mercredi 24 avril 2013

Pouquoi?

Encore des idées! Encore du temps que j'égraine à penser à des pourquoi! Depuis des années, je cherche à comprendre comment ça peut bien marcher dans la tête de mon fils. Difficile après 22 ans d'arrêter. Je me rends compte que ça me brûle, ça me vide de mon essence vitale. Je devrais me concentrer sur des trucs plus important pour moi. Comme me garder en forme, manger adéquatement. Voir au bien-être de ma famille. Peu importe ce que je ferai, personne n'empêchera mon fils de grandir, d'évoluer. Peu importe la façon qu'il choisira, je sais maintenant qu'il est trop tard. je ne peux rien faire de plus pour lui. Il a une certaine autonomie, reste à savoir comment il évoluera seul. Son appartement, sa résidence, avec ses comptes à payer, ses repas à préparer. Les malheureuses fois où je regarde dans sa chambre, je me dis que ça ne pourra pas marcher ailleurs. Mais, tout compte fait, ça fonctionne quand même ici. Pas d'une façon «habituelle», mais ça fonctionne! Heureusement que je tiens ce blog; mes journées peuvent continuer! Mais le laisser vivre «en parallèle» de nous, dans la même maison, c'est dur. Dur d'avoir quelqu'un qui, sans s'en rendre compte, vit au crochet d'une famille. Il lui tire son énergie et ses ressources. À suivre.

dimanche 21 avril 2013

Tellement fatigué!

Quel blitz! Combien de jours? Combien de temps sans écrire? Je suis tellement brûlé... On dirait que je ne sais plus où j'en suis. JE suis comme en état de survie, en urgence! Chacune de mes décisions semble être la dernière que je prendrais. Comme si chacune de mes pensées serait la dernière. Pourtant, je sais toujours bien que je ne vais pas trépasser dans les heures qui viennent! Chaque minute m'apparaît comme un exploit! Au delà de toutes ces pensées, j'ai toujours des projets, de l'ambition. Mais on dirait que je suis sur mes dernières réserves. Comme si même mes muscles allaient y passer! J'aimerais trouver autre chose à dire, autre chose à raconter, mais je ne sais plus, je ne me souviens plus! Je sais que je travaille fort pour que mon entreprise prenne un peu d'expansion. J'en suis à entraîner une personne. Personne avec laquelle j'ai développé une relation jusqu'à maintenant extraordinaire. Et je suis en attente des résultats de prises de sang. Je m'attends à me faire dire que j'ai vraiment beaucoup de fatigue accumulée, bien de heures de sommeil à reprendre. Tant qu'à moi, bien de années. Je viens de compléter mon année financière, quelle période dure! En plus des remises de taxes qui nous prendre conscience à quel point l'état nous enlève ce que nous gagnons, le rapport d'impôts, lui, vient consolider ce fait: nous nous faisons manger tout cru! Le pire dans tout ça, c'est qu'avec nos vies tumultueuses, il est difficile de prendre le dessus. Enraciné par toutes sortes de choses, nous sommes amoureux de cette terre, notre terre natale.

mercredi 17 avril 2013

Quel gâchis!

Que dire du cauchemar qui est arrivé à Boston. Les gens responsables de cette tragédie auraient pu choisir un autre moyen pour faire valoir leurs idées! J'ai beau chercher ce qu'un marathon a de répréhensible, je ne trouve pas. Parfois, des groupes de gens vont décrier certaines choses comme le non respect de l'environnement, des animaux, de la terre. Mais là, je ne vois pas! Y a-t-il vraiment une raison? Quel acte barbare, sans scrupule, sans respect! S'attaquer à la vie de gens qui se réunissent pour partager une passion et aussi pour se comparer, se confronter. C'est merveilleux! De plus, c'est un bel exemple pour tout le monde, de se garder en forme, de se dépasser. Bref, je suis confus, peiné. On oublie le commentaire de Richard Latendresse, qui a besoin d'attention, je crois...

lundi 15 avril 2013

Amusez-vous!

Non mais je me rends compte que j'ai perdu du temps à dire que ce n'est pas juste! Au lieu de m'ajuster, j'ai «pasjusté» pendant trop longtemps! Et je regarde autour de moi, bien des gens sont pris dans ce cercle vicieux. À force de recevoir des coups, on s'attendrit, on s'avoue vaincu! Et puis, les temps sont durs! Il me semble que j'entendais mon père dire ça! Les temps sont durs! Serait-ce que rien ne s'arrange? Serait-ce que nous coulons? Je le redis, chaque jour est un privilège! Au lieu de trouver que la vie goûte la marde, de s'apitoyer sur son sort, profitez du temps qui passe, utilisez au maximum vos ressources! Trouvez un créneau qui vous enchante, vous permet d'être plus! Cherchez au plus profond de votre être, la vie vous sourit! Amusez-vous!

mercredi 10 avril 2013

Assez! Assez!

J'ai dans mon arc plusieurs flèches, mais elles commencent à être usées! Bin oui, ça fait plusieurs fois que je les réutilise! À force de ne plus savoir quoi faire, on fait du surplace, on abandonne ou on se répète. À défaut de vouloir me répéter, je trouve que la castafiore, ça fera! Je trouve que le maaîîîttrrre, ça fera! Qui est content pour vrai? Tout ça n'est qu'un tas de sous, plus ou moins gros, selon l'offre ou l'enveloppe! Certains me disent qu'ils me verrait en politique, moi je me tiens loin des tribunes de ces faiseurs de vie! Ces gens qui, une fois au «pouvoir», ont une influence sur les esprits plus faibles. Pour les autres, nous repasserons... Une chose est sûre, ce n'est pas en démolissant les autres que les choses vont avancer. Ce n'est pas en rabaissant les autres pour mieux se remonter que l'Amour se ravivra. Quand unirez-vous vos forces pour un monde meilleur? Un monde meilleur, ce n'est pas la déresponsabilisation, ce n'est pas l'absentéisme au travail, ce ne sont des conventions collectives! Un monde meilleur, c'est le respect d'autrui, c'est d'aimer son prochain et avoir l'impression de se mériter à la fin de chaque journée! On s'enfonce de plus en plus, je ne pensais pas que c'était possible. Imaginez, à 16 ans, je me disais déjà ces choses concernant un monde meilleur. Je suis rendu à 43 ans! J'ai vraiment l'impression de me répéter!

mardi 9 avril 2013

Usé!

Doit-on se dire que la vie est ainsi faite? On ferme sa gueule et on se mêle de ses affaires? Comme ça, le gouvernement provincial nous purge de nos richesses, en vient au seuil de ce que nous n'osions pas penser? Et ceux qui jouent les cartes par en dessous continuent de se graisser! Gratte-moi le dos, je gratterai le tien!  Moi je m'en irai volontiers! Mais il y a quelque chose qui me retient. J'ai beau chercher, je ne trouve pas. Est-ce possible d'être autant amoureux de ses racines? Pourtant, la coupe est pleine ça fait déjà longtemps! Ça fait plusieurs années que je trouve que la vie au Québec coûte trop chère, qu'il ne fait pas tellement beau. Et puis, se faire dire «Êtes-vous obligés de rester au Québec?» Ça ne fait pas tellement chic. Et que dire de toutes les franchises commerciales, étendues partout dans le monde et au Canada? Pas au Québec, c'est trop compliqué! Et après ça, vous nous parler de souveraineté? Vous voulez (pas nous) vous séparer du reste de la terre? Allez cogner ailleurs, et surtout, arrêtez de dépenser notre argent pour des choses qui ne nous concernent en rien!

mercredi 3 avril 2013

Autisme...

Il y a bientôt 23 ans, mon fils naissait. Il était si grand! À l'époque, j'étais au Baccalaureat à Laval. Sa mère était très instable depuis qu'elle savait qu'elle portait un enfant. Moi, à 20 ans, j'étais déchiré par le fait d'être aussi émerveillé, mais aussi, d'être aussi bousculé par la vie! Très vite, sa mère est devenue très difficile à comprendre, elle semblait avoir perdue la raison. Dès les premiers mois, mon garçon était différent. Il accusait certains retards dans son apprentissage d'hygiène de vie. Il semblait perdu, n'aimait pas qu'on fête son anniversaire. Les rassemblements familiaux lui faisaient peur. À la maternelle, il semblait au dessus des autres, peut-être bien à côté. Il ne voulait pas jouer avec moi, ne voulait pas qu'on le caline, qu'on lui montre de l'affection. J'ai fait mon deuil et j'ai accepté ce fait. Mais une chose est sûre, sa mère veillait à ce qu'il soit vraiment différent. En troisième année, nous avons commencé à le suivre de plus près. Il semblait très sélectif dans ses relations avec les autres. Puis un jour, jaloux parce que son ami jouait avec un autre, il s'est choqué et lui a lancé un dictionnaire... C'était en quatrième année. Suite à cet événement, beaucoup de tests, un suivi journalier, des réunions mensuelles avec la direction de l'école et différents intervenants avec des rapports. On me parle pour la première fois du syndrome d'asperger. Après plusieurs analyses de son comportement, un suivi serré auprès d'un pédo-psychiâtre, il commence à prendre du ritalin. On met l'asperger de côté. Il fait son entrée au secondaire. Jamais inquiet de ses notes, je suis inquiet pour lui. Il se fait taxé, malmené. Chaque jour est un épisode triste. Je l'aide à faire ses devoirs, qui durent souvent 3 heures. Je ne lâche pas, m'implique du mieux que je peux. Ce fut une période dure, remplie de murs, de montagnes. On l'a frappé, ridiculisé, volé son argent, son vélo, mon vélo que je lui avais prêté! On lui a vandalisé son scooter. Sans parler du quotidien à la maison, toujours explosif, incohérent et tellement triste. Puis, un jour, celui de la fusillade de Dawson, il a pris une décision: faire une fugue! Je m'en suis rendu compte et j'ai su qu'il retournait chez sa mère. Ce fut une autre période difficile... À l'aube de ses 17 ans, après maintes heures de recherches, de démarches, nous recevons un diagnostique du syndrome d'asperger. Sa mère semblait heureuse, comme si elle avait gagné à la loterie! On m'a demandé ce que ça me faisait. Je ne le savais pas. Est-ce qu'un diagnostique fera bouger les choses plus vite? Depuis ce jour, non seulement les choses n'ont pas tellement évoluées, mais je crois qu'elles sont plus compliquées. Très vite, il a eu 18 ans. À partir de là, les choses se sont arrêtées. Aucune aide disponible, sa majorité lui obligeant à signer tout, à être d'accord. Rien ne bouge, tout est long. Il est revenu vivre de par lui-même avec moi. Mais mon fils ne sait pas si il va se brosser les dents aujourd'hui. Il ne sait pas non plus s'il va prendre une douche. Prévoir pour demain, c'est un peu loin pour lui. Ce qui s'est passé hier, ça ne compte plus vraiment... Il vit dans son monde à lui, chez nous. Mais il est bilingue, même que si tout devenait en anglais, cela serait mieux pour lui. La vaisselle ne se fait pas après le souper, un terrain ne devrait pas avoir de gazon à tondre et faire à manger est une perte de temps. Quand nous tentons de parler, nos paroles s'entrechoquent, nous n'arrivons pas à prendre contact. Il en est à sa troisième tentative aux études collégiales, beaucoup de sous y sont passés. J'y ai mis du temps, de la santé, sans jamais avoir l'impression d'arriver à quelque chose. Aujourd'hui, à 43 ans, je suis toujours dans le doute, complètement épuisé, incapable de communiquer avec mon fils.

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...