lundi 19 mars 2018

Inquiet

Vendredi après-midi, alors que je prenais connaissance du projet structurant-lourd du Maîîttrre, mon cœur a basculé, j’ai senti l’adrénaline venir me chercher. Il m’a fallu une petite sieste après le souper pour m’en remettre. Arrogant, mais aussi condescendant! Quel ton de voix qui vous agresse, vous pousse à vous questionner. Ceux qui ont voté pour lui, j’espère que vous êtes heureux. J’espère que vous vivez pleinement avec vos choix et que vous avez hâte d’«entrer dans la modernité». Les investisseurs qui attendaient l’annonce commencent à se manifester. Oh je ne dis pas que cela n’amènera pas de travail dans la ville, je dis seulement que c’est vivre au dessus de ses moyens! Se permettre un projet aussi énorme, aussi cher, comme si l’argent poussait dans les arbres! Mon épouse me sentait tiraillé, secoué; elle me disait d’arrêter, de ne pas me mettre dans cet état pour des choses auxquelles je n’ai aucun contrôle. Elle a raison, je m’emballe, les masses en l’air, oubliant ce que j’ai bâti, ce que j’ai accompli. Mais de voir cet être, mécréant, qui nous parle comme des moutons, m’horripile, me sort de ma zone et me pousse aux barricades. J’ai hâte de travailler, de penser à autre chose. Avoir autant de sentiments négatifs envers quelqu’un, c’est difficile à gérer. Et puis, «entrer dans la modernité», n’est pas ce pourquoi nous avons voté. D’ailleurs, prendre les gens pour des idiots, des ignorants, des peu intelligents, ce n’est pas «entrer dans la modernité», c’est réutiliser des vieilles combines pour fourrer les gens. Je me sens prisonnier de penser, autant au provincial qu’au fédéral, mais aussi au municipal. Et en temps que président des gens d’affaires de mon quartier, je me demande si je ne rendrai pas les armes. J’ai peur de m’échapper publiquement, j’ai peur de dire des choses qui pourraient faire mal. Mais bon, il faut passer l’éponge un peu pour continuer. Mettre ses oeillères, pour mieux se concentrer et continuer d’avancer! Bon lundi.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...