vendredi 9 mars 2018

Un vendredi qui s’annonce bien rempli.

Enfin vendredi! Ça ne sera pas une petite journée. La semaine fut dure et grise. Difficile de trouver du repos. Pourtant je le pensais bien. Maintenant, rien ne sert de s’étendre sur ça, j’ai une journée à faire. Ayant accumulé un peu de retard, comme certains dans leur paiements, je pédale un peu. Joanne revient aujourd’hui. La maison n’est jamais à son goût. Hier, les enfants se sont amusés à cuisiner. Le résultat est super, mais les âmies sont parties sans faire la vaisselle! En me couchant, j’ai dû consoler mon plus jeune, complètement stressé par ce départ inopiné, le laissant seul avec cette corvée! Bref, je me suis couché tard, avec un mal de ventre... Vers 17:20, je pars manger un peu et faire des commissions au Costco. Comme ils m’avaient dit (les jeunes) qu’ils allaient souper tard, je me suis dit que rien ne pressait. Pendant mes commissions, un appel de leur part, pour que j’achète un truc. Donc ils n’ont pas commencé. À mon arrivée, 19:25, je vois bien qu’ils se sont changés, ont mis la table de façon plus chic, qu’il y a plein de petites attentions. Ils s’étaient permis de vivre pour vrai! Pas de façon virtuelle! Mais ils m’attendaient! Ils étaient même un peu frus. J’étais un peu surpris. Bah! Je me suis dit que j’allais goûter un peu à tout. Mais quand nous avons eu terminé ce repas, les amies se sont retirées pour du memérage, et, étant brûlé et assomé par cette surdose de bouffe à digérer, je ne me suis pas rendu compte qu’elles étaient parties... C’est là que j’ai vu l’état de panique s’installer. Ce matin je me dis que j’aurais dû continuer ce que j’avais prévu, soit d’aller imprimer une dernière job, fermer mon bureau et aller me coucher. Comme ça, je ne me serais pas senti aussi bourré avant de me coucher, et je ne me serais pas vraiment aperçu de tout ça. Mais avec du recul, je saisis la détresse de mon enfant face aux autres. Leur manque de maturité, leur sens des responsabilités très peu développé, font en sorte de «saboter» une belle journée. Je ne crois pas que ce soit volontaire, mais ça ressemble à mon adolescence. Situation semblable, sentiment semblable. Et puis, de se sentir rejeter par ses amis dans sa propre maison, parce qu’il y a du «bla-bla» avec un chum immature... À revoir. Bref, il y a beaucoup à faire ce matin, j’ai déjà hâte d’avoir fini.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...