Il y’a dix ans...

Il y a dix ans, je commençais une convalescence de six semaines, ayant le pied droit brisé. Je m’en souviens, de la douleur, mais aussi de la forme que j’avais. Je me souviens aussi à quel point je buvais plus qu’aujourd’hui. Bin oui, sans blague, je buvais au moins deux fois plus d’alcool. On dirait que ça me permettait d’oublier les choses qui me tombaient sur le nerfs. Mais je crois aussi, avec du recul, que ça m’empêchait de voir certaines choses qui, aujourd’hui, me font vraiment mal. Ce matin, alors qu’il fait moins trois degrés, il y a cette mince couche de blanc qui recouvre le sol; ça ressemble à 2015. Je ne m’en plains pas. Hier soir nous sommes allés chez Karine et Donald pour prendre une bière et relaxer un peu. Nous avons échanger à propos de nos vies, nos défis, nos enfants. Anne-Marie était là, et elle se mélangeait bien à nos discussions. Ce fut un doux moment dans notre temps des fêtes. Pas d’obligations, pas d’heure à respecter, ni d’enfants pour s’inquiéter. Bref, ça fait du bien. Mais hier, nous avons aussi fini la peinture dans notre chambre, changer la disposition en entier des meubles, et c’est comme un renouveau intéressant. La chambre paraît plus grande, plus éclairée. On veut même y installer une phrase au dessus de notre lit! Il ne restera que la question de la porte et\ou les portes de notre garde-robe. Mais j’ai aussi enlever de nouveau la hotte de poêle pour «tôler» la sortie d’air! Car les rongeurs avaient encore pénétré par effraction dans notre maison! J’espère que cette fois, c’est la bonne! J’ai déjà quatre rongeurs à mon actif depuis l’arrivée des températures froides. On s’en reparle.

Bilan 1

Nous sommes le 28 décembre 2019, l’année tire à sa fin. Il fait un degré. La journée d’hier fut grise, remplie de verglas et de pluie. Malgré cette grisaille, je ne me plains pas du tout. Les hivers furent tellement durs, un peu de répit, ça fait du bien. Nous avons reçu les Bédard hier pour souper. Belle soirée avec des jeux super intéressants! Le boeuf de ma Bibi, bourguignon, s’est révélé très bon, comme l’ensemble de la soirée. Mais avant leur arrivée, nous avons procédé au changement de couleur de notre chambre. Après une couche de primer, j’ai appliqué la couleur. Le changement est très beau, mais aussi très efficace auprès de ma blonde, qui se meurt de changements. Pourtant, 2019 fut une année dure pour nous, parents. Départ de notre fille en appartement, ou devrais-je dire, fuite? Depuis mars, Vicky nous en a fait voir de toutes les couleurs avec son départ. Et ce n’est pas fini. Je ne sais plus où donner pour l’aider! Nous avons financé une voiture, payé les pneus d’hiver, payé les changements d’huile, payé et livré une cuisinière, etc. Nous voilà devant une situation étrange. Son départ nous attriste, mais nous faisons tout pour qu’elle soit heureuse ailleurs! Je dois en discuter avec Joanne. Mais je ne peux passer sous silence le fait que notre vénérable voiture à tout faire, j’ai nommé l’Echo, nous a quitté après seize ans et demi de loyaux services. Je crois qu’elle aurait pu en donner encore plus, mais Vicky a passé au travers. Un autre chapitre qui se termine. Samuel a terminé ses études en programmation au printemps, mais il vit du bonheur social depuis la fin de son stage. Onze années de temps, d’argent, d’inquiétude pour arriver à l’obtention d’un diplôme dans une profession très en demande; mais il n’est pas pressé. Il faut dire que nous n’avions pas de réelles attentes dans ce dossier, mais il s’est rendu au bout de ses études... Il préfère rester chez lui, jouer à des jeux vidéos, avoir les cheveux longs et ne pas réussir à inclure dans sa journée un ou deux brossage de dents. Difficile à croire, mais aussi difficile à comprendre! Son séjour parmi nous pour Noël se résume à son arrivée le 24 en PM, et nous sommes allés le reconduire chez lui le 25 au soir. Malgré sa présence très limitée, c’était suffisant. Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Pour ce qui est de Cameron, je dois dire qu’il nous en a fait voir de toutes les couleurs, mais aussi de toutes les orientations. Après l’obtention de son diplôme d’études secondaires, je le croyais sur une bonne lancée. Un été très mou, alors qu’il travaillait un peu au Proxi. Il a commencé son CEGEP avec enthousiasme, mais tout s’est dégonflé assez vite. Il a commencé par abandonner une partie de son programme. Ensuite il a quitté son travail, quitté son amie de coeur et finalement quitté les études. Il nous a avoué qu’il avait tout dépensé son argent de poche, l’argent des allocations familiales et aussi l’argent pour son cours de conduite! Par dessus tout ça, ses deux séjours au CHUL nous ont permis de réaliser qu’il faisait une dépression. Ça fait trois mois que nous allons à des rendez-vous pour tenter de surmonter cette épreuve. Complètement épuisés dans nos têtes et dans nos cœurs, il fait bon de se reposer un peu, de prendre un peu de recul pour réfléchir à tout ça. Dans un mois, nous partons pour Cayo Coco, l’heure est aux bilans. Je suis content de ce que j’ai accompli cette année, malgré tout ce brouhaha venant de mes enfants. Je souhaite des changements pour 2020, de nouvelles énergies, des solutions concrètes!

On relaxe!

Nous sommes le 26 décembre, il fait moins onze degrés, avec un timide soleil. Je ne me souviens pas d’avoir dormi autant. Quand nous sommes revenus de Donnacona hier soir, les maux de ventre et la fatigue nous ont terrassé! Je ne sais pas pour vous, mais Noël est passé, comme un coup de vent, laissant des cadeaux et des histoires à raconter. Samuel est venu profiter des cadeaux et de la bouffe infinie, puis nous sommes allés le reconduire hier soir, après la course. Je crois que c’était bien comme ça. La journée d’hier fut tellement bien remplie! Pour commencer, la belle-mère était prête à s’en aller à six heure trente. Nous nous sommes levés, pour jaser un peu. Ensuite, mon père et Nicole se sont levés, ils ont pris un peu de café, puis, à force d’attendre après Vicky et son amoureux, ils sont partis, eux aussi. Et finalement, Vicky est arrivée avec son chum et les deux chiens! Quelle tempête les amis! Ce fut un moment inoubliable. Beaucoup d’action! Dire qu’ils vivent avec ces deux chiens dans leur petit appartement à longueur d’année...! Incroyable! Nous sommes rendus à Donnacona pour souper. Sur place, murale à installer, lumière à changer, ça s’est bien passé! Ensuite mon ami Yves et moi sommes allés à la recherche d’un jeu, nous en avons profité pour discuter un peu. Il en avait épais à me dire, pauvre lui. Puis nous sommes revenus chez Mamour, pour manger comme des cochons! Après une vaisselle très longue à faire, nous avons jouer au fameux jeu. Puis, vers 22:30, nous sommes partis. Il fallait aller porter Samuel chez lui, puis, à notre arrivée à la maison, les lumières se sont éteintes, il était temps! Ce matin, le café est délicieux! Ce sera une belle journée de congé.

Une année de vélo.

Petit matin tranquille. Joanne dort encore un peu. Pour une fois qu’elle dort encore le matin. Il fait moins trois degrés, la soirée d’hier était géniale! Le temps semblait s’arrêter. Souper sympathique chez Danielle et Alain. Christine et Maurice étaient là aussi. La vie sonnait bien. Nous y sommes allés à pied, il faisait beau et ce n’était pas loin. Alain avait cuisiné, nous fumes reçus comme des rois, n’ayant qu’à suivre la conversation, rire et boire un peu pour célébrer l’amitié! Nous avons bien eu aussi une autre soirée samedi soir, chez Éric et Élaine. Tout le monde avait amené un plat différent de chinoiseries. Ce fut léger et très agréable. Maintenant, nous sommes le 23 décembre, rien ne me pousse dans le dos pour ce qui est de l’ouvrage, alors je ne ferai pas d’excès dans le travail aujourd’hui ayant prévu d’envoyer des états de compte et un peu de ménage. J’ai bien quelques menus travaux à faire ici, et aussi, aller souffler un peu de neige. Ce sera la deuxième fois que je prendrai la souffleuse depuis l’arrivée du manteau blanc, au début de novembre. Mais si jamais je ne fais rien de tout cela, ça ne sera pas grave. Le début novembre, ce fut aussi la fin du vélo extérieur. Quelle année extraordinaire ce fut, en vélo! Toutes nos randonnées, toutes nos ballades et les trois défis majeurs, soit le Cyclo-Défi Endbridge, le Défi Vélo Parkinson et le Cyclo-Défi IUCPQ. En 2019, nous avons fait le Défi Endbridge aller-retour. 435 km de vélo en quatre jours. Une expérience à refaire! Je garde un souvenir un peu triste de cette dame qui m’a embouti durant la première étape du Défi de l’IUCPQ. Mais je garde aussi un bon souvenir d’avoir remonter sur mon vélo, rattraper le peloton, et compléter le défi avec un super sourire! Et que dire de notre petit voyage à Granby, pendant lequel nous avons fait du vélo pour visiter! C’était tellement beau! Pédaler autour du Lac Brome, aller rendre visite à Philippe et son projet de Cyclerie et de Bed ‘n’ Breakfast. Malgré beaucoup d’imprévus, nous avons fait, ma Bibi et moi, beaucoup de vélo pendant la belle saison. Nous ne sommes pas tellement accrochés aux performances, mais je sais que nous avons fait au moins 2500 km. Si la température le permet, nous avons comme objectif d’en faire un peu plus en 2020. Quel sentiment de liberté, pédaler au gré du vent, personne pour nous dicter quoi faire, comment faire. Pas d’horaire serré, avec toujours un beau décor pour agrémenter. Je ne demande rien de plus que du beau temps pour cette nouvelle année, pour pouvoir continuer de pédaler et respirer le grand air! À bientôt!

Encore une!

Ça y est, une autre année de travail presque complétée! Sachant que Lado Lettrage aura vingt ans en 2020, il y a de quoi se réjouir! Moins quinze degrés ce matin, la journée d’hier fut froide avec son vent, il fallait bien s’habiller pour sortir. Mais nous sommes allés faire l’épicerie et nous avons survécu! Je me souviens de certaines journées beaucoup plus froides! Mais je ne tiens pas à battre des records; je ne me plains pas non plus! Si ça peut rester comme ça, ça ferait quand même comme hiver. Mais comme cette saison ne commence que demain, tout reste à voir! J’ai enfin réussi à signer la pétition contre le projet lourd de structures du Maîîttrrre. Difficile de comprendre à quel point il faut être entêté pour vouloir réaliser un projet pareil. Toutes les implications, toutes les conséquences, tous les changements! Sans oublier que ce projet ne changerait absolument rien aux problèmes de congestion routière que nous vivons. D’ailleurs, le temps de réalisation de ce projet serait un enfer pour notre circulation... Allez donc comprendre ce qui se passe dans la tête de ces gens qui veulent ce projet. Faire de l’argent? Sûrement! Par contre, pour les contribuables, ce serait encore plus de taxes... Pour le reste, je trouve cela insensé, encore moins réfléchi que le centre vide. Trève de discours inutile, l’heure est au bilan, et j’adore faire des bilans. On pourra dire que 2019 fut toute une année. Une année de labeur, une année de vélo et une année de rendez-vous avec divers spécialistes et de visite au Jean Coutu! Avec ma session chez CodeBoxx, inutile de dire que les finances en ont souffert. Deux semaine de vacances en juillet à mes frais, deux jours de vélo avant le Cyclo-Défi, deux semaines de formation chez CodeBoxx, ce sont des point marquants qui annoncent bien des «trous» dans mon budget. Mais je dois dire que j’ai pédalé vraiment à mon goût et que ça m’a donné l’envie de pédaler encore plus l’an prochain! Alors je commencerai par un résumé de ballades en vélo. Nos levées de fonds ont bien fonctionné cette année, avec Martin. Nous avons pu donner à différents organismes. Ça fait parti de faire du vélo, ça aussi. Et je complète une quatrième année comme président de la chambre de commerce! Avec du recul, je constate que j’en ai accompli des choses! On s’en reparle bientôt!

Ça va bien!

À croire que le temps est une Ferrari! Déjà jeudi! Il fait moins quinze, je ne peux vraiment pas me plaindre sur la météo. Jusqu’à maintenant, on peut dire que l’automne, malgré un début très froid, s’étire en indécision. Plus doux, plus froid, eau, neige, eau. Pas trop de neige au sol, mais toujours un peu de blanc. Hier, il a floconé toute la journée, laissant une chance au manteau blanc de demeurer avec nous jusqu’au vingt-cinq. Quand j’étais petit, deux choses ne changeaient pas, Noël revenait chaque année et autour de moi, il y avait des gars et des filles! Aujourd’hui je ne sais plus ce qu’il y a de vrai. Mais je sais que dans mon coeur, l’esprit de Noël est bien présent, comme peut l’être Jésus. Mais je dois avouer que ma foi a beaucoup évolué avec les années. Autant elle était merveilleuse, pleine de ressources, mais aussi très rigide pour moi; aujourd’hui elle est source d’indulgence, de résilience et d’acceptation. Mais j’en parle rarement, nos croyances sont des choses personnelles, remplies d’espoir. Dans mon coeur, l’hospitalité, le respect et l’Amour trônent au sommet de mes valeurs, et ces valeurs, ne font pas partie d’une religion ou d’une secte, elles font partie de moi. Ce matin, je me sens bien, malgré un épuisement qui vient me hanter, comme une faiblesse après trois shooters de Jack. Mais j’aimerais mieux prendre juste un shooter et me sentir relax... Oh mais il s’en vient ce temps où je pourrai me laisser aller et penser un peu à moi. Mais dans mon travail, j’ai créé une sorte de proximité avec mes clients, de manière à me sentir tellement dans mon élément. Tellement que, quand je travaille en expliquant au client, je suis plus concentré, plus efficace; j’oublie moins de choses, je suis plus pointilleux. J’adore partager mes connaissances, laisser sortir ce besoin de donner. Je me sens vraiment bien ce matin. J’ai un client vers dix heures, un visuel à modifier, parce que son principal fournisseur a changé son image et son porte-paroles. ALors je vais devoir retirer des trucs sur le véhicule et en ajouter de nouveaux. Alors je devrai être très présent d’esprit pour d’éventuels bugs par rapport à ce que je vais retirer de la surface du véhicule. On s’en reparle!

Ouin...!

Moins huit degrés ce matin, j’ai laissé mon camion dehors, car il n’annonçait pas de neige. ALors ce matin, il tombe une petite neige fine, qui rentre partout... Mais j’ai vu pire. Plate quand même étant donné que j’ai monté un gros garage pour le mettre dedans. Troisième journée de la semaine d’avant Noël, pas tellement de soleil, le temps passe, mais mon garçon ne prend pas tellement de mieux. Je suis vraiment tanné d’avoir à vivre tout ça. Je ne me sens pas égoïste, mais plutôt épuisé. Quand la vie t’est donnée en cadeau, à toi de saisir cette chance et t’envoler! Des fois je me demande pourquoi il est embarqué dans ces démarches ardues. Ses injections, tous ces pilules, de quoi se sentir vraiment légume! Et puis, nous payons pour tout ça. J’ai l’impression de l’autoriser à se faire du mal; de faire en sorte qu’il soit tout mèlé à l’année. Après deux mois de rendez-vous, tout ce temps, tout ce que ça coûté, pas vraiment d’amélioration. On dirait qu’il ne veut pas. Il reste là à attendre que la vie passe. Moi je me sens vieillir devant cette situation. Il nous a même parlé qu’il partirait pour Montréal en 2020-21. Comme ça, sans travail, avec un secondaire cinq en poche. Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe! Il a la chance d’avoir des parents qui l’épaulent, une maison où il peut demeurer gratuitement, manger à sa faim, etc. Si tout allait bien, je me dirais que c’est normal; mais ce n’est pas le cas. Peut-être que ça lui prend ça, lui aussi. Partir de la maison, vivre par lui-même. Je ne sais trop quoi en penser. Il est bilingue, intelligent, empathique envers les autres, capable de s’adresser à un groupe de personne, avantagé physiquement... De savoir que Vicky peut revenir à la maison me déchire. Elle est partie en sauvage, se foutant bien de ce qu’on pensait, du mal que ça nous a fait. Et quand elle vient avec son chien qui fait ses besoins à grandeur de la maison... Alors si Cameron part, puis qu’il revient, etc... Là je suis perdu. Avoir mis autant de soi-même pour guider ses enfants vers la vie et les voir «se péter» la gueule, c’est vraiment dur. Je ne veux pas prendre ma retraite, mais je veux ralentir, prendre du temps pour moi, pour Joanne et moi. Je ne vois pas comment je ferais pour résoudre tout ça sans utiliser le lâcher prise et la résilience. Bon mercredi!

Ça avance bien.

Quelle journée froide ce fut hier! Ce matin, moins onze degrés, petite neige toute douce, qui fait très Noël! La semaine commence à se dessiner tranquillement. Client tantôt à dix heures, mais avant, un rendez-vous pour Cameron chez M. Montreuil. Ensuite bureau de poste et pharmacie. Ça n’arrête pas tellement. C’est ça la vie de parents «X». Et puis, je comprends que nos enfants nous ont vu travailler toute notre vie, alors ils veulent profiter de la vie avant de travailler. Mais je me demande bien quelles seront leurs solutions pour arriver à se faire une vie. Je crois qu’ils devront non seulement opter pour beaucoup d’automatisation, mais aussi avoir plus d’un métier dans leur CV. Travaille un peu, voyage un peu, retravaille encore un peu, bâti une famille partielle, etc. Mais bon, ils vont trouver, j’en suis sûr. SI nous avons réussi à nous faire une vie, ils réussiront eux aussi. Les dates de soupers des fêtes commencent à se cocher au calendrier. Le 21 décembre, souper de Noël Lajeunesse chez Élaine, ma beauf. Le 22 décembre, souper entre amis chez Danielle et Alain. Il y’a aussi le 27 décembre avec Laurent et Tatie. Et nous avons aussi le 29 décembre de réservé, chez Jean Simon et Julie pour la pose de leur murale et un souper des fêtes. Ouf! Sans oublier le 31 décembre à Donnacona, chez Chantal et Yves. Incroyable! Difficile de se défiler! Et puis, ça va faire du bien! Je crois que je mettre un peu de magie dans mon coeur cette année, car la vraie magie, elle est en nous! Pour le reste, je vais tenter de finir toutes mes jobs ce vendredi, le reste pourra attendre au 3-4 janvier! Une belle semaine pour finir une année de travail remplie d’embûches et de projets incroyables! Si tous les mois de l’année pouvaient ressembler aux deux derniers, ce serait génial. ALors on va travailler fort là-dessus en 2020! Et on se souhaitera la nouvelle année le 1er janvier. À plus!

Encore cinq jours.

Nous sommes le seize décembre, il fait moins quinze degrés. Dire que samedi soir, il pleuvait averse! On conserve le petit manteau blanc pour l’instant. Moi je ne me plains pas, j’aime mieux ça que trop de neige et\ou trop de froid. Jusqu’à maintenant, on se maintient pas trop froid et bien du travail pour remonter le moral avant la période des fêtes. Une dernière semaine complète de travail avant la période des fêtes. Du courage, nous allons y arriver. Jusqu’à maintenant, je me sens pas si pire, les levers sont plus facile qu’il y a deux semaines. AU sortir de mon aventure de CodeBoxx, je me rends bien compte que je n’aurais pas pu passer au travers. EN toute honnêté, le simple fait d’avoir eu à travailler autant pour renflouer un tant soit peu les finances, je ne pouvais risquer que la barque ne s’échoue. Mon fils commence à aller mieux, un peu comme à la rentrée scolaire, c’est déjà ça. Les hauts et les bas de sa vie nous affectent tous. Pour ce qui est de Vicky, elle continue son cheminement. Elle commence un nouveau travail ce matin, j’ai hâte d’avoir des nouvelles! Mon épouse a une infiltration cet après-midi dans son épaule, des fois que ça lui ferait du bien. Et mon père revient aujourd’hui de son voyage à Varadero. Pas si pire. Il ventait tellement hier, mon garage en était secoué de toutes parts. Il s’est même soulevé assez pour que les blocs qui servent de pesée se renversent! Et ce devant moi, alors que je manipulais le chargeur du cart. Au moins tout est rentré dans l’ordre ce matin. J’ai bien hâte de commencer ma semaine de travail. J’ai bien des trucs à régler avant Noël. On se tient au courant.

Une belle soirée.

Incroyable! Nous sommes déjà vendredi? Pourtant, je me sentais vendredi depuis mardi soir! Étrangement, si je reste concentré sur mes objectifs, la vie s’enchaîne comme par magie! Non seulement j’atteins mes objectifs, mais j’en suis fier! Hier soir, c’était le souper du CA de l’AGAVB. Quelle belle soirée! Bonnes discussions, bonne bouffe et bons drinks! Manger de la qualité, ça fait que le lendemain, même si tu as mangé plus tard, tu te sens tout même bien. Moins neuf degrés ce matin, il a neigé un peu cette nuit, mais rien pour écrire à sa mère. Et comme ça se réchauffe, je ne me plaindrai pas. Nous avons continué de tisser des liens entre nous hier soir. Certains sont plus occupés que d’autres, mais tous semblaient pour le moins heureux. Et ça, c’est fantastique! Et puis, nous avons eu la chance d’avoir un transport. Danielle et Alain sont venus nous prendre vers dix-sept heures. Et nous sommes revenus vers vingt-trois heures trente. Un peu plus tard que d’habitude, mais nous avons eu droit à une visite des lieux. Quel endroit majestueux, le Cercle de la Garnison. À chaque fois, je me sens privilégié de pouvoir y être. Cette année, nous avions invité nos conjoints. Deux d’entre eux n’ont pu venir, mais ce fut tout de même très agréable qu’ils soient avec nous. Et puis, ça ajoutait à ce chemin vers le temps des fêtes! Si tout va bien, nous pourrons continuer d’entretenir ce lien sans trop d’efforts. Des fois, j’ai l’impression que je dois mettre un peu trop de temps pour y arriver; mais j’ai toujours l’impression que ça vaut la peine. Et la soirée d’hier m’aide à continuer d’y croire. Bon vendredi!

Un peu de tout.

Jeudi matin, il fait moins quinze degrés. Petit manteau blanc, juste pour dire que c’est vraiment beau! Je ne sais pas pour vous, mais moi je commence à avoir vraiment hâte de pouvoir arrêter un peu. Ça commence par demain soir. Ensuite une autre semaine de travail, puis quelques congés du temps des fêtes. On dirait qu’une certaine logique habite nos dirigeants par rapport à taxer des géants du commerce comme Google ou Amazon. Plus vous taxerez ces grands, plus vous nous taxerez! Suite avec ma discussion avec Sylvain Légaré, force est d’admettre que c’est difficile de trouver des moyens de financement pour faire vivre une ville. Mais au salaire qu’ils se donnent, à eux d’être inventifs! Beaucoup de départements devraient être parrainés par du privé. J’en suis à une longue réflexion. Et si cette réflexion n’aboutit pas à quelques solutions, il me faudra me rendre à l’évidence, changer d’endroit pour vivre. Je me vois mal finir ma vie endetté à cause des taxes...Mais il doit y avoir une solution pour que les citoyens gardent un peu d’argent dans leurs poches. Ce soir, nous soupons au Cercle de la Garnison, ma Bibi et moi, dans le cadre du CA et souper de Noël du comité administratif de la chambre de commerce de Val-Bélair. Je me suis préparé un petit mot pour terminer l’année. Encore une belle année avec les commerçants qui se termine. Impossible de faire plus avec les moyens que nous avons, mais si on réussit à s’amuser tout en apprenant, pourquoi pas? J’espère que nous pourrons embarquer avec quelqu’un ce soir, conduire vers l’heure du souper, ça ne me rassure pas tellement. C’est quand même un de mes moments préférés de l’année, où il fait bon relaxer un peu. Et puis, l’ambiance au Cercle est vraiment apaisante! Pour reparler de mon fils Cameron, je dois dire que c’est vraiment dur de le voir s’amuser avec ses amis, mais devenir inquiet aussitôt qu’il doit prendre des responsabilités. Depuis la mi-septembre, rien n’est facile! Ça devient grisant de toujours s’interroger, de tout remettre en question. D’en parler ici et là, d’essayer de recueillir des conseils, de nouvelles idées. De continuer à travailler, à faire ses semaines, en se demandant pourquoi. EN espérant que le temps des fêtes nous fera le plus grand bien!

Mercredi, on s’amuse

Moins treize ce matin! Hier, il faisait sept degrés, il pleuvait tellement! Mais le vent s’est levé et nous a amené ce froid polaire. Inutile d’en dire plus, on n’y peut rien! Alors pour en revenir à mon camion, ça m’a prit trois heures en tout. Le résultat est majestueux! Simple, mais efficace. Et quel beau cadeau avant les fêtes! En route vers Lado lettrage 2.0! Encore quelques trucs à régler avant Noël, mais je me sens optimiste. Ça c’est super! Pour revenir à mon camion d'hier, tout s'est bien passé. Trois heures avec les imprévus. Je suis fier de moi. Discussion hier avec Sylvain Légaré à propos de moyens de financement pour une ville, moyens autres que des taxes! J’ai mentionné au passage les projets que nous avions, mon épouse et moi, après mon passage à CodeBoxx. Ce fut bien plaisant! J’ai aimé entendre Jean-Philippe donner son opinion! J’ai eu les résultats de la résonance magnétique que j’ai passée. Bilan positif, pas de ligaments endommagés, ni de minisques ramollis! Alors je serai référé en orthopédie pour trouver des solutions par des exercices! Encore une bonne nouvelle! Une autre journée devant moi, je dois me concentrer sur ce qui reste à faire avant les fêtes. Bonne journée!

Dans le blitz d’avant Noël!

Six degrés ce matin ! La journée d’hier a bien mal commencé, lorsque je me suis coupé à l’index de la main droite. Du coup, j’avais de la difficulté à taper au clavier, des difficultés à faire mes coupes, etc. Et comme je dois faire l’installation sur un camion ce matin, je sens que ce sera plus long que d’habitude. Mais je vais m’en sortir. Dommage, c’est très rare que je me coupe. Sûrement la fatigue. Mon couteau était sous ma règle, la lame «sortie». Voilà où je me suis gouré! En saisissant la règle d’une bonne poigne, je suis enfoncé la lame dans l’extrémité de l’index! Par contre, ce matin, dans mon piège à rongeur, il y avait une prise. Désolé pour vous, mais nous ne pouvons cohabiter ensemble. Maintenant je dois revoir une deuxième fois la sortie d’air de la hotte! Mais bon, on apprend tous les jours. Il pleut tellement ce matin, c’est un peu triste. Mais le refroidissement est attendu pour la fin de la journée, alors que nous avoisinerons les moins dix degrés. Vive notre climat, riche en changements! Je n’ai pas tellement de temps de matin, j’ai un camion au chaud qui m’attend chez Honda de la Capitale. Ensuite, un dîner important avec Sylvain Légaré et JP concernant une possible fusion des chambres de commerce, mais aussi de changement administratif du Carrefour de la Bravoure. On dirait que ça va barder. Pour ce qui est de mon fils Cameron, les progrès se font attendre; il n’a pas d ‘énergie! J’ai hâte qu’il revienne doucement avec nous. Mautadite coupure, tout devient soudainement une façon difficile de faire les choses. Sinon, j’utilise mon majeur pour travailler et j’ai l’impression d’être tellement maladroit....! Anyway, ça va guérir! Pour en revenir à ce camion que je vais faire ce matin, lorsque je suis allé l’inspecter, j’ai trouvé qu’il était vraiment trop ciré à mon goût, je vais devoir enlever tout ça. Ça va rallonger le travail. J’espère tout faire en deux heures trente minutes. On s’en reparle.

Encore deux semaines de travail avant Noël.

Lundi matin. Moins trois degrés. Il semble que nous entrons dans une semaine de météo étrange avec des contrastes de température qui seront très agressants. Tantôt je dois aller porter mon père et Nicole à l’aéroport. Ils s’en vont pour une semaine à Varadero. Ensuite un rendez-vous avec Cameron chez son médecin. Mais je dois vous parler de mon cadeaux de vendredi! J’ai eu mon remboursement de la part de CodeBoxx! Fantastique! Cela va payer mon voyage dans le sud cet hiver! Voyage qui nous fera le plus grand bien! J’ai passé une super fin de semaine à installer des décorations de Noël, emballer des cadeaux; ce ne sera un Noël très riche en présents, mais il sera à l’image de notre amour! Une grosse semaine se dessine devant moi. Un camion à habiller, cheveux mercredi soir, soupe de Noël jeudi soir, et je suis toujours en attente d’un camion de la part d’un de mes clients. Au pire, je le ferai entre Noël et le jour de l’An. Mais pour le moment, savoir que je me rends à Noël en même temps que les autres, c’est fantastique! Et j’ai hâte de travailler un peu. Mauvaise surprise par contre, du côté des rongeurs, ils sont revenus! Malgré tous mes efforts pour «boucher» tous les accès, il semble qu’il y ait une faille quelque part... Mais j’installe de nouveaux pièges dès ce soir. Désolé, ce sont eux ou nous. Je vous tiens au courant. Bonne semaine!

Content.

Enfin vendredi! Pourtant, il me semble qu’on vient juste de passer l’autre vendredi d’avant? Anyway, je suis bien content, car la semaine fut vraiment bien remplie et, chose sûre, je vais relaxer ce soir. Ma journée d’hier fut une sorte d’exagération. Mais les objectifs furent atteints! Je me dis que ce sera une super fin de semaine, car nous ferons le sapin de Noël! Tradition familiale depuis plus de vingt ans! Nous ne sommes pas originaux, car c’est la même chose dans plusieurs familles, mais quand même, il est agréable de lancer le temps des fêtes. Il restera deux semaines pleines de travail, ensuite, un peu de repos pour casser la routine. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai hâte de prendre une bonne petite frette! Quel beau mot du tiroir québécois : frette! Il est bon de réaliser que nous parlons québécois, et non français. Nos langues se sont séparées au moment de la colonisation et ont cheminé chacun de leur côté de l’atlantique. Mais je crois que certains ont oublié qui ils sont, au profit du pouvoir. Et ça, ça n’a pas d’appartenance à un endroit en particulier! Les personnes assoifées de pouvoir veulent à tout prix performer, être les premiers. Et ce, au détriment des autres. Je n’en ai que faire, car je suis occupé à aider mon prochain, à aimer autant que je le peux. Et en ce vendredi matin, où il fait moins six degrés, j’aimerais commencer ma journée par un beau sourire. Alors fonçons dans ce vendredi, rempli d’espoir et de musique! À plus!

On lâche pas!

Petite neige ce matin, il fait moins quatre degrés. Avoir su, j’aurais mis mon camion dans mon garage! Les gens de la météo disent n’importe quoi. Impossible de se fier à quoi que ce soit. Comme s’il fallait se trouver une façon à soi de prédire et\ou de travailler en se foutant du temps qu’il fait. Dans mon cas, les fluctuations de température influencent fortement le matériel avec lequel j’œuvre. Mais l’idée de rajouter encore des éco-frais sur les petits électros, cela influence mon humeur en mautadine! Bande de lâches, qui manquez d’idées pour stimuler l’économie. Et puis, vous «créez» des emplois à coup d’«injections» d’argent, pour vous faire une belle jambe! Enlever de l’argent aux contribuables, ce n’est pas de la création d’emploi! Et en quoi ce genre de taxes rapporte-t-il à l’économie? Cela continue de fermer l’économie de la province, comme tous les emplois «créés» par le gouvernement. Incroyable! Et tout le monde semble s’en foutre, ou bien ne sont tout simplement pas au courant et\ou conscients que les dirigeants nous siphonnent malgré nous! Car nous n’avons pas le choix, tout ça nous est imposé, on ne peut rien y changer! Je n’ai jamais voter pour les éco-frais. Mais une fois implantés, on dirait que ça devient une sorte de «norme» qu’il faut adopter à tout prix! Si ça coûte 12$ pour recycler un grille-pain acheter chez Hart 8,99$, elle est où la logique dans tout ça? Continuer de «presser» les gens comme des citrons, vous allez trouver le bout à un moment donné. C’est vraiment triste de constater, que finalement, nous nous sommes faits avoir autant avec la CAQ, qu’avec le Maîîttrrre... Pays libre mon œil... Méchant paquet de marde avec lequel on ne sait pas trop comment jongler. Et le temps des fêtes qui se dessine tranquillement, je ne sais pas trop. J’ai déjà tellement à faire, ça me semble un peu abstrait. Mais j’ai une journée à faire, dont un rendez-vous avec un praticien pour mon garçon ce matin, de quoi détendre un horaire de travail comme il le faut! Alors on s’en reparle!

Milieu de semaine.

Moins douze degrés ce matin, en espérant que ce doux temps, bien qu’humide, continuera encore un peu. Des nuits fraîches, mais des journées endurables. Je suis content de ma journée d’hier. J’ai bien «découpé» l’ouvrage, et je sens que je serai dans les temps. Encore un petit rendez-vous avec Cameron chez la travailleuse sociale à quinze heure, mais le reste sera une journée pour le moins productive! Je me sens prêt pour attaquer tout ça. Malgré un entêtement incroyable de nos dirigeants à vouloir dépenser de l’argent et surtout se financer à même la nôtre, nous survivons dans ce régime dictatorial. Impossible d’aller quelque part sans se sentir floué! Bien sûr il y a la campagne, mais il faut mettre de l’essence, et ce sentiment d’être exploité revient au galop. Avec cet hiver un peu trop vite arrivé, l’optimisme n’est pas à son plus haut! Par contre, la quantité de neige tombée jusqu’à maintenant n’est pas trop stressante! Je dirais même que c’est vraiment acceptable. Alors on s’endure! Hier, j’ai vu une souris courir dehors, entre le terrain du voisin et le nôtre. Comme l’an passé, j’ai réussi à la vaincre. Moins belle avec sa robe toute noire, elle semblait complètement bouleversée. Je m’excuse auprès de cette communauté, mais votre place n’est pas dans nos maisons... J’espère avoir la paix de ces derniers pendant plusieurs années. J’ai encore ces douleurs au dos, qui descendent derrière ma jambe gauche, jusqu’au pied. Mais c’est seulement quand je suis couché. Vraiment difficile à endurer. Mais je crois que c’est en train de passer. SInon je vais devoir aller faire un tour chez mon ami Mathieu, histoire de «ramancher» le tout. Je dois y aller, à plus!

Au fond!

Difficile de se lever, même si je suis réveillé depuis un bout. On dirait que je n'arrive pas à récupérer aussi vite qu'avant. Une grosse journée de production m'attend. Je suis gâté, je vais pouvoir avoir un peu de sous pour Noël. Et je ne dis pas ça pour faire pitié, les temps sont durs depuis septembre 2018. C'est long, c'est difficile à accepter. Vivre une certaine austérité pour tout laisser aux autres, c'est plate! Je le sais bien, je ferais tout pour ceux que j'aime. Quand vous dites que vous préféreriez mourir pour le bonheur de vos enfants, ça ressemble à ça! Mais je commence à trouver que la fatigue me tient en hypocrite quelque part, et que je ne suis pas le maître dans tout ça. Je me dis que ça va revenir. Ça fait plusieurs années que je me dis ça, je pense que ça ne reviendra jamais. Du sommeil, ça ne s'emprunte pas! Alors je fais ce que je peux et surtout, je m'accroche à la vie avec le sourire que je réussis à trouver ici et là. J'ai parlé avec mon père ce matin, il prend du mieux. Il commence à accepter qu'il n'a plus de maison. Il est toujours aussi curieux, prêt à travailler pour gagner son pain! Je suis content qu'il soit souriant! Le décompte avant Noël est commencé, les clients veulent avoir tout avant le 24 décembre. Comme si la vie se terminait le 25! Je me rends bien compte que c'est une manne qui passe, une manne à laquelle je dois adhérer. C'était tout le temps que j'avais, on s'en reparle!

On repart pour une autre semaine!

Lundi matin, il fait moins dix degrés. Il a fait vraiment beau en fin de semaine, malgré un froid légèrement venteux. Il y avait bien cette soirée anticipée de Noël, à Donnacona, vendredi soir. Il y avait une certaine ambiance, mais aussi une nouvelle maison. Une maison avec une console centrale qui gère toute la domotique de cette dernière. Ça me semblait vraiment génial, mais tout n’était pas fini. Le temps a passé tout de même assez vite. De la fondue, on jase, quelques bières. J’ai lavé la vaisselle et, malgré que je me suis contrôlé sur la boisson, je n’ai pas été capable de conduire. J’étais trop fatigué. Une fois à la maison, dodorissimo! Samedi matin, nous nous sommes lancés dans un ménage, lavage de planchers, etc. Et nous étions conviés pour un souper chez ma cousine, à Trois-Rivières. Ce fut amusant, rempli de conversations de toutes sortes. J’adore passer du temps avec Alain. J’en connais beaucoup qui se prénomment Alain, à commencer par mon frère! Le retour s’est bien fait, nous étions à la maison vers minuit trente. Encore une nuit tranquille. Hier nous avons sorti les décos de Noël. J’ai installé la couronne à l’extérieur, nous avons assemblé le «faux» sapin devant le cèdre. Les enfants étaient ensemble, en train de sortir toutes les petites décorations, ils riaient et chantaient... Quel beau moment! J’en ai aussi profité pour enlever la hotte au dessus du poêle, histoire de voir par où entre ces rongeurs. J’ai trouvé un énorme trou, que j’ai bouché avec ardeur! Nous avons nettoyé la hotte du mieux qu’on le pouvait; vraiment dégueu! Ensuite nous avons remonté le tout, en espérant que nous aurons la paix de ces petits amis, qui se manifestent chaque automne, depuis qu’ils ont coupé la forêt derrière notre propriété! Nous avons pris une marche au soleil, oui-oui! Ensuite ce fut l’apéro! Et nous nous sommes fait à souper. Toujours bon de finir son dimanche par un petit film! Comme nous avons commencé les films de Noël, nous avons choisi «Christmas Rush». Bon petit film, avec un sujet vraiment pas comme d’habitude. Et nous avons terminé la soirée par un rendez-vous pour une résonance magnétique. Eh oui, j’avais une prescription pour mon genou. Enfin! Tout s’est bien passé. J’avais rendez-vous à St-Sacrement. L’état de l’urgence faisait pitié à voir. En rénovations, on aurait dit une scène de film, où l’on tentait de sauver la bâtisse après une frappe extra-terrestre! Et que dire du plancher des toilettes du local de résonance... Dommage, car ça pourrait être beaucoup mieux. Comme tous nos hôpitaux, l’endroit était vétuste, le personnel semblait à bout de souffle, mais à 21:30, il n’y avait pas grand monde. Pourtant, avec tout l’argent que nos dirigeants nous «enlèvent» pour que ça fonctionne et que l’entretien se fasse, c’est dur à croire. Encore un dossier auquel je n’y peux rien.

Vendredi !

Au risque de paraître redondant, j’adore les vendredis. Pas toujours des journées faciles, mais toujours des journées joviales! Après une semaine qui aurait dû se terminer mercredi soir pour moi, nous voici donc le 29 novembre. Il fait moins cinq degrés, et, paraît-il, il va faire soleil! Hier matin, il y avait un trois pouces de neige, qui s’ajoute à ce qui restait au sol. Pour l’instant, je me demande si mon piège à rongeurs a fonctionné. Je vais aller mettre des gants et regarder tout à l’heure. Pour l’instant je suis un peu dans la dimension du vendredi. Mais un vendredi de fin novembre n’est pas pour moi une soirée pour fêter Noël en famille. Mais nous sommes conviés à Donnacona pour un happening familial, dès dix-sept heures. Pas vraiment mon style, mais il faut ce qui faut. Bref ma journée sera bien remplie! J’ai des tas de trucs à terminer et je pourrais continuer en fin de semaine aussi. Mais demain nous avons un souper à Trois-Rivières, alors le temps va passer vite. Je n’aime pas tellement avoir autant de choses la fin de semaine, mais je dois me préparer mentalement, car le temps des fêtes approche! Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce sera le plus de repos possible! Dimanche, nous commencerons à installer des décorations de Noël dehors et aussi à l’intérieur. Le sapin est arrivé cette semaine. Il avait quatorze pieds et demi! Je l’ai coupé mercredi, en fin de journée, avec Ma Soeur. Il est prêt pour son séjour dans notre maison. Je crois bien attendre au moins une autre semaine. Garder un sapin véritable, c’est beaucoup de soins, mais c’est aussi très beau! Alors bon vendredi, on se reparle!

Jeudi matin.

Neige ce matin, moins deux degrés, ça passe vite! J’ai finalement terminé le contrat hier, après un quatre heure d’installation au froid. Quelle aventure! Je suis content du résultat. Mais ce fut une grosse claque à donner! Dix heures d’installation environ. La même chose en préparation. Je n’ai jamais honoré un contrat aussi vite! Il faut dire que la température me poussait vraiment beaucoup! Maintenant, je me demande ce que nous réserve l’hiver. Et qu’est-ce que tout ça aura l’air au printemps! Pour l’instant, l’important c’est de facturer le tout. Hier nous étions le 27 novembre, il y a des bonnes chances que tout ce que je facturerai d’ici les fêtes ne rentrera qu’en janvier. Une portion plus plate de mon métier. Autre souci, depuis qu’il y a eu des coupes de bois derrière notre terrain, les rongeurs sont plus présents et je dois toujours surveiller ça de près. Ce matin, j’avais la preuve, encore une fois, de leur présence, alors je dois mettre des pièges. Un peu tanné de ce phénomène. J’ai beau vérifier l’«étanchéité» de la maison, il semble impossible de contrer ces éternels visiteurs! Quelle noirceur ce matin, c’est horrible! Et puis les journées «rapetissent» à vue d’œil! Il faut voir le positif, donc que dans un mois, elles commenceront à «rallonger». N’empêche, c’est vraiment dur de passer au travers de ce phénomène, et en vieillissant, on dirait que c’est pire. Il y a pas mal de choses qui me semblent pire en vieillissant et cela me rend un peu songeur. Je dois comprendre la vraie valeur de la vie, car elle se sauve de plus en plus vite! Chaque jour, je me dis que ce sera pour bientôt, que les soucis seront moins nombreux. Mais ça fait déjà plusieurs années que je me le dis. Pourtant rien ne change. À croire que ce sera comme ça jusqu’à la fin. Je veux réussir à me reposer le coco, avoir plus de temps pour moi. Vivre chaque jour avec ma Bibi, sans trop me soucier des enfants. Mais pour le moment, je dois aller prendre ma douche et me raser. Ensuite s’amorcera une autre journée bien remplie. À plus!

On travaille.

Un autre matin gris, il fait zéro degrés. Je regrette de ne pas m’avoir préparé pour aller pédaler dehors! Les rues sont déjà tellement dégueulasses! Surtout la nôtre, toujours en glace! Imaginez toute l’hiver! La journée d’hier fut grosse, remplie de travail. Je suis allé installer en ville, mais la pluie ne faisait que ralentir les choses! Et puis, contrairement à lundi, on gelait un peu des mains... Et je manquais d’énergie, je me sentais vraiment épuisé. Mercredi matin, il faut se rendre à vendredi. J’ai fait beaucoup d’impressions pour pouvoir terminer aujourd’hui. Je vais me rendre sur place ce matin, dîner là, et revenir quand tout sera installé. J’ai demandé à mon garçon de venir m’aider, mais lui et son amie, m’ont réveillé quelques fois cette nuit, alors je ne sais pas trop ce que ça va donner. Comme je n’ai pas tout le temps que je voudrais, je vais me contenter de rester fixé sur les objectifs. Ça me donne rien de me faire des scénarios, ce visuel doit être terminé aujourd’hui. Le plus plate, c’est le stationnement. Hier je me suis installé entre le trottoir et l’entrée, un petit bout de pelouse très mou. Personne n’est venu me demander de déplacer mon véhicule. J’espère que je trouverai un stationnement aujourd’hui, sinon je devrai récidiver de cette manière encore une fois. Imaginez comme c’est vraiment plate, avoir un endroit «habitable», en plein coeur de la ville, mais sans stationnement! Le bâtiment est entouré de rues. Impossible de changer quoi que ce soit! Complètement niaiseux! EN autant que le chèque arrive très vite! Pour le reste, ma sœur est supposée venir aujourd’hui en fin de journée pour regarder mes papiers! Je crois que Joanne a des clientes ce soir. Pour le reste, je ne manque pas de travail. Alors je me souhaite une belle et bonne journée! On s’en reparle!

Vite!

Bon matin! Zéro degré en ce mardi 26 novembre. Du gris, mais pas trop froid. Ma journée d’hier fut très remplie et j’ai réussi à accomplir mes objectifs! En commençant par les imprévus. Aller avec Cameron chez le praticien, accueillir deux clients et préparer un maximum de choses à coller pour le projet en cours. Quelle ne fut pas ma surprise de travailler dehors, un 25 novembre! Je dois dire que je n’ai pas fini, mais que mon après-midi d’installation fut un succès! À mettre dans mes réalisations, mais aussi à retenir. Travailler dans St-Sauveur, dehors, ça n’a jamais été mon fort. Si on oublie la demi-heure passée à me chercher un stationnement, tout a bien été! Je demeure craintif quand même, ce genre d’installation au froid n’est pas une habitude et ce n’est vraiment pas l’idéal. Mais je dois avouer que ça m’a fait du bien de constater que j’en étais très capable! Je cours un peu ce matin, car je dois mettre les bouchées doubles dans ma production et aller à un autre rendez-vous avec Cameron. Difficile de faire autrement. Je vais en profiter pour dessiner un peu et m’occuper de mes messages. QUe voulez-vous? Je n’ai pas encore réussi à me cloner! Il semblerait que ça n’arrivera pas dans cette vie! Je suis vraiment nerveux ce matin, mes doigts tapent sur les touches de façon étrange et très gauche. Je dois dire que ma journée m’invite fortement. Je suis en feu et j’ai hâte d’avoir fini ce projet. Et puis il en viendra d’autres! Je dois vous laisser, le devoir m’appelle, à plus!

Allez, on fonce encore!

Ouf! Encore un peu de temps plus doux qui s’en vient! Je viens de voir une photo de l’an dernier, je me dis que c’est pas si pire ce fond blanc qui traîne. Moins deux degrés ce matin, J’ai un contrat à faire cette semaine, un visuel en trois façades, à coller dans des vitrines, dehors! Alors je dois m’armer de mes plus chaudes ardeurs et foncer! Pas de temps à perdre, peu importe ce qui arrive, je me suis engagé. Je vais aller commencer à coller ça en PM. Je n’ai pas de marge de manœuvre avec ça cette semaine. Mais ce sera sûrement mieux que d’aller faire des rénovations chez Vicky. Urine de chien, poussière, saletés de toutes sortes, plancher complètement fini et des murs à refaire en entier, car trop de peinture, trop de trous, rien n’est à l’équerre, etc. Je ne peux recommander cet endroit à qui que ce soit! La chaleur omniprésente qui y règne n’aide en rien. Je ne peux en parler tellement, car c’est trop difficile pour moi émotionnement de savoir que c’est réel. Bref, ma fille vit un cauchemar qui semble la rendre heureuse. Ma douce et moi tentons de vivre au jour le jour, en essayant de mettre toutes ces pensées de côté, sinon, la vie devient trop dure et, les sourires, trop distancés. Alors je dois continuer de travailler sans relâche, en me disant que ce que je fais, c’est pour le mieux. Un lundi matin pas si pire compte tenu que j’ai presque réussi à me reposer. Et il le fallait! Le temps des fêtes arrive très bientôt et traverser cette période avec le moral à terre, en étant épuisé physiquement, je l’ai trop fait! Vouloir fêter avec des gens qu’on aime, des gens qu’on voit moins souvent, devient une immense corvée! Et des corvées, j’en fais assez ces jours-ci! Je veux me reposer, passer du bon temps avec ma famille et des amis. Le reste, c’est dur à dire; parfois les fêtes sont une aventure extraordinaire, mais parfois, ça devient un cauchemar qu’il faut surmonter et oublier le plus possible! Donc il reste quatre semaines de travail complètes avant Noël, les partys de bureau et autres trucs commencent cette semaine! Vendredi soir, nous sommes conviés à un souper de Noël chez la parenté de Donnacona! Difficile à croire! Un party de famille avant ceux de nos bureaux! Après ce vendredi, les choses vont débouler. On se tient au courant!

Besoin d’arrêter un peu.

Enfin vendredi! Vais-je pouvoir me reposer un peu en fin de semaine? Il semble que l’horaire soit un peu moins chargé que pendant le dernier mois. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je prendrais bien un mois de congé. Mais nous ne sommes pas maître des événements de la vie. Et les choix que j’ai faits m’appartiennent, alors je dois composer avec ces derniers. Très loin des idées noires, mon esprit gravite autour d’une certaine hospitalité. Peu importe dans quel état je me trouve, je suis toujours prêt à aider quelqu’un. Je ne veux pas que la vie soit triste, tout est toujours triste lorsque nous sommes confrontés à des émotions fortes! Il faut réussir à garder son calme et trouver le beau. Après, agir sera plus simple et moins fatiguant. Facile à dire vous me direz, vous avez raison! Mais c’est en pratiquant qu’on devient bon. Pourtant, j’en connais un qui, même en pratiquant tous les jours, n’arrive pas à devenir bon; le trou d’eau. Même pour être sans coeur, ou chien, il n’est pas bon. Incroyable! Alors on se crinque, c’est vendredi! Il fait moins deux degrés, nouveau fond blanc tombé cette nuit. La journée, bien que très remplie, sera bien l’fun! Et ce soir, il sera bon d’arrêter un peu! À plus!

La réalité

Jeudi matin, moins un degré, petit ajout blanc au sol. Je me sens tellement en manque d’énergie. Pourtant, cette impression se tasse durant la journée. Mais c’est le lot de mes réveils depuis quelque jours. Car oui, je me réveille, mais on dirait que je ne veux pas me lever. Un peu triste quand on y pense. Mais si ce n’est que ça, je vais m’y faire et cette impression matinale s’estompera. Tout ça pour dire que notre parti au pouvoir, élu par des gens qui leur ont fait confiance, tire dans tous les sens, mais pas dans ceux que nous avons voté pour. Même chose pour leurs intérêts, ils rencontrent des tonnes de gens qui n’ont pas voté pour eux. Comme si les gens qui les ont élu, étaient de l’acquis! Malheureusement, ce n’est pas ça. D’ailleurs, des gens laissés à eux-mêmes ne peuvent être de l’acquis, puisqu’ils sont au bout du rouleau, désabusés du système. Que de déceptions quand on se rend compte que ce parti est en fait la renaissance du PQ. Une économie artificielle basée sur de la création d’emploi local, emplois qui découlent de subventions et de péréquation! Et puis, certaines déclarations de notre PM sont tout-à-fait étranges. À commencer par le pétrole sale, ensuite garder en vie des compagnies qui ne font que perdre de l’argent, celle des contribuables! Et la meilleure, vouloir un Amazon local! Vos employés coûtent trop cher, vos projets aussi! Comment peut-on espérer, en tant que contribuables «X», voir un peu d’innovation économique? Pourra-t-on un jour avoir l’impression de faire autre chose que de payer? Des fois, pour faire des farces, on dit qu’il n’y a que l’air qu’on respire qui n’est pas taxé, mais cette «joke» n’est pas très loin de la réalité! En plus de toute cette merde, toujours deux rapport d’impôts, et en tant que travailleur autonome, je suis toujours un percepteur de taxes à l’affût! Alors je vais aller me préparer pour ma journée de travail, ça va créer du bonheur! Et comme je le fais depuis des années, je prie pour du changement, du vrai changement! Pas juste des promesses d’élections...

Attention à vous.

Comme chaque matin est une nouvelle aventure, j’essaye de ne pas rater les occasions d’être heureux! On peut dire que ma journée d’hier fut la plus productive pour Lado lettrage depuis un bon moment. Et je suis vraiment content. Les journées passent comme des tempêtes, les semaines s’enfilent à toute allure, impossible d’arrêter le temps! Des fois j’ai peur de partir moi aussi tellement je suis dépassé! Puis je me reprends, je me dis que ça va aller. Personne n’a le droit de vous juger, ni de vous définir. Chaque personne est un être humain à part entière, égal aux autres. Chaque personne qui vit sur cette terre a les mêmes droits que les autres, Mais dépedamment d’où vous venez, dans quel milieu vous avez évolué, les choses peuvent être bien différentes. Et de penser que vous êtes libres, c’est un peu utopique. Des gens sont jugés, punis, pour des raisons ridicules, alors que d’autres, enfreignent les lois, agissent sans scrupules, et, conservent leur statu, leur emploi, etc. Imaginez la notion de liberté, celle d’égalité... Dans ce pays rempli de grandes illusions, il faut faire attention à ce qu’on dit, à ce qu’on fait, car personne n’est à l’abri du tribunal populaire, celui que personne ne gère. Et je dis tout ça sans nommer personne, car je crois que ce ne sera pas nécessaire. De toute façon, j’ai une autre journée qui commence, dans laquelle je m’arrangerai pour être heureux. On s’en reparle!

Encouragé.

Finalement, une journée pas si pire hier. Et puis, j’ai fait une rencontre de plus à mettre dans mes contacts. Gris ce matin avec moins deux degrés. L’idée d’aller pédaler dehors m’a un peu travaillé, mais l’état de la rue, en glace, m’a découragé et je me suis replié sur mon vieux «LOOK» pour me dégourdir les jambes. On dirait que j’ai un nerf de coincé quelque part dans le bas du dos. Et c’est vraiment difficile à endurer une fois couché. Je me ressens encore de la journée de dimanche, pas drôle de vieillir. Mais je me console en me disant que si je n’étais pas en forme, je serais en bien pire état. La pression atmosphérique descend et je le ressens dans tout mon corps. Tous les endroits qui ont souffert d’une blessure dans le passé me le rappelle! HIer soir, je suis allé au cinéma avec Stephane! Nous sommes allés voir «Ford VS Ferrari». Quel film incroyable! Les acteurs, bien que très connus, font un travail remarquable! Que de sensations à bord de nos sièges! Du bon temps à passer, si vous êtes amateurs de voitures, de conception, de rivalité, etc. Ça fait du bien à l’égo! On voit déjà à l’époque que la taille du conglomérat d’une entreprise ne sert pas nécessairement les intérêts de tous. Fantastique! J’en redemande! Et puis, quel bon divertissement! Étonné de voir la salle aussi peu remplie, mais pour le reste, ce fut magique! Beaucoup de réflexion par rapport à ma plus vieille, je ne sais plus si je dois en donner autant. Je crois qu’au final, ce qui doit être fait n’a pas le choix de l’être. Alors je me dis que c’est encore une aventure où je suis plus un spectateur interactif qu’un parent. Au fond de mon coeur, je demeure son père et j’ai de la difficulté à accepter tout ça. On se reparle de tout ça, anyway.

Départ difficile de matin.

Lundi matin, moins douze degrés. Après une longue période de froid mordant, il semblerait que nous aurions un petit répit. Quel rude début de saison! Hier nous sommes allés «aider» Vicky avec son appart. Je lui ai fabriqué un comptoir. Et nous avons acheté une cuisinière neuve pouvoir lui refiler la nôtre. Notre vénérable poêle, celui que nous avons acheté juste après nos noces. Nous avons fait du ménage, j’ai réparé des tas de choses et nous avons vidé l’endroit de deux matelas, un «box spring», une vieille chaise et aussi un divan. L’endroit est en bien mauvais état; l’entretien aussi. Pour en rajouter, le ménage ne se fait pas vraiment. Avec deux énormes chiens comme co-locataires, rien n’est facile. Quelle journée dure, que de choix étranges de la part de notre fille. Ce fut un moment éprouvant. J’ai peine à croire que quelqu’un peut être bien à cet endroit! Sale, trop chaud, tout est à refaire! Sans parler des surprises canines un peu partout! En tant que parent, jusqu’où est-ce que notre responsabilité s’arrête? Je suis sorti de là découragé, épuisé, le dos en compote. Et puis, l’escalier pour y accéder est dangereux. Juste y monter est un exploit, imaginez avec une cuisinière! Je suis circonspect devant cet état de chose. Je n’arrive pas à trouver de solution concrète. Je suis complètement dépassé. À croire que ma fille n’a plus d’identité, qu’elle a oubliée d’où elle vient! Les flèches ne fonctionnent plus sur mon clavier et c’est très irritant! Ça me dérange dans ma période de relaxation, celle pendant j’écris. Je n’ai qu’un seul client de prévu aujourd’hui, je vais tenter d’en rester là. Ça fait quatre fins de semaine que je donne tout ce que j’ai, je me sens tellement brûlé...et j’ai mal partout! Bonne semaine!

Un bon mélange.

Enfin vendredi! Après avoir essayer de me reposer le plus possible durant la semaine, me voici rendu à la dernière journée! En attente de matériel, je vais continuer ce qu’il y a en cours présentement. Il fait moins quatre, petite neige qui tombe, il semble très peu probable que je puisse refaire du vélo à l’extérieur cette année. Voilà deux saison de fil qui se sont terminées abruptement. Même si un peu moins raide que l’an passé, le temps que nous avons est très similaire. Quel coup de chien de l’hiver! Plus d’un mois en avance encore cette année, espérons que le printemps sera plus facile que le dernier. Des hivers de huit mois, j’en ai vraiment plein mon cass! D’ailleurs, depuis l’hiver de 2007-2008, je ne m’en suis jamais remis! Alors que l’année d’avant, les grands penseurs nous prédisaient que nous n’aurions plus d’hiver... Je peux vous dire que le froid et la neige sont bien présents! Et je peux vous affirmer que les deux ensemble ont déjà réussi à creuser pas mal dans mon pot de patience! Mais mes enfant aussi creusent dans ce même pot. Nous en ajoutons encore sur nos dettes en s’achetant une cuisinière neuve, pour pouvoir «donner» la nôtre, celle que nous nous sommes payés en 1997! Sans compter les pneus d’hiver, un phare brûlé à remplacer, un antirouille sur l’auto, un financement d’auto sans condition, une réparation des marches extérieures, la fabrication et la livraison d’un comptoir de cuisine, etc. Tout ça demande du temps et de l’argent. Va pour le temps, mais l’argent, j’aimerais qu’un jour nous puissions en avoir pour nous. Chaque fois que je dis, devant une bonne bière le vendredi, suis-je obligé? Ça fait des années que je me prive pour mes enfants. Que je compose avec les détours de la vie. Je ne sais pas si je fais bien, je suis hanté par toutes sortes de pensées! Puis je me dis, pas question que je parte de cette terre avec des regrets! J’ai voulu ces enfants, alors j’assume! Mais hier soir, je disais à ma tendre chérie que j’étais tanné qu’on passe après les enfants. J’aimerais qu’on puisse en avoir un peu plus pour nous deux. Ce matin, je me dis que ce soir, nous allons souper avec des amis, que ce sera un petit repos...

On s’adapte.

Nous en sommes au quatorze novembre. Selon mes notes, il faisait exactement la même température l’an passé. Moins quatorze degrés, pas tellement de soleil et des factures de chauffage qui commence à grimper. Hier, le vent nous figeait sur place! À croire que c’était le 13 décembre. Dans mes notes, je vois aussi qu’en 2016, je pédalais encore dehors! Je trouve ça intéressant de constater à quel point la météo peut changer d’une année à l’autre. Impossible de se préparer de la même façon d’une année à l’autre. Et comme les hivers ne se ressemblent pas tellement, il arrive que nos «protections» se brisent suite à un trop de neige, ou un trop de verglas! J’irais même jusqu’à dire un trop de froid! Et nous, on s’adapte, merveilleuse machine qui parcours le temps, brave des tempêtes. Pourtant, nous avons beaucoup plus de moyens qu’avant pour nous protéger! Mais il semble que nous soyons moins résistants que par le passé. Imaginez les premiers colons, qui passaient l’hiver ici. Pas d’électricité, pas de machines aucune pour les aider. Tout se faisait à la main! Les vêtements, les maisons, la culture de la terre, tout! Difficile à croire! Mais bon, c’était ça ou mourir... Maintenant, les choses ont bien changé; les gens ne veulent plus endurer, les gens ne veulent plus faire autant d’efforts. Les gens veulent vivre et non survivre! Mais tout ça coûte vraiment cher, de plus en plus cher. Cher monétairement, mais cher aussi moralement. Dans une société qui se dit «ouverte», être différent demeure un défi de taille. Oui il y a une certaines progression, mais cette progression est payante pour certains, mais pas pour d’autres. Et comme les valeurs profondes sont disparues avec la religion, il est difficile de trouver des alliés importants, des gens qui aiment de la même façon que vous. Les gens sont plus arrêtés au visuel et à l’argent. Peut-on trouver un équilibre dans tout ça? Je dois aller sur la rive sud aujourd’hui pour un camion, ensuite, le retour au bercail sera une bénédiction! Jeudi déjà, la semaine est très bien remplie jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas vu passer. Ma Bibi est revenue hier, sur l’heure du souper, elle était épuisée. Et après une nuit de repos, elle ne semblait pas mieux du tout. Je vais devoir m’assouplir dans mes humeurs, car je ne me sens pas tellement mieux qu’elle. Mais ça pourrait être pire. On s’en reparle!

Bon matin!

Un autre matin exceptionnel avec son moins onze degrés! Vraiment froid! Mais il y a des choses qui vous écœure encore plus que ça. Comme la nouvelle mouture du système d’exploitation IOS! On dirait qu’il est devenu impossible d’écrire avec précision! Avant, il était facile de pointer pour déplacer le curseur. Maintenant, ça sélectionne le mot en partie ou en entier! Donc on réécrit le mot. Quelle perte de temps! Aussi bien revenir à la dactylo! Je ne suis pas prêt d’installer la nouvelle version sur mon iMac dans le bureau! Chaque nouvelle façon d’Apple finit par éloigner les utilisateurs de longue date. Ceux qui ont appris sur plateforme «Macintosh». Votre endoctrinement coûte une fortune et il doit être plus payant de vendre des téléphones que des ordinateurs! Et par le passé, vous étiez des pionniers dans beaucoup de domaines, maintenant vous êtes des vendeurs de téléphones! Libre à vous de mettre de côté ceux qui ont toujours été là. Ils vont s’arranger, ne vous en faites pas! Chaque fois que vous lancez un nouveau système d’exploitation, il faudrait aussi changer d’ordinateur, et même de tablette et aussi de téléphone! On a comprit votre approche mercantile, mais cela a assez duré. Je m’en tiens au minimum. Et je n’ai pas parlé de vos prix... Difficile à croire. Ça fait des années que j’achète de remis à neuf. Encore trop cher, mais même garantie que neuf, possibilité de prendre AppleCare, c’est le seul moyen de ne pas se faire manger tout cru. Comme notre gouvernement le fait déjà à longueur d’année, on essaie d’économiser quelque part! Si vous aviez le choix de payer moins cher, vous le feriez, non? J’en suis à essayer de nouvelles pellicules pour travailler. 3M Canada se fout complètement de moi, un petit travailleur autonome qui n’a même pas cent mille de chiffre d’affaires... Leur matériel est trop cher, beaucoup trop cher! Je n’arrive pas à comprendre ce qui peut pousser les prix aussi hauts! Le marché va sûrement tomber à un moment donné. Je vais en venir à une seule solution, faire imprimer ailleurs. Car je n’ai pas les moyens d’acheter le matériel, encore d’en avoir en inventaire. Je garde mon imprimante pour les petites jobs, le reste, je demande un acompte et j’envoie tout à l’externe! Fini les joies d’imprimer! Vous voulez éliminer les petits joueurs, vous allez réussir. Je me replie doucement, mais sûrement. Faites comme bon vous semble, je suis rebel à ma façon. Mon logo est toujours en forme de bouclier, et il le restera! Comme si on n’avait pas assez de la météo, de toutes ces choses auxquelles on n’y peut rien! À force de se concentrer sur ce qui est possible, on finit par diminuer ses tâches. Anyway, on s’en reparle!

Encore du n'importe quoi!

Finalement, il m'aura fallu plus de deux heures pour me rendre à quinze minutes de chez moi. Nous sommes arrivés quinze minutes après l'heure que le rendez-vous se terminait! Heureusement pour nous, le rendez-vous de 9:30 a été annulé. Mon enfant a pu bénéficier du trois quart de son rendez-vous. La personne qui nous attendait, elle sera payée comme d'habitude, mais moi, en plus de prendre mon temps, j'ai dépensé plus d'essence, et je n'ai aucun moyen de récupérer ce que j'ai perdu! Et puis, je me suis demandé pourquoi c'était bouché... Pas tellement de neige, bonne visibilité, pas trop de vent. Très mal déneigé, mais le temps que j'ai passé pour me rendre, deux heures quinze, m'a permis de constater qu'aucune charrue ne pouvait passer, car il n'y avait pas de place! La ville entière ressemblait à un stationnement. Très dommage! Je me souviens très bien du 1er novembre dernier, alors que les conditions routières étaient bien pires. Pourtant, il était quand possible de se rendre à destination, à condition de ne pas traverser les ponts. Peu importe les raisons que les médias vous donneront, il n'y avait pas matière à ce qu'on vive un aussi gigantesque bouchon. J'ai dû fouillé jusqu'au fond du plat de patience quotidien. Pour en avoir d'autre, ça va aller à demain... Quand je pense que nous sommes partis une heure à l'avance. Et que ça m'a pris quinze minutes pour revenir! Scandaleux! Arrêtez de nous parler de coton ouaté ou de Don Cherry, occupez-vous des vrais problèmes!!! J'arrête, je suis trop choqué!

Sous la neige!

Matin du douze novembre, il tombe une fine neige avec un vent... Nouvelles installations pour cette saison froide, un seul garage de toile, collé sur la maison. L’entrée devant la maison est libre entièrement. Il est tombé environ dix centimètres. J’ai mis les toiles sur le terrain hier matin, juste en temps! Visibilité ordinaire, je me demande ce que ce sera sur l’autoroute. Je dois aller à un rendez-vous avec Cameron pour voir son psychologue. C’est sur Charest, à la hauteur de St-Sacrement. J’ai hâte que ce soit derrière moi. Moins sept degrés, ça m’a paru très doux pendant que je pelletais. Ce sont les autres sur la route que je n’ai pas hâte de voir. Et puis, ça commence mal la journée d’aller à un rendez-vous trop loin! En plus, huit heure trente, nous serons de retour vers dix heures! Et puis, je pense bien partir un heure à l’avance, météo oblige. Bravo la journée de production! Une chance que je n’ai pas chômé hier! Et il en sera de même demain, car je dois avancer mes choses et aussi pelleter! Difficile à prendre cette marde blanche. On pourrait pas passer tout droit pour une fois? Je suis tanné de l’hiver. Avant c’était plus plaisant, avec des enfants, avec une forêt derrière, avec du patin «gratuit». Maintenant tout coûte cher, et la forêt, bien elle n’est plus là, comme les enfants! Il nous en reste un, qui ne va jamais dehors, qui a trois rendez-vous par semaine auxquels on se doit d’aller! Pour le reste, pelleter, passer la souffleuse, prendre des marches et endurer le froid! Que c’est merveilleux! Désolé de ne pas être optimiste, le temps de se rendre à Noël, ensuite ça devrait fondre! Foutoir infini qui dure cinq à six mois! Au moins je sens que cette année, nous sommes plus prêts que d’habitude. L’an passé, nous nous sommes faits prendre avec un vingt centimètres surprise le dix de novembre, quantité qui s’est installée pour le reste de la saison froide! Et puis, que dire du froid! Pas si froid la nuit, mais tellement froid le jour!! On verra bien. Mais pour l’instant, trois nuits de congélateur de prévu cette semaine, sous les moins quinze...Pas facile.

Plein gaz dans une nouvelle semaine.

Encore une autre fin de semaine très remplie qui vient de de terminer! Au mercure, moins neuf degrés! On dirait bien que le soleil ne viendra nous voir ce matin. Inutile de mentionner que je ne suis pas allé dehors en vélo. Il semble que l’hiver est installé pour de bon, comme l’an passé, un mois trop de bonne heure... Je vais survivre, mais c’est tellement plus dur d’avoir à endurer et aussi de devoir s’adapter à un mois supplémentaire de température froide, glissante! Un mois de plus à déneiger! Samedi, nous sommes allés chez mon père, à sa nouvelle place, son logement à St-Georges. Aussitôt arrivés, nous avons attaqué les travaux qui l’embourbaient depuis une semaine. Réussir à «faufiler un tuyau» de sécheuse convenablement; il a fallu découper le mur de gypse pour y arriver! mais une fois à la bonne place, nous avons pu remettre les portes devant ses appareils! Maintenant, ça fait de la place et il peut sécher son linge! Ensuite nous avons fait des tablettes dans deux de ses garde-robes. Des tablettes au bas, histoire d’y mettre des chaussures et des petites boîtes sur deux étages. Encore un peu de place de libérer. Ensuite, le 1er novembre, j’étais en train de travailler les armoires de la cuisine pour réussir à insérer le frigo dans son espace lorsque l’électricité nous a lâché. Alors cette fois-ci, j’ai tout arrangé ça. Très content du résultat. Nous avons fait du ménage et du reclassement dans son armoire, celle située devant son auto, dans le parking souterrain.  Fantastique ce stationnement! Nous avons également taillé un bout de veneer pour le coller à l’intérieur d’une porte d’armoire, comme ça, il pourra y fixer sa poubelle et sauver encore un peu de place. Mon frère et moi avons aussi remonter son tapis roulant, pour les jours où il n’ira pas marcher dehors. Tout fonctionne! Joanne a fait du classement tout-à-fait génial du côté du rangement, une sorte d’espace de débarras, au fond de la cuisine. Une journée très bien remplie! Hier nous avons continué à nous préparer pour l’arrivée du manteau blanc. Vicky est venue avec son chien. J’ai testé sa batterie, ses bougies, mais je n’ai rien trouvé d’anormal. J’ai fabriqué un meuble qui va lui servir de comptoir, j’ai fait une tonne de réaménagement dans le garage, on dirait que je prends enfin le dessus sur certains objectifs, vieux de dix ans. Plus dégagé et plus fonctionnel sera mon espace de travail. Ça n’a pas été sans peine, surtout la surprise de fin de soirée, le tas de marde dans notre chambre...! Mais bon, il y a pire. Et ça fait du bien de se «couper» un peu de l’actualité, sans user de tranquillisant liquide...Lundi matin, on repart en force! Joanne part en clinique aujourd’hui pour trois jours. On se tient au courant!

Destinée.

Moins six degrés en ce huitième jour de novembre! Vraiment froid. On dirait que les contrastes de température sont devenues la norme, ici, au pays de la grande illusion! J’essaie de toujours faire de mon mieux, même si des fois, c’est peine perdue. Mais on peut en reparler longtemps, rien de mieux que d’agir! Discuter, établir des stratégie sur table, ça ne vaut jamais la vraie vie! Dommage que mes plans pour CodeBoxx n’ont pas fonctionner. Non pas que je regrette, mais la possibilité de voir plus loin est devenue une toute autre affaire. J’aurai vraiment bâti ma destinée moi-même. Y’a de quoi être fier vous me direz, mais y a de quoi être nerveux aussi! Dans mes dessins, je vois la torpeur, la peur, l’anxiété et aussi le courage d’une personne qui veut plus que tout, aller au bout de idées, aimer plus fort que la rage qui gronde. Alors que je pourrais tout arrêter, laisser le torrent d’émotions me terrasser, je préfère être moi-même avec ce que ça comporte. Une sorte d’artiste qui ne veut surtout pas que le gouvernement, ni qui que ce soit s’occupe de ma vie à sa place! Quand je discute avec les gens qui ont fait les «beaux arts» avec moi, je me rends bien compte que je détonne en sacrament de la gang! Je réalise aussi, chaque fois, que je ne pourrais vivre près d’eux. Leur oisivité, leur côté «c’est la faute des autres», leur fausse approche rebelle pour «têtes» de l’argent aux autres me donne mal au coeur! C’est pour ça que quand quelqu’un me demande si je suis un artiste, je réponds «non»! Je suis avant tout un amoureux, une personne qui se bat tous les jours pour un meilleur demain. En ce vendredi froid, je laisserai ma créativité me guider, des fois que je sourirais un peu plus! À bientôt!

Épuisé...

Bon matin. Moins un degré, il neige. Très gris dehors, du vélo intérieur et bien des pensées sombres. On dirait que mon univers bascule. Je n’arrive pas à trouver les mots pour rassurer ma Bibi. J’ai beau parler à mon fils, le plus jeune, rien ne bouge. Je vais prendre rendez-vous avec la travailleuse sociale pour essayer de me retrouver moi-même et m’aimer un peu plus. L’opération ménage ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Mes actions ne sont pas assez pertinentes et je n’arrive pas à trouver la solution. J’aurais besoin de repos, de prendre du recul pour réfléchir et surtout revigorer mon sourire. Je voudrais dessiner plus, prendre des journées de congé. En même temps, il y a tant à faire, je n’arrive à rester en place. Je ne sais plus où donner de la tête, je me sens incohérent. Et depuis la mise à jour du système IOS, les flèches de mon clavier sont inutilisables et il est impossible de déplacer le curseur en pointant, ça ne fait que sélectionner des parties! Coudonc, y a tu juste moi qui écris avec un clavier? Quels irritants inutiles! Je dois me dépêcher un peu, si je veux avancer mon ouvrage avant que les clients arrivent. Le premier à neuf heures, l’autre à onze heures et demi. Donc plein gaz! Je suis tanné de voir mon fils sous forme de larve, épuisé de voir mon épouse dans un état de stress qui semble impossible à calmer. Et puis l’autre, qui a choisi de partir de la maison depuis le mois de mars, toujours sans raison, mais qui n’a pas un sou et qui demande «subtilement» de l’aide pour continuer à avancer. Pis nous autres, nous reste-il de quoi être heureux? De quoi améliorer notre quotidien, l’adoucir! Bref, j’en ai plein mon cass!!!! Arrêtez avec votre crise climatique et vos délires de toutes sortes, et essayez donc de nous aider un peu! Être à la tête d’un état ou d’une province, ça veut dire empocher sur le dos des autres? Moi j’appelle ça de la dictature! Pas d’accord? Alors vous êtes du même acabit! À plus!

Lâcher prise.

À force de vouloir, à force d’essayer, les choses finissent par prendre une direction et, on peut continuer d’avancer. Mais des fois, ça prend du temps! Beaucoup de temps. Ça laisse du temps pour se remettre en question et même changer d’idée! C’est un peu comme une loi naturelle. Si l’eau doit passer quelque part, elle finira par trouver un passage quelque part. Mercredi le 6 novembre, il fait un degré. Ballade en vélo un peu fraîche, mais très apaisante. Et puis, pédaler avec mon vélo de montagne, c’est tout autre chose. Je sens que c’était peut-être la dernière fois dehors de l’année 2019. L’an passé, c’était le 7 novembre. Il ventait comme vendredi dernier. Puis l’hiver s’était installé pour de bon. Un mois de neige au sol de plus que d’habitude! Et si je regarde les prévisions à court terme, ça ressemble pas mal à ça pour cette année aussi. Quel merdier. Ça coûte cher de chauffage, d’huile à bras et de sourire. Je veux bien croire que les sports de glisse, c’est merveilleux, mais ça aussi, ça coûte cher! Je dois m’occuper de ma souffleuse, elle a besoin d’un ajustement au niveau du carburateur. Ça fait deux hivers que je traîne ça. Cette année, je dois régler ça. Car passer la souffleuse, c’est devenu un de mes loisirs d’hiver. Avant nous allions faire de la raquette derrière la maison, le bois était très accueillant! Maintenant il n’y a plus de bois. Juste un boisé. Possible toujours de faire un peu de raquette, mais rien pour faire cinq kilomètres. Alors on prend des marches, on essaye d’être plus créatifs! Anyway, la semaine avance bien, l’ouvrage aussi. J’ai complété la dernière installation dehors lundi. Alors je peux rester en paix avec ça. À plus!

Go-go-go!

Chaque matin que je peux écrire sans avoir l’impression de déranger ou d’emprunter du temps à quelqu’un qui en a besoin plus que moi, je le fais. Je prends le temps de réfléchir, d’analyser et aussi de tirer des conclusions. Souvent, écrire me permet de mieux comprendre une situation. La décortiquer, comprendre les étapes, prendre un certain recul pour, comme par magie, m’extraire de tout ça et voir d’un autre angle. Je sais, ça doit parfois être redondant de lire ma vie, mes idées, mes pensées; pour moi, c’est un bon moyen de faire de la place dans ma tête. Et puis, je suis friand de lecture, mais je dois me discipliner pour bien diviser mon temps. Sinon je passerais au moins le double du temps que je m’accorde actuellement pour lire. Et pour le dessin, j’ai réussi à banaliser les irritants à l’inspiration. Je dessine au gré de mes journées, ce qui me donne l’impression de ne pas vraiment arrêter. Et les différentes «pauses» de toutes sortes me paraissent moins envahissantes. J’arrive à crayonner et en tirer une certaine valorisation. Et ça, c’est merveilleux! Hier je suis allé installer un visuel dans une vitrine. Je sentais que ce genre de d’installation tirait à sa fin. Que le froid, le vrai, s’installait pour les prochains mois. Je suis aussi allé consulter avec Cameron la travailleuse sociale. Elle est gentille, mais pas trop «molle». Ça m’a plu. Je crois que je vais aller consulter encore, chercher de nouvelles façons d’affronter tout ça. Je n’ai pas à me laisser gagner par le côté triste. Je suis quelqu’un d’heureux, de libre et rempli d’Amour! Les autres, la vie et ses embûches ne sont que des «trous et bosses» dans mon parcours! Au delà des aléas non fortunés de mon quotidien, il y a toujours l’Amour. Celui qui brille en moi. Je veux vivre avec ce dernier pour le reste de mes jours et continuer d’être heureux. Être résilient, ça finit par être un peu dur; j’aime mieux parler d’Amour. Bonne journée!

L’aventure de la vie.

Lundi matin, nous sommes revenus à l’heure normale, donc nous avons reculer l’heure. Moins un degré ce matin, c’est gris. Un peu froid en vélo, mais toujours intéressant. Après une fin de semaine tellement remplie, difficile de se sentir d’attaque en ce début de semaine. Mais vendredi dernier, alors que j’étais à Ste-Rose pour aider mon père dans son déménagement, nous avons vécu une journée incroyable. Avec ces vents, la pluie, la grèle et le froid... Des pannes d’électricité partout... Et à mon arrivée à Ste-Rose, l’électricité manquait déjà. Il faisait froid, le vent voulait tout arracher! Une fois fin prêt pour se rendre à St-Georges, lieu de la nouvelle résidence de mon père, nous sommes partis, ma sœur et moi, tranquillement, en se faisant «brasser» par les vents... En cours de route, des pancartes tombaient, des arbres aussi. Et nous avons traversé une section de la 204 sous surveillance, parce que l’eau avait submergé la route! Une fois à St-Georges, le courant nous a lâché presque tout de suite. Une fois tout les trucs à l’intérieur, nous n’avons pas tellement fait de rangement, il faisait trop noir. J’ai pris mon courage et je suis parti en direction de St-Rédempteur, pour laisser des choses chez ma Soeur. Je me suis fais tellement «brasser» sur l’autoroute, je voulais aller prendre la vieille route! Mais elle était fermée à la hauteur de Ste-Marie, car l’eau y avait aussi submergé le pavé! En arrivant chez ma sœur, les ponts ne sont pas encore ouverts à la circulation. Finalement je suis rentré à la maison à 19:45. Pas d’électricité! Ma Bibi m’attendait avec un souper sur réchaud au butane et des chandelles. Ce fut tout de même agréable! Elle avait allumé un feu dans le foyer pour réchauffer un peu la maison. Finalement le courant est revenu vers 22:0. Une longue journée à mettre dans les anales. Pour ce qui est du reste de la fin de semaine, que des préparatifs pour l’arrivée du manteau blanc. Pour nos autos, des pneus d’hiver, des tapis d’hiver, des nettoyages de freins, des essuie-glace d’hiver, des garages à finir de monter, etc. Je n’ai pas tellement arrêter. Et il semblerait que nous serons frappés par une vague de froid historique. J’en demandais pas autant! Côté travail, d’avoir pris mon vendredi n’a rien changé, puisque je n’aurais pas eu de courant de la journée! Donc j'ai bien choisi ma journée! Bien sûr, elle fut dure, mais pour aider mon père, il n'y rien pour m'arrêter.

Halloween

Jeudi matin pluvieux! C’est l’Halloween! Difficile de se mettre un sourire avec de pareilles conditions! Pourtant, n’ayant d’autre choix que de continuer, nous avons appris à passer au travers de tout, malgré les conséquences! Aujourd’hui les choses sont différentes, notre société a évolué, il y a eu plein d’études! Plein de changements, mais est-ce pour le mieux? Dans certains cas, oui. Dans d’autres, non. Exemple un; la maladie que j’ai eu au genou, n’avait pas vraiment de traitement autre que des injections à la cortisone pour atténuer la douleur et certains symptômes. Aujourd’hui, cette maladie se guérit sur une période de 16 à 18 mois! Imaginez, j’ai souffert de l’âge de onze ans jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans! Incroyable! Exemple deux. Quand nous avions une engueulade entre voisins ou encore un face à face un peu violent, souvent, ça arrangeait les choses! Aujourd’hui il faut être prudent sur la façon dont on respire près des autres, car il y a le tribunal des réseaux sociaux, qui peut démolir votre vie en une demi journée! Et je pourrais continuer avec mes exemples toute la journée. Mais je veux seulement vous dire que ce que nos enfants vivent, c’est à des années lumières de ce que nous avons vécu, nous, les «X». Et à plusieurs galaxies de ce que nos parents, les boomers, ont vécu. La circonstance atténuante du «pas le choix» ne compte plus! Car notre société est devenue très aseptisée et permissive! Hier soir, avec mon dernier, nous avons vidé la citrouille, nous l’avons sculptée. La magie fonctionne encore. Pour le reste, pas de décos cette année, je n’ai pas les idées assez claires pour me rendre jusque là. Trop de soucis, toujours en quête de bonheur, oui, oui, celui au fond de moi. Mais la conversation que j’ai eu avec ma Bibi, sur la supposition que nous gagnerions à la loterie 1000$ par semaine. Qu’est-ce que je changerais? Pas grand chose. Et j’ai dit, je suis presque 100% heureux! Oui! Avoir plus d’argent enlèverait des soucis, mais ne changerait rien pour mes enfants. Nous pourrions rénover la maison plus vite. Mais le bonheur, lui, resterait là, au fond de nous! Et comme je me répète souvent, ce que je vis depuis des années, c’est du bonus. Reste juste à être heureux!

Déjà mercredi.

Un autre doux matin en vélo! Neuf degrés, un sol tout mouillé, mais pas de froid pour vous faire sentir tout engourdi! Je regardais mon compteur hier, je les ai atteints les 2500 kilomètres! Y a de quoi être fier! On fêtera ça vendredi, après que je sois allé aider mon père dans son déménagement. Mais je ne me sens pas en super forme ce matin, pas beaucoup d’énergie, pas encore de sourire. Mais je crois que ça va passer, comme chaque jour qu’il m’est donné de vivre. C’est toujours plus long quand ma Bibi n’est pas là, même si ce n’est que trois jours. Hier soir, Cameron était avec des amis pour le souper, mais j’ai eu de la visite, Maïté est venue manger avec moi. Et nous sommes allés prendre une marche. Il faisait douze degrés, il faisait bon d’être dehors. Ensuite je suis allé la porter avec le Cabriolet, histoire de le faire tourner un peu. Il prend ses vacances dès demain soir. Il est amusant de constater à quel point les jeunes ne sont pas renseignés. Quand Maïté m’a demandé pourquoi le lait était si cher, je lui ai expliqué que c’était seulement au Quebec que le prix était aussi haut. Elle est allée faire des recherches pour constater que non seulement c’était vrai, mais que bien d’autres choses étaient aussi trop cher. Notre discussion fut intéressante. Une fois seul à la maison, j’ai fait la vaisselle, en me disant que ce n’était pas si mal. Ensuite je me suis permis un petit film, très léger, pour me détendre un brin. Puis Cameron m’a encore fait le coup des autobus, il est rentré vers 22:30. Je ne sais plus comment lui parler; on dirait qu’il n’apprend pas, qu’une ligne de conduite ou une sorte de routine ne l’intéresse vraiment pas. C’est dur sur les parents... Une autre journée grise s’amorce, je vais aller sur la Rive-Sud pour terminer un contrat, histoire de me faire payer. Ensuite je reviendrai au bercail, avancer l’hivernisation. JOanne revient ce soir, ça va mettre su soleil dans ma journée! On se reparle.

Une moufette...

Ouf! Que d’émotions ce matin, alors qu’une moufette a tenté de faire son entrée avec moi dans le cabanon! Huit degrés, je sors pour prendre mon vélo en me disant que ce sera merveilleux! Mais en ouvrant la porte du cabanon, j’entends des craquements dans les feuilles mouillées... En regardant du coin de l’œil, noir et blanc, c’est le nouveau chat qui rôde ces jours-ci. Mais une fois à l’intérieur du cabanon, ce «chat» est malheureusement une moufette! Et elle grimpe avec ses pattes d’en avant pour venir vers moi. Impossible de fermer la porte, puisqu’elle ouvre de l’extérieur! Prisonnier, je saisis le rouleau (gros) de la toile du garage mono pente et je le laisse tomber dessus! Elle est partie sur le champ! Par contre, l’odeur.... J’ai fléchi les genoux, me disant que je devais absolument sortir de là. Je me ressaisis, eurk, ça goûte! J’agrippe mon vélo et je sors doucement. Rien en vue, mais quelle odeur... J’ai refermé la porte du cabanon, bien regardé autour de moi, et j’ai enfourché mon vélo! À part que le sol était encore mouillé, quel beau moment! À mon retour, l’odeur était toujours présente, et comme il fait vraiment noir, j’ai préféré rentrer mon vélo dans le garage. Isshh! Quelle aventure désagréable! Je vais devoir aller voir aujourd’hui, en clarté, si tout va bien dans le cabanon, m’assurer que rien n’a été «arrosé»... Pour le reste, ma journée d’hier s’est bien passée. Je suis allé porter ma douce chez Discount, je suis revenu travailler. Mon dîner avec Gabriel fut un moment merveilleux. Et j’ai passé un bel après-midi. Petite soirée tranquille, couché pas trop tard. En forme ce matin, j’ai un CA tantôt. Ensuite je ne dois pas oublier d’aller à la pharmacie chercher mon concerta. Client à treize heures et rendez-vous chez Nissan à quinze heures trente pour l’antirouille de mon camion. Juste à temps, avant l’arrivée du manteau blanc! Bonne journée!

Une nouvelle semaine.

Lundi matin, il fait quatre degrés! Petite pluie et des rues très détrempées! On peut en dire autant de mon derrière! Une fin de semaine encore une fois très occupée, mais plus tranquille que les trois dernières! J’ai adoré mon vendredi soir, alors que je suis allé discuter avec mon ami Laurent. Parler de vélo, de chars et de nos enfants, ça finit bien la semaine. Puis notre samedi, pas tellement chaud, mais pour une troisième fois, nous avons ramassé toutes les feuilles! Incroyable qu’il y en avait encore autant. Il va rester à mettre les toiles sur les garages. Aussi les pneus d’hiver, mais ce n’est qu’une question de jours. L’an dernier, le manteau blanc s’est installé le 10 novembre, et il n’est jamais reparti. Il nous a quitté à la fin d’avril! Un mois de manteau de trop dans un hiver, c’est vraiment chiant. Donc les pneus d’hiver, ce sera aussitôt que j’ai le temps, il en est de même pour les toiles sur les garages. Pas toujours évident, surtout que ma douce épouse part pour trois jours dès ce matin. On verra bien. Hier matin, je suis allé au camping pour chercher la batterie, mettre une protection sur l’unité d’air climatisé et ramener mes outils. Et j’ai vérifié les freins sur l’auto de Mamour; ceux d’en arrière sont à faire. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a bien pu se passer, l’usure est tellement prononcée, on dirait que l’auto a le double de kilométrage! Mais bon. Vicky est venue faire un tour. Nous sommes allés faire des commissions, et nous avons réussi à relaxer un peu, après notre souper familial aux pizzas maison! Et ce matin, une autre semaine s’offre à nous, c’est Halloween jeudi et mon père déménage vendredi le 1er novembre. Ça va passer vite!

Claqué!

Quand tu te rends compte que c’est vendredi, que tu es claqué de ta semaine, et que tu cherches pourquoi... Mais je n’ai pas à chercher très loin. Mais je pense que nos jeunes sont très «frileux» devant des responsabilités. Ils vont bien jusqu’à ce qu’ils doivent rendre des comptes. Ou qu’ils doivent avoir des responsabilités, qu’on doit pouvoir se fier sur eux. À partir de là, les choses se corsent. Si l’exemple des parents peut servir, je crois que nous ne sommes pas tellement démonstratifs! Pourtant le simple fait d’être parent vient avec une tonne de responsabilités! Et nos enfants se fient sur nous. Mais ils se fient aussi sur leur conseiller numérique, toujours dans leurs mains! Impossible à gérer, impossible de revenir en arrière, c’est un fait accompli. Maintenant il faut trouver des solutions! Réussir à les sortir de leur monde virtuel. Vivre en société, c’est encore côtoyer des gens; c’est démontrer un peu de nous devant tout le monde. Pourtant je n’arrive pas à comprendre ce fait, mon plus jeune adore faire son numéro devant tout le monde, mais pour des raisons qui m’échappent, il n’arrive pas à «étendre» cette qualité lorsqu’il travaille. Il angoisse, il paranoye au fond, comme si les monstres sous son lit le suivaient un peu partout. Pourtant les «monstres» du garde-robe et \ ou ceux dessous le lit, nous quittent toujours à un moment donné. C’est comme ça. Comme le Père Noël, ils «nourrissent» notre cœur d’enfant pendant un bon moment, puis, à force de se forger une personnalité, ces «personnages» disparaissent pour laisser place à la vie d’adulte. Oh je sais que c’est malheureux, moi-même je m’ennuie de ces «intervenants»; la vie était tellement plus facile dans ce temps-là! Mais je m’ennuie aussi de mes enfants, alors qu’ils voulaient nous faire plaisir, faire comme nous. Et je n’arrive pas à faire lumière au travers du brouillard qui ralentit leurs vies. D’ailleurs ce brouillard ralentit aussi la mienne... Mais nous sommes vendredi, personne ne peut rien changé à ça! Et en vélo ce matin, la quiétude me guidait doucement vers une autre journée d’automne. Le toit des voitures était couvert de givre, mais rien n’aurait pu éteindre la lueur d’espoir qui scintillait en moi. Je ne sais pas pour vous, mais moi je vais fermer mon bureau le plus tôt possible et me reposer un peu. Les trois dernières fins de semaines furent tellement bien remplies, j’ai besoin d’une pause. Bien sûr, il me faudrait une pause de quelques semaines, mais je n’ai que deux jours, alors je vais me contenter de ça. Bon vendredi!

Résilience...

La journée commence toujours mieux avec une belle promenade en vélo! Huit degrés ce matin, alors que, quand je me suis couché, il faisait six degrés! Rien à dire, sinon que c’était très confortable! Une fois en route, l’effet de noirceur s’estompe pour devenir un sentiment de paix, de résilience doux. Contrairement aux matins d’hiver, pédalant à l’intérieur, souvent j’en profite pour y passer un peu de rage, de hargne! Mais tout ça m’aide à trouver mon bonheur, le mien! À vous aussi de trouver le vôtre! Il est là, sous vos yeux. Un peu de lâcher prise, de résilience, et vous y voilà! À prendre ou à laisser, mais c’est un choix. Je dis ça comme un champion, un fatiguant de conférencier très optimiste, mais pour vrai, il y a des jours où ça ne me le tente pas du tout! Mais alors pas du tout. Mais je me parle, je m’amuse à sourire, à chercher des solutions pour arriver à être heureux malgré tout! Mais je dois avouer que de subir les contrecoups du trou d’eau, les soubresauts du Maîîttrrre, et la déception des provinciaux, c’est pas mal d’eau brouille dans une journée où l’objectif, à part le bonheur, c’est de faire de l’argent! Alors je vous le demande, comment faire? Je suis en éternelle réflexion, analysant tout ce que je fais, ma façon de faire, ma façon de parler, de penser; mais je n’ ai pas encore trouver. Pis des fois, je laisse couler. Je ne fais qu’abattre le boulot, sans demander mes restes. Puis je reprends conscience, comme quand on «dégrise» d’une bonne brosse. Mais je continue de tourner en rond. Une chose, par contre, je me sens moi-même, avec tout le monde. Lorsque j’ai l’impression que je dois «changer» pour être présent, alors je m’en vais, je cède ma place. Je vous jure que c’est des années de pratique pour arriver à être bien avec soi-même. Et quand vos propres enfants vous indisposent, alors ça devient embêtant et très difficile à gérer. Et puis, un jour, le calme reviendra, et j’espère que j’aurai eu le temps d’accomplir encore un tas de bonnes choses.

Une autre journée grise.

Un peu moins triste qu’hier, je commence ma journée avec un demi sourire. Je me demande si je suis bien au bon endroit. Mais quand je regarde dehors, je me dis que tout est normal. Il fait sept degrés, une pluie abondante, de quoi raviver de vieilles cafetières! Je me dis que ce sera une autre journée extraordinaire dans laquelle je ferai mon possible. Loin de m’avouer vaincu par les circonstances, je m’affaire à rester «connecté» sur mes objectifs. Et je me demande si je peux continuer à faire ce que j’aime encore longtemps. Car les récentes journées m’ont démontré encore une fois que tout est possible, mais aussi que toute chose a son contraire! Une question d’équilibre vous me direz, mais aussi une façon réaliste de voir les choses un peu moins négativement. Ça dormait bien avec le son de la pluie et, il aurait été facile de se recoucher un peu. Mais les responsabilités m’appelaient, comme chaque jour qu’il m’est donné de vivre. Et comme la vie, ça passe vite, pas de temps à perdre avec des défaites ou des raisons! On avance du mieux qu’on peut. Le reste suivra son cour. Mais quand un de tes enfants dérape, perd ses repères, et en veut à sa vie, on dirait que ton coeur de parent prend les commandes. La logique et l'intelligence fléchissent devant l'urgence en cours. Et que faire? Rencontrer différents intervenants, remplir des formulaires, regarder son enfant engouffrer des pilules? Pour vrai, que puis-je faire? Je n'ose pas tellement sortir de la maison, je suis inquiet en tout temps. Il y a comme une épée de Damoclès au dessus de nos têtes, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Malgré d'excellents stabilisateurs installés avec des années d'expérience, la panique veut s'installer. Conserver un sourire, faire des journées productives, il semble que ça donnerait un break dans une semaine! Au lieu de créer chaque jour un bonheur nouveau, une joie sans attente, une zone de vie à l'intérieur de la vie de tous les jours! Alors on s’en reparle un peu plus tard.

Pas beaucoup d’entrain

C’est avec beaucoup de peine que je commence ma journée. Il fait un beau sept degrés, très confortable en vélo. Mais depuis hier matin, la vie ne goûte pas la même chose. Mon fils est parti travailler hier, je lui ai préparé son lunch. Il m’a dit qu’il commençait à neuf heures. Je lui ai offert d’aller le porter. Il m’a dit que ça irait. Mais il est parti pour l’hôpital... À son retour, hier, il ne m’a pas parler. Il ne m’a pas regardé... Ce matin je dois voir à son bien-être, vérifier s’il va travailler. Il a dit à sa mère qu’il avait peur de mes réactions, qu’il ne voulait pas me décevoir. Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe. Je suis inquiet, ça c’est sûr! Pour le reste, je ne sais pas. Mais rien de tout ça ne me donne le goût de continuer... Au diable le bloc de ciment, rien ne changera donc jamais ici? Vieille mentalité, vieilles idées. Le travail d’équipe, c’est pour les autres! J’ai tellement de «mal» dans mon cœur, les résultats peuvent attendre. De toute façon, il semble que nous soyons pris au statu quo. J’aimerais vraiment faire quelque chose, aider mon enfant, lui donner quelque chose pour garder la flamme allumée en lui. Mais il semble que je n’ai pas ce qu’il faut. Et maintenant, je dois travailler, faire en sorte de voir le beau dans ma journée. Chaque moment est important. Profiter du beau temps au maximum, ça achève. Mais présentement, je manque d’entrain, l’énergie positive, on dirait que je la repousse... Et puis, je suis tanné de pleurer, fatigué de ce parcours. Voir ma Bibi démolie par les événements n’arrange en rien les choses. Je vais aller me laver, des fois que l’eau me ferait du bien. À plus.

On repart.

Bon matin! Il fait un degré, ce fut un merveilleux moment en vélo, alors que mes jambes voulaient enfin donner leur 100%. Après trois semaines vraiment dures, ça m’a rendu heureux. Et puis, c’est aujourd’hui jour d’élections. Enfin les pubs vont cesser, les publi-reportages qui parlent contre les autres, etc. Et nous saurons peut-être qui «cachera» les vrais dirigeants de notre pays. Je dis ça comme ça, parce que c’est évident qu’il y a trop de cachettes, que nous ne savons rien du tout! Qu’arrive-t-il avec notre argent? Mais parlons plutôt de ma fin de semaine. Samedi nous sommes allés «hiverniser» la roulotte et ce fut tout un soulagement. Enfin c’est fait. Quand l’eau est gelée, il commence à être trop tard. Et nous avions un souper de prévu depuis longtemps, chez Donald et Karine. Ce fut une super soirée, comme il y a longtemps; toute simple, avec des gens qui n’étaient pas là pour regarder ce que je porte ou encore porter un jugement sur ce que je dis. Mais aussi des gens éprouvés par leur contexte familial. Autisme, cancer, etc. Et nous avons pris une marche, tout en continuant de jaser. Il faisait froid, mais dans nos cœurs, il faisait beau et chaud. Nous sommes rentrés vers une heure du matin. Chose peu commune depuis des années. Et puis hier, nous avons ramassé des feuilles, pour la deuxième fois depuis le début du mois. J’ai même sorti le «souffleur à feuilles» pour faire une plus grosse «clean». Ensuite je me suis attaqué à mon nouveau garage. Quelle autre façon de faire! Dans les instructions, il est mentionné que ça prend une heure à monter, à deux. Je peux vous affirmer qu’après deux heures, seul, il me reste encore la toile à mettre... Au moins je sais que je me suis avancé quand même. Difficile de faire mieux, de faire plus. Aujourd’hui sera une journée de repos, si possible, mes mains font mal et je me sens un peu mou. Et hier soir, nous étions toute la petite famille réunie devant un souper sushis pour souligner les vingt ans de notre fille Vicky. Un moment très rare, pendant lequel nous avons oublié de prendre des photos. Mais tout le monde était heureux, et ça, c’est gravé dans mon cœur. Bonne semaine!

Toujours la même chose.

Bon matin! Cinq degrés ce matin, encore un peu de ce vent qui nous a secoué toute la journée d’hier. Très sombre aussi, vu le couvert de nuages. Beaucoup de feuilles incitant à la prudence en vélo. Tout est mouillé, on se croirait le lendemain d’un raz de marée! La journée d’hier fut froide, pluvieuse et tellement venteuse.. Beaucoup de trucs sont partis en volant! Ce vent me rappelait celui du sept novembre 2018. Et nous sommes enfin vendredi. Vais-je réussir à me reposer un peu? Ça fait deux fins de semaine que je n’y arrive pas tellement, parce que trop occupé. En tous cas, ce matin, je me sens vraiment au bout du rouleau; les rares fois où ça m’arrive, ça finit par passer pendant la journée. À un moment donné, je me sens mieux. Je dois vous raconter qu’hier, je suis allé passer une radiographie de mon genou à problème. Sans rendez-vous avec prescription, je suis parti de la maison, je me suis rendu à la clinique, j’ai passé la radio, et je suis revenu à la maison; une demi-heure en tout! Ça c’est du service! Et je n’ai pas sorti un sou. Et j’avais en ma possession un CD des images de mon genou! Et j’ai été accueilli avec un sourire, servi avec un sourire! Donc j’ai eu une preuve qu’il y a vraiment un problème dans notre système. Pourquoi chaque étage de chaque hôpital ne peut être en réseau avec les autres étages? Pourquoi est-ce que les hôpitaux ne peuvent être en réseau entre elles? Pourquoi est-ce si dur d’avoir un médecin de famille? Pourquoi est-ce si long pour obtenir certains rendez-vous? Que se passe-t-il dans cette province au climat de marde? Pourquoi le prix de l’essence monte chaque nuit au EKO à côté de chez nous? Pourquoi les formats de ce que nous achetons diminuent, mais que les prix, eux, ne diminuent pas? Pourquoi est-ce si long, les travaux sur Henri IV? Questions sans réponse avec LADO delà! Pourquoi les gens parlent encore du bloc de ciment? Pourquoi est-ce que c’est le trou d’eau qui est encore premier ministre du pays? Pour qui est-ce que c’est payant de délirer sur le climat? Qui va expulser le Maîîttrrre hors la ville?Amusant d’écrire toutes ces questions, j’aimerais entendre les réponses de certaines gens à leurs sujets.  Mais le plus triste, c’est qu’après avoir rit un bon coup, rien n’est changé... C’est ça la tragédie! Mais il y a sûrement pire en ce moment dans le monde, alors consolons-nous avec des petits bonheurs qui se trouvent près de nous. SI je m’arrête trop longtemps pour penser à tout ça, je suis bon pour une grosse thérapie. Alors on démarre la génératrice de sourires et on débute la journée! Bon vendredi!