Il faut vivre!

Chanceux ce matin d'avoir pu aller me balader en vélo! Il commençait à pleuvoir pas mal quand je suis revenu. Mais j'ai saisi l'occasion d'y aller, à seize degrés! Tout à fait génial, un des beaux matins de l'été. À écouter les météorologues l'été serait déjà sur son déclin. Si tel est le cas, nous pourrons dire que nous n'avons pas eu tellement d'été. Pas tellement chaud, pas mal de pluie, mais toujours des moments uniques où il a fallu découvrir le bonheur caché en nous. Bref, je suis optimiste pour encore deux mois de temps acceptable. Nous verrons bien! Donc il faut savoir lire la vie entre les lignes, comme nous devons le faire dans bien des situations qui se présentent au quotidien! Je ne sais pas comment je réussis à voir de plus en plus de bonheur, de plus en plus de sourire, mais je le fais! Je crois aussi qu'il faut de la pratique, comme pour beaucoup de chose. Difficile de regarder autour de soi, et, du premier coup d'œil, se dire que la vie est belle! Alors il faut trier, se traîner des oeillères en cas d'urgence et, savoir quand les mettre! Ensuite, il faut éviter d'écouter ce que les médias racontent. De façon inconsciente, ils peuvent vous déprimer une journée très rapidement! Ou encore vous mener en bateau devant certaines situations! Bref, vous êtes le capitaine de votre navire, alors sachez honorer ce titre! Souvent, j'attends que les autres soient prêts pour commencer; cela me distrait énormément et je dois me ramener vers mes objectifs pour rester cohérent! Et tout ça n'arrive pas comme un cadeau, je pense que tout vient à point à qui sait attendre. Ceux qui disent : «On a ce qu'on mérite!» devrait réviser le terme «mérite». Je crois qu'on a le mérite de nos accomplissements. Je crois aussi que le mérite est quelque chose de positif. Dans l'expression «il mériterait d'aller en prison», je crois que ce n'est pas du mérite. Des accomplissements négatifs ne peuvent être que des échecs! Trouvez-moi un acte criminel qui fait grandir, qui permet à quelqu'un de devenir plus! Voilà ce que je veux dire! Alors on se met un sourire dans le visage et on fonce dans cette journée!

Réflexion

Ouf! Les gens négocient leur bonheur autant que leurs achats! Il semblerait que ce soit la loi de la jungle 2.0. Je dis ça parce que mes clients les plus fidèles me négocient un à un. Ils veulent des prix plus bas qu'il y a cinq ans. Ils se font influencer par ma compétition qui a faim. Et je le comprends. Je comprends que la vie coûte de plus en plus chère, que de faire de l'argent, c'est important. Je réalise aussi, à la fin de chaque trimestre, que si je fais de l'argent, je dois en redonner aux gouvernements. Pourtant Je ne suis pas à mes premières armes dans tout ça, mais je crois que je vais me pencher un peu plus sérieusement sur la question. Je ne sais pas jusqu'où, mais je me dois moi aussi de resserrer les rennes. Pourquoi ne pas commencer tout de suite? Je vis d'amour, de passion et d'émotions. Je suis un poète qui fait de la business! Quel mariage étrange. Mais toujours dans l'optique de me donner  plus de latitude, je me concentre sur mon travail d'installateur. J'essaie de comprendre la valeur réelle de mon travail, de l'estimer de mon mieux. Ce sont des choses dures à quantifier, étant donné l'élan de passion qui monte en moi. Comment démèler ma passion et la valeur de mon travail? Peut-être devrais-je suivre une formation là-dessus. Des fois que j'y apprendrais des choses géniales? Ça reste à voir. Donc je me dis que ça serait génial et je vais rester alerte par rapport à tout ça. Il faut que je demeure concentrer sur mes objectifs. Alors je vous salue et je retourne m'exprimer pleinement.

Vraiment content

Après une fin de semaine plus que remplie, la semaine a redémarré sur les chapeaux de roues! L'horaire est plein, nous sommes rendus à la semaine prochaine! Mais j'aimerais revenir à dimanche, à la Fête des Commerçants. Un événement orchestré par Christine, un événement qui fut subventionné par le soleil, un événement qui a donné de la visibilité aux commerçants de l'AGAVB et aussi aux commerçants non-membres du Carrefour de la Bravoure. Je suis encore ému du résultat. Les gens ont bien aimé, ce fut un succès et tous en redemandent! Il faut dire que nous avons eu l'appui de la ville pour les équipements de base, mais aussi un bon coup de main de la part des gens de la maison des jeunes. Et que dire de notre équipe du CA, qui s'est investie jusqu'à la fin la fin. Même certains commerçants nous ont aidé à ramasser. Quelle belle journée! Une première édition somme toute encourageante. Car s'il avait fallu qu'il pleuve, tout le temps passé à préparer, toute l'infrastructure derrière cet événement, nous aurions été bien peinés. Comme quoi il faut croire en ses idées, à la réalisation de ces dernières et à la vie! C'est ce que j'ai tenté d'expliquer à madame Guérette. Mais elle semble avoir de plus grandes aspirations. Pour ma part, je préfère beaucoup de petites choses qui peuvent faire une différence auprès des gens. Car au niveau municipal, une fois les échelons gravis, le contact avec les gens devient plus rare. La chance de faire bonne impression se dissout rapidement. Alors j'envoie un message d'amour, de bonheur. Et je tiens à le partager avec le plus de gens possible. Depuis que je suis au poste de président, j'essaie de ne rien oublier, de réussir à déléguer, d'être un leader. Pas si facile. Mais je ne veux pas non plus m'imposer. Je veux que les gens s'amusent, que les commerçants apprennent les uns des autres. Et tant que j'apprendrai sur la vie, je crois que je continuerai dans cette direction. À bientôt.

Enfin vendredi!

Wow! COntent de ma semaine! Hier fut une journée de récupération, où j'ai dû composer avec ce qui restait d'énergie dans mon corps. Plus la journée avançait et plus je récupérais. Il y a longtemps que je m'étais senti aussi faible. Je n'arrive pas à croire que j'ai réussi à repousser mes limites autant! Mais bon, je vais m'en remettre. Je crois aussi que ce contrat tire à sa fin. Anyway, j'aurai appris à travailler avec du vinyle vraiment difficile à placer. Et puis j'ai facturé tout ce qui était fait. Alors peu importe ce qui arrivera, au moins je n'ai pas oublié de finir les détails administratifs. Une autre semaine qui se termine, je finis certains détails avant de partir au camping, mettre la roulotte au niveau et installer des égoûts permanents. Ensuite j'irai immatriculer la roulotte. Bref, je serai occupé pas mal.

Une fin de semaine qui passera vite, avec la fête des commerçants dimanche. Cela occupera pratiquement toute cette journée de repos. Et nous recommencerons une autre semaine de travail. Voilà! Bonne fin de semaine!

On fonce!

Ce matin je me sens vraiment très fatigué musculairement. Vraiment hors de mes habitudes de ressentir autant de fatigue dans tous mes membres. Faut dire que j'ai poussé la machine pas mal fort depuis trois jours. Aujourd'hui j'envisage de travailler au bureau. Déjà pas mal d'accumulations et aussi, je voudrais prendre congé demain. Et j'espère le faire encore pendant quelques semaines. Et je vais en profiter pour me mettre à jour dans certaines sphères de notre quotidien québécois. Ça bouge pas mal et je commence à me demander comment faire pour rester calme. Je sens monter en moi une certaine furie. Je dois garder mon calme et analyser tout ça. Mes mains tremblent, j'ai de la misère à taper sur les touches de mon clavier. Ça me dérange un peu.

Voilà pourquoi il faut parfois repousser nos limites pour y arriver, mais il faut aussi savoir s'arrêter. Hier, quand j'ai terminé ma journée, je ne pouvais plus travailler adéquatement. Je sentais que j'étais rendu à la limite. Je compensais de partout et cela me tiraillait tellement! Je déteste me sentir ainsi. Heureusement j'ai passé à travers et je suis content. Maintenant il faut se relever et continuer. Avec une nuit en dents de scie à cause de notre charmant voisin, j'aurais aimé dormir au moins six heures de file. Mais on ne décide pas tout dans la vie. Il faut composer, s'adapter et surtout choisir d'être heureux. Alors je m'enligne sur mes «routines» de travail et je me rendrai à ce soir. Plein gaz!

Vouloir, c'est pouvoir!

Après deux journées intensives d'installation, je me sens quand même pas si mal ce matin. Pourtant, pendant la journée d'hier, j'ai réussi à me poser des questions. Car passer quatorze heures sur le même véhicule à cause d'un toît qu'on ne verra même pas... Et puis je suis allé dîner. J'ai pensé à tout ça et je me suis dis que j'allais prendre ça à mesure. Alors mes forces sont revenues et j'ai pu passer au travers. Je suis forcé d'admettre que ce fut toute une aventure. Mais je dois continuer dans cette lignée. Me garder le plus en forme possible, pour accomplir mes objectifs. Si je veux installer plus souvent, je dois redoubler de persévérance et d'efforts. Rester concentré sur les objectifs et m'en tenir à ça. Quatorze heures sur le même véhicule, je n'ai jamais fait ça! À moins qu'on parle de train. Mais ça m'a semblé plus dur qu'un wagon de train. Manque de place, manque d'équipement pour bien me positionner. Mais je vais trouver des solutions. Et je dois discuter de tout ça avec les principaux fournisseurs. Car les deux derniers jours furent vraiment durs à cause du matériel. En tant qu'installateur, je me dois de vouloir du matériel qui se travaille un peu plus facilement.

Aujourd'hui je pars pour un autre véhicule, lequel je terminerai en fin de journée. Le bonus, je n'ai pas besoin d'aller à Trois-Rivières pour le faire, car le client sera à Québec ce matin. J'ai hâte de voir dans quel état de propreté il sera. Toujours à l'affût de m'améliorer, je vais observer tout ce que je fais minutieusement et continuer d'apprendre les vertus de ce matériel, le Arlon DPF 6000 XRP. Une chose est sûre, ce matériel aime se faire chauffer! Plus je me bats avec, plus il me résiste. Par contre, si je prends le temps de bien le positionner, ensuite de le chauffer avec patience, j'y gagne en qualité d'installation et je me ménage musculairement! Donc si je ne veux pas finir trop tard, je dois y aller. À plus!

AU fond!

Ouf! Quelle journée hier! Sept heures d'installation très physique. J'y retourne ce matin, histoire de terminer le tout! Heureusement que je me tiens en forme. Je regarde autour de moi, il fait tellement noir! C'est plus dur de se lever, plus dur de se réveiller. Mais il faut s'atteler à l'ouvrage pour continuer à vivre! Quel grand mot! Vivre! Qu'est-ce que ça comporte, vivre? Je crois encore que c'est une question d'équilibre. Si parfois le travail accapare trop de temps dans votre vie, que cela vous rend hargneux, il est temps de prendre un peu de recul. Se poser des questions sur vous-même et sur ce qui est important pour votre bonheur. Du changement, oui, mais pas trop vite. Des fois c'est un traumatisme qui pourrait nous affecter encore plus! Donc commencer par trouver l'équilibre. Pour ma part, c'est la partie le plus dure, savoir doser mes efforts, ne pas repousser mes limites trop loin, car il y a toujours un lendemain. La journée où ce dernier ne se pointera pas, j'espère ne pas le savoir d'avance! Donc il est important de profiter de chaque journée. De s'appliquer à faire de son mieux en toute circonstance! Même si des fois, il faut pousser un peu plus... Même si parfois on voudrait prendre encore un peu plus de vacances, mieux vaut apprendre à doser. Car des vacances, il en faudrait tout le temps. Mais tout ça à un prix. Donc il faut choisir son bonheur, choisir ses vacances, se shoisir! À plus!

DU changement!

Il semble s'être passé bien des choses en fin de semaine. Heureusement pour moi, j'étais au camping, à l'abri des médias, des nouvelles hasardeuses qui pourraient nous bouleverser en émotions. Nous avons reçu notre roulotte vendredi en après-midi. Quel délire! Tellement de visite, j'en ai perdu le contrôle! Et je me suis occupé à faire toutes sortes d'ajustements au cours de la fin de semaine. Je crois que nous serons bien dans cette gigantesque embarcation. Rien à voir avec notre Sunset Trail. Non pas qu'elle était mauvaise, au contraire, mais elle ne se promenait plus. Une fois attachée au véhicule du livreur, il fut difficile de ne pas avoir un peu d'eau dans les yeux. Que de souvenirs avec cette roulotte! J'ai peine à croire que nous passons encore à une nouvelle étape! Bien sûr, il faut en profiter le plus souvent possible, car il s'agit d'une belle dépense. Alors pour que ce soit rentable, il faut savoir répartir son temps comme il faut. Après plusieurs années à travailler pour moi-même, à me donner chaque jour, je sens que la vie est bonne. Je sens que plus tard continue d'être arrivé. Maintenant il faut vivre le plus possible, sans toutefois se perdre dans un dédale de paiements. Alors je vais retourner travailler, m'amuser en manipulant du vinyle! À bientôt!

En attente...

Encore en attente d'une réponse concernant l'acquisition de notre nouvelle roulotte! Après la décevante nouvelle de jeudi dernier, nous attendons toujours des nouvelles du concessionnaire. N'ayant pas été capable de nous livrer la roulotte vendredi dernier, ils se sont excusés, en nous disant qu'elle serait prête aux alentours de mercredi. Mercredi, la roulotte n'était pas prête, mais le directeur m'a dit qu'elle serait livrable ce vendredi, à 13:00, comme prévue. Il m'a aussi dit qu'il m'appelerait jeudi en fin de journée pour me confirmer le tout. Voyant que je n'avais pas reçu son appel vers 17:00, je l'appelle donc. Pas de réponse, j'ai eu son répondeur. Pas grave tant que ça, mais comme mon épouse a passé tout une journée à déménager le contenu de notre roulotte dans le cabanon, que j'ai compacté ma semaine de travail en quatre jours pour être là à la livraison prévue vendredi dernier, nous sommes un peu inquiets. Trois jours dans une roulotte vide, ça peut toujours aller, mais il faut toutefois arriver au fait, la livraison de la roulotte! Je suis reconnu pour ma patience, mais je crois que l'élastique qui gère la pression de cette dernière commence à être fragile. Alors j'espère que tout se passera bien aujourd'hui. J'aimerais vous rappeler la semaine dernière, il faisait beau. Pour aujourd'hui, les prédictions ne sont aussi bonnes, alors on croise les doigts!

Un jour à la fois!

Dans ma réflexion face à l'accès à l'information que nos jeunes ont, j'en suis encore à me demander pourquoi je suis si nerveux. Car je dois me concentrer sur ce que j'ai à faire, sur ma vie. Quand bien même que j'aurai de la peine et de la sympathie pour eux, je crois que ça ne changera rien. Aussi bien continuer ma réflexion par rapport au moment présent, lequel commence à bouger pas mal. La rentrée scolaire s'amorce, mes trois enfants vont encore à l'école et ce sera une période de stress pour eux, et aussi pour moi! Hier, mon épouse est allée avec les filles magasiner des fournitures scolaires. L'une s'amusait à préparer ses cahiers, les identifier, les personnaliser, tandis que l'autre, semblait ne pas être rendue là. Et, de par le monde, l'économie repart et aussi la politique. En nous souhaitant un bel automne, je vais continuer de relaxer le plus possible. Bien sûr, il y a une réalité rattachée à tout ça, et c'est celle pour laquelle nous travaillons tous les jours: l'argent. Quel sujet barrouetté! Certains disent qu'il faut en mettre de côté, d'autres flambent absolument tout ce qu'ils ont! Encore une fois, je crois qu'il faut trouver un juste milieu dans ce délire. Mettre de côté la mentalité voisin gonflable et s'en tenir à ses propres besoins. Juste pour le fun, qui ne possède que ce qu'il a besoin? Que le strict nécessaire? Qui n'a rien de trop? Voilà! Un ménage s'impose et nous sommes tous un peu coupable d'avoir trop de choses. Mais est-ce si mal? Non. Mais c'est distrayant! Je reviens avec la notion d'équilibre, celui qu'on doit atteindre! Sinon la course remplace notre quotidien. On a la vie qu'on choisit. Quel bel adage! Et c'est vrai! Parfois, sans savoir, nous avons fait des choix qui se répercutent plus de dix ans après! Et cela provoque un effet d'entraînement. La journée où on décide d'avoir des enfants, impossible de savoir jusqu'où ça va nous mener! Alors une journée à la fois, nous y arriverons!

Pensez-y!

Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m'a fallu environ trente ans pour me concentrer sur un métier en particulier. Accepter que d'avoir du talent, de l'intelligence, étaient choses futiles si on ne savait pas quoi faire avec. Bref, dix-huit ans plus tard, je trouve que j'ai fait un bon choix. Et, Neuf ans après un nouveau départ vers une entreprise en solo, je trouve que c'est encore un bon choix. C'est sûr que depuis que c'est moi qui signe les chèques, qui rencontre le client, qui fait les factures, qui imprime, qui installe, qui s'occupe des commandes et de l'inventaire, ce n'est pas toujours facile. Mais j'adore ne pas dépendre de quelqu'un d'autre. Je suis l'outil de ma réussite. Tout ce bla-bla pour dire que foncer dans la vie, ce n'est pas toujours facile! Et personne n'a le même chemin. Il faut accepter certaines choses, certaines réalités. Une vie, ce n'est pas bien long. Plus jeune, les journées nous semblent une semaine! Mais cette réalité change très vite et on a tôt fait de se rendre compte que la vie est éphémère, que notre séjour sur terre passe comme un coup de vent! Donc si vous mettez trente ans, comme moi, avant de réussir à vous concentrer sur quelque chose, je ne vous dis pas de vous dépêcher, mais il faut commencer à profiter de la vie. De toute façon, un jour, nous allons tous mourir, alors il faut agir pendant qu'il est encore temps!

Acceptation

En continuant ma réflexion, je me pousse à aller plus loin dans mes interprétations. Là où je m'arrête le plus souvent, c'est au niveau des personnes qui ne s'acceptent pas. Je crois que si nous sommes sur la terre, c'est pour une bonne raison. Bien sûr, il m'a fallu une trentaine d'années pour le réaliser, mais aujourd'hui je suis fier de moi et j'espère pouvoir transmettre ce message à tous ceux qui en auront besoin. Toujours en se basant sur l'ouverture vers le monde grâce aux moyens de communication et d'information, les gens qui se cherchent, se retrouvent avec beaucoup d'hypothèses. Il y a tellement d'informations qui circulent par les réseaux sociaux, j'en ai le poil qui se dresse! Pourtant, je suis bien ouvert à ce que les autres pensent, à ce qu'ils font. Bien sûr, j'ai mon opinion, mon expérience de vie. En moi, je sens quelque chose qui me pousse à aider les autres, quelque chose qui veut donner. Difficile à interpréter. Mais j'ai fini par accepter ce fait. Je sens aussi l'énergie globale des gens autour de moi. Souvent, cette énergie me dérange. J'ai appris à composer avec ça. Quand j'étudiais au pensionnat, on m'a dit que c'était l'appel de Dieu. Moi je ne savais pas trop. J'aurais préféré ne pas ressentir tout ça. D'ailleurs, cela m'a souvent mèlé et j'ai mis les pieds partout où il ne le fallait pas. Puis le temps a passé et j'ai observé tout ça, comme j'ai observé les gens autour de moi. À force de me rebeller, d'avoir de la rancoeur, j'ai fini par comprendre au moins deux choses. L'une, c'est épuisant! L'autre, je pollue la vie des gens qui m'entourent. J'aurais voulu être missionnaire, loin des gens qui me faisaient peur. J'aurais voulu être un pasteur, prendre le temps d'écouter les gens, de les rassurer. Donner ma vie pour les autres, mais pas ceux que je côtoyais. Aujourd'hui je crois sincèrement que ma place est ici, près de ces gens qui me font peur. Mais aussi près des mêmes gens qui m'ont tellement appris de choses. Ces mêmes gens qui ont besoin de se ressourcer, de croire au bonheur. Le bonheur est en chacun de nous. Car la personne la plus importante pour moi, c'est moi! À moi de choisir d'être heureux! Le contraire est une option difficile, épuisante et emprisonnante. Je ne dis pas que c'est facile, ni que c'est vite fait. La vie est une école en constante évolution, comme l'être humain. Parfois, quand je suis fatigué, je me prends en train de chiauler, de monter sur mes grands chevaux; Alors je respire, je me pose des questions, je cherche ce qui me rendrait heureux et je viens à moi tranquillement. Car il y a en moi beaucoup d'énergie, vraiment beaucoup d'énergie...!

Je réfléchis...

Pour en revenir à la grande ouverture, je voudrais ajouter que plus le temps passe, plus nous avons accès à toutes sortes d'informations, bonnes ou mauvaises, vraie ou fausses, véridiques ou encore convergentes. Mais une chose est sûre, la vitesse de la communication a fait augmenter notre rythme de vie, notre façon de penser, et, semble drainer notre énergie vitale. Je ne dis pas ça de façon informelle ni officielle, il s'agit là de mon interprétation personnelle. Mais j'observe les gens depuis mon tout jeune âge et j'ai toujours pris des notes. Avec le temps, j'ai pu constater que les gens ne vivent plus comme avant. Oui les temps changent. Mais une chose a changé, la façon de communiquer. Depuis que l'histoire décrit la vie des hommes, les gens se sont toujours parlés. De vive voix, face à face, au téléphone, par C.B. Mais depuis environ 5 à 7 ans, les textos ont remplacé notre voix, nos émotions, nos sentiments. La vois de nos enseignants a été remplacée par l'information visuelle (télévision, You Tube, Facebook, Intagram, Snapchat, etc. Vous me direz peut-être que je viens de me réveiller, mais j'en suis conscient depuis longtemps. Ces réseaux sociaux ajoutent de la valeur à cette mentalité «jetable» développée par les millenials. Tout est éphémère, rien ne dure jamais bien longtemps. Même les émotions ne valent plus beaucoup sur le marché numérique. À croire que tout cela ira en augmentant. Quand j'y pense, ça me fait peur! Je suis d'accord pour que les gens s'informent par eux-mêmes, mais dans la grande marée numérique, il y a tellement de courants à suivre, il est facile de s'écarter. Avant, quand quelqu'un se perdait, tombait en dépression, se sentait rejeté par la société, les sectes religieuses venaient leur offrir refuge. On venait de changer de «mentor». Quand j'allais au pensionnat, la religion prenait tout en charge, l'évolution de l'être même. Je dirais même que parfois, c'était vraiment trop. Mais c'était aussi plus facile de suivre le courant. Puis, petit à petit, avec la libération des droits la femme, une bonne chose, s'en est suivi d'un boum extraordinaire qui a rompu les liens avec la religion. J'en constate que les gens ont toujours besoin d'un mentor, de quelque chose vers quoi se tourner, vers où s'orienter. Certains me diront le contraire, mais la société a besoin de guides, de personnes ressources. Là où c'est devenu bizarre, c'est que souvent, le guide «numérique» est erroné. Ou encore, ce dernier converge en secret vers autre chose que ce qu'il projette! Et c'est là que ça se complique. Me voilà bien parti, il me faudra continuer de réfléchir là-dessus. À plus!

Inquiet

Je me questionne ces jours-ci. Est-ce vraiment bon pour nos jeunes, d'avoir autant d'informations au bout des doigts? Est-ce bon qu'à l'école, ils apprennent toutes les religions? Il me semble que ce serait mieux de leur apprendre que la vraie vie, c'est ici. Que la vraie vie, ça coûte cher. Que le quotidien, c'est avant tout travailler! Que pour avoir sa place dans la société, il faut avoir un endroit pour rester; un endroit qui coûte quelque chose. Un endroit qu'on doit entretenir. Un endroit à qui on doit payer des taxes. Est-ce une bonne chose qu'ils n'aient pas de cours d'économie? En sortant de l'école, le marché du travail s'en vient. Il faut sauter sur l'occasion. Mais de savoir les us et coutumes des autres pays, des autres religions, est-ce que ça aide à se trouver une job? Pourquoi n'y a-t-il pas plus de cours d'anglais? Les jeunes apprennent l'anglais par eux-mêmes, par le biais de jeux vidéos, par le couloir web, tellement plus grand en anglais! Pourquoi ne savent-ils pas écrire? Avec tous les moyens mis en place, comment se fait-il qu'il ne maîtrisent pas leur propre langue? Chaque enfant a maintenant son appareil à portée de la main. Et, depuis cette grande ouverture, les jeunes qui se cherchent une identité propre, comme c'est le cas depuis des siècles, ont accès à beaucoup plus d'informations. Par contre, il y a beaucoup d'informations erronées aussi dans la grande toile. Bref, leur vie «virtuelle» renferme bien des secrets. Secrets qui sont souvent beaucoup plus secrets qu'on peut le croire. Facile à cacher, ils deviennent rapidement beaucoup plus gros. Et comme ils peuvent communiquer avec le monde entier, les parents, amis ou aides psychologiques prennent un tout autre rang dans l'échelle des priorités. Phénomène qui se développe à l'adolescence, par besoin de vouloir se débrouiller seul, «comme un grand». Bref, il va falloir redoubler d'ardeur pour réussir à récupérer leur attention. On s'en reparle.

Ah le retour des vacances!

Ouf! Après seulement deux jours, je ressens une certaine fatigue. Associée au fait que je me sois arrêté pendant deux semaines. Seulement deux semaines et je trouve mon entraînement vraiment dur. Et puis, je sais que je me répète, mais la noirceur... Petite averse ce matin, juste après mon vélo. Bien chanceux d'avoir eu le temps de pédaler dehors. Jusqu'à maintenant, très satisfait de mon été à vélo. Avec un début de saison très frais et pluvieux, j'ai quand même pu cumuler au delà des mille kilomètres à l'extérieur. Et pendant que nos dirigeants s'amusent avec la gestion de l'offre, moi j'offre à tous et à chacun la possibilité de lire mes opinions, mes idées. Bien sûr, je n'ai pas de tribune efficace pour partager le tout, mais au moins je peux en parler. Parler de ce qui me turlupine, de ce qui occupe trop de place dans ma tête. Loin de penser que tout ce que j'ai comme idée est saugrenue et sans intérêt, mais plutôt parce que je serai tenter de continuer à développer de la pensée en arrière-plan pendant mes journées de travail. Cela m'indispose, m'empêche de donner mon 100%. Donc un peu de vélo, un peu de musculation, un peu d'écriture et s'il le faut, quelques dessins! Ensuite on attaque la journée avec un sourire. Voilà qui me permet d'avancer, d'en faire plus; de passer une journée entière à travailler, rester concentré sur les objectifs et les atteindre. Et puis, il vaut mieux en faire un peu moins, mais de bien le faire. À plus!

C'est reparti!

Entraînement ce matin, ça fait du bien. Mais ça m'a paru plus dur que d'habitude. C'est sûr qu'après deux semaines sans entraînement régulier, un retour en force peut sembler plus raide. Et la noirceur!!! Se lever dans la noirceur, alors que depuis le mois de mai, il faisait bon d'accueillir une clarté rassurante. Mais j'y suis arrivé. Hier, j'ai travaillé et j'ai trouvé ça dur. Dur de revenir après deux semaines de décompression. Dur d'en faire autant sans s'être réchauffer avant. Ce matin, on commence par une réunion des gens d'affaires, ensuite j'aurais bien du ménage à faire, de la facturation et des comptes à payer. Quelques appels à retourner. Et puis, tranquillement, reprendre le rythme. Mais je veux absolument conserver ce calme, cette paix intérieure qui me fait du bien. Ce silence dans notre course. Alors je continue de donner le meilleur de moi-même. Je tente de penser un peu plus à demain. Quand je parle de demain, je parle de moi, de ma santé, de ma condition physique. Au sortir de ces deux semaines, j'aimerais conserver un peu de cette bonne humeur que j'ai réussi à ajouter dans mes journées. Il viendra le temps où je réussirai à garder cet état pour toujours, alors je continue de partager mes connaissances, mes réussites, mes expériences moins fructueuses. Du coup, je me nourris de celles des autres. Et je continue à faire de ma vie, quelque chose que j'aime. Et j'aime ma vie! Merci!

De retour.

Objectif atteint! Les cent kilomètres que je m'était promis de faire en vélo pendant les vacances! J'en ai  fait deux cents! Je suis super content. Et je me suis permis de ne pas en faire ce matin, de continuer de relaxer! Pour l'instant, je cherche mon concerta, mais sinon, retour au boulot ce matin. Mon bureau ouvrira officiellement demain, mais j'ai des tas de trucs à faire aujourd'hui, alors je ne tarderai pas à commencer. Du ménage, de la facturation, des messages à prendre, bref, j'en ai assez pour m'amuser! Très frais ce matin avec huit degrés, difficile de croire que nous sommes en août avec des journées comme hier. Cela ne m'a pas arrêté, j'ai profité au maximum de ma journée. Comme j'ai l'habitude, j'ai fait quelques travaux, ensuite je me la suis coulé douce! Quand je me suis réveillé tout à l'heure, je me dois d'être honnête en disant que je serais resté couché encore un peu. Non pas que je me suis levé tard pendant les vacances, je n'ai pas réussi à dépasser le huit heures du matin. Mais ça fait du bien de se reposer un brin. De profiter du soleil, de faire autre chose que la routine. Alors je m'attaque à cette deuxième portion de l'année avec un beau sourire! Bonne semaine!