serait bon que je me repose un brin pendant les fêtes. L'année 2016 s'annonce prometteuse, avec plein de projets plus diversifiés les uns que les autres. J'adore avoir à piloter des projets, en être le réalisateur! Être son propre patron me permet de saisir les moments essentiels dans la production. Lorsque je travaille sur un projet, à l'installation, souvent je me rends compte des lacunes qui peuvent arriver au moment de la conception. Chaque fois que je développe un projet, je le conçois en fonction de ce que j'aurai à faire avec. Il est important de penser que, ce qui sera coller sur un véhicule, ne sera pas vu de la même façon que sur un dépliant ou un billboard. Une remorque fermée n'est pas un document de 3 pages avec des données techniques. Il faut visualiser correctement le véhicule (remorque, camion, auto, bateau, etc.) avant d'y coller quoi que ce soit. Ceci dit, lorsque je ne fais qu'installer un visuel, je m'arrête avant de coller, tout en lavant la surface, pour bien visualiser les courbes, les angles. Je prends le temps de comprendre le visuel, de l'analyser. Des fois je vais appeler le client et \ou le graphiste pour donner mon opinion. Il ne faut rien laisser au hasard.

Bon vendredi!

Le dernier vendredi de l'année où je vais travailler. Et ce ne sera pas de refut de prendre des congés bientôt. Les dernières fins de semaine furent de véritables journées de travail avec toute cette peinture, cette tapisserie à enlever et aussi tous ces interrupteurs et prises à changer. Et les préparatifs d'hiver comme les garages, les trucs à rentrer ou à mettre à l'abri. Bref, j'ai hâte d'arrêter un peu. Et puis, ne plus voir d'images du trou d'eau, ça aiderait beaucoup. Véritable amuseur publique, il dépense comme personne, comme s'il avait peur qu'on ne l'aime plus! Je me suis dit que je devrais encore me garder un peu «gorlo» pour la période des fêtes. Comme j'aurai moins de misère à fermer mes oeillères! Des fois, c'est vraiment intéressant de comprendre ce qui se passe autour de nous. Mais des fois, c'est vraiment trop. Je ne sais pas si ces gens, là-haut dans les palliers gouvernementaux, savent encore apprécier ce qu'ils ont. En tous cas, moi je remercie tous les jours pour ce que j'ai et aussi pour être encore là pour en profiter. Bon vendredi!

Petit résumé

Ouf! Une chance que je peux écrire chaque matin! Ce petit congé que je m'accorde pour redevenir humain. Faire évaporer de moi toutes les toxines politiques et économiques. Mais je sens que les vacances s'en viennent. J'ai réservé ma place avec mon filleuil pour aller voir Star Wars ce samedi! C'est bien rare que je me gâte autant, mais de savoir que je vais relaxer m'aide à y arriver! Avec une installation qui fut cancellée, l'air devient plus respirable, j'ai l'impression que j'ai moins de poids sur les épaules et, par le fait même, sur le dos. Incroyable de savoir que certains parmi nous n'ont pas ce genre de problèmes. Ils préfèrent les donner aux autres. J'irais même jusqu'à dire qu'ils réussissent même à les convaincre que c'est pour leur bien! Je comprends qu'il faut s'entourer de gens qui vont nous aider, qu'il faut déléguer, mais la vérité a toujours sa place. Les médias ont cette façon de faire. Ils font peur au monde avec un petit rien du tout, puis ils veulent nous montrer comment vivre notre vie. Le jour où l'on comprend que chaque personne est unique, on se rend compte que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Que notre liberté se termine où celle de l'autre commence. Ma mère me l'a souvent dit. C'est fou ce que mes parents ont pu m'apprendre. Grâce à eux, j'ai pu naître, grandir et choisir ma vie. Bien sûr, en tant que parents, on aimerait donc que nos enfants fassent d'autres choix, mais la vie nous apprend aussi que nos enfants s'appartiennent eux-mêmes. Qu'aussitôt qu'ils le peuvent, ils volent de leur propres ailes! Ils se fabriqueront à leur tour une famille bien à eux. Et ils deviendront peut-être parents. Ainsi va la vie.

Ouin...

Quelle journée encore une fois hier. Malgré une mécanique corporelle qui vacillait, j'ai réussi à atteindre mes objectifs. Et le petit 5 à 7 avec les gens d'affaires, fut, selon moi, un très bon moment. J'ai fait une blague avec le trou d'eau, on a bien ri, mais la blague nous coûte chère, trop chère. Déjà, on peut sentir que cet homme n'a pas connu la misère. Pour lui, l'argent gagné quotidiennement par les citoyens n'a aucune valeur. Pour lui, vivre avec l'argent des autres, c'est normal, il a toujours vécu ainsi. Mais pour l'instant, rien n'est moins triste que de le voir aller. Si ça continue, il va nous faire payer la fabrication de petites statuettes à son images. Moi, j'attendrais un peu. Dans la vie, avant de dire tout haut que tu es bon, vaut mieux attendre que les autres nous le disent. Alors, comme j'ai appris à le faire assez jeune, je tourne à la blague ce tourment que la vie nous a amené. Encore une épreuve dans laquelle nous aurons bien des choses à apprendre. Même si on dit que c'est un quatre ans à passer, la dette augmente, les craintes aussi. Et puis, quand la solution provient toujours d'une autre taxe...

Être à l'écoute

Wow! Hier fut un blitz vraiment innatendu! Moi qui pensais me reposer un peu. Moi qui pensais pouvoir avancer des choses. Mais la vie m'a indiqué un autre chemin. Tout ça m'a gardé en dehors des bla-blas du quotidien. Et je trouve que c'est une bonne chose. Non pas que je soies sauvage, mais de pas savoir, des fois ça fait du bien! Car la tournure des événements jusqu'à maintenant me donnerait du fil à retordre dans mes pensées. Car notre vie se veut un amalgame de petits événements qui peuvent changer notre humeur, le cour de notre vie. Alors je me dis que je dois continuer, faire ce que je crois être bon et m'inspirer des meilleurs. Je vois les gagnants depuis des années, s'entourer de personnes qui les épaulent dans ce qu'ils sont plus faibles. J'admire ces personnes pour plusieurs de leurs qualités. Persévérance, de bon nerfs, de l'énergie et une vivacité face à la vie incomparable. Il faut s'inspirer des meilleurs. Je me crinque moi-même à chaque jour. Chaque journée est un nouveau défi. Et je me dois de foncer tête première, sans jamais penser au lendemain.

On repart en neuf!

Après une fin de semaine tout en mode préparation des fêtes, rien de tel qu'un lundi matin pour vous remettre sur la bonne voie! Mais quelle fin de semaine ce fut! Pas grand temps pour se reposer. Peinture et échelle, sapin, décorations et échelle! Wow! Tout ça sans le moindre flocon de neige! Ce matin, c'est un peu plus triste. Il a tombé quelques flocons, mais actuellement, il tombe du gros sel et les rues ont l'air glissantes. Je me demande quelle genre d'hiver aurons-nous? Mais j'ai une belle semaine qui s'en vient, déjà remplie. Quels moments magnifiques de constater que la vie est si belle! Et, en ce lundi matin, quoi de mieux que des encouragements pour bien ouvrir une semaine de blitz avant les fêtes. J'ai besoin de vacances. Mon corps me le rappelle souvent. Mais j'ai l'esprit vif. Donc à moi d'essayer de tempérer mes ardeurs! Mais je suis heureux. Malgré toute la mornitude que les médias tentent de nous faire avaler, je me refuse d'avoir la baboune ou encore d'être marabout. Normalement, quand je suis aussi fatigué, je deviens trop légume pour réussir à me contrôler. Je vais devoir faire attention à l'alcool dans le temps des fêtes. TEmps des fêtes qui semble commencer bientôt, avec l'arrivée du sapin dans notre salon. Bonne semaine!

Un peu de méchant à sortir.

Je ne peux croire que le reste de mes jours au Québec sera une mutinerie économique constante. Mais, étant donné que mon degré de compréhension demeure élevé, je devrai continuer à me distraire pour trouver mon bonheur! Et je n'exagère en rien le degré d'infâmie que nos gouvernements nous imposent. Il est vraiment malheureux d'abuser ainsi des gens. Chaque vendredi, alors que je me dis que la journée sera merveilleuse et, que peu importe les événements, je vais garder le sourire, je me dois d'écrire un peu pour évacuer toute cette énergie négative qui vient me polluer le quotidien! N'empêche, savoir que chaque seconde passée au Québec, remplit les coffres de gens mesquins qui ne pensent qu'à eux, c'est difficile à accepter. Que ceux qui ne sont pas d'accord me démontre le contraire. Désolé, mais lorsque la fatigue d'une semaine de travail me terrasse un tant soit peu, j'ai bien de la difficulté à garder une certaine retenue. Mais je vous souhaite une belle journée, amusez-vous autant que possible!

Ouin...

Donc nous sommes nés pour être des payeurs de taxes? Sans blague? Qu'est-ce que nous avons de plus que les autres? Ou qu'avons-nous de moins, pour nous laisser faire ainsi? Alors que le baril de pétrole connait une descente de prix, nous, au Québec, battons des records de taxes sur le litre vendu! Non mais, le couillon, avait déjà ajouté une taxe en début d'année, parce que le prix du baril avait baissé. Et puis, il faut continuer à payer. Payer les CPE, payer les intérêts sur les emprunts des cultivateurs, payer plus cher pour le lait, payer plus cher pour le sirop d'érable, payer plus cher pour le fromage, payer plus cher pour la bière et les spiritueux, payer pour le transport en commun, payer... C'est plus facile d'énumérer les chose pour lesquelles on ne paie pas plus cher! AU fait, qu'est-ce qu'on paye le «vrai» prix? Je cherche, mais je ne trouve pas. Partout où je vais, au dépanneur, à l'épicerie, en payant mes factures, je ne fais que constater que je me fais avoir, que je paie aux autres ce que je ne peux me payer! Mais si j'ai besoin d'aller voir un médecin ou d'aller à l'hôpital, c'est encore pire! Nous payons aussi un supplément chaque année pour ça! Bon, j'arrête, je vais gâcher ma journée.

Bravo!

Ce matin, en ce mercredi 9 décembre, il y a grève encore dans les écoles. C'est bin pour dire, quand j'étais étudiant au primaire, un professeur avait de la notoriété. C'était une personne que les gens respectaient. Et, si tu étais l'un d'eux, c'est parce que tu avais étudié, et, que tu avais des aptitudes en pédagogie. Certains avaient la chance d'avoir des parents pour payer les études que ça prenait, d'autres avaient eu droit à une bourse pour l'excellence de leurs résultats. Aujourd'hui, ça ne ressemble plus du tout à ça. Premièrement, l'accès à l'éducation. Ayant élevé une charte des droits, les gens ont décidé que tous, sans exception, pouvaient faire des études de haut niveau. Déjà, les cartes se mèlaient... Mais la montée des syndicats, l'obligation d'en faire partie, une autre tare venait de naître... Si l'on s'en tient à ces deux faits, le système scolaire était déjà condamné! Mais le temps a fait son oeuvre. Ce n'est pas tout le monde qui peut aller au CEGEP. Ce n'est pas tout le monde qui peut compléter des études universitaires. Quand j'allais au pensionnat, il fallait 70% pour passer. Nous avions une dictée par jour. Chaque faute nous enlevait cinq points. L'enseignement de l'anglais commençait dès la première année. L'écriture en lettre attachée aussi. Mais le ministère a fait semblant d'égaliser les barêmes de l'enseignement publique avec ceux du privé. Mais il a nivelé par le bas. Les professeurs n'ont plus à faire de surveillance le midi ou après l'école. Ils n'ont plus à s'occuper d'un élève plus particulier. Ils ne savent plus écrire «ce français», si important au Québec! Ils n'ont plus le feu d'enseigner. La vocation est morte. Pas grave l'élève, on part dans le sud pendant une année scolaire, ça va faire travailler les autres. La force des syndicats a mis tout le monde «égal». Plus personne ne compte vraiment. Personne ne peut perdre son emploi, alors pourquoi se dépasser et devenir la référence? Comme dans beaucoup de secteurs au Québec, travailler n'est plus un privilège, c'est un dû! Au diable la notoriété, l'innovation. À quoi bon être le meilleur, on ne sera pas plus payé que celui qui est arrivé avant nous.

Prenez garde.

Après un lundi qui m'a semblé durer 3 jours, me revoilà, dans une autre journée, en train de faire mon horaire. Et puis je me disais que le Président des États-Unis a déclaré la guerre à l'état islamique. Je n'en ai pas parlé autour de moi, mais je sens que ça fait partie des énergies qui me chicotent depuis un moment. Et puis il y a notre premier ministre qui accuse déjà quelques ratés. Voyez-vous, il n'est jamais trop tard pour bien faire, mais je crois que ça se fera à plus petite échelle. Oui, plus près de gens qu'on aime. Pas avec de grands discours, ni une tribune officielle. À quoi bon s'énerver avec le trou d'eau? Laissons-le aller, on verra bien! Et pour la guerre, bien, je ne sais pas. Je ne suis pas pour la guerre. Mes idoles de jeunesse étant Mère Térèsa et Ghandi, je prêche bien plus la paix, le recueillement et l'Amour. Et comme le disait récemment Stephen Hawking, ces terroristes n'ont pas ce qu'il faut pour nous battre côté armement, ni technologie. Mais leur force réside dans des méthodes autres. Ils peuvent s'infilter parmi nous et nous faire peur. Ils peuvent aussi nous manipuler, nous monter les uns contre les autres et diviser nos forces. Alors il faut prendre les bonnes décisions. Qui sommes-nous pour juger des autres? Je ne sais pas. Mais personne ne voudrait se faire tuer pour une raison qui ne les concernent pas. Soyez prudents et pensez avant d'agir.

Lundi matin...

Comme quoi les lundis sont parfois une solution. Car il n'y a rien de plus bénéfique que d'être sans solution pour en trouver! Après une fin de semaine très remplie, il est dans mes habitudes de me prévoir un lundi plus relax. Mais ce n'est pas le cas pour aujourd'hui. Et ce ne le sera pas non plus demain. Alors je tiens à remercier la vie pour me donner toute cette énergie. L'Amour est ma plus grande force, mais dans notre société, il n'y a que la loi de la jungle qui régisse tout. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je prendrais bien des vacances. Alors qu'à l'année longue, je paie avec les autres travailleurs, des congés à bien des gens, c'est un luxe que je ne peux m'offrir souvent. Car mes congés, je dois non seulement les planifier, mais aussi les payer en double. Car je dois fermer le bureau. Rien ne se fait et rien ne facture. Mais je peux voir ça autrement. Je travaille toujours à 100%, mais quand je décide d'arrêter un peu, bien je n'ai qu'à me reposer et penser à autre chose. Organiser mes délais en conséquences. Un CA ce matin avec les gens d'affaires, c'est raid un peu. Mais je suis heureux, non? Alors ça va bien aller. De retour demain pour d'autres pensées.

Joie du vendredi!

Eh bien, après sept ans et demi de travail à la maison, j'ai toujours hâte au vendredi soir! Non mais c'est tellement merveilleux! Hier, je suis allé installer de gros «morceaux de logos» de Bell dans un de leur centre administratif. Je suis resté surpris de tout ce que ça prenait comme personel pour faire virer ce bureau. Premièrement, il y a la sécurité. Je dois me présenter à une porte de garage, sonner, mentionner mon nom et ce que je viens faire. Je devais avoir au préalable appeler pour que mon contact puisse aviser la sécurité. Une fois mes choses à l'intérieur, je dois me trouver un stationnement. Ensuite je dois remplir un registre d'arrivée, le signer et ne pas oublier de le signer de nouveau à ma sortie. Maintenant, la logistique des déplacements. Les gens circulent en ascenseur. Pour les escabeaux, le matériel à coller, c'est le monte-charge. À l'intérieur, toutes les portes sont barrées. Il faut une carte. Impossible de changer de département sans carte. Il y a beaucoup de personnel, beaucoup de cubicules. Le premier local, on dirait un espace créatif, ou tous les gens se parlent, de tout et de rien. Ces gens partagent leur idées, leur travail. Ils se demandent leur avis. Une ambiance qui semble détendue, mais à la fois douteuse. Il y en a qui travaillent sur une interface télé. Il y en a qui travaillent sur une interface web. D'autres semblent faire du service technique via le téléphone. Mais ils travaillent sur différents projets, différentes business. Impressionnant. Mais ça doit tellement coûter cher, tout cet équipement technique, tout ce personnel. Et puis ils sont partis dîner à pas d'heure. Ils ont tous le sourire et semblent très communicatifs. Bref, cet endroit n'était pas stressant. Mais à des années lumières de ce que j'avais vu jusqu'à maintenant. Mais je me demande si ces gens ont hâtent au vendredi? À les voir, on dirait que c'est toujous vendredi. Peut-être qu'ils apprécient chaque journée après tout. On s'en reparle!

Une question d'équilibre.

Quelle semaine jusqu'à maintenant! Jeudi matin, plein de choses d'accomplies et encore deux jours de travail à rencontrer. Et dire qu'il y en a qui se force à ne rien faire! Ces gens devraient trouver un truc qui les passionne. Y rien comme payer quelqu'un à ne rien faire. Pourtant au Québec, c'est monnaie courante. Et les gens se laissent mourir pour garder leur salaire, leurs conditions. D'autres encore ont tout l'attirail pour le camping, le chalet; VTT, motoneige, moto, bateau, etc. Ils ont travaillé toute leur vie dans la fonction publique. Mais il n'aiment pas ça. Ils préfèrent les congés pour profiter de leurs bébelles! Mais ils font partie intégrante de notre système. Et je vois les jeunes, complètement submergés par la technologie, qui tente de se faire une vie. Leur vie sociale est souvent virtuelle. On recherche l'amusement. Ils sont tellement accros à tout ce qui se passe sur un écran, je regrette de leur avoir présenté la télévision. Mais nous sommes tellement loin de la télé! Même moi, qui écrivait sur du papier, maintenant j'écris devant un écran. Il y a tellement d'avantages. Pas de papier, pas de crayon, pas d'accumulation de matériel ici et là. Mais je ne regarde pas vraiment la télé. Je n'aime pas les jeux vidéos. Je n'aime pas texter. Je n'aime pas parler au téléphone. Mais j'ai appris et je maîtrise! Je préfère travailler, avec des journées plus infographiques, d'autres plus manuelles, plus physiques. L'équilibre est important. Ces jours-ci, ce que je ressens est difficile à interpréter, car l'énergie négative est très présente. Alors je travaille un peu plus, garde mes «oeillères» un peu plus fermées.

Drôle de matin.

Et voilà, ma blonde est repartie pour un autre 7 jours! On dirait que j'ai pas eu le temps de l'aimer assez. Mais elle sera là plus souvent pour les fêtes. La journée commence de drôle de façon; je suis supposé envelopper une auto aujourd'hui. Mais le véhicule en question n'est pas arrivé hier soir. Tout de même bizarre. Je vais devoir appeler, car cela va massacrer mon horaire déjà serré! Car c'est facilement 12 heures de travail, retirer le précédent wrap et en installer un autre. C'est quand même un beau problème d'avoir autant de travail. Et j'en suis fier. Hier fut une grosse journée, en préparation pour aller porter ma Bibi à la gare sans manquer de temps. Donc je vais récupérer ce temps tout au long de la semaine. C'est ça être travailleur autonome! Il faut se garder motivé. À plus tard, le devoir m'appelle!

Il faut choisir.

Il m'apparaît plus facile de péter une coche ici, sur mon blog, que n'importe où ailleurs. Non pas que je serais gèné, au contraire, mais ici, au moins, je peux penser avant d'écrire, surveiller mes mots, interpréter ma pensée. Ce que j'ai bien de la difficulté à faire devant un public. Les gens me disent bien des choses. Je les écoute aussi beaucoup. Pour moi, les gens sont de l'énergie; une énergie qu'il faut récolter. Mais il faut la filtrer. Car il est facile de se laisser porter par cette énergie et s'oublier. Certaines gens ont bien du caractère et, ils rayyonnent beaucoup dans leur entourage. Ce genre de personnes, il en manque partout, à des endroits stratégiques. Des personnes qui, par leurs actes, par leur convictions et leur facilité à s'exprimer, seraient des leaders pour notre société. Une ultime façon de faire une différence. Car nous sommes pris dans un marasme ennuyant. Nous tournons en rond dans une sphère politique qui ne mène à rien. Ceux qui ont vraiment de l'influence, sont déconnectés de notre quotidien. Ils sont dans leur monde, avec leurs idées. Mais je suis bien tanné d'entendre parler de voiture électriques, de transport en commun, de taxe du carbone. Car tous ces discours nous coûtent cher, trop cher. À quoi bon travailler chaque jour, avec hardeur, si c'est pour donner aux autres? J'adore partager. Je donnerais tout ce que j'ai pour ceux que j'aime. Mais payer pour ceux qui ne sont pas prêts à faire leur maximum, non. Donc je reste travailleur autonome. La business ne monte pas trop, je n'ai pas à gérer les problèmes des autres, juste les miens. En voyant moins de choses, je me garde plus stable, plus concentré. Des fois je me dis que ça pourrait être plus, mais je ne suis pas sûr. Alors je continue à travailler, sourire dans mes journées, et je reste heureux. Je choisis mon bonheur et mes batailles.