vendredi 29 mai 2015

Aventure

Tous les matins qu'il m'est donné de pouvoir le faire, j'écris. Je n'ai pas la science infuse, mais cela me permet de pratiquer mon français, et, surtout, de ventiler mes journées. Hier en fin de journée, je suis aller conduire ma douce épouse à Rivière-du-Loup. Elle y prenait une voiture de location pour se rendre à Mont-Joli. Elle travaille sur une clinique de dépistage du cancer du sein. Une ou deux fois par année, elle part dans un coin perdu du Québec pour aller faire des mammographies. Cela me laisse seul avec les enfants et la maison. Des fois c'est long, mais je m'en sors plutôt bien. Les premières fois, les trois enfants étaient à la maison. La plus jeune aux couches. Je travaillais sur la rive sud. Ça me faisais d'énormes journées! En  2015, les filles sont rendues grandes, et mon garçon n'habite plus ici. Plus de couches, juste des ados qui tombe un peu sur les cailloux. Bref, ma randonnée fut super. Le soleil s'est pointé une fois rendu à St-Jean-Port-Joli, nous avons enlever le toît. Et je suis revenu décapoté. Plus je me rapprochais de Québec, et plus il faisait chaud. Où j'ai eu le plus peur par contre, c'est quand j'ai rencontré un camion dans la voie de gauche. Il semblait somnoler. Je  voyais de façon irrégulière, de la fumée noire jaillir des «pipes», comme s'il changeait de vitesse. Il zizagait, roulait à une bonne vitesse, 105-110 km\h. Je restais derrière lui, mais dans la voie de droite. Puis, des voitures ont commencé à le talonner. Une l'a dépassé à droite. Je restais sur mes gardes. Puis, sans avertir, sans clignotant, il a donné un «coup de roue» vers la droite, faisant presqu'un tête-à-queue, zizagant, les voiture derrière semblaient figées dans le temps. Je freinais, voyant la mise en porte-feuilles arriver. Mais comme un miracle, il a ramené sa machine. Le voitures se sont dépêchées à le doubler. J'ai réfléchi un brin, regardant sa trajectoire, puis j'ai accéléré le plus possible pour le doubler. Il allait à vive allure, 115-120 km\h! Je venais à peine de le dépasser, il s'est rangé derrière moi, ses lumières m'aveuglant dans le rétro, et le son de son moteur hurlait derrière moi. Imaginez, le toît de la vieille Cabrio était baissé... J'ai continué d'accélérer, je me suis rangé à droite et j'ai gardé une bonne vitesse, histoire de m'éloigner le plus possible. Pendant de longues minutes, je pouvais l'apercevoir dans le rétro, il gardait la gauche. J'ai eu peur, mais le reste de mon retour fut sans histoire. Paspire pour un jeudi soir.

jeudi 28 mai 2015

Réflexion

La vie ne tient qu'à un fil. Il faut savoir choisir ses moments. Hier, je discutais avec quelqu'un de 20 ans plus jeune que moi. Il me disait que c'était dur de trouver une solution pour son auto. Il y a trop de réparations à mettre dessus, mais il doit encore pas mal d'argent sur son prêt. Dans ma tête, je me dis qu'il va travailler sur son auto, il est en congé. Il aura le temps de la dorloter un peu et de la mettre à vendre. Mais non. il m'a dit qu'il allait jouer au golf. Peut-être qu'il a raison. Laisser les problèmes de côté et prendre du bon temps. Tout à fait génial. Je  n'ai jamais eu cette pensée. J'ai toujours travaillé à améliorer mon sort ou celui de ma famille. Mais je dois admettre que je remettais à plus tard ces choses que je voulais faire. Je me disais, j'suis jeune, il me reste encore du temps! Je gardais ça pour plus tard. Puis le temps a passé, j'ai vieilli. J'ai continué d'en faire toujours plus. Mais cinq ans après mes quarantes premières années, je me rends compte qu'il reste moins de temps. Je me rends compte aussi que certaines choses que je m'étais promises sont devenues secondaires ou encore n'ont plus d'intérêt. Je me rends compte aussi que mon corps a vieilli, que mes idées aussi, ont vieilli. Disons qu'elles ont maturé. Depuis que ma mère nous a quitté, on dirait que l'urgence de vivre se fait beaucoup plus sentir. Et là, en y réfléchissant bien, je ne regrette pas d'avoir utilisé du temps pour réparer des trucs, pour aider les autres. Utiliser du temps pour autre chose que des loisirs ou du repos. Mais lorsqu'une envie folle me prend, j'y réfléchis grandement. Des fois, je me laisse tenter. Mais à quoi à me servirait d'avoir un VTT? Ou encore un bateau? Un camion neuf! Ce que nous avons est tout à fait convenable! Mais non, je fais du vélo, j'adore ça et ça me garde en forme! Je fais du camping, du temps en famille. Pas superflu comme une fifthwheel, un camion de 50 000$. Oui une roulotte de 23 pieds, mais dans la moyenne. Un camion de onze ans que j'entretiens bien. L'important, c'est d'y trouver le bonheur! Et puis il y a la décapotable...

mercredi 27 mai 2015

Sourire au quotidien

Dans ma ligne de pensée actuelle, il m'arrive de vouloir déménager. Pour ce faire, je dois avoir une sorte de plan. Un coussin financier, moins de dettes et un emploi sûr au nouvel endroit. Tout ça, ne se fait pas en claquant des doigts. Au contraire, il s'agit d'une tâche ardue, difficile à visualiser. Depuis plus de quinze ans que je me dis que les choses vont s'améliorer, mais elles n'ont fait qu'empirer. Loin de me décourager, mon premier plan ayant foirer de façon difficile à accepter, je me suis retrousser les manches. Encore une fois, en pleurant, en bougonnant. Les choses étant ce qu'elles sont, l'argent étant de plus en plus difficile à gagner, je suis travailleur autonome depuis mars 2000. Mais je travaille pour moi-même seulement depuis 7 ans. Je dois avouer que ce choix, bien que difficile à faire, m'a jusqu'à présent sourit. Oh il faut se discipliner solide, mais je suis roi et maître de ma destinée. Mais si parfois je ressens le besoin de partir, c'est bien parce que je sais que je pourrais faire mieux. Aussi parce que la moitié de ce que je gagne ne me revient pas. Mais je me ravise, aimant mon quotidien au maximum. Mon petit côté parano qui se manifeste a besoin de se faire ramener à l'ordre.
Mais je suis totalement conscient que les choses tournent pas rond au Québec, qu'il y a anguille sous roche. Je suis conscient aussi que je suis un tout petit joueur, avec peu d'influence. Mais mes intentions demeurent les mêmes, soit être heureux et rendre ma famille heureuse. Tant que le bonheur sera au rendez-vous, que la vie continuera d'être inspirante, je travaillerai au bonheur des miens.

mardi 26 mai 2015

Il faut savoir s'arrêter!

Et le temps passe! Il passe, mais pendant que les gens frappe sur l'ex-gouverneure générale, il y a sûrement d'autres supercheries qui se déroulent! Et puis, tant qu'à y être, il y a sûrement quelqu'un qui signait ses chèques à cette madame. Et tous ceux qui ont profité de cette manne, sont-ils complices? Car complice, c'est coupable! Et ceux qui réclament la prison, réveillez-vous! Ce dossier ne vous a pas encore coûté assez cher? Je crois qu'elle a assez payé déjà. Son visage est maintenant connu. Les gens ne la respecteront plus jamais. Je crois que c'est assez! Maintenant, allons à la source et éliminons ce poste grotesque, qui ne sert à rien et qui coûte la peau des fesses! Avez-vous besoin de dépenser encore? Ne comprenez-vous pas que l'état a un problème de dépenses, pas de revenus? Pourquoi s'acharner sur ce dossier? Il a coûté assez cher. Pour le reste, j'espère que ceux qui se cachent derrière tout ça seront punis. Ah pis de toute façon, punir ne rembourse rien! Il faut arrêter l'hémorragie, boucher le trou qui vide nos poches!

lundi 25 mai 2015

Analyse

Fin de semaine de corvée. Ça s'est très bien passé. Terre noire sur la pelouse en avant et grand nettoyage extérieur de la roulotte et cirage. J'en ai profité pour enlever l'antigel des tuyaux. Ma blonde a rempli les armoires et le frigo. Nous serons prêts pour une nouvelle saison. Le temps passe vite. Je sens que l'été arrive. Des fois je suis tellement fatigué que je me demande comment je fais pour continuer. Puis, les jours passent, j'atteins mes objectifs et tout s'enchaîne. Heureusement que j'aime mon travail. Des discussions en fin de semaine concernant un éventuel déménagement. Les enfants et leur emploi futur. Doivent-ils sortir du Québec? Ils veulent savoir. Mon fils n'en finit plus d'analyser la chose, il a 25 ans. Mes filles ont 13 et 15 ans. Elles se rendent bien compte du marasme économique dans lequel nous sommes plongés. Il n'y a pas une journée où il m'est possible d'oublier cette frustration. Ce sentiment de payer les fonds de pension des autres, leur retraite. Une retraite que je n'ai pas les moyens de payer! Les taxes infinies que nous payons sur l'essence. Les producteurs de lait que nous faisons vivre, sans compter les intérêts de leurs prêts que nous payons! Pas un jour où ça ne parait pas! Même si je ne sors pas de la maison, en allant au courrier ou par courriel, je reçois un compte qui sait me garder les idées claires à ce propos. Bonne semaine!

vendredi 22 mai 2015

Beurk!

De voir ce matin, sur Facebook, une photo de Denis Gravel, le bras sur les épaules de PKP, rien de réjouissant, mais rien d'étonnant! Je suis vraiment tanné des roseaux qui penchent du côté que le vent souffle! Y a-t-il quelqu'un qui sera assez franc, assez crédible pour éclaircir les choses! Ce phénomène péquiste n'a rien d'un politicien, il est un gars qui a bin de l'argent, qui semble ne pas savoir quoi faire avec. Pour le reste, il n'est pas premier ministre, mais il semble qu'il veut le devenir. Je ne sais pour vous, mais moi, il m'énerve déjà beaucoup trop. Il a des idées rétrogrades, voit un pays avec des oeillères. Je ne vois pas ce qu'il pourrait nous apporté de mieux. Car du mieux, il en faut, et vite! Rien de personnel avec l'animateur de radio, juste de vieux souvenirs d'une rencontre passée. Mais si celui-là devient premier ministre, alors nous devons partir! Ça commence bien un vendredi! Il faudra noyer ça ce soir. Refaire le monde, peut-être sortir de nouvelles idées! Le problème demeure le même, comment les mettre en pratique? Taper sur le clou, mais j'ai le temps de me tanner, de déménager...

jeudi 21 mai 2015

Vivement des vacances

Au sortir d'une fin de semaine de trois jours, pas toujours facile de voir le beau. Pas évident de prendre la bonne décision. Car ne voir que du noir peut rendre les journées passablement déprimantes. Et certains choix peuvent nous nuire seulement dans dix ans. Mais il faut aussi avancer, faire son chemin. Comme je suis du genre à tout comprendre, bien je me dis qu'il faudrait que je fonce un peu plus. Faire avancer ces mots que j'écris. Leur donner un sens plus large. Mais en même temps, rester le plus simple possible. Avoir la tête remplie constamment, en plus du quotidien, des bouts, ça devient lourd. Je ne dis pas que c'est comme ça tous les jours, grand dieu non! Mais des congés, des vrais, ça fait du bien. Samedi passé, mine de rien, déchaumer le terrain en entier, je me sentais vraiment secoué! Et puis dimanche, la vente de garage au profits du cyclo-défi, ce fut une réussite, mais il n'y avait pas de repos là non plus. Heureusement qu'il y a la valorisation, la fierté. Chaque journée, je m'assure de bien faire les choses, de me coucher et d'avoir ce sentiment d'accomplissement. À plus!

mercredi 20 mai 2015

Savoir apprécier

Quelle belle journée finalement que ce fut, hier. Alors que météomédia annonçait des orages violents, il n'a pas tombé une goutte. Peut-être ailleurs, mais pas ici. À 20 heures, hier soir, nous étions en promenade, cheveux au vent! Il faisait 23 degrés! Ce matin à 5 heures, il fait 7 degrés. Que de contrastes, ici, au Québec. Bref, il faut le vivre pour comprendre.
Mais on n'y peut rien. Par contre, pour les taxes, il doit y avoir un moyen. Pourtant, j'ai beau chercher... Je vois des solutions, mais je n'ai aucune façon de les mettre en pratique. Hier, en grande pompe, les médias annonçait encore une augmentation du boeuf! Bin oui! Encore des taxes déguisées! Pour payer les vélos-pupitres? Certains disent que nous sommes comme la Grèce, moi je dis que nous sommes pires. Car les principaux intervenants savent très bien que tout cela ne marche pas, mais bon, ils ont les deux mains dans le plat de bonbons et ... on se gave. C'est vraiment dommage. Il serait difficile de déménager, mais je pense quand même à des possibilités, juste au cas où. Je suis tanné de donner tout ce que je gagne pour payer les affaires des autres. Mais les avantages se devraient d'être grands. Car une clientèle ne se monte pas en 6 mois. De plus, là où nous sommes, l'endroit est très bien. On s'en reparle.

mardi 19 mai 2015

Je refuse!

Au sortir d'une «élection» péquiste, le gagnant est maintenant en conflit d'intérêts. Fiducie ou non, droit de regard ou non, il me fait pitié. Le simple fait qu'il veut mettre ses avoirs en fiducie me dit que pour lui, c'est l'argent qui prime. En fiducie! Il ne va pas oeuvrer pour un organisme à but non lucratif! Il  va continuer de nous faire chier avec ses âneries! S'il en veut un pays à lui, qu'il s'achète une île et qu'il y amène ses disciples! Moi et beaucoup d'autres personnes sommes nées ici, au Québec. Nous voulons garder notre province sereine, à l'abri de ces êtres prétentieux, sans scrupules et complètement déconnectés de notre réalité quotidienne! Et on n'en veut pas de ces conneries. Pourquoi une poignée de gens comme eux devraient prendre des décisions? J'espère que dans ma région, les votes reflèteront la pensée populaire, mais aussi un avenir constructif, un avenir plus riche! Je suis tanné de payer pour que les autres travaillent. Je suis écoeuré d'être fatigué, brûlé des mes semaines, pour me rendre compte que je paie pour que la grosse machine continue de tourner! Alors que je n'en veux même pas de cette machine! Ceux qui trouvent ça valorisant de profiter de ce système, eh bien allez avec lui sur son île pour fonder votre nation. Vous aurez vos idées, vos projets. Laissez-nous tranquille.

vendredi 15 mai 2015

Bonne journée!

Quelle semaine encore une fois. Dès que le beau temps s'installe, je suis très occupé. Il n'y rien comme travailler dehors. Mais le vent et mon travail ne vont pas de concert. Mais je ne peux me plaindre, la saison chaude est si courte au Québec. Et nous sommes vendredi, quelle ambiance chaque semaine. Un rien me rend heureux! La vie, si belle, si courte, est un privilège à saisir. Malgré un gouvernement, que dis-je, un régime politique soi-disant «diplomatique», il faut trouver le bonheur et l'entretenir chaque jour! Un seul événement et une journée peut devenir très longue, trop longue! J'en sais quelque chose. C'est pourquoi, jour après jour, je me parle, je prends soin de ma santé, de mon corps. Un corps en santé est plus facilement ouvert à être heureux! Piège quotidien, les défaites! Il est tellement facile de remettre à plus tard ou de se trouver une défaite. Selon moi, une défaite, c'est comme fumer. Plus tu te trouves des raisons, plus tu meurs à petit feu. Mon exemple est un peu fort, mais quand je vois des jeunes de 20 ans et plus qui fument, je ne comprends pas. Oui la majorité des jeunes essaient. Mais avec toutes les connaissances que nous avons sur ce fléau, l'accès à l'information du bout des doigts, comment se fait-il qu'ils ont une défaite pour fumer? Fumer, c'est mourir tranquillement. Donc pour être heureux pleinement, il ne faut pas fumer!

jeudi 14 mai 2015

Voir le beau

Les matins sont froids. Typique de Québec, ville qui embrasse le fleuve. Mais quand même, malgré ces hauts et bas de température, on sent que le temps se réchauffe tranquillement. Je  ne dis pas que c'est la Floride, car ça ne le sera jamais. Mais quand ça se réchauffe au Québec, nous, ceux qui y habitent, devenons tout excité! Ça nous permet d'apprécier plusieurs aspects de notre climat. Même si, en vieillissant, le climat nous agresse de plus en plus. Mais s'il n'y avait que le climat! Je  ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai hâte à demain, vendredi. Relaxer un brin. Ensuite recommencer à rattraper le temps. S'occuper du terrain, nettoyage des vitres, espérer cirer les voitures, etc. C'est une roue qui tourne, qui tourne et qui n'arrête jamais. Alors il devient important d'arrêter de temps à autre pour apprécier ce qu'on a. Voir le beau dans chaque chose. Des fois, c'est difficile. Mais tant qu'à être sur la terre, autant y être heureux!

mercredi 13 mai 2015

Que faire?

C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Eh bien, je suis d'accord. Mais pourquoi donc autant de journalistes et\ou d'artistes en politique? À force de culture, on devient politicien? J'ai eu beau chercher, à part un bon salaire, je ne vois pas ce qu'ils pourraient faire pour nous, les citoyens. C'est là que je trouve la nuance. Artiste au Québec égale trop souvent subventions et crédits d'impôts. Ce  sont les citoyens qui payent. Donc un fois en poste comme ministre, le salaire est aussi fourni par les citoyens! Quel merdier. Plus ça change, plus c'est pareil! Ça ne fait pour autant de bons politiciens. La situation n'est pas rose au Québec et tout semble indiquer que rien ne va changer. Une chose est sûre, il y a un problème de dépenses, et il faudrait que quelqu'un pense à le stopper bientôt. Il y a un trou dans le bateau et il coule.

mardi 12 mai 2015

Toujours des constats!

Hier je magasinais des assurances pour la maison. Plus je faisais d'appels, plus je me rendais compte que aucune compagnie ne voulait nous assurer à cause de mon commerce à la maison. Et la dernière compagnie revendiquait un contrat d'entretien sur notre fournaise à l'huile et son réservoir! Sans  compter qu'ils assureraient mon commerce par leur division commerciale. Je crois que je vais devoir conserver l'assureur actuel. Encore une fois, je constate que nous sommes coincés. Coincés par ce système. Tout est déjà trop cher, et, s'assurer aussi. Comme les prix montent sans cesse, alors je ne peux rien faire d'autre que d'être mécontent. Et cela m'oblige à monter mes tarifs. Car les prix de mon matériel augmente aussi! Je dois ajuster mes tarifs. Où est le plaisir? Je dois expliquer à mes clients que  la vie suit son cour. Les journées passent vite, le temps manque. Je me dois d'aimer mon travail, ça augmente le «fun factor». Ce degré de plaisir, il est primordial, voire essentiel. Sinon, inutile de se conter des menteries, il faudrait plus de loisirs. Loisirs égale temps, temps égale argent. Maintenant, avant de passer du temps à réparer quelque chose, j'évalue le temps qu'il me faudrait. Malheureusement, il m'arrive de confier ça à quelqu'un d'autre ou encore de jeter l'article au profit d'un autre. Mon temps coûte trop cher. Mais il y a le côté plaisir. Pour moi, démonter une pièce, remonter un truc, fabriquer un système est souvent très amusant. Et c'est très valorisant! Donc j'essaie l'entre-deux. Cette expérience que j'ai acquise avec le temps, elle me sert chaque jour que Dieu me donne de vivre. S'amuser en travaillant, quel beau métier! Ce qui m'amène à dire que je déteste dépendre des autres. Il n'y pas de plaisir à attendre après les autres. Et on n'est jamais si bien servi que par soi-même!

lundi 11 mai 2015

Notre quotidien

Après une fin de semaine bien remplie, il m'apparait vraiment tranquille ce lundi matin. Conngrès toute la journée samedi, souper entre amis et feu. La pluie nous a épargné. Dimanche de fête des mères, ce fut un peu long, mais pas trop fatigant. J'ai pris du temps pour discuter avec mon épouse.  Aussi, j'ai trouvé ça étrange que ma mère ne soit pas là. Bref je suis prêt pour une autre semaine. La vie nous ramène bien des souvenirs, mais aussi des défis. Ces souvenirs où il est possible de piger pour se servir de notre expérience. Mais je me rends compte aussi que le temps passe très vite. Que nous vieillissons aussi très vite. Avec le temps, nous adaptons notre comportement, nos habitudes alimentaires. Et, à voir les gens autour de nous qui souffrent, cela nous aide à se stimuler. Pas toujours facile et pas moins cher, les bonnes habitudes alimentaires sont dispendieuses à la fin du mois, lorsqu'on balance le tout. Mais rien ne sert de manger comme des cochons pour être heureux. Avec le temps, j'ai appris à écouter mon corps, ressentir ses besoins, ses carences, ses douleurs. Ainsi je peux me guider à travers la course qu'est notre quotidien. Mais il faut en faire plus. Beaucoup plus. Donc j'en suis à étudier de nouvelles possibilités pour continuer de rentabiliser mon quotidien, mais en me «ménageant» un peu plus physiquement. Il y a des journées où je me donne, sans jamais penser au lendemain. J'aime ce que je fais, mais des fois, c'est beaucoup trop. Encore une autre semaine qui débute, à moi de jouer!

vendredi 8 mai 2015

Inquiètude.

Alorrs que je me demandais si c'était bizarre que le baril soit à 52 dollars et l'essence à 1,10$, le prix du litre à fait un bon de 14 cents! Pourtant, le baril, lui, est demeuré stable. À voir qu'en Alberta, ils ont élu un gouvernement NPD, je pense bien que le prix du pétrole va monter encore pour relancer leur économie pétrolière. Donc à quel prix sera le litre d'essence pour nos vacances? Si le gouvernement continue de nous écoeurer, l'économie va chuter, car les gens vont se priver. Privation ne fera pas rouler le dollar. Moins de dépenses, moins d'argent pour le système. Comment peuvent-ils ne pas réaliser que leur économie est basée sur nos dépenses? Au Québec, la majorité des emplois sont rémunérés par le gouvernement. Qui fournit l'argent du gouvernement? Les travailleurs! Cela dure depuis des années. Les gens continuent de vivre, mais commencent à réaliser que la coupe est pleine. Même si la majorité prennent plus de temps pour se rendre compte des changements, ils finissent pas réaliser, en faisant leur budget, en planifiant leurs vacances, que tout est rendu trop cher. Un bon jour, tout va sauter. Je comprends plus qu'à 16 ans, mais j'arrive aux mêmes conclusions! Je suis inquiet.

jeudi 7 mai 2015

Une question de choix!

Quand j'étais plus jeune, je voulais mon indépendance. Je  me disais que de partir de la maison, c'était la liberté! Bin oui! Quel bel espoir, quelle naïveté! Pas si grave jusqu'à ce que la vie nous rattrape. Pour vivre, il faut un endroit pour rester. Cet endroit coûte quelque chose. Et curieusement, le frigo ne se remplira pas miraculeusement lorsqu'il sera vide! Besoin d'une voiture, ça coûte encore quelque chose, mais l'entretien aussi. Sans parler que ce véhicule consomme du carburant. Peu importe le prix, il faut payer pour se promener. D'ailleurs, pour se promener, ça prend un permis de conduire, renouvelable chaque année. Le véhicule doit être immatriculé aussi chaque année. Et, essentiel, le véhicule doit être assuré. Déjà, pour un nouveau dans la vie, c'est déjà trop. Pourtant, il reste encore l'électricité à payer, les taxes foncières, les taxes scolaires, les vêtements, les médicaments, les soins dentaires, etc. Quellle grande idée cette liberté. Mais il faut l'avoir vécu pour comprendre. Avec le temps, j'ai réussi à m'apprivoiser. J'ai réussi à intégrer une sorte de routine dans ma vie pour réussir à passer au travers de journées et progresser. Du coup, à force de discipline, j'ai découvert des moments de liberté. Prendre conscience de ces moments est une révélation. Comme pour être heureux, être libre est un choix. Et j'ai trois enfants et une femme que j'adore!

mercredi 6 mai 2015

Ouf!

Hier je discutais avec un copain. Nous  parlions des restrictions qu'il y a au Québec. Si tu veux te bâtir une maison, toutes les étapes à franchir. Si tu as le goût de te partir une petite entreprise ou encore d'afficher ton entreprise! Que de surprises vous attendent. Et puis, les irritants sont plus qu'omniprésents, ils sont même en double et en triple. Toutes les taxes que nous payons, c'est absolument horrifiant! Sur l'essence, les immatriculations, notre permis de conduire, les plus grosses cylindrées, nos primes d'assurances, notre maison, notre service de santé, sur tous les articles au détail. Qu'arrive-t-il à notre province? Quand j'étais petit, il y a 40 ans, la taxe de vente au détail était de 7 pourcent. Il n'y avait pas de taxes sur les livres, ni les vêtements. Pas de taxe sur la nourriture. Les chaussures au dessus de 125$ étaient considérées comme du luxe, elles étaient taxées. L'essence coûtait 17 cents le litre. Les voitures polluaient, les gens allait jeter leurs cochonneries au bord de l'autoroute. Les frais dentaires étaient gratuits jusqu'à l'âge de 16 ans. Le pont de Québec se faisait repeindre chaque année. Aller à l'école publique, primaire et secondaire ne coûtait rien. Pourtant, c'était les contribuables qui payaient pour tout ça. Et il en restait à la fin de l'année. Je ne dis pas que c'était plus «green», mais je dis que nous étions plus libres. Libres de respirer à la fin du mois. Mais il y a eu la crise des taux d'intérêts. Un peu trop libres, les gens avaient abusé de leur crédit. Les taux d'intérêts avaient monté jusqu'à 22%. Imaginez! Cette situation a fait sortir les mères sur le marché du travail, a fracassé les familles. Nous sommes passés au travers. Mais il semble que les gens n'ont pas retenu la leçon. Car aujourd'hui, le sujet tabou est les dettes. Oui tout le monde en parle, mais c'est une source de stress omniprésente. Et avec toutes les méthodes de financement que le gouvernement nous impose, vivre au Québec demande une grosse dose de discipline et de courage. Sinon il est trop facile de sombrer dans les dettes.

mardi 5 mai 2015

Fait chier!

Hier soir, j'en ai eu un peu marre. Cette panne de courant. Avec les tarifs que nous avons, je ne peux comprendre qu'en 2015, ça dure plus d'une heure! Lamentable! 5 maisons à côté, il y avait du courant! Et je suis sérieux! Dans mon bureau, j'ai une batterie de secours, mais pour 20 minutes environ. Le reste, que du noir avec la beauté des chandelles. Et ça dort bien avec le son de la pluie sur le toit. Heureusement qu'il faisait chaud. Nous avons tellement gelé cet hiver, cette chaleur est la bienvenue! Avec les hausses constantes que nous impose le monopole d'Hydro-Québec, chaque compte est un irritant, un questionnement auquel personne n'a de réponse.
Si ce n'était que ça, mais non, tout le reste aussi augmente sans cesse. Qu'est-ce que ça donne? Il y a quelqu'un qui tire des ficelles et qui pilote le vaisseau à notre place! Et puis, de l'argent, il y en a, mais elle est bien cachée. C'est sûrement mieux ainsi, car au Québec, si tu fais de l'argent, c'est mal vu. Alors si le coeur vous en dit de vous la péter, pensez-y deux fois. Les jaloux se manifeste très vite!

lundi 4 mai 2015

Bonne semaine!

Vendredi soir, je suis aller à iMax voir un film. Quelle idée géniale! Ambiance parfaite, prix très abordable. Si j'avais un seul bémol, le 3D. Ça ne sert pas à grand chose. Mais une fois dans le feu de l'action, on oublie vite les lunettes. Pour le reste, très relaxant. Mais le bilan final, souper au resto avant, crème glacée après. ça fait une soirée de 100$ Pour trois adultes, ma plus vieille ayant quinze ans, les prix ne changent pas. Je me dis, avoir été à un match de hockey, juste un billet m'aurait coûté plus cher que notre soirée. Mais je trouve ça quand même trop cher. Nous ne sommes pas allés au St-Hubert, nous n'avons pas consommé de popcorn et\ou de boissons gazeuses au iMax, ni de stationnement à payer. Malgré tout raisonnable. Mais le faire chaque semaine se révélerait impossible. Mais ce fut merveilleux. 
Hier nous sommes allés faire un 25 km de vélo, mon épouse et moi. Ce fut formidable. Du plus loin que je me souviens, j'ai toujours  fait du vélo. À  plus ou moins grande échelle, mais j'ai toujours pédalé. Quel loisir peu dispendieux. Quel sport pas trop cher. Une fois le vélo acheté, un bon entretien, voilà un passe-temps qui ne coûte pas cher. Bien sûr, je connais plein de gens qui doivent s'acheter un vélo plus hot. Qui doivent se procurer des vêtements de marque. Ils confient leur entretien complet à leur dépositaire. Pour ma part, je fais le minimum, mais je laisse les grosses mises au point à mon concessionnaire. Pour les vêtements, je crois que je m'en fous pas mal. Rendu que je suis bien. D'Ailleurs, je fais la majorité de mon vélo à cinq heure du matin, donc je n'ai rien à parader. De toute façon, je ne suis pas du genre à parader pour montrer mes avoirs. Bref, j'adore faire du vélo.
En conclusion, amusez-vous le plus souvent possible! Boonne semaine!

Au revoir, Jacques…

6 degrés ce matin! Rendu en haut de la côte de l'aéroport, il s'est mis à pleuvoir! Mais c'était tout de même une fantastique ri...