Lundi matin, moins douze degrés. Après une longue période de froid mordant, il semblerait que nous aurions un petit répit. Quel rude début de saison! Hier nous sommes allés «aider» Vicky avec son appart. Je lui ai fabriqué un comptoir. Et nous avons acheté une cuisinière neuve pouvoir lui refiler la nôtre. Notre vénérable poêle, celui que nous avons acheté juste après nos noces. Nous avons fait du ménage, j’ai réparé des tas de choses et nous avons vidé l’endroit de deux matelas, un «box spring», une vieille chaise et aussi un divan. L’endroit est en bien mauvais état; l’entretien aussi. Pour en rajouter, le ménage ne se fait pas vraiment. Avec deux énormes chiens comme co-locataires, rien n’est facile. Quelle journée dure, que de choix étranges de la part de notre fille. Ce fut un moment éprouvant. J’ai peine à croire que quelqu’un peut être bien à cet endroit! Sale, trop chaud, tout est à refaire! Sans parler des surprises canines un peu partout! En tant que parent, jusqu’où est-ce que notre responsabilité s’arrête? Je suis sorti de là découragé, épuisé, le dos en compote. Et puis, l’escalier pour y accéder est dangereux. Juste y monter est un exploit, imaginez avec une cuisinière! Je suis circonspect devant cet état de chose. Je n’arrive pas à trouver de solution concrète. Je suis complètement dépassé. À croire que ma fille n’a plus d’identité, qu’elle a oubliée d’où elle vient! Les flèches ne fonctionnent plus sur mon clavier et c’est très irritant! Ça me dérange dans ma période de relaxation, celle pendant j’écris. Je n’ai qu’un seul client de prévu aujourd’hui, je vais tenter d’en rester là. Ça fait quatre fins de semaine que je donne tout ce que j’ai, je me sens tellement brûlé...et j’ai mal partout! Bonne semaine!
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