vendredi 31 août 2018

Enfin vendredi !

Souvent j’ai hâte de venir écrire quelque chose tellement je suis tourmenté par toutes sortes d’idées, une tempête dans ma tête! Alors je viens démèler ça un peu en écrivant. Petit vendredi matin froid, neuf degrés. Premier matin sous les dix degrés depuis longtemps! C’est ça l’été. Comment apprécier des journées plus fraîches, quand l’été est frais, quand il peine à faire vingt degrés? C’est ce que fut l’été dernier. À pareil date, j’attendais encore qu’il arrive! Mais cette année, je ne veux pas qu’il parte! Ayant des enfants spéciaux, j’ai la chance de rencontrer leurs amis, tout aussi spéciaux. Des futurs citoyens qui se cherchent dans cette jungle... Leur discours est vraiment différent de l’un à l’autre. Certains sont en famille d’accueil, d’autres habitent seuls, parce que leurs parents, séparés, manquent de temps pour s’occuper d’une famille. J’en connais qui suivent les traces des parents, ayant déjà un travail à quatorze ans, voulant tout payer avant d’avoir vécu. Certains font l’anxiété, des crise de psoriasis à force d’«absorber» le stress des parents qui vivent difficilement chaque fin du mois. D’autres encore sont rejetés par leurs parents, parce que ces derniers n’acceptent pas que leurs enfants soient différents! À travers ces multiples situations, il y en a qui travaillent en plus d’aller à l’école parce qu’ils n’ont pas le choix. Bref, ça prend toute sorte de monde pour faire un monde! Mais tout cela est triste. Vraiment triste. Très peu d’entre eux me parlent de leur avenir. À leur âge, moi non plus je ne me souciais pas de mon avenir. Sans m’en rendre compte, je bâtissais autour de moi une sorte d’énergie, de champ d’Amour. Bien des gens ont profité de ce fait. Mais je dois me concentrer sur ces jeunes qui, m’inquiètent. Comme je le disais précédemment, leur vie «numérique» ne peut que devenir complexe et difficile à croire. Il est tellement facile de modifier des textos, de changer la vérité! Il est aussi difficile de transmettre une véritable émotion par le biais d’un truc virtuel. Très joli les émoticônes et les Bitmojis, mais rien ne vaut un sourire en direct, pour communiquer une émotion. Alors je me replis sur ce blogue, ou dans ma tablette à dessin, exprimant mes inquiétudes d’une autre façon!

mercredi 29 août 2018

Tout le temps des défaites!

Je trouve que certaines gens ont toujours des défaites pour ne pas avancer. Il y a toujours une raison pour remettre ça à plus tard. Les raisons les plus à la mode sont le TDAH, l’anxiété, le stress par rapport à une situation donnée, un petit côté autiste... J’aimerais qu’on y pense pendant deux minutes. J’aimerais qu’on s’arrête, histoire de comparer certaines choses. Depuis le plus loin que je me souvienne, les gens ont toujours eu le stress de la fin du mois, ou la fin de l’année. Un stress à la rentrée scolaire. Un stress quand on commence une nouvelle job. Un stress de parler en avant. Il y a aussi toujours eu des plus turbulents que les autres. Des énervés qui semblaient animés par une énergie inconnue, en quantité illimitée! Certains de ces énervés étaient plus distraits que d’autres. Cela créait toutes sortes de situations pour le moins incroyable! Et que de souvenirs à raconter! Mais c’était la vie. Ces situations, parfois très traumatisantes, «démèlaient» en quelque sorte les gens. Certains s’en sortaient plus facilement, d’autres restaient marqués pour la vie. Il y avait aussi des gens, qui semblaient plus dans leur tête qu’avec le reste du monde; pour eux, la bibliothèque était leur meilleur ami. Ils passaient souvent à côté de biens des choses...! Mais chacun arrivait à quelque chose. Et, sans diagnostique, sans pilule, ils accomplissaient une vie. Aujourd’hui, les choses ont changé. Elles ont changé d’apparence. Les gens ne veulent plus être jugés. Ce que les autres pensent est pratiquement un guide. Les jeunes savent ce qu’ils ne veulent pas. Ils savent aussi ce qu’ils n’aiment pas. Ils ne foncent plus tête première, ils demandent conseil, demande de l’aide, ils ont peur! Leur plus grand conseiller s’appelle «Google». Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu peur de bien des choses. Essayer quelque chose de nouveau, rencontrer le «dur» de l’école, aller chez un client qui a un gros chien. Peur d’avancer plus loin dans la vie. Peur d’affronter la vérité, peur de moi-même. Mais j’ai apprivoisé ces peurs. Mes plus grands conseillers étaient mes parents. Google est arrivé beaucoup plus tard! En tant qu’observateur, j’essaie de comprendre, mais je n’y arrive pas. Les jeunes ne se parlent pas, ils s’écrivent, se font des codes avec une béquille numérique! Autrefois appelé téléphone, le machin qu’ils ont tous dans les mains est le grand manitou. Il est le moyen de communiquer, le moyen de s’en sortir, sans cet article, la vie ne vaut plus la peine d’être vécue! C’est ce que nous avons créé! Eh oui! Et ce n’est qu’un début. On s’en reparle.

mardi 28 août 2018

28 août

La rentrée! 20 degrés, avec une pluie fine, très mouillé en vélo! Eh oui, encore une année scolaire qui s’amorce! Mes trois enfants vont toujours à l’école. L’un tente de terminer cette année après onze années d’études post-secondaire. Ma deuxième continue sa formation pour travailler en assistance aux pharmaciens et mon dernier débute son secondaire cinq. Ce sera encore toute une aventure! Bref l’action ne manquera pas! QUand je serai rendu à raconter l’histoire de ma vie, je pourrai dire que j’ai eu des enfants qui m’ont beaucoup appris sur la vie! Naviguer dans le spectre de l’autisme, du TDAH et des transgenres, je suis content qu’ils n’aient pas touché à certaines substances illicites! Il serait intéressant de faire un calcul rapide de ce que cela a pu coûter en argent! Pour ce qui est du temps que cela nous a demandé, c’est ça être parent! Ça fait des matins occupés, des soirées plus actives et bien du placotage! Tout ça inclut que Joanne recommence ses cliniques à l’extérieur, que je dois m’adapter à tout ça.. Mais bon, j’ai acquis pas mal d’expérience pour ce genre de gestion du chaos. On s’en reparle.

lundi 27 août 2018

La Fête des Commerçants

Bon lundi! Hier c’était la Fête des Commerçants à Val-Bélair. Événement qui s’est tenu au Carrefour de la Bravoure. Ce fut une réussite! Quelle organisation de la part de Christine, quel appui des membres du CA! En tant que président, je suis vraiment comblé! J’en suis à ma troisième année et j’adore ça. Je rencontre plein de gens, j’apprends de plus en plus. À la base, en 2010, je croyais que j’y apprendrais comment devenir un meilleur entrepreneur. Je me disais que j’allais me faire un réseau de contacts important et solide! Puis le temps a passé, ça fait huit ans que l’association existe. Je suis toujours là, au sein d’un comité qui s’implique, un comité qui me supporte. Il y a eu des hauts et des bas, mais les gens que je côtoie, ceux qui travaillent avec moi, je tiens à dire que je les adore! J’apprécie leur engagement au plus haut point. Du travail d’équipe, où l’on partage les tâches, on partage nos aventures, on partage notre implication auprès de nos membres. Et hier, c’était l’occasion de donner son 100% pour cette journée pendant laquelle les commerçants membres qui exposaient, avaient l’occasion de nous présenter leur entreprise, et ce, à toute la population. Ça sera difficile de ne pas recommencer l’an prochain. Merci encore!

vendredi 24 août 2018

J’ai besoin de réfléchir.

Quelle grosse semaine jusqu’à maintenant! Et il me reste aujourd’hui! Donc la fin de semaine commence ce soir et se termine demain soir. Eh oui. C’est la fête des commerçants du côté de Val-Bélair. En tant que président cette association, je me dois d’être là et de donner l’exemple. Si je m’arrêtais, pas trop longtemps tout de même, pour compter les heures que j’ai mis cette année, pour une cause ou pour les gens d’affaires, je pense que je pourrais rester surpris! J’ai participé à quatre événements de levée de fonds, j’ai aussi donné bien du temps pour l’association. Et ça m’a rendu heureux! Donc ce dimanche, ce sera une magnifique journée! Et puis, s’il pleut, nous resterons tranquille. Une chose est sûre, je me sens vraiment bien avec moi-même par rapport aux choses auxquelles je crois. Pour ce qui est de mon travail, je dois facturer et essayer d’arrêter de donner mon temps! On dirait que c’est plus difficile pour moi, de facturer les gens. Pourtant, il est tout-à-fait normal de gagner sa vie. Je dois m’assurer que je paie mes facturer, mais aussi de faire de l’argent, car j’ai besoin de sous pour vivre! Après ce vendredi, je crois que je serai mûr pour une autre réflexion. Je réfléchis tellement ces jours-ci, des fois je pense que je suis dû pour un remaniement complet! On s’en reparle.

jeudi 23 août 2018

Quoi?

Quel bon moment en vélo ce matin avec un 13 degrés. Quel bel été aussi! Beaucoup de chaleur, l’été pour vrai! J’aimerais que ça dure encore au moins six mois, le temps que l’hiver décide de ne pas se pointer. Je rêve souvent comme ça, de petites choses, parce que le bonheur est dans les petites choses. Et puis, réaliser plusieurs petites choses, ça finit par faire de grandes choses! Du coup, ça me rend heureux! Et une chance que je sais saisir les occasion d’être heureux, car ce n’est pas toujours évident! On a bien une ligne de pensée, mais des fois, ça vire tout croche... Donc il faut user de vigilance, savoir discerner les nuances de la vie, sentir ses effluves positives qui laminent au travers de nos vies! Ces jours-ci, je me demande si je devrais en faire plus pour moi, travailler aussi un peu plus. Les enfants ont demandé beaucoup depuis un an. Beaucoup de temps, beaucoup d’argent. Mais je reste optimiste, prenant le temps de vivre chaque jour du mieux que je le peux. Déjà jeudi et, je me dis que j’aurais aimé faire plus. Pourtant, j’en ai fait pas mal. Et je continuerai encore longtemps! Aussi longtemps que je me le permettrai! De l’énergie positive, j’en veux encore! J’ai l’impression d’avoir encore un siècle devant moi, pour continuer à rêver; pour continuer à partager! Il s’en vient des temps plus difficile avec une campagne électorale qui débute aujourd’hui. L’énergie générée par ce genre de courant est souvent trompeuse. Je dois rester concentré sur mes objectifs. On s’en reparle.

mercredi 22 août 2018

Je réfléchis

Beaucoup de pluie ce matin avec un 17 degrés, je me suis entraîné à l’intérieur. Ma réflexion se poursuit concernant les maux de notre société. Aujourd’hui les jeunes se donnent des droits, ils se donnent aussi des raisons. Ils ont le droit d’être différents, ils ont le droit d’être eux-mêmes. On dirait qu’ils ont appris de leurs parents, en majorité des «X», des parents qui furent éprouvés. Éprouvés par de l’intimidation, phénomène qui débuta dès leur jeune âge. On appelait ça la loi de la jungle. C’est le plus fort du moment qui gagne. Éprouvés par des parents qui se sont séparés, bin oui! En 1980, se séparer était étrange, voire mal vu. Quelle cassure! Avec la montée des taux d’intérêts, les mères se sont retroussées les manches, et elles sont allées travailler. Alors les familles ont commencé à se briser. Imaginez-ça, une famille sans mère à la maison : le chaos! Je dis mère parce que moi, c’était ma mère, mais une maison sans au moins un parent à la maison! Ceux qui ont survécu, ce sont les enfants des boomers, ils auront payé toute leur vie et paieront jusqu’à leur disparition! Alors j’en déduis que par leur discours à la maison, leur discours en «double» puisqu’ils sont en majorité «séparés», a eu de l’influence sur nos jeunes. Mais il ne faut pas s’accuser de tous les maux! Ne jamais oublier que nous n’avions pas de téléphones à la main, pas d’internet, aucun moyen moyen autre que notre famille, la télévision et la radio pour se renseigner. Pour en savoir plus, il fallait lire les journaux et se tenir à la bibliothèque. Et notre pensée était convergente à ce que les médias nous donnaient. Je pense que c’était aussi une forme d’intimidation, comme la religion.  Tout ça à bien changer, mais est-ce pour le mieux? Étant optimiste le plus possible, j’oserais dire que oui. Mais les minces indices que j’ai pour affirmer une telle utopie sont difficiles à voir. Pourquoi? Parce que ces jeunes habitent souvent deux «maisons» avec peu de présence parentale! Parce que je vois des panneaux, des bannières partout, des commerçants et\ou des entrepreneurs qui veulent engager des gens. Des restaurants ou des unités de restauration rapide qui doivent fermer entre 2 à 4 heures par jour parce qu’ils manquent de main d’oeuvre. Ces jeunes dont je vous parle, ils devront automatiser leur économie, ou encore se fier à de la main d’oeuvre qui vient de l’extérieur pour continuer à faire avancer leur société. Quand les boomers seront partis, que leurs parents, les «X» n’auront plus la force de travailler pour payer, il faudra être prêt! Dans un contexte électoral, je me pose des tas de questions, mais rare sont les réponses qui deviennent une réalité...

mardi 21 août 2018

Un peu perdu

Il faut dire que la fin de semaine a passé très vite. HIer matin, je me suis permis de commencer ma journée au camping. Histoire de relaxer un brin plus longtemps. Puis je me suis lancer dans l’ouvrage. Je n’ai pas réussi à faire tout ce que je voulais faire, mais j’ai avancé les choses. Je pourrais toujours me dire que je suis TDAH, que de le savoir, ça m’angoisse et que je fais de l’anxiété par rapport à ça et que, ça m’empêche d’avancer dans ma journée. Mais c’est un combat que je mène depuis tellement d’années qu’il fait partie de moi, de ma vie! Aujourd’hui, les gens se retrouvent avec des diagnostiques de toutes sortes, les menant parfois à balancer des opportunités de travail où ils auraient été prolifiques! Et puis, ça commence jeune. À l’école, les professeurs sont souvent «étourdis» devant le ministère, leur syndicat et une «certaine» pression face aux objectifs à rencontrer. Alors arrive les solutions en pilule. J’ai un baccaluréat en enseignement, je l’ai terminé au printemps 1993. J’ai eu 100 % à mon stage au primaire et 85 % à mon stage au secondaire. J’étais prêt, mais une tempête bien plus forte que moi s’est abattue avant que je termine mes études et le sens de ma vie a tourné. Il a fallu que je me relève, mais ce ne fut vraiment pas facile. Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je ne suis pas enseignant et que je n’envie pas ceux qui le sont. Par contre, je travaille seul, à mon compte, déployant toutes mes aptitudes pour faire de ma vie une réussite. Et si je m’étais fié à ce que l’école m’avait enseigné, je crois que je ne m’en serais jamais sorti. Ce que j’y ai appris m’a aidé, mais ce que la vie m’a appris m’a donné la force de continuer, la force de devenir un homme. J’aimerais exprimer mes idées sur la vie d’aujourd’hui, cette vie où les gens préfèrent dire ce qu’ils n’aiment pas, ce qu’ils ne veulent pas avant de commencer. On s’en reparle.

vendredi 17 août 2018

Trop, c’est toujours trop.

Ouf! Encore un souper ce soir! Hier j’ai eu un dîner et un souper! Ce furent des moments très heureux, mais en vieillissant, on dirait que j’en veux moins. J’ai le goût de prendre ça plus facile, beaucoup moins compliqué. Des fois, le simple fait de me changer pour aller à quelque part me rend bougonneux. Pourtant je me sens heureux, même très heureux! Je pense qu’une certaine fatigue serait peut-être un agent déclencheur, mais peut-être aussi ma médication. Le concerta, lorsque son effet «arrête», on dirait que j’en ai pour une couple d’heures avant de me sentir correct. Mais pas tout le temps. Des fois, je ne me sens pas bien pour conduire, comme si mon attention n’était pas là. Comme si j’avais de la misère à me détacher de ma journée de travail. Genre d’effet secondaire avec lequel j’ai de la misère à «dealer». Pour le reste, je suis sur le point d’écrire un texte sur notre société. À force de regarder, d’écouter, je me rend compte de certaines choses qui sont criantes. Des choses avec lesquelles nous devons maintenant composer d’une toute nouvelle façon. Je suis content d’avoir passé au travers, d’avoir réussi 21 ans d’études, de m’être marié, d’avoir eu des enfants, d’avoir une entreprise à moi. Chaque jour j’apprends un peu plus. Mais quand je prends du recul pour regarder tout ça, et que je regarde nos jeunes, là je constate une toute autre réalité! Les gens semblent ne plus vouloir faire d’efforts. La solution facile médicamentée, pour «régler» tous les problèmes! Un obstacle, vite, le médecin et un diagnostic! Je pense qu’il faut se choisir avant d’en parler au médecin. Je pense que chacun doit prendre le contrôle de sa vie; ça inclut de prendre des décisions. Ça inclut d’être le capitaine de son propre bateau! EN tous cas, on s’en reparle, une grosse journée m’attend avant le souper de ce soir.

jeudi 16 août 2018

Constat triste

Le constat que je fais ce matin, c’est le suivant: Depuis environ trois ans, tout augmente. Et c’est tellement vrai que nous le sentons au quotidien. Que ce soit par nos paiements automatisés, lorsque nous allons au dépanneur, ou encore à l’épicerie. Il n’y a plus rien de drôle. Ma femme n’a jamais autant parlé de quitter le Québec. Elle commence à être nerveuse. Et je la comprends! Voir son train de vie, pas si mal tout de même, diminuer aussi rapidement et de voir aussi les dettes arriver! Quoi? Oui! En faisaient attention, en regardant chaque semaine les circulaires, en combinant nos transports, en limitant de plus en plus les restaurants, ça ne suffit pas! Ce qu’on gagne n’arrive pas à couvrir nos dépenses. Pourtant ce sont les mêmes dépenses depuis au moins dix ans! Mais comme les prix au détail ne cessent de monter, tranquillement, mais sûrement, un certain enlisement s’amorce! On parle de vendre la maison. Je parle aussi d’aller travailler pour une compagnie, parce que je suis trop fatigué. Bref, nous discutons! Pourtant, on travaille fort, tous les jours. Et c’est sûrement le cas de beaucoup de gens, mais comme nous sommes considérés comme riches dès qu’on n’est plus étudiant, il faut se serrer la ceinture. Moi je vis bien avec ça, mais ma famille, pas tellement. Je vois les factures, je paie les factures, rien de trop beau. Mais je vois aussi que je m’enlise. Difficile de faire mieux. Il faudrait que je travaille un peu plus. Les vacances m’ont fait un bien immense, mais elles m’ont aussi fait réfléchir! Je crois que je vais rester sur ma ligne de conduite, soit un jour à la fois, mais je vais augmenter mon statut de modérateur familial... Ensuite, on verra!

mercredi 15 août 2018

Un petit arrêt...

Lundi j’ai eu 49 ans et je me disais que c’était impossible que j’aie un jour cinquante ans! Voyons! À l’âge de dix-sept ans, je ne pensais pas jamais à l’avenir, encore moins à l’âge que je pourrais atteindre! Mais lundi matin, ça m’a frappé! En route pour le demi-siècle! Je regarde mon chien qui va avoir douze ans dans une semaine. À quel point il a ralenti, à quel point il a les poils blancs... Un peu comme moi finalement! J’ai ralenti ma cadence, j’ai les cheveux qui blanchissent, mon corps donne des indices de mon vécu, des années qui passent. Elles passent si vite! Chaque année la fraction diminue, j’ai l’impression que tout va de plus en plus vite! Et je regarde autour de moi, je regarde mon parcours, je me dis que je dois encore travailler énormément pour y arriver. Les solutions pour diminuer la cadence au travail ne sont pas évidentes. Alors j’en suis encore à me garder en forme, à être l’outil de mon entreprise. Celui qui fait les appels, celui qui facture, celui qui fait la conception, celui qui imprime et découpe, celui qui installe le produit final. Lorsque je regarde les autres entrepreneurs, je les vois chercher à déléguer, je les vois chercher des employés fiables, je les vois travailler dans leur commerce; j’en vois aussi d’autres qui, font six à huit voyages par année, une douzaine de tournoi de golf, etc. Je continue de réfléchir, en ressentant mon corps qui, comme ce matin, en redemandait encore après l’entraînement. Je réfléchis, sentant aussi parfois que mon corps crie « à l’aide! ». Et je reviens à la même conclusion pour le moment, prendre ça au jour le jour avec tout ce que ça comprend. Le stress des comptes à recevoir, le stress de ne rien oublier sur mes factures, etc. Et je me rends compte que je ne stresse pas autant pour ce qui est d’installer du vinyle, ni pour imprimer, encore moins pour l’infographie. Je me rends bien compte de tout ça. Mais je suis content de connaître mon métier autant. Ça fait dix ans que je fais tout ça! Je n’ai pas réussi à me tanner, ni à me blaser. Non, j’aime ça. On s’en reparle dans un an.

mardi 14 août 2018

Un peu trop vite!

Après un Gran Fondo tellement chaud, il m’apparaissait difficile de reprendre le travail le lendemain. Nous avons tellement eu chaud. Non pas que j’ai senti une seule fois que je devais arrêter, mais la chaleur intense du midi nous a fait réfléchir. Et puis, ce n’était qu’une randonnée pour la cause. Mais nous nous sommes bien amusés. Aucun problème mécanique, aucune embûche ni entrave. Hier j’ai pris ça tranquille, me disant que je devais ralentir un peu. Mais là, je dois reprendre du service et facturer, car les paiements, eux, n’arrêtent pas. Et, dans deux semaines, ce sera déjà le délire de la rentrée! Imaginez-ça, la folie du trafic! Mais pour l’instant, ce qui me me dérange le plus, c’est l’absence de lumière en me levant! C’est déjà fini! Seulement deux mois par année pendant lesquels je me lève et il fait clair. Je me sens encore en vacances, dans ma tête, dans mon cœur. De plus, les moments merveilleux que nous avons vécus sont déjà derrière. Ce fut tellement merveilleux! Un peu vite la fête de notre rue vendredi dernier au camping, un peu vite la visite de Big au camping, un peu vite l’arrivée de Cameron après six semaines à Vancouver! Bref, ces moments-là nous reconnectent avec la vie. Ils nous font aimer la vie. Je ne dis pas que ma vie de tous les jours, je ne l’aime pas, mais changer de temps en temps, ça fait vraiment du bien! On s’en reparle, la roue a recommencé à tourner! À plus!

jeudi 9 août 2018

On continue!

Mouillé ce matin en vélo avec un 20 degrés. Très chaud, très humide. Alors que je venais de dégommer mon vélo, je viens de le salir un peu avec cet eau «sale» qui était tombée. Mais bon, il y a pire. Surtout qu’ils sont rares les matins où je ne sors pas pour pédaler. Il m’en faut plus que ça. La journée d’hier m’a paru très dure, bourrée d’imprévus, et surtout, elle s’est terminée aux alentours de 21:00. J’ai même réussi à rouler du goudron sur le toit du cabanon, je me sentais usagé pas mal une fois terminé. Mais après douze années, nous aurons réussi à prolonger sa couverture, qui avait été laissée à l’abandon. Comme quoi il faut prendre toujours un peu de temps pour entretenir nos choses. Ayant pris soin de prendre un bon SPA avant de me coucher, j’ai quand même bien dormi. Mon épouse, au contraire, a des difficultés depuis deux nuits. À chaque retour de vacances, il est difficile de recommencer; la routine, les efforts physiques, vraiment, l’être humain est une machine qui s’adapte à tout. D’ici une semaine ou deux, je ne m’en ressentirai plus. N’empêche, c’est un coup à donner. Ce matin, une réunion avec les gens d’affaires de Val-Bélair, la première de la deuxième moitié de l’année. Nous parlerons de la Fête des Commerçants et du concours Achat Local. J’en profiterai pour remercier tout le monde et recueillir des questions pour mon dîner avec Éric Caire. Ensuite ce sera le branle-bas de combat pour terminer la journée et s’en aller au camping. Après deux semaines au paradis, ça prend du temps à s’habituer à vivre sans ça! Je suis tellement fier de mes accomplissements là-bas! J’ai vraiment le goût d’y vivre un peu. Les préparatifs pour le tournoi de golf du Rotary vont bon train, à moins d’imprévu majeur, je terminerai tout ça en PM. À plus!

mercredi 8 août 2018

Il fait beau!

Ayoye! Je trouvais ça raide hier de reprendre l’entraînement! Ce matin fut encore plus raide. Mais la chaleur contribue à cet effet aussi. 17 degrés, un soleil qui commence à se lever plus tard, mais soleil quand même! Dire qu’avant les vacances, la chaleur venait d’arriver. L’été a commencé au mois de juillet, et quel été! Je me souviens que l’an passé, nous avons attendu l’été jusqu’à la rentrée scolaire. Puis, une fois septembre arrivé, il s’est mis à faire beau. Pas de conditions extraordinaires, mais au moins ça nous a fait du bien. Ensuite l’hiver s’est installé très rapidement avec le froid et tout ce que ça comporte! Que de souvenirs froids! Je me souviens aussi de juin dernier, alors que je devais m’habiller en long pour faire du vélo, et même de mettre ma tuque sous mon casque! Donc il faut profiter au maximum du reste de l’été. Difficile de continuer à s’entraîner, plus facile de s’asseoir, prendre un verre et discuter! Merci pour ces bons moments! Hier soir, nous sommes allés souper dans un casse-croûte en décapotable, et nous sommes allés au cinéma! Comme il a fait beau toutes les vacances, nous n’étions pas allés du tout. Même pas au cinéma du camping! Et qui dit profiter du beau temps dit profiter de l’accalmie politique et économique, car les élections grondent! Des fortunes nous glissent entre les mains chaque fois que ça se produit et impossible d’y changer quoi que ce soit! Alors on garde le cerveau à la position légume et reste heureux, jusqu’à ce que ça nous rattrape! Bienheureux celui qui réussit à laisser son esprit en dehors de tout ce stress! On s’en reparle!

mardi 7 août 2018

De retour!

Ouf! Entraînement plus dur que d’habitude en ce retour des vacances! Non pas que je ne me sentais pas capable, mais disons que les muscles dormaient, que je serais resté encore en congé. Mais comme je suis l’outil de mon travail, je me dois de rester en bonne forme. Et je le recommande à tous! Se garder en forme, prendre soin de soi. Il faut dire que nous sommes vraiment gâtés côté température. D’accord c’est très humide, mais chaque jour, il fait au dessus de 25 degrés! Chaque jour, il est possible de sortir dehors, trouver qu’il fait beau, respirer le grand air! Et, prendre une pause des réseaux sociaux, prendre une pause de la course quotidienne! Hier, je me suis permis une incursion dans mon bureau, mais je ne forçais pas trop. Et puis il y a eu ce client qui est arrivé à l’improviste, sans téléphoner. Je lui réponds diligemment que je suis fermé. Nous parlons un peu, mais je lui démontre que ce n’est pas vraiment le temps. Il revient plus tard dans la journée... Incroyable. Il me dit qu’il est en congé cette semaine, qu’il aurait du temps. Ouin... J’étais contrarié! Il fallait aussi que je prépare les pancartes de la Fête des Commerçants. Les employés de la Ville vont venir les chercher aujourd’hui. La course reprend doucement. Que de souvenirs, notre randonnée aller-retour à Victoriaville, le Paddle board avec les filleuls, le beach party, les bons soupers sur le BBQ. Déguster de nouvelles bières! Et les petits projets personnels comme le baril «lavabo» extérieur aux couleurs du Jack Daniel’s; les rampes déco-champêtre de notre patio! La visite de JP, celle de mon père! Le party imprévu avec les Barons! La visite de Nicolas et Catherine. Et j’en oublie, c’est sûr, mais ils sont là, dans mon cœur! Et je vais continuer de profiter de «mood» jusqu’à la fermeture du camping. Des vacances sans les enfants, une qui travaille et qui trippe avec son chum. Un autre qui découvre la vie à Vancouver! Et mon plus vieux qui travaille de nuit. Vraiment un été différent. Et dimanche, nous pédalerons le Gran Fondo pour la fondation Louis Garneau. J’en aurais encore plein à écrire, mais je reviendrai, à plus!

Au revoir, Jacques…

6 degrés ce matin! Rendu en haut de la côte de l'aéroport, il s'est mis à pleuvoir! Mais c'était tout de même une fantastique ri...