mardi 30 juin 2020

Un peu d’air!

Quelle belle journée hier! J’ai trouvé le problème avec le SPA! Enfin, après une remise à neuf un peu coûteuse, nous pouvons à nouveau prendre un moment de relaxation chaque soir. Et, pour couronner ma journée, je me suis acheté un vélo de montagne très particulier. Un Surly. Mais au delà du nom, c’est avant tout un vélo transformable. C’est un vélo de montagne, mais aussi un fat bike. Je suis vraiment ému de ma décision, car ce n’est pas mon genre de me gâter autant. Mais je crois que ça valait le coup. Ce vélo est une oeuvre d’art! Modifié par Cycles Golem, un de mes clients! J’ai hâte d’aller le chercher! Nous sommes allée le voir en se baladant en décapotable. Quel beau temps pour une petite échappée, hier soir. Et puis, on dirait que le bonheur devient moins dur à trouver, jour après jour. Le fait de parler, de faire autre chose, de prendre congé un peu; je sens une certaine joie m’envahir. Et ce n’est pas peu dire! Très sombre encore ce matin. Seize degrés pour aller pédaler, le sol était sec. Je sens que la passion du vélo continue de me faire vivre, de me donner une raison  d’être heureux dans ce bas monde! Et de ne pas écouter la radio et de ne pas lire les médias sociaux, semble me faire un bien suprême! Alors je mords dans la vie, considérant ce privilège comme un cadeau! Et puis au diable les histoires du corona, nous allons survivre. Pas si facile, mais réalisable! Et de constater que mon garçon est heureux après sa première journée de travail, ça fait aussi du bien au moral! J’ai hâte de vous reparler du vélo en question! Mais pour l’instant, place au dessin, mon crayon m’appelle!

lundi 29 juin 2020

La machine repart!

De retour après quelques jours de repos, de réflexion. J’en viens à la conclusion que c’est ce que je dois faire. Prendre le plus de congés possible! Nous en avons profité, ma Bibi et moi pour commencer nos projets pour l’été. Le patio, de 18 pieds par 16 pieds est fait! Quelle aventure! Nous avons dû acheter notre bois à trois places différentes! Et comme ces trois distributeurs ne s’approvisionnent pas tous à la même place, il a fallu s’adapter à des dimensions différentes! Cela nous a donné du fil à retordre! Mais le résultat est tout à fait probant! Et l’ajout de lumières dans les contre-marches, je trouve que ça donne un cachet vraiment extra! Malgré une température plus fraîche, avec de la pluie par moment, ce fut une fin de semaine très agréable! J’en arrive à dire que ça fait du bien de se concentrer sur un projet comme ça! Nous avons baptisé l’endroit «Espace Corona». Drôle de matin, alors que mon plus jeune est déjà debout. Il commence à travailler aujourd’hui au camp de jour! Et ma Bibi aussi est déjà levée! C’est difficile de se concentrer sur ce que j’ai à écrire. Mais je suis conscient que c’est une autre phase de la vie. Depuis le lockdown, tellement de choses ont changé! Cela m’a donné un coup! On dirait que je suis en constante adaptation! Par moment, je suis tellement déphasé, j’ai le goût de paniquer! Mais ça passe, je me dis que c’est pour le mieux, en route vers le meilleur! Je reprends le travail ce matin, j’ai bien hâte. J’ai plein de chose à accomplir. La semaine prochaine, j’ai trois camion à envelopper! Mais quand je dis camion, c’est trois cubes de 28 pieds! Il me reste des tas de choses à faire d’ici-là. Et puis, plus j’en fait, plus je veux en faire! Alors on s’en reparle demain, à plus!

mardi 23 juin 2020

À bout de patience...

Dix-neuf degrés ce matin! À mon grand désarroi, j’ai vu que le prix de l’essence avait encore monté! Arrêtez de nous tordre! Vous allez me faire mourir! Vous ne nous laissez jamais d’argent! Vous en voulez toujours et tellement, on ne possède plus rien! Tout vous appartient! En réalité, c’est notre avoir, mais avec le temps, les rôles se sont inversés. Pourtant, vous êtes élus pour prendre soin de nos intérêts! Ha! Toute une fiction de croire ça! Mais ce soir, je prends congé pour la St-Jean! Encore une autre aberration, cette fête qui devrait être le dernier vendredi du mois! Crisser un congé férié un mercredi, ça prend des gens vraiment déconnectés! Quand tu as une entreprise, quel merdier de gérer un pareil phénomène! Juste ici, dans la belle province! Par contre, les fins de semaine sont plus tendres pour moi, car je réussis à me couper un peu plus de mon quotidien. J’en profite pour me couper aussi de l’actualité. C’est sûr que, lorsque des insultes à l’être humain continuent de pulluler, malgré une courbe très plate au niveau de la contagion, c’est plus difficile! Bin oui! Il fait beau, l’été est commencé. Plus personne ne veut entendre parler de la covid; plus personne ne veut faire la file à la quincaillerie ou à l’épicerie! Laissez les gens vivre! Votre gouvernement, peu importe son allégeance, est tellement trop présent dans nos vies...! Laissez les gens vivre, laissez-leur un peu d’argent, qu’ils puissent vivre un peu plus! Arrêtez de nous dire quoi faire, arrêtez de décider à notre place! Arrêtez de prendre des décisions par en dessous! Tellement à bout de souffle, fatigué de devoir en faire toujours un peu plus, sinon il ne me reste jamais rien. J’en suis vraiment conscient quand je fais une remise de taxes, de constater que s’il rentre un peu plus d’argent, j’en donne un peu plus. Par contre, si j’ai un trimestre déficitaire, eh bien, je n’ai rien! Je sens la colère monter en moi. je sens le volcan de plus en plus près d’exploser! Y a-t-il une façon de s’en sortir? Hier j’ai arrêter au Metro, pour savoir s’ils voulait prendre mon gros sac de canettes que je traîne depuis une semaine dans mon camion... «Non monsieur, malheureusement, mais vous pouvez les passer dans le gobe-canettes...» Bin oui! Faire la file pendant une demi-heure, ensuite prendre au moins une autre demi-heure pour le mettre une à une dans la machine. Tout ça pour même pas vingt piastres? Si je compte vite vite, je me fais fourrer encore! Mais il fait vraiment beau, alors je vais me concentrer sur les objectifs du jour, ensuite on verra. À plus!

lundi 22 juin 2020

L’Amour.

Après une superbe fin de semaine, remplie de soleil et de chaleur, me voici donc de retour au travail. Quatorze degrés ce matin, j’ai réussi à relaxer pas mal, je ne me souviens pas du tout de ce que j’ai à faire cette semaine. Ce que je sais par contre, c’est que je dois trouver des moyens de me reposer.  Donc mercredi, c’est la St-Jean, on ferme! Et comme ma Bibi a pris congé le reste de la semaine, je crois que le temps est venu de trouver une façon de m’arrêter. Suite aux recommandations du psychiatre que j’ai consulté vendredi dernier, je dois trouver un moyen de relaxer, de me reposer, histoire de pouvoir continuer à avancer. Continuer d’aimer la vie. C’est tout de même épuisant de passer deux heures en entrevue, devant un écran. Ça prend de la concentration et bien du vouloir. Mais je crois que ce fut bénéfique. Et puis, cette fin de semaine que nous venons de passer, c’est mieux que n’importe quelle pilule! Du soleil, de la chaleur et côtoyer des gens qu’on aime. Samedi matin, nous sommes allés faire le tour du Lac St-Joseph, soixante kilomètres de bonheur! En prenant soin d’oublier de parler de l’état des routes. J’ai serré mon père dans mes bras, ça m’a fait du bien. Et puis, de le voir aussi heureux, c’est vraiment merveilleux. Pour le reste, j’ai suvécu à une fin de journée avec beaucoup de monde samedi. Pas une seule larme, du plaisir à revendre! Et vendredi soir, nous avons 5 à 7té avec Donald et Karine. Une belle soirée musicale, épicurienne sur les bords, de quoi remettre l’Amour au bon endroit. On essaie de récidiver pour la St-Jean. Un petit feu, des amis, de la musique et de l’Amour! 

vendredi 19 juin 2020

Enfin vendredi!

Dix-huit degrés ce matin, magnifique en vélo! Il faut remercier pour chacune des belles journées. Avoir en cadeau la vie, c’est saisir tout le privilège d’être en vie, d’être quelqu’un! Je ne sais pas pour vous, mais moi, le soleil recharge mon humeur et m’aide à passer au travers des multiples embûches qu’une semaine peut m’ amener! Hier nous sommes allés manger au Subway, service très ordinaire, mais c’était plaisant de manger dehors! Il y avait un peu de monde, c’est toujours ça. En décapotable, nous nous sommes rendus au Costco. Autant j’aimais ça aller là, que maintenant, ça me semble un mal obligé. Se laver les mains en rentrant, en sortant, voir les employés souffrir sous leur masque, voir des gens nous regarder comme si nous étions des extraterrestres; et la bêtise humaine! Je ne peux pas croire que ce sera toujours comme ça. Je ne veux pas de ce monde, paranoïaque et sans respect. Je suis pour l’Amour, le respect et le partage! Inutile de me dire que je ne suis pas assez résilient, que je n’accepte pas mon entourage. Je suis un être humain qui aime, qui fait confiance aux autres. Mes idoles sont Nelson Mandela, Ghandi, Mère Théresa et Martin Lutherking. Des gens qui ont vécu pour l’Amour et le respect. Des gens qui ont accepté les gens comme ils étaient. Même si ces derniers, parfois, se retournaient contre eux. Au loin, je peux sentir le parfum d’une vie ensoleillée, d’une brise apaisante, de son chant dans les feuilles des arbres. Je suis fatigué de chercher ma place, alors que je l’ai déjà. Je n’ai pas choisi d’être le pilier de ma famille, j’ai simplement aimé. J’ai aussi remis en question la façon de vivre. Chaque jour je me demande si j’utilise la bonne façon. Partout où je vais pour m’acheter un truc, je ne peux faire autrement que de me remettre en question devant toutes ces aberrations, ces mensonges... Mais je me demande comment je vais réussir à me rendre au bout de ma destinée, laissant mes œillères éteindre le feu qui brûle en moi; permettant au dictat de me dire quoi faire, de quelle façon respirer! Cette nuit, nous avons dormi dans la roulotte, qui patiemment stationnée dans notre entrée. Elle attend un nouveau propriétaire. Moi j’ai attendu toute ma vie, tellement que pendant tout ce temps où j’ai attendu, j’ai souvent perdu le droit chemin. La résilience, je connais ça, mais surtout, j’en ai plein mon cass! Bon vendredi!

jeudi 18 juin 2020

On lâche pas!

Quinze degrés ce matin. Quelle journée extraordinaire ce fut hier! Et je dois dire que j’ai réussi à abattre pas mal de boulot! Mais ça ne fait que commencer. Pour ceux qui le peuvent, on dirait bien qu’ils veulent finir leur année avec le moins de perte possible! Pour moi, c’est une bonne nouvelle. Après avoir passé plus d’un mois sans facturer, je peux dire que c’est vraiment rassurant! Ça ne ramène pas les sous qui sont disparus à jamais, mais ça laisse poindre de l’espoir. Tranquillement, j’avance mon travail sur la roulotte. Retirer les stripes qui sont «grillées» est une véritable torture, mais au moins je suis dehors pour le faire. Je profite de ces beaux jours sans pluie! Il n’y a pas eu de beau temps comme ça depuis un bon moment. Et je ne me plaindrai pas, au grand jamais! Hier soir, nous sommes allés chez ma cousine Mi, en décapotable! Il faisait tellement beau! Petite baignade, et puis on a jasé! Ce fut très plaisant! Aujourd’hui j’ai du pain sur la planche et je ne dois pas oublier d’aller porter mon camion au garage. Changement d’huile, il faut bien le faire de temps en temps. Suite à ma réunion avec les gens d’affaires de mardi matin, j’ai beaucoup réfléchi; ça m’a fait un bien immense! Je crois que j’ai vraiment une urgence de prendre du temps pour moi. Pour le reste, je dois rester concentrer sur les objectifs à atteindre, ne pas baisser ma garde et tomber dans le piège de la hargne et de la tristesse. On s’en reparle!

mercredi 17 juin 2020

Je continue.

Douze degrés! Frais, mais confortable en vélo! Et le simple fait d’arriver au sommet de mon trajet, le soleil dans le visage, ça fait du bien! Depuis trois semaines et demi, nous avons eu la joie de faire hydro ensemencer notre pelouse à l’avant. À part qu’il faut arroser tous les jours, je dois dire que c’est un succès! Et parlant de succès, nous avons transplanté un érable en fin de semaine et il semble bien accepter la chose! Hier, j’ai eu une rencontre avec les gens du CA de la chambre de commerce. Il fallait les entendre parler de «nouvelle réalité» pour comprendre tout le ravage que nos «dirigeants» ont réussi à faire! J’ai aussi eu une discussion avec un commerçant qui a un garage... Que de conneries! Et c’est moi qui demande un suivi en psychiâtrie! Je suis à deux doigts de laisser faire, trouvant que la vie n’est pas si mal si on se ferme les yeux, si on se coupe complètement de tout ce qui circule dans les médias sociaux, les publicités un peu partout, la radio et la télévision. Et surtout, il faut éviter le sujet, celui que tout le monde parle depuis la mi-mars! Rien de moins! Pour ma part, j’essaie de survivre du mieux que je peux au quotidien, en ne regardant pas face de bouc pendant la journée. Difficile d’éviter les panneaux au bord de la route, et ceux à l’intérieur des commerces(même le mien!), sans se sentir oppressé! Mais j’écoute de la musique, j’écoute mon coeur. Pour le reste, J’ai beaucoup de travail, et j’espère que ça va continuer! Mon corps s’adapte doucement à tout ce changement, et je fais tout mon possible pour m’entraîner chaque jour! Maintenant, place au soleil, nous en avons bien besoin! À plus!

mardi 16 juin 2020

Au fond!

La semaine a décollé en lion hier, on dirait que je suis animé par une force inespérée, mais bienvenue! Beaucoup de travail, et plein de résultats! Et en fin de journée, j’ai réussi à faire visiter la roulotte. Ce qui serait encore impossible à l’heure actuelle, au camping. Donc c’est vraiment positif! Et puis, avec dix degrés ce matin, le soleil dans les yeux une fois rendu en haut, près de l’église, cela me rend heureux! Vraiment heureux! J’ai du retard un peu dans mon travail, mais aussi dans mes projets personnels. Avec la fête des pères qui s’en vient en fin de semaine, nous serons proches de la Saint-Jean. Et qui dit Saint-Jean, dit congé bien mérité. Et il en faut des congés, car je dois me reposer un brin. J’ai une rencontre avec le CA de l’AGAVB tantôt, nous allons discuter de comment fermer notre association. Tous les bâtons que le gouvernement nous a mis dans les roues nous poussent à se retirer. Étant un organisme à but non lucratif, oeuvré par du bénévolat, rien ne sert de se faire chier avec toutes ces normes. Le but, c’était de rassembler les commerçants tout en ayant du plaisir! Comme ce n’est plus possible, alors nous allons fermer l’association. Dix années de défis, quatre ans de présidence, j’aurai appris bien des choses! Et j’ai rencontré des tonnes de gens. Mais je garde en mémoire tant de choses heureuses. Car il n’y a pas eu que des ratés, il y a eu beaucoup de réussite! Nais je crois que tout ça a assez duré. J’aime autant me retirer sur une bonne note que sur du négatif. J’en ferai autrement, du bénévolat! Je suis pour le don de soi, alors je saurai où donner. Parlant de donner, nous sommes en train de nous préparer pour notre défi vélo de juillet. Bin oui! Malgré les annulations, nous allons quand même partir de Quebec vers Repentigny, et revenir vers Quebec en quatre jours. Ce sera de belles vacances! J’ai bien hâte! Je dois y aller, à plus!

lundi 15 juin 2020

Nouvelle semaine.

Quelle belle fin de semaine! Malgré un samedi plutôt gris et très frais, nous avons réussi à faire un paquet de choses autour de la maison. Ça avance tranquillement. Il faut comprendre que la roulotte occupe beaucoup nos pensées, mais aussi notre entrée! Cameron et ses amis ont couché dedans samedi soir. Il m’a fallu acheter un adaptateur pour pouvoir la connecter, sinon la batterie aurait manger tout un coup. Et puis, on ne sait vraiment pas combien de temps nous serons encore propriétaire. Vendre une grosse roulotte somme celle-là, ça prend quelqu’un qui a un gros pickup ou qui veut s’installer sur un terrain. Remarque, j’en vois plein le chemin de ces grosses embarquations; mais pas cette année... Non, le gouvernement nous tient en otage, il brime notre vie. J’ai perdu 100% de mon chiffre d’affaires pendant un mois et demi. Nous avons perdu la vente de notre roulotte et il y a encore de files pour entrer dans les magasins. Et, quand est-ce que nous pourrons aller porter nos sacs de canettes vides? Nous avons réussi à trouver un endroit avec des gobe-canes qui fonctionnaient presque bien. Mais il faut faire la file, avec des règlements. Les restaurants ouvrent aujourd’hui! Mais il y a encore des règlements... Pourtant, on doit admettre que les choses vont bien côté contagion. Malheureusement, le gouvernement a réussi à semer la peur dans la population... J’en ai mon simonac de tas! Le gouvernement que nous avons élu, doit gérer la situation, notre situation! C’est pour ça qu’on le paye! Bin non! On dirait que nous sommes son peuple, soumis aux règles de sa royauté! Et bien, vous pouvez bien aller faire un tour ailleurs, pour voir si j’y suis!

Dans un autre ordre d’idées, hier nous sommes allés à Donnacona en vélo! Nous avons dîner avec Mamour, et nous sommes revenus. Beau soleil! Ça fait du bien, et l’entraînement doit se poursuivre, car dans un mois et demi, nous ferons 450 kilomètres en quatre jours! Huit degrés ce matin, juste du soleil, ce sera une belle journée!

vendredi 12 juin 2020

Dictature!

Dix degrés ce matin, beau soleil. Enfin vendredi! Je trouve ça magnifique de pouvoir encore apprécier les vendredis! Après douze ans de travail par moi-même, j’ai réussi à conserver ce moment! J’ai aussi réussi à être un entrepreneur qui n’a pas négligé sa famille, en poussant sa business. Voilà qui est merveilleux! Par contre, je n’ai pas trouver encore de recette pour contenir mes émotions par rapport à l’augmentation complètement abusive du prix de l’essence à la pompe! C’est une véritable calamité! De quoi vous étouffer le sourire pour un jour ou deux! Ici, dans la belle province, il est difficile de circuler sans se rendre compte qu’on se fait fourrer! Les routes sont tellement finies, les parcs mal entretenus...Et quand vient le temps de payer, on dirait que nous évoluons tous dans une royauté! Le coût de la vie serait supposé de nous payer le grand luxe, les routes en béton, les rambardes en titane, tous les panneaux en inox! Et je ne parle pas de ce qui est nationalisé...Bref, je le redis, je ne veux plus être ici. Le désavantage, si je m’en vais, je perds ma famille! Au diable le matériel, mais ma femme, mes enfants, je ne veux pas les perdre! Donc dois-je prendre des antidépresseurs pour pouvoir continuer à vivre dans cette dictature? C’est comme pour la pelouse que tu entretiens du mieux que tu le peux! Quelques voisins se foutent complètement de leur pelouse, laissant leurs pissenlits semer à tout vent! Brisant tous les efforts de ceux alentours qui, eux, paient pour avoir du beau gazon! Car il faut payer un surplus juste pour garder ce qui nous appartient! Parce que, en plus de payer une esti de fortune en impôts en taxes de toutes sortes, il faut aussi payer pour conserver ce qu’on a gagné à la sueur de notre front! Quelle merdier! Une fois le temps des impôts passé, rien ne sert de s’exciter, il ne reste jamais rien à mettre de côté! Et si, il en restait, et qu’on pouvait en faire fructifier un peu, ces gains sont imposables! Allez donc comprendre! Dictature! Mais bon, nous sommes vendredi, je suis fier de ma semaine, et c’est ça qui compte! À plus!

jeudi 11 juin 2020

Elle est arrivée.

Quinze degrés ce matin, on verra s’il va mouiller! Très confortable à vélo, quelques gouttes seulement. Le ciel est très sombre, très opaque, mais il n’a pas plu cette nuit. La météo, quelle science incroyable, remplie de surprise! Hier soir, comme prévu, nous sommes allés chercher la roulotte avec Martin. C’était rassurant de voir cette grosse bébelle se faire tirer sans anicroche jusqu’à la maison. Aucune surprise, juste des pneus à gonfler. Incroyable! La dernière fois qu’elle avait pris la route, c’était en août 2017! Elle a bien vieillit! Elle est aussi à vendre, car la place qu’elle occupe dans l’entrée est vraiment considérable! Je dois aller chercher un adaptateur pour pouvoir la brancher à une prise électrique domestique, car ça non plus, elle ne l’a jamais expérimenté! Alors elle va se faire refaire une beauté, histoire de lui redonner un peu de lustre! Et je vais pouvoir enfin refaire les stripes, choses qu’il s’est avérée impossible de faire sur le terrain de camping! Que de sacrifices pour réussir à tourner la page sur une époque! Quelle époque! Mais être saisonnier, ça n’a jamais été comme se promener avec une roulotte. Rien à voir. Installer sur un terrain comme saisonnier, c’est avoir un deuxième chez soi. Chose que je n’ai pas pu assimiler complètement. Et puis, on dirait que cela a détruit une sorte de complicité entre plusieurs campeurs. Et en voyant cette gigantesque chose dans mon entrée, je comprends que je ne pourrai jamais me promener avec tout ça. Alors nous revenons tranquillement à nos racines, nos premiers amours. Une tente et des vélos! Tout reste à faire, mais pour l’instant, vendre le vaisseau amiral qui occupe toute la place est la priorité! On s’en reparle!


mercredi 10 juin 2020

Elle arrive ce soir!

Chaque fois que je peux, je viens écrire, pour me permettre de «vider» le trop plein d’émotions. Depuis que ma blonde travaille de la maison, on dirait que j’ai perdu l’avantage numérique! Et comme la roulotte va arriver ce soir, je sens que je perds aussi l’avantage du terrain! Quand nous avons acheté ce gigantesque monstre de 36 pieds, je ne me doutais pas qu’il allait un jour venir s’échoir dans notre entrée! Mais je continue à m’ennuyer de la tente-roulotte! Nous sommes maintenant campeurs à la maison! Eh oui! Les retombées de la covid sont de véritables écoeuranteries! Mais nous sommes des battants, nous allons passer au travers! Comme elle occupera tout le côté de la maison, tout passage latéral autre qu’en vélo devient plus difficile! Donc les projets de livraison de bois seront plus calmes, au moment des livraisons! En tous cas, elle sera là pour un bout de temps, alors aussi bien s’en accoutumer! Mais j’ai quand même hâte de voir tout ça! Comment ne pas en vouloir à ceux qui ont «obligé» le confinement. Que d’aventures depuis! Mais cellle de la vente de notre roulotte en est une grosse! Mais de l’avoir ici, dans la cour me permettra de la remettre en forme! Refaire les stripes, la cirer, faire un traitement de toit. Laver les vitres, etc. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’en ai déjà pas mal à faire, je ne sais pas trop. Il y a mon travail, il y a les projets d’aménagement de la cour arrière, il y a les projets pour retaper la cuisine, il y a les randonnées en vélo, et il y aura la roulotte! Ce sera un bel été, bien rempli! On s’en reparle!

mardi 9 juin 2020

Je ne sais pas...

Désolé, je ne sais pas! Malgré une nuit plutôt courte avec un sommeil très léger, je dois admettre que ce matin, j’avais des jambes! Ma balade en vélo fut merveilleuse! Je ne sais pas pourquoi je dois toujours exprimer ce que je ressens. Pourquoi mon esprit d’analyse ne s’arrête jamais! Je sens la pression du monde entier venir me chercher. Laissez-moi seul avec ma peine, laissez-moi m’agripper au sol pour pouvoir me relever. Jamais je ne laisserai les gens me définir à nouveau! Je veux sourire, je veux briller. Et comme je suis perdu dans toute ce brouillard, mes points de repères ne sont plus apparents. Je ne saurais pas vivre sans eux. Alors je pleure, je pleure tous les jours! Comme un enfant qui cherche ses parents, je ressens ce vide, ce manque à gagner. Je voudrais qu’il en soit autrement. Je voudrais vivre autrement. Toutes les solutions que j’ai imaginées, ne sont qu’utopie! Je n’ai pas l’ombrage d’une influence, ni le poids pour m’imposer sur quoi que ce soit. Je veux seulement vivre tranquille avec moi-même, sentir qui je suis, pas ce que j’aurais pu être. Maintenant que je vais me faire évaluer, je sens que je dois être fort, même si je n’ai plus la moindre idée de ce que c’est. Je me cherche, et si je ne m’étais pas bâti, depuis des années, une routine, je crois que je serais perdu. Perdu entre la réalité et mon monde à moi. De voir que je ne suis bon que pour rassembler des gens, faire du bénévolat, m’attriste. Je dois toujours bien gagner ma vie, vivre de l’excellence des mots, vivre de mes inspirations. AU delà des pluies diluviennes qui parfois «rincent» un peu trop fort nos âmes, je me sens déphasé, dépassé, incapable de vivre une vie normale. Alors désolé, je ne sais pas ce que c’est de vivre en société, de partager tout ce que je gagne avec de parfaits inconnus! Toute ma vie, j’ai donné, donné mon temps, donné mon Amour, donné mon argent, et non, je n’y arrive pas! Je suis tanné de me faire juger par les autres! Je suis épuisé de constater que les efforts que je fais ne donnent pas les fruits espérés! Et je suis vraiment hors d’haleine, de devoir m’occuper de «vendre» notre roulotte, ce vaisseau amiral que je ne voulais pas! Je m’ennuie de notre tente-roulotte! C’était moins dur sur la conscience, moins dur à manœuvrer, et moins cher! Depuis qu’elle est entrée dans notre vie, force est d’admettre que notre vie fut malmenée! Mais je crois que je vais me retirer, laisser ma place pour du sang neuf! Être discret au maximum, laisser les gens vivre et faire mes affaires, comme un vieux garagiste, qui s’occuper dans son garage, à l’abris des rumeurs et des grandes idées! Bonne journée!

lundi 8 juin 2020

Encore une autre!

Dix degrés ce matin. Très confortable en vélo! Mais je n’avais vraiment pas d’énergie dans les jambes! Vendredi soir, nous sommes allés au camping. Nous avons cédé nos droits sur le terrain et conclu un marché avec des gens pour notre terrain avec patio et gazebo. Cela incluait mon baril Jack Daniel’s. Trève de sentiments, ce fut très émotif. Nous avons rempli une autre fois mon camion, constatant tous les sacrifices que ça incluait de devoir tout vider. Mais de pouvoir laisser le patio sur place, ainsi que le gazebo, quelle chance! Samedi matin, nous sommes allés à l’échocentre, vider le trailer du béton qui s’y trouvait. Car martin était venu démolir le bout de notre allée qui se terminait par deux marches. Comme il va couler du ciment bientôt, il va en profiter pour nous couler un bout de trois marches. Une fois à l’échocentre, quelle corvée! J’avais aidé Martin à remplir le trailer, mais je l’ai vidé avec Joanne. Ouf! Ensuite, mon père est venu faire un tour avec Nicole. Ma sœur aussi est venue, avec un beau sourire! J’ai effacé le iPhone à mon père pour pouvoir vérifier la batterie. Ensuite, j’ai transféré les données du iPad à Nicole dans son nouveau iPad. Ce fut un bon moment. C’était aussi la fête de Samuel. Il a eu trente ans! Ça fait trente ans que je suis père. Un exploit que j’ai réalisé en équipe avec ma formidable épouse, une machine, un véritable tank! Merci d’être dans ma vie! Et hier, nous sommes allés faire une randonnée de vélo! Merveilleux! Ensuite, nous sommes retournés au camping, histoire de tout vider, et quelqu’un est venu chercher le cabanon. Ouf! Les émotions dans le dossier! Il ne reste qu’à sortir la roulotte. Je ferai tout mon possible pour qu’elle ne revienne pas à la maison. Des appels à faire aujourd’hui en rapport avec ça. Si le concessionnaire ciblé peut nous l’acheter, le dossier sera clos et nous pourrons passer à autre chose! Ce matin, une autre semaine, je me souhaite le meilleur! À plus!

vendredi 5 juin 2020

La semaine achève.

Une autre grosse semaine qui se termine. SI je peux, je vais terminer tôt. Nous voulons aller continuer de vider nos choses au camping. Et puis, nous avons autre chose à faire dans notre fin de semaine. Mais comme la vie nous amène bien de aventures, il faut trouver un moyen de vendre la roulotte, autre que celui du set up en entier. D’ailleurs, il y a déjà des gens qui veulent notre terrain! Moi j’en ai rien à foutre, mais j’aimerais mieux que ce soit quelqu’un qu’on connaît qui le prendrait. Mais le dernier mot va à l’administration du camping. D’ailleurs, cette administration est vraiment bouetteuse. Je n’arrive pas à comprendre de quelle façon ils ont géré tout ce bordel entourant la covid. Car au sortir de cette «pandémie», on se demande s’il y a vraiment eu quelque chose qui ressemble à ça. Certains disent que les chiffres sont peu révélateurs parce que nous nous sommes protégés, moi je trouve que le «lockdown» nous a plus détruit que protégé! EN tous cas, je ne sais pas trop quoi en penser, dans ma tête, je suis vraiment fatigué. Hier, j’avais une évaluation téléphonique par une infirmière, pour discuter de mon mal de vivre. Je vais être référé en psychiatrie pour vérifier si j’ai vraiment besoin d’aide. Je lui ai lu mon texte sur ma demande de pardon. C’est vraiment quelque chose. Et puis, je crois que je suis mûr pour des vacances, arrêter un peu. Vous savez, je me considère chanceux d’avoir pu aller à Cuba cette année. Chanceux aussi d’avoir pu tenir un cinquième et ultime Jack Fest! D’ailleurs nous allons faire un défi vélo en juillet pour distribuer les profits de l’événement. Cette année, tous les profits iront au CHU de Québec. Vous savez, il est difficile de comprendre pourquoi les gouvernements ont voulu nous enfermer autant. La faiblesse de notre système de santé peut-elle en être la raison? Car maintenant nous avons toujours un système de santé faible, mais aussi une économie faible! Difficile de faire mieux quand ton chiffre d’affaires prévu est «saccagé» par un lockdown général et des mesures sanitaires draconiennes! DIre que le Festival d’été fut cancellé! Il aurait commencé dans un mois! Dans les choses auxquelles j’avais fait changement, les quelles m’avaient «chatouillées» pour ajouter à mes loisirs, il y avait ça. Jamais je ne m’étais acheté une passe, je m’organisais avec les autres. Mais cette année, je m’étais lancé! Le camping saisonnier était derrière nous, ça allait être le fun! COmme les choses changent en peu de temps! Maintenant, nous discutons de vélo et de patio. Notre objectif, modifier les installations dans la cour, pour savourer pleinement notre chez nous. Car à l’automne, nous passerons à la cuisine pour d’énormes rénos! EN passant, il faisait dix degrés en vélo, je manquais cruellement d’énergie. Mais au moins j’y suis allé! À plus!

jeudi 4 juin 2020

La résilience...

Hier matin, je me sentais complètement terrassé par l’angoisse. Je me sentais bousculé par les circonstances. Puis, à mesure que la journée avançait, tout les morceaux se sont mis en place. Dix degrés ce matin, malgré une intention très positive, j’ai trouvé ça un peu frais en vélo. Et, depuis vendredi passé, je me sens vraiment fatigué. Mon dos me fait mal et travailler avec cette gaine me tire du jus! Je suis tanné d’avoir des hernies! Ue inguinale et une autre discale! Les deux me font souffrir! Et je ne sais pas comment faire pour réussir à me reposer. Si je travaillais pour le gouvernement, les choses seraient différentes, mais ce n’est pas le cas. Mais ce ne sont pas toutes les personnes qui travaillent au gouvernement qui ont des conditions de pachas. Ma sœur travaille pour le gouvernement, et elle donne toujours son maximum ou plus. Elle fait de grosses semaines! Et depuis l’arrivée d’un certain beau temps, il n’y a pas l’air climatisé dans leurs bureaux...Mon épouse aussi travaille pour le gouvernement! Ce que le lockdown lui aura apporter? Être délocalisée et travailler dans un autre métier! Pas plus de congés, pas plus d’avantages! Ma sœur et ma femme n’ont jamais arrêté de travailler durant la pandémie... D’Autres sont toujours en arrêt...Mais selon les études que ma femme compile, ce virus s’attaque à tout ce qu’il y a autour de lui, d’une façon plus ou moins forte. Jusqu’à maintenant, les cas qui n’ont aucun symptôme sont légion. Et la plaie se trouve dans les résidences pour personnes âgées, avec différents problèmes de santé. Je m’avancerais même en disant que plusieurs seraient décédeés quand même dans un délai rapproché. Bref, je suis vraiment tanné d’en entendre parler, tanné des mesures installées un peu partout, des files d’attente, de jaser avec des entrepreneurs qui me disent combien de pourcentage de leur chiffre d’affaires a disparu suite au lockdown! Je ne sais pas pour vous, je ne sais vraiment pas, mais pour moi, l’année 2020 est déjà une année de marde. À la fin du mois, nous en serons déjà à la moitié! Tout ce que nous avons perdu... Il faut être résilient...

mercredi 3 juin 2020

Je demande pardon.

Je crois que j’ai besoin d’aide. Je pense que de parler me ferais le plus grand bien. Je voudrais parler en public. Je voudrais infuser à tout le monde l’Amour, le vrai! Celui qui guérit tous les maux, celui qui garde la flamme allumée entre les gens! Il faudrait que j’en parle, que je partage ce que je vis, les sentiments que j’éprouve. Il semble que mon cri du coeur ne soit pas assez porteur. Comme si l’urgence d’aimer, d’être heureux laissent les gens indifférents! Pourtant, je dois parler, discuter avec des gens, leur donner mon point de vue. Je veux illuminer le quotidien de ceux qui ne croient plus, de ceux qui suivent une certaine vague, un certain dictat. Je veux briller aussi fort que le soleil pour redonner aux gens le courage de donner vie à leur rêve! Depuis des années, je m’applique à donner de l’Amour à qui en veut! Je prends soin de d’aimer tous ceux que je rencontre qui veulent bien d’un sourire, d’un arrêt, yeux dans les yeux. Pour moi, le plus beau vêtement est un sourire, le plus bel apparât est la joie affichée sur vos visages! Nous avons tous des moments de faiblesses, parfois ces moments sont «violents» par faute de conversion de sentiment. Une émotion amène un sentiment. Mais j’expérimente parfois de la peine qui se traduit par de la violence. J’aimerais demander pardon pour toutes ces fois. Ces fois où j’ai donné un coup dans un mur. Ces fois où j’ai donner un regard plus dur qu’une balle de fusil en plein coeur...Toutes ces fois où j’ai laissé le volcan se réveiller et frapper... Voilà, je l’ai dit, j’en ai parler.

Le bonheur revient

On s’entend que notre vie a subi une sorte de pause économique, causée par un confinement sanitaire. En mots clairs, si les gens n’avaient eu des sous du fédéral, nous serions dans un cauchemar. Mais comme les gens ont fait la demande de la PCU, cet argent circule dans l’Économie et donne une chance pour l’instant. Je croise les doigts, pour que ça continue. Hier soir, nous sommes allés virer au camping. Après une discussion avec les responsables sur place, nous avons pu accéder à notre terrain. Il fut intéressant de constater la beauté de cet endroit. Nous n’avons pas perdu de temps, nous avons rempli mon camion au complet! Et nous sommes revenus. Je vais le vider aujourd’hui avec Cameron. Incroyable! Nous avons perdu notre vente, pour rien! Il aurait été facile d’y aller pour faire inspecter la roulotte! L’endroit était désert. Je dirais même triste. De voir tout notre travail, tout l’Amour que nous y avons mis. Il faut comprendre que la vie continue, mais on ne peut pas renoncer à un engagement aussi important! Qu’est-ce qui peut motiver des gens à faire un coup de chien comme ça? La peur de passer un été de marde? Une approche peu sérieuse? En tous cas, ils ont perdu leur acompte! C’est triste de même. Nous en sommes à vendre tout en pièces détachées, nous finirons par tout vendre, mais nous ferons plus d’argent que prévu. Une bonne chose, étant donné les circonstances économiques... Hier, je travaillais plus consciemment, moins stressé, et je me sentais un peu mieux. J’ai mon évaluation demain, je sens que je dois me redresser. Redresser aussi mon dos qui peine depuis vendredi dernier. Mine de rien, nous sommes mercredi, la semaine passe bien! Car autant le mois d’avril fut long, mai s’est faufilé comme un voleur! J’ai travaillé, en y mettant toute mon énergie pour compenser les pertes occasionnées par le lockdown. Et plus le temps passe, plus je me dis que tout n’aura été qu’un mauvais rêve...N’empêche, nous sommes passés de ce ne sera pas plus grave qu’une grippe, à confinez-vous! C’est dangereux! Et maintenant que nous sommes en déconfinement, on dirait que tout ça ne fut qu’un maudit gros cauchemar! Je vous laisse, j’ai beaucoup de chose à faire, et la vie m’appelle pour d’autres aventures...!

mardi 2 juin 2020

Méchant rêve...

Seulement un petit degré ce matin! En vélo, je regardais les toitures gelées, tout en me disant que j’avais hâte de remettre mes culottes courtes! Mais le soleil est très beau, très présent! Ça fait toujours du bien pour le moral! Cette nuit, j’étais coincé dans un rêve. Depuis plusieurs années, je ne me rappelle jamais de mes rêves. Je dirais même que je ne me souviens pas si je rêve! mais cette fois-ci... DU jour au lendemain, j’avais tout perdu. Mais pas seulement mes avoirs, j’étais devenu une sorte d’esclave, appartenant à une famille étrange. Plus j’avançais dans le temps, plus je me rendais compte que je n’avais plus rien, Plus de famille, plus d’épouse, plus de maison, plus d’endroit où je pouvais me sentir un peu chez moi! Il y avait une sorte de transport en commun, je travaillais pour un genre de buanderie très sombre. Et puis, dans l’endroit où je devais dormir et prendre mes repas, la place pour aller aux toilettes était une grande salle, avec un bol au milieu. Le plancher était saupoudré d’une sorte de poudre blanche... Je me suis réveillé en pleurant au moins deux fois. Il y avait cette ambiance austère, une impression que tout était désinfecté, les pièces contenaient très peu de meubles. C’était un endroit où je me sentais surveillé sans cesse, où la vie privée n’existait pas. À cause de l’éclairage, je n’arrivais pas à distinguer une époque, mais je pense que c’était dans un certain passé, où dans un village Amish. C’était vraiment atroce. Du brouillard, il était difficile de distinguer ce qu’il y avait au loin. Rien que d’y repenser, je me sens mal. En tous cas, content d’être revenu à la réalité. Ce rêve me fait prendre conscience de ce qui me reste de liberté. Pas vraiment beaucoup plus, mais je fait que j’habite un endroit où je me sens bien, chez moi, avec des gens qui m’aiment, c’est déjà très rassurant. Car si je pense à tout ça, mon camion n’est pas fini de payer, la maison non plus! D’ailleurs, malgré tous nos efforts pour la payer, chaque année nous devons payer des taxes à la ville, et pour mon camion, je dois payer mes immatriculations! Je dois payer mon permis de conduire. Nous devons payer une taxe pour Betty! En vendant notre set up de camping, on se rend bien compte que nous payions toutes ces choses en double! Deux comptes d’électricité, des frais de location, de loisirs, d’entretien du terrain. En plus de payer la roulotte! Ce rêve m’a permis de réaliser que je suis quand même bien, évoluant dans cette dictature douce. Mais je reste concentré sur mes objectifs, la vie continue, et nous reviendrons à une vie plus «normale» bientôt.

lundi 1 juin 2020

Une nouvelle semaine, un nouveau mois!

Quel contraste avec vendredi dernier! Il faisait vingt-et-un degrés en vélo, ce matin, un degré! Dans mes archives, ce genre de contraste fait partie intégrante de notre climat! Nous sommes le premier juin, les campings ouvrent aujourd’hui. Depuis que nous avons perdu notre vente, nous avons entrepris de vendre tout séparément. Les ventes vont quand même bien. Par contre, l’accès au camping semble très difficile et il faudra réussir à être patient pour s’y rendre et finaliser nos choses. Côté administratif, notre dossier n’avance pas tellement vite. Et nous passons après ceux qui ne vendent pas! Pourtant, on nous a dit que nous aurions seulement deux semaines pour vendre! Mais il semble que ce soit la procédure, la distanciation, les normes, les règles et les marches à suivre... Moi j’en vomirais des règles! J’en ai plus qu’assez de règles et des normes. Tanné en simonac d’entendre et de voir partout une sorte de «code» de conduite. Y a-t-il moyen de faire autrement? De laisser les gens s’immuniser, de redonner aux gens leur vie? En tous cas, samedi, nous fumes les hôtes de nos amis campeurs. Nous avons joué aux washers, nous avons trinqué pour l’amitié, j’ai lu un poème, nous avons fait un feu, nous avons mangé un bon steak sur le barbecue...c’était magique et on avait l’impression que nous étions en camping. Même quand la pluie s’en est mèlée, nous avons sorti les parapluies! 

Il en était tout autrement pour la journée d’hier! Il a fait su plus chaud huit degrés, un vent et de la pluie en alternance avec un timide soleil... Nous sommes allés au Canac, chanceux dans la file d’attente extérieure, pas trop de monde dans la cour. Nous avons acheté du bois pour fabriquer un muret décoratif et enfin cacher le très laid crépi du solage! Et nous nous sommes permis d’écouter un film! Une comédie très légère, qui nous a fait du bien!

Et pour en revenir avec le drame, ceux qui crient au racisme, qui brûlent des maisons, qui manifestent en cassant tout sur leur passage, vous ne valez pas mieux que ceux contre qui vous vous élevez. J’en ai assez dit.

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...