mardi 31 mai 2016

Savoir remercier

Wow! Quel début de semaine canon! Un wrap de dix heures. Un travail de concentration énorme. Mais je suis vraiment content. Le résultat est bon et il reste quatre jours à ma semaine, alors je peux continuer à travailler. Le temps passe vite, mais en vieillissant, je ne travaille plus aussi vite. Mais j'ai plus de trucs. Beaucoup de pluie hier, mais ça semble passé. Difficile de se concentrer autant. Garder le focus sur la même chose. Je pense que c'est plus fatiguant que d'envelopper le véhicule en soi. Je crois que sans le concerta, j'ai peux-être plus d'énergie, mais moins de concentration. Le résultat est plus satisfaisant, la finition plus poussée. Mais quand j'ai passé mon heure, j'ai vraiment de la difficulté à terminer. Alors, depuis des années, je mise sur les débuts de journée. Mon énergie est plus facile à trouver et j'ai les idées plus claires. Et, le soir venu, je suis plus calme. La transition entre le travail et la vie de famille est moins dure. Je pense que j'ai atteint un certain équilibre avec tout ça. Pour le reste, rien ne sert de s'inquiéter! Si je mets les énergies aux bonnes places, alors le reste va s'enligner. J'aime bien mes journées, j'aime aussi comprendre les choses, savoir comment ça marche. Ça me garde l'esprit vif, allumé. Et, avec la fin de semaine qui s'en vient, la semaine va non seulement être une sorte de refuge, mais aussi une façon de me reposer. Car l'horaire est vraiment très garni. Si c'était le contraire, je serais inquiet. Alors il faut remercier, chaque jour. Remercier pour cette belle vie, ce bonheur qui s'accroche à nous. Je vous en souhaite autant.

lundi 30 mai 2016

Toujours des constats!

Le mois de mai aura passé comme un coup de vent. Mélangeant froid, neige, pluies torrentielles et beau temps! Soleil et chaleur. Tout ce que l'été nous donne en général au Québec. Mais aussi beaucoup de constats. L'humour ne sera plus jamais le même. Les médias sociaux non-plus. Même ma radio internet anglophone publie maintenant des annonces de Couche-Tard en français! Pourtant, je paie mon fournisseur chaque mois. Mais je ne suis plus libre. Plus libre de décider ce que j'écoute, plus libre de dire ce que je pense. La liberté, comme ma mère me l'a toujours dit, commence où celle de l'autre se termine. Donc si l'autre la garde plus longtemps que prévu et que je ne m'en suis pas aperçu, alors je suis dans la sauce! Plus le temps passe, plus il semble impossible de changer quoi que ce soit dans ce labyrinthe administratif qu'est le Québec. Peu importe le gouvernement en place, celui qui le dirige, la machine est trop grosse, trop gourmande! Quand la province s'est préparée pour une éventuelle séparation, le dédoublement des ministères s'est effectué, créant ainsi une sous-machine administrative à celle du Canada. Avec les années, depuis 1979, cette machine a grossi, et, semble être immuable. Personne ne veut reculer, personne ne veut que ça change. Du côté des syndicats, on crie haut et fort pour une province forte. La réalité, elle, se veut une péréquation annuelle de 8 milliards de dollars. Le plus gros montant que le pays redonne à une de ses provinces. De quoi se vanter d'être des B.S. de luxe. Qui veut vraiment que ce soit comme ça? Moi je ne le veux pas. Si j'avais su que mes prêts étudiants seraient aussi longs à payer, je crois que j'aurais changer quelque chose. Et puis, si je ne donnais pas la moitié de ce que je gagne en taxes et en impôts, je serais beaucoup plus avancé dans mes paiements d'hypothèque et d'entreprise! Ça fait du bien d'en parler, mais bon, je dois aller travailler, alors bonne semaine!

vendredi 27 mai 2016

Les vendredis...!

Enfin vendredi! Après un blitz de quatre jours sans jamais se ménager, vivement les congés! Y a-t-il une raison pour que depuis des années, les médias nous parlent de mauvaises nouvelles? Ou nous rapportent des nouvelles modifiées? Un peu de bonne nouvelles, ça ferait du bien! Choisir d'être heureux, c'est aussi choisir ce qu'on écoute, ce qu'on lit. À se faire remplir la tête de mauvaises nouvelles, difficile de voir la vie d'un bon oeil. Alors on s'amuse, on écoute de la musique. Siffler en travaillant, se brasser un peu le bassin! Et surtout, ne pas attendre après les autres pour prendre des initiatives! 
Des fois, mieux vaut relaxer un peu, prendre du recul. Reculer d'un pas pour mieux en faire deux. Donc le vendredi, il faut écouter de la musique et se donner à fond! Alors amusez-vous bien et on se reparle lundi matin!

jeudi 26 mai 2016

Constat

Wow! Hier je suis allé chez un client qui me parle toujours de politique. Il semblait découragé. EN temps ordinaire, il a toutes sortes de choses à me raconter. Il me vante les prouesses de telle personne, me donne son avis sur plein de sujets. Mais hier, il m'est arrivé avec une espèce de conclusion à laquelle je m'étais rendu moi aussi. Il me disait que peu importe qui serait élu, rien ne changerait. Bravo M. Deroy! Enfin vous vous rendez compte à quel point «le modèle» québécois n'est plus fonctionnel. Vous admettez enfin que l'ère «richissime» des boomers est terminée. Car depuis l'avènement du PQ au pouvoir en 1976? Dans ce bout là en tous cas, le dédoublement des ministères, de la fonction publique n'ont pas cessé. Même si notre province ne devenait pas un pays, nos dirigeants n'ont jamais cessé d'agir comme tel. Pourquoi, au sortir du PQ, le parti suivant n'a pas aboli toute cette mise en scène? Pourquoi ne pas avoir choisi d'être riche, en avance sur les autres? Bin non, en «fabriquant» un pseudo pays à l'intérieur du Canada, vous avez créé une tare générale au Québec. Les syndicats ont pris le pouvoir. Maintenant, ce sont eux qui mènent, ce sont eux qui retardent tout. Et ils ont des sous comités «Green» qui ne font qu'empirer les choses. Maintenant, les gens de la fonction publique ne travaillent que pour leur retraite. Ils disent non au changement, non à l'arrivée de nouvelles technologie et surtout non à l'anglais! Maintenant, avoir des idées au Québec semblent proscrit. Avoir une opinion différente des syndicats est une mauvaise idée. Et il faut faire attention à ce qu'on dit en public, ça pourrait coûter très cher! Voilà ce qui se passe! Certains veulent que tous aient droit au même salaire, peu importe le travail et \ ou la position occupée (chômage, aide sociale, etc) D'autres ne comprennent pas et n'acceptent pas que ceux qui performent plus auraient droit à des bonis. Bref, je pourrais continuer encore pendant une demi journée, mais cela gâcherait le reste de cette journée, alors je me sauve, à plus!

mercredi 25 mai 2016

Inquiet

Je m'interroge au sujet de notre bien-être, de notre joie de vivre. Au sortir de toute la censure qui nous est imposée, à découvrir que, en 2016, on ne peut pas dire ce qu'on veut, ni le penser. Car à trop penser, on finit par dire ce que l'on pense. Bref, certaines gens plus que d'autres, ont de l'influence et savent s'en servir. Et si tu penses en dehors de leurs idées, alors tu vas en subir les foudres. Je ne dis pas conséquences, car ce mot me semble trop punitif. Et, de penser différemment ne requiert pas de punition. Moi je veux juste qu'on redevienne comme avant. Qu'on puisse rire en publique, qu'on puisse dire que quelqu'un est mauvais, si c'est notre interprétation. Que nous puissions mettre de l'insecticide et de l'herbicide, comme ça, nous ne serions pas pris avec des tiques, des puces de lit et autant de pissenlits. Je veux que les enfants continuent de jouer au hockey dans la rue. Je veux que le sirop d'érable redevienne à un prix descent. Je veux que les humoristes redeviennent drôles, car on leur a, eux aussi, mis un filtre, comme à toutes les radios d'opinion. Le chacun pour soi détruit la province, enlève le respect et aussi les sourires. Voilà ce qui me chicote. Où est passé l'humain? Sa bonté, son hospitalité? Derrière une montagne de taxes, se cache-t-il encore des gens heureux? Des gens qui ont le goût de partager leur sourire, de répandre autour d'eux la joie de vivre. Bonne journée!

mardi 24 mai 2016

Ouf!

Moi qui pensait que la semaine passée avait été dure! Cette fin de semaine, de trois jours, fut vraiment dure. Après avoir mûri l'idée de se faire un patio en palettes, nous sommes passés à l'action. Que de déboires, d'imprévus... De jolies morceaux de bois qui sont vite devenus un sérieux cauchemar! Depuis des années, ce long congé est une occasion pour faire des corvées de printemps. Mais c'est rare d'étirer une corvée sur trois jours. Trois journées de labeur, autant physiquement que mentalement; recommencer, chercher des solutions pour solidifier le tout. Un beau rêve, mais très dur à réaliser. Je ne m'y referai plus prendre. Avoir fabriqué le patio avec les matériaux habituels, nous l'aurions fini samedi soir. Mais là, après trois jours, il y a toujours des lacunes à corriger. Mais le look est vraiment original! Parfois il faut vouloir vraiment beaucoup pour arriver à la réalisation de ses rêves. Mais qui n'essaie pas, ne saura jamais. Mais je ne regrette rien. Vraiment pas. Et puis, notre défi des palettes représente tout de même une économie d'argent d'environ 250$. J'ai hâte de prendre des photos. Notre été de camping stationnaire. Mais nous ne nous sommes pas reposés du tout. Alors il faudra, pendant cette semaine de quatre jours, réussir le travail de cinq jours et se reposer! Bonne semaine!

jeudi 19 mai 2016

Un peu mou ce matin

Nuageux ce matin, mon degré d'énergie un peu bas, je sens que j'aurai besoin de repos avant la fin de la journée. J'ai vraiment de la misère à composer avec tous ces imprévus qui se manifestent. Mais je garde un œil sur ce que j'ai à faire. Je suis facilement distrayable et j'ai tendance à m'éparpiller. Rien ne sert de paniquer, mais je dois garder le focus sur les priorités. Hier soir, j'ai rencontré des gens extraordinaires au 5 à 7 des gens d'affaires. Nous étions peu, mais que des sourires. Nous étions au Normandin, pour commémorer la réouverture du restaurant après une refonte majeure. Magnifique! Et aussi, pour faire le lancement de concours «Encourageons l'achat local» troisième édition. Vraiment agréable de voir toute cette ambiance, ce côté chaleureux qui va continuer d'évoluer à Val-Bélair. Bref, j'ai passé un bon moment. Dommage pour ceux qui n'étaient pas là. C'est sûr, il y avait le 5 à 7 d'ouverture à la banque TD en même temps, mais il faut choisir ses priorités. Par contre, je n'ai pas su à temps pour la TD. Dommage. Et puis, c'était beaucoup de travail encore une fois pour arriver dans les temps pour le lancement du concours. Toute une course. Comme nous sommes habitués de vivre depuis plusieurs années. Inutile de dire que c'est un choix de société, car nous sommes des consommateurs très capitalistes. La technologie évolue tellement vite, les gens en faire encore et toujours plus. Incroyable de voir à quel point l'humain peut être endurant. Autant d'action dans une seule journée au niveau des communications, c'est incomparable avec la décennie précédente! À des années-lumière d'il y a vingt ans!

mercredi 18 mai 2016

Un brin fatigué

Eh bien, il aura fallu travailler vraiment fort dans cette vie. Une histoire d'amour, oui, mais un amour inconditionnel. Hier j'ai terminé à 21:30. Lundi soir à 21:15. Tout ça pour m'assurer que ça ne chire pas trop le lendemain. Pourtant, je ne suis pas regardant pour mes lendemains. Des fois, on dirait que je vieillis un peu, que je veux me laisser des chances. Par contre, pour mon corps, j'oublie souvent qu'il y aura un lendemain. Agissant comme si c'était la dernière fois, à chaque fois. Je m'amuse, je me donne sans compter. Comme une mission périlleuse, où le sort de la terre serait remis en question. Mais c'est bien différent en réalité. Des fois je suis tellement fatigué, je me demande si j'ai bien fait, des fois je suis sur le point de me demander si je regrette. Mais tout finit par rentrer dans l'ordre. La vie c'est comme une sorte de ceinture. On s'attache, on se détache. Et puis on change de trou, pour plus de confort. Les attaches s'usent, on les répare; des fois elles se brisent, alors on doit prendre des décisions, comme jeter la ceinture et en obtenir une autre ou encore, sauver celle qui est brisée, même si c'est vraiment compliqué et que ça demande bien des efforts. J'écris ce matin et on dirait que les mots font mal. Comme si je libérais quelque chose de coincé en moi. Quelque part, j'ai de la peine. Une tristesse qui sommeille en moi, celle qui est là depuis toujours. Mais je lui rappelle que j'ai choisi d'être heureux...

mardi 17 mai 2016

Ça fait du bien!

Hier je parlais avec mes enfants de la tournure très dictatrice au sujet de l'humour au Québec. Après avoir instauré l'école de l'humour, formé dès personne à être humoristes, maintenant, ces gens veulent les contrôler. Alors mon discours s'est dirigé vers leur avenir. Que faire ici au Québec? Si vous avez la chance d'aller travailler à l'extérieur de cette province, allez-y! Quand tes enfants te parlent d'eux-mêmes qu'ils sont tannés d'entendre des propos discriminatoires à propos des homosexuels, des «transgenres», c'est qu'il est temps de penser à une autre façon de leur montrer la vie. Je parle ici de discrimination, accorder des droits à la différence. Dans quel but? N'allez pas imaginer qu'en passant des lois, qu'en faisant des programmes spéciaux, vous allez aider la différence. Au début, oui, mais à long termes, ça deviendra une béquille très dispendieuse.  Et ces gens ne sauront plus capables de se débrouiller par eux-mêmes. Plus je vieillis et plus je sens que les autorités en place, les gouvernements et leurs merveilleux programmes, viennent s'immiscer dans notre quotidien. Ils viennent nous dire comment respirer, comment décider de notre vie. Ils prennent notre argent depuis déjà longtemps, nous disent comment économiser, nous dictent comment se mettre de la crème solaire, comment tousser dans notre coude, s'habiller assez chaudement l'hiver, nous «obligent» à mettre nos pneus d'hiver à la bonne date, etc. Maintenant, ils veulent contrôler entièrement ce que nous disons, et, je le ressens très bien, aussi ce que nous pensons. La petite dictature, elle commence à me déranger beaucoup. Quel endroit au monde suggère à ses plus démunis de se placer sur la sécurité du revenu au lieu de travailler? Ce n'est pas dit comme ça, mais à choisir entre le salaire minimum ou l'aide sociale, le choix est facile à faire. Je tire vraiment partout, mais la farce a assez durer...

lundi 16 mai 2016

Encore une autre semaine.

Lundi matin, après une autre fin de semaine très remplie. Nous sommes allés à Laval, au Salon de l'Enseigne 2016. Très agréable, malgré la distance à parcourir pour y arriver. J'ai aimé ce que j'y ai vu, j'ai apprécié rencontrer Dan Reiner de 3M, ainsi qu'Annyck et David. Et puis, que de discussions au kiosque de ND Graphiques. Rodrigue avait un beau sourire. Finalement, c'est quand même la Roland qui ressort du lot pour moi. Nouvelles technologies intéressantes, mais en terrain connu. Vraiment de belles solutions du côté de HP, mais nécessitant pas mal de modifications coûteuses à mes installations et l'achat d'un appareil supplémentaire... Mais n'empêche, j'ai vraiment apprécié. Y a rien comme voir les choses de ses propres yeux. Mais je dois y penser comme il le faut. Je vais avoir un bel été, rempli de beaux projets. Je dirais même que l'été est déjà commencé! Beaucoup de travail, beaucoup de projets en cours. Rien ne sert de s'énerver, la vie nous guide vers ce que nous voulons. Alors laissons de côté les mauvais rêves, optons plutôt pour le beau soleil et les opportunités qu'il y a d'être heureux! Avoir des projets, visualiser les jours qui s'en viennent, me permet de prévoir mon humeur, mes commandes et mon horaire! Pourquoi l'humeur en premier? Disons que des fois, la fatigue à tôt fait de me neutraliser, alors e dois redoubler d'ardeur pour continuer. Cela affecte beaucoup mon humeur. Mais en vieillissant, on finit par se connaître.

vendredi 13 mai 2016

Un peu de prudence

Et si je vous parlait des nos épargnes? Depuis au moins 25 ans, je me fais proposer des solutions pour ma retraite. La première fois, j'ai bien ri. Mais ce n'était pas drôle. Les montants qu'il faut figurer pour espérer avoir une retraite descente sont astronomiques! Mais le plus triste, c'est qu'il y a différentes façons d'économiser... Car «économiser» est un bien grand mot! Ici, au Québec, il est déjà difficile de faire un peu d'argent. Même que ça prend des aptitudes, de la chance, ou encore des concours de circonstance. Mais pour en rajouter, ici, au Québec, après avoir payer nos taxes, nos impôts, s'il nous reste un peu d'argent, nous pouvons en déposer un peu, histoire de faire fructifier cet exploit. Mais l'argent récoltée par les intérêts, lui, est imposable! Quelle écoeuranterie! Imaginez, c'est votre argent, à vous! C'est ce qui vous reste après une année entière de travail! Donc il faut ruser! Car selon notre gouvernement, économiser est imposable. Donc, la meilleure façon de se préparer une retraite, c'est de travailler pour la fonction publique! Rien à gérer, puis, le moment venu, on se retire. Mais réussir par soi-même à s'en mettre de côté est une bonne chose. Un exploit à commencer le plus tôt possible. Pourquoi? Parce qu'une fois dans le feu de l'action, avec un (une) conjointe(e), une maison à payer, des enfants, des voitures, c'est rare qu'il en reste à la fin du mois. DOnc si vous avez pris l'habitude d'en mettre de côté lorsque vous étiez plus jeune avec peu de responsabilités, cette habitude peut se continuer, et même, vous valoriser lors de période plus creuses. Alors pensez-y quand même, chaque jour. Le temps passe tellement vite.

jeudi 12 mai 2016

Un peu de recul

J'ai tellement de peine. La journée d'hier fut un véritable désastre. Je me suis tellement senti mal. J'ai bousulé tout le monde autour de moi. Je leur ai parlé d'une façon inadmissible. J'aurais aimé que la vie me montre un autre chemin. Un chemin avec plus de rédemption, plus de prière. Il me faudrait me recueillir, me donner du temps. DU temps pour évaluer la situation, essayer de comprendre un peu plus. HIer, je me suis perdu dans mes idées, dans mes sentiments. Rien n'allait plus. J'ai essayé de me remettre sur les rails, mais cela a échoué. Pourtant la journée avait bien commencé. Une CA avec les gens d'affaires. Vite fait, bien fait. À mon retour, j'ai failli emboutir une voiture sur Amiral. Heureusement que j'étais présent d'esprit. Après, c'est le client qui m'a achevé... Je n'ai pas réussi à m'en remettre. D'ailleurs, j'ai encore de la misère à finir mon horaire de la semaine. Trop stressé, trop serré. Les imprévus ont tôt fait de ruiner mon temps de travail. Ce matin, je prends le temps de décanter tout ça, me faire un meilleur plan de match. On dirait que j'ai de la misère à y arriver. Je veux en faire le plus possible, mais en même temps, je vois que le temps passe très vite. Ça me joue bien des tours. Hier, mon niveau de contradiction était trop élevé, je n'arrivais pas à prendre le dessus. Je vais tenter de prendre le dessus aujourd'hui. 

mercredi 11 mai 2016

Constat

Enfin le beau temps semble s'installer pour de bon. Quand je dis beau temps, c'est toujours relatif, étant donné notre situation géographique. Je ne dis pas que c'est pire qu'ailleurs, mais ici, le climat nous joue souvent des tours. Plus de vingt degrés de différence en vingt-quatre heures, neige, verglas, grisil et pluie dans le même douze heures, c'est chose connue, ici, au Québec. C'est un privilège, mais aussi la misère. Ces jours-ci, je me lève et il fait zéro. Dans le jour, nous atteignons quinze. Dimanche dernier, à mon réveil, il faisait 9 degrés, mais en après-midi, il neigeait! Puis le mercure est descendu à moins trois!. Toujours en attente d'une balade dehors, à cinq heure. Seul avec les oiseaux, et tous ces animaux qui profitent, comme moi, de cette tranquilité! Car la tranquilité, c'est un cadeau. En plein jour, les gens courent sans arrêt. Ils courent pour tenter d'y arriver. Depuis que je travaille directement de la maison, je réussis à me soustraire un peu plus de ce phénomène. Mais il est bien présent! Et puis, sur la même note qu'hier, imaginez-donc que ça prends un permis du ministère pour pouvoir nettoyer le bord des routes! Je comprends la notion de sécurité, mais il y aurait moyen de simplifier le tout. Car une fois la demande faite, il faut attendre environ 45 jours pour obtenir le dit permis. Alors quand la météo est poche, il ne vous reste que vous et vos amis pour trouver la solution pour être heureux. C'est pour ça que, quand le soleil se montre le bout du nez, que la chaleur se fait sentir, les gens ressentent une effervessence et, parfois, vont dépasser les bornes! À plus!

mardi 10 mai 2016

Entrepreneur à Québec

Que des histoires plates que j'entends lorsque quelqu'un me raconte comment il a dû trimer dur pour ouvrir son commerce. Oui, la lueur de l'entrepreneur brille dans leurs yeux, mais les demandes de permis, les taxes, les frais communs, l'affichage, les règlement de toute sorte ont tôt fait de les épuiser. Les gens veulent bien payer leur compte de taxes, les permis pour s'installer, faire des rénovations pour rajeunir leur commerce, mais laissez-leur un peu de corde pour pouvoir s'afficher, pour faire savoir au monde qu'ils existent! Personne n'a le droit de s'afficher sur un pylône sans permis. Personne n'a le droit d'en installer un, il n'existe même pas de permis pour ça. Si il y a déjà une installation en place, c'est un droit acquis, sinon, il faut oublier le projet. Pour ce qui est des vitrines, la ville permet l'affichage de 25% par vitrine. Ce qui veut dire que le pourcentage de surface d'affichage est de un quart de chacune des vitrines et il ne peut s'interchanger au pro rata entre les vitrines. Si le commerçant a quatre vitrines, il ne peut en recouvrir une entièrement et laisser les trois autres vides. Il ne peut prendre qu'un quart de chacune. Pour afficher sur les murs de son commerce, il doit demander un permis, faire approuver le visuel de ce qu'il veut afficher, et, n'utiliser que les matériaux permis. Toutes ces règles varient un peu selon le territoire. Et ça, ce n'est que pour l'affichage. Au Carrefour de la Bravoure, les gens ont dû se plier à d'autres règles aussi saugrenues concernant les recouvrement de planchers, des murs! Mais ils doivent payer leurs taxes! Les gens sont irrités à l'année quand vient le temps d'en parler. Tout ça est bien dommage. Heureusement, derrière cette réalité contraignante, il y a de bonnes gens, prêts à s'entraider, à s'impliquer. Des gens qui veulent faire avancer les choses. Merci d'être là.

lundi 9 mai 2016

Petit bilan

EH bien, quelle semaine! Mais aussi, quelle fin de semaine! J'ai terminé ma semaine samedi matin, voulant absolument me dépêtrer de ce que j'avais commencé. Mais ce n'est pas terminé, je dois continuer cette semaine, la saison forte est débutée et je  me dois d'être en forme. Et les tournées de vélos commencent aussi. La Boucle le 18 juin, le cyclo-défi au début juillet. Et en ce 9 mai 2016, il fait zéro degrés ce matin. De quoi nous rappeler que nous sommes bien au Québec. Il y a deux ans, je crois, il faisait 16 degrés. C'est ça le climat original de notre vie. Il faut savoir s'adapter à ces changements constants et réussir à bâtir notre vie avec! Un 5 à 7 vendredi soir, où il fut bon de rencontrer notre équipe du cyclo-défi. Rires et bières à la Voie Maltée. Bel endroit, mais vraiment bruyant! Samedi, nous avons réussi à démonter 2 frames de garages et serrer le tout. Il restera celui au dessus du SPA. Ensuite souper pour la fête à Tatie au Pacini. Bon souper, mais vraiment trop tard. Nous avons aussi accompagné notre plus jeune à une audition pour un grand concours en théâtre. Elle a bien performé. Mais l'accès à tout ce qui suit requiert un porte-feuille plus solide que le nôtre. Et dimanche, la fête des mères, cela m'a rappelé que la mienne était partie pour toujours. Que de la pluie, un mercure qui a chuté dramatiquement. Nous en avons profité pour aller au cinéma en famille. Captain America, Civil War. Quel divertissement! Et un souper au St-Hubert de Val-Bélair. Très bien, très bon. Retour à la maison pas trop tard, histoire de dormir un peu avant que le semaine recommence. La bonne nouvelle, il pleur enfin à Fort McMurray!

vendredi 6 mai 2016

Encore...

Un de nos restaurateurs de Val-Bélair a fermé ses portes cette semaine. Encore un autre. L'été dernier, alors que l'artère principal de notre ville était en complète refonte, se rendre au Mikes relevait d'une volonté accrue. Les montagnes de gravier autour et les immenses trous, ne donnaient pas envie d'aller là. De plus, une fois rendu, si vous aimez que votre voiture reste propre, alors il ne fallait pas y aller, car à coup sûr, vous seriez sorti du restaurant en beau ta...! Et il y avait les frustrés au volant, qui passaient au travers du stationnement. Ces derniers ont même réussi à emboutir une voiture qui se trouvait sur place! Quel merdier ce fut. Non pas que les travaux furent plus longs que prévus. Mais comme le mentionne l'ex proprio du Mikes, un petit allègement des taxes durant les travaux, ou peu importe, cela aurait donné un bon coup de main et surtout, aurait encouragé les restaurateurs de la place. Je voulais souligner aussi le caractère sympathique de Daniel, un homme au grand coeur, toujours prêt à aider les autres, n'ayant pas peur d'encourager ses propres compétiteurs. Son témoignage sur Facebook fait mal. C'est vraiment triste. Depuis plusieurs années, l'AGAVB, nous tenions nos réunions mensuelles à son établissement, histoire de lui tenir compagnie et surtout, de l'encourager! Je crois bien que Daniel va revenir en force avec un nouveau projet, mais je dois lui laisser le temps. Le temps de prendre du recul, le temps de faire son deuil. On s'en reparle.

jeudi 5 mai 2016

Mon teckel.

Comme chaque matin, mon chien se lève dans un moment innaproprié. Depuis presque dix ans, je me lève avant tous les membres de ma famille. Je profite de ce temps pour m'entraîner, penser à ma journée et recharger mes batteries. Ce temps que je passe seul est essentiel au bon fonctionnement de chacune de mes journées. Mais depuis sept ans, nous avons adopté un teckel. C'est une machine! Elle n'arrête jamais! Tout est un prétexte pour manger, il faut limiter ses repas, ses calories et prendre en considération le nombre de collations\récompenses que nous pourrions lui donner pendant la journée. C'est l'animal le plus têteux de toute la création. Toujours enroulée dans une couverte ou une veste, elle recherche la chaleur. Mais sa spécialité, c'est de me rappeler qu'elle est là! Alors je suis dans ma bulle, chaque matin. En train d'écrire, en train de lire, en train de manger ou encore à la toilette; soudain elle se lève! Vite, je veux sortir! Ensuite je veux manger, renifler la cuisine et le salon en entier. Parfois ça suffit, mais d'autres fois, elle retourne se coucher. Elle peut revenir cinq à six fois pour vérifier si je n'ai pas échappé quelques graines au sol, ou pour essayer de m'amadouer avec son regard, des fois que je me sentirais attendri...Et renifler à nouveau tout le salon et la cuisine! Bref, elle est une boule de vie, toujours joyeuse, qui ne demande qu'à aimer. Chaque fois qu'il faut que je sorte, je dois la mettre dans sa cage, lui mettre son bol d'eau et un petit morceau de biscuit. À mon retour, je dois la faire sortir, encore lui donner un petit morceau de biscuit et remettre son bol d'eau à sa place. Parfois elle s'agite, surtout lorsque j'ai des clients, elle va renifler tout mon bureau en entier, remonter pour renifler la cuisine et le salon, les trois chambres à coucher et revenir dans mon bureau, pour encore y faire une tournée en reniflant. On pourra dire qu'elle aura utilisé son nez. Des fois, elle se met à japper, pour m'indiquer qu'il y a un client dehors qui a sonné. Mais il est à la porte de la maison et je n'entends pas cette sonnette. Là je dois admettre que c'est très utile! Mais d'autres fois, elle n'est pas capable de se calmer, jappant de façon démesurée, jusqu'à ce que je lui démontre de façon convaincante que je suis fâché. Je ne le suis jamais, mais je dois avoir l'air vrai pour qu'elle comprenne. Bref, je l'aurai bien aimée ce petit de hot-dog! Elle va avoir dix ans cet été, elle va bien, toujours prête pour courir, sauter, manger ou s'enrouler dans une couverte! Bref, la teckelisation!

mercredi 4 mai 2016

Prendre soin de soi

Enfin un peu d'énergie ce matin. Depuis mon retour de Floride, on peut dire que je manquais un peu d'entrain. La volonté y était mais pas l'énergie. Comme si elle s'était sauvée quelque part. Mais je l'ai retrouvée! Maintenant, elle m'appartient! Comme je veux continuer à m'entraîner, elle doit faire partie intégrante de ma vie. L'énergie vitale, celle qu'on a à notre naissance, s'effrite avec le temps. Il importe de bien l'entraîner, de la garder pas trop loin. Comme je suis pas mal petit, je m'entraîne chaque jour de la semaine, tôt le matin, histoire de bien débuter chaque journée de travail avec un sentiment d'attaque! Je me dis qu'au moins, ce que j'aurai fait pour moi, je ne le regretterai pas. Mieux vaut se donner un maximum de chance pour affronter les années à venir. Quand on lorgne du côté de nos antécédents, on comprend vite qu'il faut regarder à l'opposé et se concentrer sur les beaux jours qui s'en viennent. En novembre, ça fera dix ans que je m'entraîne tous les matins, tôt, avant de lever ma petite famille. Incroyable. N'allez pas penser que je suis gonflé à bloc, les bras gros comme des troncs d'arbres. Oh non, je m'entraîne pour faire mes journées, conserver un cardio qui se respecte et pour m'assurer une certaine longévité. N'empêche que c'est dur à croire. À quel point les années passent, sans toutefois se répéter. J'ai tellement appris. Et j'adore apprendre. On dirait que ça me dynamise! Comme quand j'étais petit, que je recevais en cadeau un truc qui m'excitait. Cette joie de vivre, d'apprendre, de partager, quelle belle façon de voir les choses.

mardi 3 mai 2016

Bon débarras!

La coupe est pleine. Il donne sa démission après une chefferie qui n'a rien donné, qui fut trop brêve de toute façon; bon débarras ! Mais dans le journaux, il semble que c'est presqu'une tragédie. On en parle comme s'il fut un messie, un souffle nouveau sur le parti. Eh bien, j'ai hâte que ça se calme. Pour moi, je n'y connais absolument rien, il fut quelqu'un qui s'est un jour trompé dans ses choix. Et, il vient de le réaliser. Il dit se retirer pour ses enfants, tant mieux, il est sûrement un meilleur père que chef d'un parti qui devrait ne plus exister depuis bien longtemps. Parti qui fut pour certains l'apogée de la politique au Québec, mais qui a coûté tellement cher! Et il continue de nous coûter cher: tout notre administration en double, la «pesanteur» administrative qui semble immuable, qui vide nos poches, année après année. Depuis que ce parti a pris pouvoir une fois, rien n'a jamais été semblable. Moi les histoires de celui qui pisse le plus loin... Depuis l'époque souverainiste de René Lévesque, trop de conneries sont devenues des lois. Des lois qui sont de véritables tares pour notre société. Quelque part, ceux qui ont dirigé le peuple vers toutes ces idées, furent vraiment excellents en convaincant les gens avec leurs idées. Mais aujourd'hui, on voit bien que ce fut un gros sac à merde, que plus personne ne peut vraiment se sentir libre au Québec. Nous sommes isolés par notre langue, par nos lois. Ceux qui le réalisent assez tôt, n'ont d'autres choix que de partir. Ici, les taxes et les impôts continuent leur ascension, comme si les gens pourraient payer encore à l'infini. Un jour, ça va casser, la chaîne va débarquer. Dieu seul sait ce qui va se passer. La mise en commun des biens, toujours à sens unique, ce n'est plus drôle. Partout ailleurs, les mentalités changent. Arrêtez de nous faire des acroires! Nous lisons l'anglais, nous le comprenons et même, nous le parlons! C'est juste que nous sommes enchaînés ici, par des dettes, des permis de travail, des «faux» avoirs comme le RRQ. Quand ça fait plus de trente ans que tu paies quelque chose, c'est sûr que c'est difficile d'y renoncer. C'est difficile de prendre sa famille, de la relocaliser ailleurs. Être célibataire, sans enfant, je serais déjà parti!

lundi 2 mai 2016

De retour!

Sept jours sans écrire un seul mot. J'ai bien signé quelques fois, mais je ne considère pas ça écrire. Une fois parti, difficile de s'arrêter. Je me disais que ce serait l'fun si j'avais pu continuer mes vacances encore une semaine! Car je reviens de vacances extraordinaires. La Floride, tellement mieux que je me l'étais imaginé! Des palmiers partout, du beau temps, de la chaleur, des plages, de quoi s'amuser pendant un bout. En bonne compagnie, les amis aidaient à nous mettre l'eau à la bouche. Et il était plaisant de se faire conduire. Pendant un moment, je me disais que ce serait bien différent si nous y étions allés sans eux. Tellement de commodités, de trucs. Bien sûr, nous étions au condo de mon beau-frère et de nos amis. Mais ce fut dur de relaxer pour vrai. Réveil très tôt chaque jour, je me serais cru la fin de semaine chaque jour. Et, revenir un samedi après-midi, ça permet de rester encore un peu dans la longue fin de semaine. Je me disais que tous ces palmiers, tout ce beau temps, je le méritais bien. D'ailleurs, je l'ai gagné à la sueur de mon front. COmme je le fais chaque jour.
 Hier, un dimanche bien rempli, raclâge, enlever les toiles de sur les trois garages, plier le tout. Brûler le bois des rénos et aller à l'éco-centre pour y laisser la vieille céramique. Et puis nous sommes allés au camping hier, voir la roulotte, nous avons amener des matériaux pour le cabanon. Quelle nostalgie. Une fois un souper de pris, il ne fut pas difficile de s'endormir.
Et nous voilà reparti pour une nouvelle semaine. Les enfants à l'école, Joanne part ce soir pour toute la semaine. Elle a des rendez-vous toute la journée et moi, je retourne m'amuser dans mon bureau. J'ai déjà une semaine pleine, qui sera tout simplement hallucinante! Ce sera une avant-midi courriels, messages et facturation. De la poutine avant la production. Capotant, pas un seul mot sur l'économie et\ou la politique! On s'en reparle.

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...