vendredi 19 juin 2020

Enfin vendredi!

Dix-huit degrés ce matin, magnifique en vélo! Il faut remercier pour chacune des belles journées. Avoir en cadeau la vie, c’est saisir tout le privilège d’être en vie, d’être quelqu’un! Je ne sais pas pour vous, mais moi, le soleil recharge mon humeur et m’aide à passer au travers des multiples embûches qu’une semaine peut m’ amener! Hier nous sommes allés manger au Subway, service très ordinaire, mais c’était plaisant de manger dehors! Il y avait un peu de monde, c’est toujours ça. En décapotable, nous nous sommes rendus au Costco. Autant j’aimais ça aller là, que maintenant, ça me semble un mal obligé. Se laver les mains en rentrant, en sortant, voir les employés souffrir sous leur masque, voir des gens nous regarder comme si nous étions des extraterrestres; et la bêtise humaine! Je ne peux pas croire que ce sera toujours comme ça. Je ne veux pas de ce monde, paranoïaque et sans respect. Je suis pour l’Amour, le respect et le partage! Inutile de me dire que je ne suis pas assez résilient, que je n’accepte pas mon entourage. Je suis un être humain qui aime, qui fait confiance aux autres. Mes idoles sont Nelson Mandela, Ghandi, Mère Théresa et Martin Lutherking. Des gens qui ont vécu pour l’Amour et le respect. Des gens qui ont accepté les gens comme ils étaient. Même si ces derniers, parfois, se retournaient contre eux. Au loin, je peux sentir le parfum d’une vie ensoleillée, d’une brise apaisante, de son chant dans les feuilles des arbres. Je suis fatigué de chercher ma place, alors que je l’ai déjà. Je n’ai pas choisi d’être le pilier de ma famille, j’ai simplement aimé. J’ai aussi remis en question la façon de vivre. Chaque jour je me demande si j’utilise la bonne façon. Partout où je vais pour m’acheter un truc, je ne peux faire autrement que de me remettre en question devant toutes ces aberrations, ces mensonges... Mais je me demande comment je vais réussir à me rendre au bout de ma destinée, laissant mes œillères éteindre le feu qui brûle en moi; permettant au dictat de me dire quoi faire, de quelle façon respirer! Cette nuit, nous avons dormi dans la roulotte, qui patiemment stationnée dans notre entrée. Elle attend un nouveau propriétaire. Moi j’ai attendu toute ma vie, tellement que pendant tout ce temps où j’ai attendu, j’ai souvent perdu le droit chemin. La résilience, je connais ça, mais surtout, j’en ai plein mon cass! Bon vendredi!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...