vendredi 30 mars 2018

Partager.

Deux degrés ce matin, il pleut. Je travaille ce matin, en ce vendredi saint. Qu’est-ce que ça veut dire, aujourd’hui, «vendredi saint»? Je me souviens qu’au secondaire, étant rattaché à un mouvement religieux, je prenais bonheur à me ressourcer avant Pâques. Je me rappelle une fois, chaque dîner de la semaine se voulait que des fruits et légumes. Je m’empêchais de manger du chocolat ou des bonbons. J’allais à une «retraite», soit 4 soirs par semaine à l’église pour prier et refaire le plein de mes convictions. C’était plus amusant que quand j’allais au pensionnat. Au pensionnat, tout était plus rigide. Maintenant, mes valeurs n’ont pas tellement changé, mes croyances, par contre, oui. Et je ne ressens plus le besoin de partager ce que je gagne avec une communauté. Je ne ressens plus non plus, le besoin d’aller dans une église pour exprimer ma foi. Par contre, je ne suis pas gèné de démontrer ma foi. Mais je ne veux pas tanné personne avec ça. Avec mon épouse, nous partageons des valeurs très semblables, une foi qui se ressemble et nous sommes très heureux dans notre mariage catholique. Les gens sont divisés par leur valeurs familiales et les valeurs de notre société. Avant le clergé nous «prenait» en main. Il suffisait de suivre le courant. Aujourd’hui le courant n’est plus ce qu’il était, avec les réseaux sociaux, les infos circulent vite, le passé vient hanter les gens, souvent de façon tragique. Comme dans tout, il faut en prendre et en laisser. Hier, ma blonde avait organisé un événement de financement pour son cyclo-défi. Il s’agissait d’un événement féminin. Chacune amenait des vêtements, encore beaux et portables. Toutes consultaient les vêtements qui étaient «à vendre» au coût de 5 dollars chaque. L’argent allait pour la cause! Ce fut un succès. Il y avait sûrement 20 personnes qui semblaient s’amuser! Et tout le monde est reparti avec quelque chose! C’est ce genre de valeur que nous partageons. Donner au suivant. Comme ça, il y a moyen d’être heureux en partageant! Bon vendredi saint!

jeudi 29 mars 2018

Ouf!

Quel matin! À peine six heures et déjà la course! La course pour diverses raisons, mais c’est la course! Ce sera une journée épique, très bien remplie. Et comme prévu, je vais travailler demain. J’ai planifié de faire mon avant-midi. Pour le reste, je verrai. L’ouvrage commence à se bousculer. En espérant que cela me gardera concentré sur l’essentiel. Que je puisse mettre de côté toutes ces pensées obscures qui animent certains de mes hamsters. Car une fois tous ensemble au travail, ils font une bonne équipe. Une équipe qui continue à travers les années de faire de son mieux, ne laissant pas de place à la médiocrité! Chaque jour est une occasion de se prouver à soi-même que la vie en vaut la peine. Que notre vie ne peut être vécue que par nous-mêmes! À force de vouloir, de prendre des initiatives, on y arrive! Des fois le chemin est plus hardi que prévu, des fois, non. Mais il faut resté à l’affut des aléas de la vie. Penser un peu au lendemain, mais pas trop. Toujours une question d’équilibre. Comme chaque chose a son contraire, il est possible de tout rater! Mais il faut se rappeler qu’un échec n’est qu’un échec tourné sur le dos! Plein gaz vers une autre journée qui sera extraordinaire! Fonçons tête baissée dans cette vie, celle que j’ai choisie! On s’occupera des tyrans plus tard! P.S. Demain, c’est vendredi!

mercredi 28 mars 2018

Retour du sourire.

Hier je fus assailli par de mauvaises énergies. Il m’a fallu écrire pour expier ces dernières et tenter de les faire disparaître pour longtemps! Ce matin, avec ce beau manteau blanc offert par dame nature, mon sourire sera là. Une grosse journée m’attend avec beaucoup de production. J’ai bien hâte que les sous recommencent à rentrer. Il semble que mes clients soient vraiment au bout du rouleau dans leurs finances. Les paiements retardent et je suis le premier à en ressentir les effets. Ce contexte n’a sûrement pas aidé mon humeur des deux dernières semaines. Mais me revoici, avec un sourire et de nouvelles idées. Je ne dis pas que je suis reposé, mais je suis plus positif! Prêt à dénoncer les politiques hasardeuses de nos dirigeants, prêt à faire face à mon quotidien de façon offensive! Incroyable quand même, ce que certaines personnes peuvent nous faire, juste en faisant l’annonce de projets, plus farfelus les uns que les autres! En fin de semaine, ce sera les congés de Pâques, et l’arrivée du mois d’avril. Un mois déjà très rempli par différents événements. Vive les vendredis soirs, la seule vraie fin de semaine! Étant donné que je commence à me remettre de mes émotions, j’ai hâte de me reposer un brin! Ça va aller à samedi, car je crois bien devoir lettrer un camion vendredi. Je vais en profiter pour avancer une autre job! Je vais m’adresser au «vortex» pour de nouvelles énergies. D’ailleurs il faudrait que je médite là-dessus aujourd’hui... À plus tard.

mardi 27 mars 2018

Montée de lait!

Tanné de me faire faire la morale par tout le monde, les «experts» en quelque chose! Ceux qui sont payés avec notre argent pour nous dire qu'on pollue trop, qu'on respire trop, qu'on dépense trop! Se brosser les dents chaque jour est bon pour les dents, se mêler de ses affaires aussi!!! Pourriez-vous nous foutre la paix? Impliquez-vous sur le terrain, dans ce que vous revendiquez, allez-y, vous autres, essayer de comprendre la vraie vie. Sortez de vos tours d'ivoire, allez vivre la vie, celle qui est autour de vous! Non mais! Depuis que je suis sur la marché du travail, même bien avant ça, alors que je complétais des études universitaires, que des gens me suggèrent de mettre de l'argent de côté, de cotiser à un régime quelconque de retraite! Avec quel argent? Est-ce que le gouvernement nous en laisse? Est-ce que, à la fin d'un trimestre, alors qu'enfin, on a réussi à faire un peu de sous, on peut en mettre de côté? Est-ce vraiment la vérité? Il faut la donner pour nourrir le système! Système qui sert à quoi? Système qui coûte de plus en plus cher, qui ralentit de plus en plus, parce qu'il prend de plus en plus de poids! Arrêtez de nous dire quoi faire, de nous dire comment faire! Votre système ne fonctionne pas!!! Il ne fonctionne pas! Arrêtez de nous prendre pour des morons!!! C'est pourtant pas tellement difficile de faire la différence entre un moron et quelqu'un qui comprend! Laissez-nous tranquille! Arrêtez de vous mêler de tout. Arrêtez de vouloir tout contrôler! Démocratie mon oeil! Vous agissez comme des dirigeants communistes, voulant presser ses citoyens comme des citrons! En résumé, laissez-nous tranquille! Ceux qui ont besoin de têter vos mamelles trouveront naturellement un chemin pour y arriver! Moi je veux vivre ma vie heureux, sans être irriter de voir votre emprise partout!

C’est la vie, le cadeau!

Nous en sommes à constater que les gens sont vraiment tannés de payer. Nous organisons des événements de toutes sortes, gratuits, payants, pour une cause, mais les gens sont fatigués de sortir leur argent. Ils sont complètement «lessivés» par notre système qui leur en demande toujours plus. Hier c’était l’assemblée générale annuelle des gens d’affaires, nous étions neuf! Neuf personnes pleines de bonne volonté. Animés par une même énergie, celle de s’entraider par le biais de réseautage, de 5 à 7, de conférences, mais les gens en général sont très occupés. Ils courent à longueur de semaine pour arriver à rencontrer leurs objectifs. Et, le constat se fait rapidement quand on regarde autour de nous : tellement de maisons à vendre, trop de condos en construction, le parc automobile qui vieillit. Parlant d’autos, acheter usagé est plus difficile que d’acheter neuf. En effet, maintenant les institutions ne font plus de prêts autos dans l’usagé; donc le taux d’intérêt n’est pas tellement favorable. Les gens se louent un véhicule neuf. Dans la foulée du trou d’eau, on espère qu’une correction des taux n’arrivera pas trop vite, car cela n’augure rien de bon. Je ne suis pas un grand mathématicien, mais je sais que si les gens ne sont pas capable de se payer un frigo sans l’emprunter, c’est mauvais! D’ailleurs, j’ai souvent jasé avec du monde concernant la valeur des maisons; il n’y a pas grand monde qui pourrait racheter sa maison au prix de l’évaluation municipale... Pas tellement drôle non plus! C’est là qu’il faut être prudent. Mais encore, il y a des circonstances plus ou moins plaisantes auxquelles il faut parfois être tranchant. Une chose est sûre, si vous trouvez que la vie ne vous fait pas de cadeau, c’est parce que vous avez oublié que le cadeau, c’est la vie! Alors profitez-en bien, car chaque jour qui passe ne reviendra pas. À plus!

lundi 26 mars 2018

Déjà lundi?

Comment ça va? Une autre fin de semaine qui vient de passer tellement vite! Hier, le soleil était formidable! Nous avons lavé les autos un peu, constaté certaines traces laissées par l’hiver. Nous avons pris une marche, nous sommes allés voir des amis. Samedi nous avons couru toute la journée! Le festival de Jazz scolaire, des lifts parce qu’une auto était manquante, la soirée de quilles, ouf! Et vendredi soir, j’ai aidé Laurent avec son nouveau set de table de cuisine. Et nous sommes revenus à lundi! CE soir, c’est l’assemblée générale annuelle des gens d’affaires. Encore un peu de préparation, mais en gros, nous sommes prêts. Ce n’est pas la soirée la plus plaisante, mais c’est sûrement une des plus importantes. Et la semaine passera comme un coup de vent, avec seulement quatre jours! Ce sera la fin de semaine de Pâques. Encore une foule de choses de prévu! On court, on court, j’ai hâte de me reposer un peu plus. Mais une chose m’a fait du bien en fin de semaine, oublier les médias, les nouvelles. Mettre ça dans un tiroir et ne le rouvrir que par nécessité. Voilà la solution! De toute façon, je ne peux rien faire pour changer quoi que ce soit! Prisonnier de cette dictature douce, je dois garder le cap vers mes objectifs. Le camping s’en vient, pour ce faire, je dois travailler, faire mon maximum, alors on se botte le derrière! J’aimerais écrire encore pendant longtemps, laisser sortir toutes ces idées, toute cette énergie qui vient mettre le feu à mon volcan. Ce volcan qui sommeille en moi depuis des années, lequel ne doit jamais sortir de sa cachette! On s’en reparle!

vendredi 23 mars 2018

Enfin vendredi!

Après une semaine de travail sabotée par mon humeur difficilement contrôlable, vendredi arrive enfin. Évidemment, je suis un peu ramolli par mes sautes d’humeur, cherchant à revenir sur terre, travailler et servir ceux que j’aime. Arrêter de dépenser des énergies sur des choses que je ne peux pas contrôler. Alors ce fut une semaine dans laquelle j’ai dessiné comme jamais. Aussi, j’ai dû écrire un peu plus, mes sens étant aiguisés, à fleur de peau, ayant la mèche plus courte à l’occasion. Mais avec les sens aussi en alerte, j’arrive à déceler bien des choses. Mais ce sont encore des trucs auxquels je ne devrais pas faire attention. En laissant la vie passer devant moi, j’oublie d’être en contrôle, j’oublie les vraies raisons qui me poussent à en faire toujours plus! J’oublie aussi que mon humeur pollue la vie des autres autour. Bien sûr, je ne suis pas toujours ainsi, mais ce sont des moments difficiles pour moi, pour ceux que j’aime. Il me faudrait resserrer encore un peu mes œillères et prendre du temps pour moi. Réussir à me recueillir, faire la paix avec ce qui me tracasse. Éteindre ce volcan qui rumine en moi. Je veux faire mieux. Ce matin, je laisserais aller toutes les larmes qui sont en arrêt, au bord de mes paupières. Je voudrais prendre un peu de recul, prendre l’air. Je suis tanné de me sentir blessé, ridiculisé par des gens qui ne pensent qu’à eux. Des gens qui sont à la tête d’une société, mais qui agissent pour l’argent, pour le pouvoir. DE voir ces mécréants agir de la sorte me fait de la peine, et cette douleur, se transforme en hargne. Je ressens les énergies autour et je lutte. Mais j’ai besoin d’un break. J’ai besoin de prendre soin de moi. Bon vendredi.

jeudi 22 mars 2018

On fait quoi?

Encore une autre journée qui va passer comme un coup de vent! Jusqu’à maintenant, j’ai eu bien de la misère à me combattre. Les sentiments que j’ai par rapport à nos dirigeants et leurs décisions me tiraillent tellement... Je dessine, j’écris, je parle, je chante! Je sens que je vais passer au travers! J’ai l’impression de trop comprendre. Tellement de choses à m’occuper en même temps, je ne veux pas manquer d’attention à tout ça. Loin de me demander quoi faire, je suis plutôt un peu rigide au fait de ne pouvoir rien faire face à ces situations, pour le moins embarrassantes. L’endettement suprême imposé par le fédéral, l’ingérence du provincial et les «projets» inutiles du Maîîttrre, voilà ce qui me turlupine! Je ne vois pas le bout de tout ça. Même en étant travailleur autonome, j’ai l’impression de travailler pour les autres. Et les irritants, de plus en plus présents, ne font qu’en rajouter chaque jour... Irritants qu’on peut rencontrer partout : prix de l’essence, du lait, du fromage, du sirop d’érable; attente à l’urgence, les routes du tiers-monde, le prix de l’électricité! Et je pourrais en nommer pendant trois autres paragraphes, mais rien ne sert de me crinquer encore plus. Mais je peux ventiler. Et tous ces irritants commencent à faire leur effets partout. Les gens qui vont vite, qui comprennent plus ou moins ou qui ne portent que très peu d’intérêt face à ces situations, deviennent de plus en plus stressés. Ça parait dans leur humeur, leur façon de conduire, leur stress, etc. Avec ce rythme que nous nous sommes imposés, comment faire pour sortir de ce marasme? Quitter certaines habitudes, sortir de la routine, accepter de vivre plus modestement? Je ne sais pas trop. Je me dis en même temps que nous n’avons qu’une vie à vivre, mais ce n’est pas en surendettant les gens que cette vie sera plus amusante. Ce n’est pas en prenant les gens pour des imbéciles que les journées seront plus faciles. Et ce n’est pas en pliant l’échine devant les lobbys que les citoyens seront plus heureux... À plus!

mercredi 21 mars 2018

Ras le bol!

Non mais, je suis tellement tanné de me faire dire comment faire! Je suis travailleur autonome, depuis  dix-huit ans. Il existe des raisons pour lesquelles j'en suis arrivé à ça. Tanné de me faire dire qu'avec leur nouveau projet, je ferai comme ils le pensent et tout ira bien. À écouter les médias, je devrais respirer tant de fois à la seconde, je devrais faire attention à ce que je mange, ce que je chie, ce que je dis. Dans cette belle société démocratique, il n'y a pas de place pour la libre expression. Nous sommes représentés par des communistes qui nous parlent comme des dictateurs. Partout où je regarde, je vois des gens qui sont en haut, mais qui ignorent ce qui se passe en bas. Jusqu'à maintenant, autant au fédéral, au provincial et au municipal, ceux qui décident ont endetté le peuple et semblent s'en réjouir! Je suis hors de moi, et je ne vois pas le jour où je pourrai en revenir. Je continue de dire à mes enfants de se trouver un travail, que dis-je, une carrière en dehors du Québec, et si possible, en dehors du pays! Je n'ai plus personne à qui parler, à qui ventiler ma vision. Même mon épouse regardait des maisons ce matin. Pourquoi? Pour préparer le terrain à ce qui s'en vient. Ça n'a aucun sens! J'ai de la misère à faire mes journées, j'ai de la misère à resserrer mes oeillères. Quand je suis seul au bureau, je me cherche des loisirs, de quoi m'occuper les hamsters. On dirait que je refuse ma vie, que je refuse mes responsabilités. Tout ça me lève le coeur! J'ai n'ai pas le goût de partager ma vie avec «eux». Je veux garder ma vie pour moi. Je veux travailler pour ma famille et pour moi. Je suis tanné de payer pour les autres. Je veux continuer d'être moi le plus longtemps possible. Bon assez de cette montée de lait, au travail!!!

Rêver un peu.

Mercredi déjà, quelle semaine extraordinaire! Beaucoup de travail, mais aussi des jobs qui traînent depuis un bout qui se règlent enfin. De par le fait même que je suis le seul qui opère ma compagnie, être dans le jus est mon quotidien; par contre, quand un projet s’étire, ça devient un irritant. Car plus le temps avance, plus il rentre d’autres jobs. Donc le temps que j’attends après le client, je commence d’autres trucs. Mes délais s’allongent, et le client finit par trouver ça long aussi. Une espèce de cercle vicieux qui finit par prendre beaucoup de place. Voilà ce que ça donne. Ensuite, je finis par être bougonneux et en avoir plein mon cass! Certaines journées sont plus faciles que d’autres. Il faut garder ses oeillères plus serrées, aller droit devant! Et puis il y a les redondants, ceux qui, ne savent pas ce qu’ils veulent, qui n’ont jamais l’air vraiment content. Ces derniers, souvent, prennent aussi du temps pour payer. C’est plate parce je ne suis pas un prêteur sur gage. L’occasion deviendrait payante. Mais c’est contre mes principes. N’empêche que ce genre de clients ne contribuent pas à mon bonheur. Il serait facile de m’en passer, mais comme on ne sait jamais et que je ne suis pas indépendant de fortune, je préfère m’organiser avec eux du mieux que je le peux. Nonobstant ces faits, j’ai vraiment hâte de passer plus de temps dehors. Travailler dehors, aller au camping, refaire le plein de mes batteries! Je me sens tellement fatigué par moment... Oh j’ai du gaz en réserve, aussi plein de bonne volonté, mais des fois je suis tanné de me botter le derrière. Je prendrais ça «OFF» un peu. Faire d’autre chose sans me sentir coupable de ne rien faire. C’est ce que le camping m’a apporté. Là-bas, pas si loin, je peux faire autre chose. Parfois, rien fait partie de mes activités et c’est tant mieux. Après toutes ces années à travailler chaque jour, à trouver des solutions, à me donner corps et âme dans ce que je fais, il est difficile d’arrêter pour de vrai, d’enlever les clés, de se dire que c’est assez... Bon assez rêvé, le travail m’attend!

mardi 20 mars 2018

Remarkable

Ce matin j’aimerais vous parler de ma récente acquisition. Une tablette digitale nommée Remarkable. Cette tablette, qui serait facilement prise pour une «liseuse», me permet de dessiner à ma guise, avec un crayon. Ce crayon, «numérique», n’a pas besoin d’être rechargé, fonctionne sans pile, et se tient dans la main comme un crayon ordinaire. Mon achat, un «start-up», je l’ai attendu neuf mois. À son arrivée, nous partions pour le sud, j’ai regardé à l’intérieur du paquet, mais sans plus. Bel emballage, à la Apple. Je me suis dit que j’aurais le temps en revenant. Jusqu’à maintenant, je peux vous affirmer que cette chose me rend heureux. Après une ouverture un peu lente, elle se connecte à notre Wi-Fi familial. En tout temps, elle  «upload» mes dessins dans son cloud. Grâce à une application, je peux exporter mes dessins sur mon iMac ou sur mon iPad, et les retravailler. Je peux aussi les imprimer. Je peux aussi, par le biais de l’application, ajouter des choses sur la tablettes, comme des livres numériques, des images sur lesquelles je voudrais travailler. La surface ressemble à s’y méprendre à celle d’une liseuse. De l’encre numérique. La surface, lorsqu’on dessine, nous laisse un sentiment de «papier». Avec le crayon, et avec les différents réglages, je peux simuler un crayon de plomb, un stylo à bille, un crayon au gel, un «sharpie», du fusain, et encore quelques autres. Je n’ai pas fait le tour encore de tout, le temps ma manque atrocement pour mes loisirs, mais cet objet me permet de mettre de côté la tablette à dessin, les crayons, les gommes à effacer. Rien ne traîne. Possibilité de «layers», comme dans tout logiciel de graphisme. Je l’ai acheté pour dessiner, mais je peux aussi lire. La définition de l’écran est très bonne. Par contre, pour «zoomer», le processeur graphique est très lent; on dirait qu’il redessine tout avant d’afficher. Même chose pour les «undos». Pour effacer, il faut être patient. Par contre, pendant une session dessin, je finis par oublier que je dessine sur une tablette. Je peux appuyer ma main sur la surface sans conflit avec le crayon. Les commandes, entièrement tactiles ne sont pas trop sensibles. J’en suis encore à la phase d’exploration, mais jusqu’à maintenant, j’en achèterais une autre. À suivre.

lundi 19 mars 2018

Inquiet

Vendredi après-midi, alors que je prenais connaissance du projet structurant-lourd du Maîîttrre, mon cœur a basculé, j’ai senti l’adrénaline venir me chercher. Il m’a fallu une petite sieste après le souper pour m’en remettre. Arrogant, mais aussi condescendant! Quel ton de voix qui vous agresse, vous pousse à vous questionner. Ceux qui ont voté pour lui, j’espère que vous êtes heureux. J’espère que vous vivez pleinement avec vos choix et que vous avez hâte d’«entrer dans la modernité». Les investisseurs qui attendaient l’annonce commencent à se manifester. Oh je ne dis pas que cela n’amènera pas de travail dans la ville, je dis seulement que c’est vivre au dessus de ses moyens! Se permettre un projet aussi énorme, aussi cher, comme si l’argent poussait dans les arbres! Mon épouse me sentait tiraillé, secoué; elle me disait d’arrêter, de ne pas me mettre dans cet état pour des choses auxquelles je n’ai aucun contrôle. Elle a raison, je m’emballe, les masses en l’air, oubliant ce que j’ai bâti, ce que j’ai accompli. Mais de voir cet être, mécréant, qui nous parle comme des moutons, m’horripile, me sort de ma zone et me pousse aux barricades. J’ai hâte de travailler, de penser à autre chose. Avoir autant de sentiments négatifs envers quelqu’un, c’est difficile à gérer. Et puis, «entrer dans la modernité», n’est pas ce pourquoi nous avons voté. D’ailleurs, prendre les gens pour des idiots, des ignorants, des peu intelligents, ce n’est pas «entrer dans la modernité», c’est réutiliser des vieilles combines pour fourrer les gens. Je me sens prisonnier de penser, autant au provincial qu’au fédéral, mais aussi au municipal. Et en temps que président des gens d’affaires de mon quartier, je me demande si je ne rendrai pas les armes. J’ai peur de m’échapper publiquement, j’ai peur de dire des choses qui pourraient faire mal. Mais bon, il faut passer l’éponge un peu pour continuer. Mettre ses oeillères, pour mieux se concentrer et continuer d’avancer! Bon lundi.

vendredi 16 mars 2018

Enfin vendredi!

Vendredi matin, moins sept degrés. Rendus à la Saint-Patrick, il fera froid en fin de semaine. Après trois semaine de temps doux, sans trop de soleil, il sera dur à accepter ce froid. Mais la bonne nouvelle, je crois m’être enfin remis du changement d’heure! Et comme il est plaisant de voir de la lumière un peu plus tard une fois le soir venu! Il faut s’émerveiller de petites choses, se surprendre à regarder un oiseau, et le trouver beau! Dans notre société surtaxée, difficile de trouver des choses qui nous rendent vraiment heureux. Et puis, s’émerveiller devant un PM qui se trouve beau, qui aime se déguiser pour aller visiter d’autres lieux que le sien... Difficile de sourire quand tu entends l’arrogance et le manque de respect dans la voix du Maîîttrrre. Ce petit être prétentieux, qui semble penser que nous sommes tous des moutons qui ont besoin d’un berger pour être heureux, pour se sentir en sécurité! Voyons donc! Et puis, d’un autre œil, il y a l’autre PM, une sorte de de cravaté qui se demande chaque jour ce qu’il fait en politique. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il dit, je ne saisis pas non plus ce qu’il fait. On dirait qu’il est pris au piège, mais refusant de se rendre, il a décidé  d’être l’esclave de certains groupes. Je ne sais pas pour vous, mais moi je vais continuer à regarder les écureuils courir dans le boisé derrière chez moi, je vais continuer d’aimer voir toutes sortes de figures dans les nuages... Et prendre un bon Jack Daniel’s le vendredi soir! Car si on attend après les autres pour être heureux, on risque d’attendre très longtemps, mais surtout d’être déçu. Bon vendredi!

jeudi 15 mars 2018

Fou raide à matin!

Bienheureux celui qui réussi de son vivant à rencontrer toutes les personnes qui ont intervenues de près ou de loin dans sa vie. Car la plupart du temps nous passons comme un coup de vent dans cette vie et malgré toute l’attention qu’on y met, il semble que ce soit impossible! Quand je dis toutes les personnes, ça comprend les différents premier ministres, les décideurs du moment et bien du monde dont on ne se doute même pas qu’ils existent. Une perte de temps, peut-être, mais imaginez que vous pourriez faire le tour du monde avec tous ces gens. Faire le tour du monde, quelle aventure! Je me sens bien enjoué ce matin, avec la tête plein de projets! Mais une fois bien ancré dans ma journée, les idées de projets s’effritent au vent et deviennent de la poussière souvent vite oubliée... Mais il fait bon d’avoir des projets, des idées! Et ça change le mal de place. Quand je dis mal, je pense à ce haut placé chez notre fournisseur monopolisé «public», qui gagne plus de 800 000$ par année. Je pense aussi à notre trou d’eau qui aime se prendre en photo. Je pense aussi à leurs différents façons de contrer la réalisation de nos projets... Donc je m’en crée de nouveaux, mieux pensés, plus facile à mettre en œuvre, car plus les jours passent et plus il y a de lois et\ou «d’entraves» qui viennent éteindre nos ambitions! Alors quand vous avez une idée, essayez de la réaliser le plus vite possible, sinon vous devrez passer à autre chose. Et puis, en cette période de rapports d’impôts, essayez aussi de vous détendre, la vie est trop courte pour être vécue stressée! Alors on s’amuse!

mercredi 14 mars 2018

Il est parti.

L’intelligence n’a rien à voir avec l’instruction. Être intelligent, c’est être capable de comprendre facilement le fonctionnement de quelque chose; c’est s’adapter à diverses choses, voire les dépasser; être intelligent, c’est apprendre une façon de faire et la perfectionner! Bien sûr, il y a différents niveaux d’intelligence, mais une chose est sûre, Stephen Hawking était intelligent! Mais il nous a quitté. Enfin libéré! Il souffrait depuis les trois quarts de sa vie de dystrophie amyotropique latérale. Depuis la fin de ses études, il était paralysé! Incapable de bouger. Pourtant son cerveau fonctionnait toujours, sa lucidité n’a jamais cessé d’être là. Les médecins lui avaient dit qu’il allait mourir très jeune. Finalement il s’est rendu à 76 ans. Difficile à croire. Mais il y a un bon film sur lui, inspiré par le livre que sa femme a écrit. «The theory of everything». Dans ce film, vous pouvez comprendre, de façon générale ce qu’il a vécu, et surtout, combien l’Amour est fort. Mais si je prends le temps d’écrire sur cet homme, c’est qu’il représentait beaucoup de choses pour moi. Adolescent, il était pour moi l’homme le plus intelligent de la terre! Je trouvais ses théories extraordinaires, il avait cette façon de comprendre les choses, une façon de les calculer... Le plus incroyable, c’est qu’il a vécu aussi longtemps. Quelle vie étrange, dans un fauteuil roulant électronique, avec un synthétiseur pour sa voix, pour qu’il puisse nous parler! Reposez en paix maître Hawking, vous en avez assez fait. Et vous resterez dans ma mémoire pour toujours...

mardi 13 mars 2018

Être attentif

Encore un de ces matins où je me demande si ma journée ira bien. SI tout se passera comme prévu! Difficile de rencontrer ses objectifs avec précision, quand je pars installer sur la Rive-Sud. Bien sûr, en général, ça va très bien. Mais il faut de la vigilance, et bien de l’attention. Être attentif, aux petits détails, en embarquant mes choses, pendant mon déplacement, à mon arrivée, pendant l’installation, quand je me ramasse, et aussi quand je reviens sur la route. Jusqu’à maintenant, mon nouveau véhicule m’aide à me concentrer. Oui, avec seulement des vitres en avant, mon attention est meilleure quand je conduis. Aussi, l’intérieur, de type fourgon, me permet de gérer l’espace en conséquence de mon travail. Chaque chose à sa place, m’aidant à ne rien oublier. Comme il n’y a que deux sièges, je ne me casse jamais la tête comment rabattre les sièges, à savoir quelle configuration serait la meilleure. Bref, ça m’aide beaucoup. Je ne sais pas pour vous, mais ce sont de petits détails qui font une grosse différence. À force de faire le même travail, on finit par améliorer des choses. Je me souviens, du temps où je travaillais pour plusieurs boîtes de lettrage, des fois je ne savais plus du tout où donner de la tête. Équipement mèlé au travers des choses des enfants; des oublis à cause d’un changement de véhicule; course folle dans le trafic chaque matin et chaque soir. Je ne le referais pas. Pourtant je suis passé au travers, et j’ai tellement appris. Les années de notre vie sont des années d’apprentissage, où nous accumulons de l’expérience. Les responsabilités aussi nous montrent que la vie, c’est une sorte de chemin tracé, auquel nous ajoutons des parcours différents. Petit à petit, nous installons une routine à tout ça, histoire de se donner un peu de latitude. Bref, tout est dans les détails. Le plus important, c’est de ne pas s’oublier!

lundi 12 mars 2018

Allez, on repart!

Lundi matin! Après encore deux jours à se défaire la routine, nous revoilà repartis, avec une heure de moins au compteur. Mais ça veut dire que le printemps s’en vient! Oh que oui! De quoi virer fou! Du grand ménage, changer de char, repeindre, etc. Mais cela nous mènera aussi au camping! Yes sir! Malgré que la semaine qui s’en vient sera très bien remplie, il faut garder le cap et ne pas se laisser distraire par cette fièvre du printemps. Après un hiver aussi dur, du soleil et de la neige qui fond, c’est toujours comme un miracle! Et je crois que nous avons réussi à faire plein de choses encore en fin de semaine. Beaucoup de social, pas vraiment de travaux, du ménage et des constats. Avoir des projets, c’est essentiel pour continuer. Je disais encore la semaine passée à mon plus jeune, que j’avais atteint les objectifs primaires que je m'étais fixé, soit me marier, avoir un bon travail et avoir des enfants. Le reste, c’est un peu du bonus. Un bonus que j’expérimente chaque jour! Rien n’est plus valorisant que de se fixer des objectifs et de les atteindre! La vie, si courte soit-elle, se doit d’être un défi intéressant et enrichissant. Être sur la terre, comme ça, n’ayant rien à faire, relève d’une autre ligne de pensée, que je ne connais pas. J’ai besoin de me botter le derrière, chaque jour, me donner des chances, me pardonner, mais aussi m’activer! À quoi bon exister sur cette terre, si on ne lui apporte rien? Les gens qui prennent leur retraite ont peur de ne plus servir à rien. Moi je vais commencer par continuer ma journée, ensuite on verra! À plus!

dimanche 11 mars 2018

Avancer l’heure.

Dimanche matin, on avance l’heure. C’est une période merveilleuse, car il fera clair plus longtemps chaque jour! Mais ce «décalage» d’une heure nous affecte au moins une semaine. Horloge biologique mèlée, pas la bonne heure sur une montre, etc. Mais nos appareils intelligents, eux, sont reliés au réseau de notre fournisseur, sont toujours à l’heure. Je me souviens que, non seulement nous n’avions pas d’appareils intelligents, mais il fallait changer l’heure le plus exactement possible sur chacune de nos machines à dire le temps. Quand j’étais petit, les horloges étaient électriques. Moyennant une panne de courant, l’heure était faussée. Maintenant, suffit de faire suivre nos cadrans et montres. Même les électros changent d’heure selon leur programmation! C’est tout à fait merveilleux. L’automatisation se pursuit. Elle devient de plus en plus présente, pour nous permettre d’en faire encore un peu plus. Des fois je demande où ça va nous mener! Sérieusement, le temps passe, il faut toujours aller plus vite. Mais bon, on va tous mourir un jour, mais on ne sait pas quand, ni comment. Aujourd’hui c’est congé, alors on arrête de se casser la tête et on vit!!! À plus!

vendredi 9 mars 2018

Un vendredi qui s’annonce bien rempli.

Enfin vendredi! Ça ne sera pas une petite journée. La semaine fut dure et grise. Difficile de trouver du repos. Pourtant je le pensais bien. Maintenant, rien ne sert de s’étendre sur ça, j’ai une journée à faire. Ayant accumulé un peu de retard, comme certains dans leur paiements, je pédale un peu. Joanne revient aujourd’hui. La maison n’est jamais à son goût. Hier, les enfants se sont amusés à cuisiner. Le résultat est super, mais les âmies sont parties sans faire la vaisselle! En me couchant, j’ai dû consoler mon plus jeune, complètement stressé par ce départ inopiné, le laissant seul avec cette corvée! Bref, je me suis couché tard, avec un mal de ventre... Vers 17:20, je pars manger un peu et faire des commissions au Costco. Comme ils m’avaient dit (les jeunes) qu’ils allaient souper tard, je me suis dit que rien ne pressait. Pendant mes commissions, un appel de leur part, pour que j’achète un truc. Donc ils n’ont pas commencé. À mon arrivée, 19:25, je vois bien qu’ils se sont changés, ont mis la table de façon plus chic, qu’il y a plein de petites attentions. Ils s’étaient permis de vivre pour vrai! Pas de façon virtuelle! Mais ils m’attendaient! Ils étaient même un peu frus. J’étais un peu surpris. Bah! Je me suis dit que j’allais goûter un peu à tout. Mais quand nous avons eu terminé ce repas, les amies se sont retirées pour du memérage, et, étant brûlé et assomé par cette surdose de bouffe à digérer, je ne me suis pas rendu compte qu’elles étaient parties... C’est là que j’ai vu l’état de panique s’installer. Ce matin je me dis que j’aurais dû continuer ce que j’avais prévu, soit d’aller imprimer une dernière job, fermer mon bureau et aller me coucher. Comme ça, je ne me serais pas senti aussi bourré avant de me coucher, et je ne me serais pas vraiment aperçu de tout ça. Mais avec du recul, je saisis la détresse de mon enfant face aux autres. Leur manque de maturité, leur sens des responsabilités très peu développé, font en sorte de «saboter» une belle journée. Je ne crois pas que ce soit volontaire, mais ça ressemble à mon adolescence. Situation semblable, sentiment semblable. Et puis, de se sentir rejeter par ses amis dans sa propre maison, parce qu’il y a du «bla-bla» avec un chum immature... À revoir. Bref, il y a beaucoup à faire ce matin, j’ai déjà hâte d’avoir fini.

jeudi 8 mars 2018

Moins trois degrés ce matin. Un petit manteau blanc pour cacher la neige brune qui décorait nos journées. Loin de ce que nous prédisait MétéoMédia jusqu’à maintenant. Mais il ne faut pas s’y fier, souvent nous fumes dupés par leurs prédictions. Bien de la production cette semaine, alors que je cherche de la place pour tout ce que j’ai imprimé. Fantastique est le mot. Depuis que j’ai mon bureau dans la maison, ces semaines de production deviennent vite un énorme entrepôt de vinyle imprimé! Et puis il y a la passion, la volonté de produire. Une sorte de magie qui s’enclenche, m’entraînant vers une production intense. Je sais que je manque toujours de place, mais il faut bien que je fasse ce qu’il y a à faire. J’ai bien hâte que ma Douce revienne, ce sentiment qu’il manque quelque chose, omniprésent depuis quelque temps. Difficile de vivre avec ça. Alors si la neige retarde, ainsi que le vent annoncé, nous aurons peut-être des délais pour nos retrouvailles. Mais quand il faut, il faut. Alors je continue de produire, ayant l’esprit un peu perdu parmi la cohue.
Je trouve amusant, ce matin, de constater que les jeunes sont couchés dans le salon. En train de m’étirer, seul dans la cuisine, comme tous les matins, quand soudain, je les vois. Oups! Désolé! Comment faire pour continuer ma routine sans faire de bruit? Au fond, ai-je besoin d’être si silencieux, hier soir, alors que je tentais de dormir, en ont-ils fait autant? Et ils sont beaucoup plus résistants que moi! Je ne suis pas tellement bruyant le matin, préférant la quiétude des lieux. Une fois la journée de travail commencée, la tranquilité disparaît assez vite! C’est pourquoi j’écris dans ces moments plus silencieux, laissant les mots venir à moi. N’empêche, une semaine aussi grise, ça ne recharge pas tellement les batteries. Il faut se «crinquer» soi-même! Foncer vers ses objectifs et composer avec les habituels imprévus. Bonne journée!

mercredi 7 mars 2018

On repart!

Hier fut une journée très dure. Alors que j’essayais de me concentrer sur ce que j’avais à faire, les pensées m’assaillaient de toutes parts. J’avais l’impression d’être emprisonné dans une télé, incapable de bloquer les images qui m’agressaient. Partout où je regardais, c’était toujours la même chose, le même contexte! J’allais mettre de l’essence, c’était du vol, je rentrais payer, et acheter du lait, c’était du vol! En train de pelleter, constatant que notre rue n’était pas encore déneigée... En attente d’une demande de services à la ville, sans nouvelles depuis 3 mois... À l’urgence pour une vilaine entaille aux doigts, 12 heures d’attente! Je regardais mes factures de vinyle, incluant un surplus pour l’essence, TPS et TVQ. 45% d’augmentation du matériel 3M... Le compte de taxes de la ville, 3500$ sans compter les taxes scolaires...Et puis, la gestion de l’offre, quel arnaque, un cartel «légalisé» pour nous étouffer! Des dirigeants qui dénoncent sans cesse les actions des autres, mais qui ne proposent jamais de solutions... C’était affreux. Et puis ça m’a embrouillé les idées. J’ai eu beau écrire, dessiner, prendre deux marches, rien n’y faisait, j’étais choqué. Irrité au plus haut point par ce contexte social, créé par nos dirigeants. Puis, la journée s’est terminée. J’ai trouvé le sommeil. Eurk! Pas trop souvent des comme ça. Quand je me suis levé, je me sentais épuisé. COmme si j’avais fait deux cent kilomètres de vélo juste avant de me coucher. Et encore, c’était plus au niveau des idées, de la fatigue mentale que j’en arrachais. Je suis allé pédaler un peu, essayer de faire passer tout ça. Se sentir vieillir, jamais facile. J’ai hâte de sortir au grand air, sans manteau, le soleil me chauffant les joues! Vivement le printemps et ses journées où la neige fond et sa luminosité nous allume! Savoir que nous pourrons retrouver notre liberté (presque), en prenant un café dehors...! À suivre!

mardi 6 mars 2018

Un peu perdu.

Y a des matins où je me demande bien de quoi je pourrais parler. C’est vrai, y a tellement de choses dont je voudrais discuter. Quand vient le temps, des fois je m’en rappelle pu. Ou bien, les hamsters sont tellement en feu qu’ils me font de l’interférence! Je me souviens à une certaine époque, j’écrivais plusieurs fois par jour, et, quand «l’attaque» des hamsters survenait, je mettais de la musique pour en occuper quelques uns, et ça me laissait un peu de latitude pour écrire. Bien sûr, j’avais plus d’énergie qu’aujourd’hui, mais je me gardais pas mal fatigué... C’est un autre sujet! Mais la musique a toujours été mon compagnon. Depuis le secondaire que je me discipline à coup de chanson. Cela me donne des points de repères, me guide et me rappelle aussi mon humanité. Et c’est important de s’en rappeler chaque jour; nous ne sommes pas des êtres immortels, aux pouvoirs magiques! Nous avons une vie à vivre, plus on la vit dure, plus elle sera dure. Rien ne sert de remettre à plus tard, ça va nous rattraper! Il faut entretenir son corps comme une mécanique. Il durera plus longtemps et sera plus fiable. Bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux, ça peut créer des fossés, mais c’est aussi merveilleux d’être différents. Nous sommes les pièces d’une machine extraordinaire! Ensembles, nous pouvons accomplir tant de choses! Mais il faut accepter ce fait et vivre en amour. Une des choses que je me souviens, c’est mon entrée à l’école. J’ai compris que les autres pouvaient être méchants. Que certaines gens n’acceptaient pas de vivre en harmonie avec les autres. Selon leur éducation, leur mode de vie ou encore leur parcours, ils sont différents. Souvent tristes, pauvres ou traumatisés, ces gens ont besoin d’être aimés, mais parfois, impossible de les apprivoiser. Cela me rappelle tellement de choses, j’ai eu tellement de peine en rapport avec des personnes ainsi faites. Mais bon, ce serait un bon sujet pour une prochaine fois. On s’en reparle.

lundi 5 mars 2018

Semaine de relâche.

Une autre semaine qui commence, moins un degré, avec unu pointe de soleil rouge. Déjà nous avancerons l’heure dans une semaine. Cet hiver, très agressif tire à sa fin. Même pas choqué. J’aurais un tas de choses à vous raconter, mais l’essentiel me suffira. Je devrai travailler toute la semaine pendant que les enfants seront en congé. J’espère qu’ils se sont prévus des tas de choses à faire. En plus de travailler sur les dossiers scolaires qui tirent de la patte. Pour ma part, je ferai mon possible pour ne pas trop m’énerver, Joanne revient ce vendredi, je veux être en forme pour son retour. Et j’ai un horaire à respecter, relâche ou non. J’entends les corneilles qui se lèvent, ça me rappelle le vélo que j’ai hâte de faire, tous les matins de semaine, dehors! Regarder le monde qui se lève, partager un peu d’intimité avec l’aube. Sentir l’énergie dans l’air et en profiter. Oh oui, j’ai très hâte de recommencer à pédaler au grand air. L’air de mon garage n’est pas vicié, mais il manque de décorum. La musique m’aide beaucoup, me pousse souvent à continuer un peu plus, mais ce n’est rien en comparaison avec pédaler sur une surface et avancer! Avancer vers un but, une arrivée. Et il faut se fixer des buts, des arrivées, car cela n’arrive pas du ciel! Si vous attendez d’être malade pour prendre soin de vous, vous hypotèquez votre avenir, votre bonheur. Comme notre PM fait. Il endette encore plus le pays, en se disant que la prospérité, ce sera pour plus tard. Si une correction des taux d’intérêts arrive, est-ce que nous serons affectés? Est-ce que ce sera pour le mieux? Pourquoi remettre à plus tard ce qu’on peut faire tout de suite. D’ailleurs, que font-ils avec tout cet argent? Pourquoi ne peut-on jamais le savoir? Depuis le plus loin que je peux me rappeler, je n’ai jamais vraiment su ce qu’ils faisaient pour vrai avec notre argent. Nous avons une sorte de bilan, mais pas plus clair que le prix des soins de santé. Plus ça va et plus nous avons des frais. Malgré un système «dit gratuit»; ce système nous coûte de plus en plus cher, et ne s’améliore pas. Voilà, j’ai encore dépensé du temps sur des choses auxquelles je ne peux rien changer... Bonne semaine!

dimanche 4 mars 2018

Ajouter du bonheur

Je me lève enfin. Bizarre de passer un samedi soir tout seul, quand tu es père de famille depuis une vingtaine d’années. J’ai souper tout seul et j’ai passé la veillée tout seul. J’ai survécu, malgré un trop plein d’idée avant de me coucher. Pour le reste, toujours seul ce matin, avec l’idée d’aller au camping, pour voir si tout est en bonne état. Ensuite je n’ai pas de plan. Mais je dois m’assurer de ne pas travailler pour LADO Lettrage. Enfin, j’espère! Hier, alors qu’il faisait vraiment beau, j’en ai profité pour laver mon camion. Incroyable la couche brune que j’y ai retirée! Il faisait tellement beau, je l’ai laissé dehors pour sécher. Ça fait du bien de voir ses choses propres de temps en temps! Du temps que j’avais mon gros Nissan Armada, je ne pouvais jamais le laver l’hiver, il n’entrait pas nulle part! Trop haut, trop long...Mais ce temps est révolu. Bien sûr, il faut accepter le changement, mais aussi l’appliquer. Ce qui se passe au Québec, c’est tout le contraire. Les gens sont réfractaires au changement, ils ont peur d’évoluer. Et cela nous isole du reste du monde. Pas de bilinguisme, pas d’école anglaise, pas de médias bilingues, pas de pipeline, pas de UBER, etc. L’information est contrôlée, la musique qui est diffusée l’est aussi depuis des années. Les médias convergents nous prennent pour des imbéciles en essayant de nous garder ignorants le plus longtemps possible. Heureux ceux qui le sont toujours, ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal. Je suis heureux parce que je cherche le bonheur dans tout. Je m’exerce à le trouver, peu importe la situation. Comme je l’ai souvent dit, c’est souvent une question d’ambiance. Laver la vaisselle, c’est plate, mais avec un peu de musique, ça redevient «vivable». Même chose pour un tas de corvées, comme plier du linge, faire l’époussetage, repeindre les murs de la maison, laver les toilettes. Sinon, des fois c’est vraiment emmerdant. D’ailleurs je me demande si ce n’est pas «la façon» de vivre. Ajouter du bonheur dans tout ce qui nous tente plus ou moins. Comme ça, c’est plus facile et il sera possible de continuer à vivre heureux plus longtemps!

samedi 3 mars 2018

Ouf!

Des fois je me demande tellement de choses que je ne sais plus vraiment par quoi commencer. Avec le temps, j’ai appris à trier toutes ces requêtes que mon esprit fait surgir. Car le temps passe, passe très vite, et je dois faire le maximum avec le minimum. Donc dans ma tête, quand les idées se bousculent, je me dois de rester calme, choisir les idées qui me semblent «réalisables», et à ma portée dans le temps. Comme les années passent, les oppotunités d’accomplissement deviennent un privilège et doivent être «situées» plus ou moins dans le temps qu’il me reste. J’aimerais passer les mille prochaines années à continuer d’aimer. Aimer ma famille, aimer mon travail, aimer les gens qui m’entourent, et accomplir des tas de choses avec eux. Mais ce n’est pas aussi simple. Et les chances que je vive encore mille ans sont très minces. Je dis ça avec une pointe d’humour, parce qu’on ne sait jamais. Tout ça pour dire que certaines «envies» qui viennent m’allumer, ne demeureront que des rêves. Comme exemple, sauter en parachute, faire du delta-plane, du bonggee, et plein d’autres choses comme un voyage autour du monde avec mon baluchon, partir en mission humanitaire... Je dois rester concentré sur ce qui est en cours, sur ce qu’il me reste à terminer. Ensuite je verrai. Aussi, plus tard est arrivé : Toutes ces choses que je m’étais dites, que je remettais à plus tard, eh bien le temps est venu pour ces choses! Alors j’essaie d’avancer dans la vie sans avoir peur, en agissant pour le mieux, chaque jour. Des fois je ne sais plus trop, assailli par des tonnes d’idées, par une inspiration qui voudrait que je dessine, que je chante, que je danse...! Toutes ces choses qui tournent en vrille dans ma tête, je les entends, je les ressens. Mais j’essaie de les trier le plus rapidement possible, comme ça je perds moins de temps pour vivre. Voilà! Maintenant je peux aller dormir!

Une belle soirée!

Samedi matin. Objectif premier, ne pas travailler pour LADO Lettrage. Donc prendre un café tranquillement. Les fins de semaine sans ma Bibi sont plus longues et souvent un peu ennuyantes. Et je suis porté à en faire un peu trop. Je vais tenter de me reposer. Hier soir, j’ai profité de ma soirée pour partager un peu de quotidien avec Bernard. Je crois que ça lui a fait du bien. Depuis plusieurs années, ses déboires de carrière l’ont rendu hargneux, un peu dépressif. Passer du temps avec lui était souvent très lourd. Mais hier, nous n’avions pas d’attentes sur la vie à part passer du bon temps. Pas de selfies, pas de Facebook, que du face à face et de la musique! Nous avons parlé de nos enfants, de nos vies. J’ai compris que sa vie est bien tranquille. Un peu trop. Mais difficile de passer du temps avec quelqu’un qui te «bouffe» ton énergie juste en te racontant ses déboires. Donc la solution, la même depuis bien des années, continuer à aimer. Hier soir fut l’hôte d’une soirée très relaxante, sans trop d’alcool, ni d’énervements! Deux potes tranquilles dans le SPA, avec de la musique et de quoi à se dire. Comme dans le bon vieux temps, mais du nouveau temps! Je suis vraiment content, car depuis des années que j’ai de la peine pour lui. Maintenant, je crois que j’ai ajouté de la lumière! Nous avons ajouté de la lumière à nos vies! Ça s’est bien terminé. Josée lui a texté : Viens-tu coucher, finalement? Ha-ha! Nous étions sur le bord de la porte, trouvant qu’il se faisait tard. Une heure du matin. C’est rare que je me rends aussi tard maintenant! Et ça m’a rendu heureux. Merci!

vendredi 2 mars 2018

Tenir le coup!

Enfin vendredi! Deux semaines depuis mon retour du sud, je ne sais plus où donner de la tête dans mon ouvrage. Le plus dur à accepter, je me sens comme si je n’avais pas pris de vacances! Bombardé de toutes parts, j’essaie de m’adapter du mieux que je peux. Les priorités changent plusieurs fois par jour. Le téléphone sonne, change la donne et on repart! Au final, toujours des semaines bien remplies, peu importe si je rencontre ou non mes objectifs ou non. Alors il ne faut pas avoir d’attentes par rapport à nos objectifs. Vaut mieux prendre le temps de faire un bilan, compiler ce qui a été fait, ensuite s’ajuster pour la prochaine semaine. Ce que je ferai en finissant aujourd’hui. Mais le fait de ne jamais prendre le dessus laisse une pression, comme une énergie fantôme, qui gravite au dessus. Le plus dur, oublier tout ça le temps d’une fin de semaine. Réussir à mettre tout de côté, faire le vide pour accueillir la nouvelle énergie! Difficile parfois. Mais j’ai bien l’intention de faire quelque chose qui ressemblera à ça dès ce soir. Atterrir dans mon moi, accepter le fait de ne pas travailler, de ne pas planifier, juste laisser le temps, mes passions, me guider. C’est vraiment ça le plus dur. Ce matin, j’ai un avant-midi de production, ensuite un après-midi d’installation. Garder le focus sur ce qu’il y a à accomplir. Ensuite décrocher. On s’en reparle pour la suite!

jeudi 1 mars 2018

Encore une autre.

Moins un ce matin, en ce premier jour de mars. Quatre pouces de neige très pesante pour se dégourdir un peu. Tout ce temps doux depuis deux semaines redonne un peu de bonne humeur, mais l’absence de soleil est plus difficile. Faut dire aussi que l’hiver est jusqu’à maintenant un sommet dur à escalader. Les journées passent tellement vite, des fois je trouve que je n’ai pas réussi à en faire assez. Je n’ai pas la vigueur d’antan. Mais je suis heureux, au mieux possible. Malgré que j’ai conscience de tout ce contexte économique où rien ne fait de sens. Je voudrais l’accepter, mais je n’y arrive pas. Ce n’est pas une difficulté à comprendre, mais bien une réalité difficile à rencontrer. Pourquoi faut-il se casser la tête chaque jour pour y arriver? Choisir les bons moments pour agir, rester sur ses gardes pour les dépenses. À force d’y croire, de voir le beau dans chaque chose, dans chaque journée, il devient réaliste de voir la réussite nous sourire. Je dois m’endurcir et foncer! Contrer les énergies négatives qui veillent autour. Prendre ma logique et l’unir à ma créativité. Faire un peu de maths avec du français. Ça va bientôt faire dix ans que j’oeuvre par moi-même, que je me suis installé au complet à la maison. Y a des jours où je me sens prisonnier, d’autres où je me sens libre. Mais une chose est sûre, chaque jour est une aventure, dans laquelle je suis le héros. Oh il y a bien des fois où je l’oublie, mais quand je m’en souviens, je me sens gâté, exhalté! Pourquoi courir autant, quand on peut simplement être soi-même? C’est mon plus grand défi! Et je dois par dessus tout, arrêter de mélanger les sentiments avec le prix que je charge à mes clients. Allez, une journée m’attend!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...