jeudi 31 mars 2016

Prendre conscience

Soirée mondaine hier soir. Un événement de financement organisé par Éric Caire. Ce fut très bien. Comme quoi l'entraide, l'union fait toujours la force. Pourtant, je ne veux pas être redondant, mais dans notre société chacun pour soi, rien n'est plus difficile, disons délicat, que de demander de l'aide. Car être redevable de quelqu'un, c'est parfois plus sinueux que de contracter un prêt à la caisse. Je ne dis pas que c'est toujours ainsi, mais je prêche pour le don de soi, alors je me dis que de s'entraider, c'est d'abord et avant tout «gratuit». Sans tous ces dons, la vie ne pourrait être aussi belle! Elle n'aurait pas cette couleur souriante qui, certaines journées, nous transporte ailleurs, dans un monde plus beau, plus facile, ou rien ne semble insurmontable. Mais il faut y croire. Il faut savoir être réceptif et capter ces moments. Car il est facile de tomber dans la démesure. Perdre le contrôle de sa vie et ensuite, de se trouver des défaites. Mais le véritable patron, celui qui dirige notre vie, c'est nous-même. Je sais qu'il y a des impondérables, des choses qui viennent perturber nos journées, mais ça fait partie de l'apprentissage. Et apprendre, ça forge l'humain. Une fois forgé, difficile à briser. Je me rends compte que chaque jour est un apprentissage, une façon d'aimer, de s'exprimer. Alors il faut en profiter pendant qu'on le peut. Bonne journée!

mercredi 30 mars 2016

Plus tard est arrivé!

Je me dis que la vie, c'est toujours du nouveau. Hier, le monsieur est mort avec sa famille en allant rendre un dernier hommage à son père. Plutôt Plate comme fin de vie. Mais on ne décide pas. On doit tous passer par là, mais quand? C'est pourquoi j'essaie de ne rien faire à moitié. Dans cette société où l'erreur est plus soulignée que le bon coup, où l'hospitalité, le respect et l'amour sont des valeurs abstraites. Pourtant, de l'amour, il en manque partout. Comme le chante si bien Marc Dupré, on est supposé de s'aimer comme on naît. Mais ça peut paraître facile, surtout quand c'est les autres. Mais au quotidien, choisir de s'aimer, se respecter, c'est toute une vie! Pour aimer les autres, il faut d'abord s'aimer. Si ça semble impossible, alors il faut changer son quotidien, se donner le droit à l'erreur et recommencer. Se pardonner pour les mauvaises passes et mordre dans ses journées avec le sourire. En apprenant à s'aimer, on apprend à aimer les autres. Et puis, il est facile de donner l'exemple, en souriant chaque jour, en offrant aux autres le meilleur de soi. Parfois, il faut un événement déclencheur, qui vient nous secouer, créant une urgence de vivre. Cette urgence, c'est un sentiment. On se dit qu'il vaudrait peut-être mieux commencer à réaliser ses rêves, commencer à faire ce qu'on avait remis à plus tard. Car plus tard est arrivé!

mardi 29 mars 2016

Un luxe, ce n'est pas obligatoire

Il devrait y avoir une fin de semaine de quatre jours à chaque mois. Non mais sans blague, quel moyen pas trop dispendieux pour décrocher! Il y a toujours moyen de s'enfarger dans des dépenses, mais ça reste un choix. À choisir entre sortir de la maison, aller en forfait de Pâques quelque part au Québec ou bien aller bruncher en famille, je choisis le brunch. Et j'en profite pour relaxer avec la petite famille. Considérant le fait que le repos est une priorité depuis un bon bout de temps. Rien ne me fera plus plaisir que d'arrêter encore un peu vers la fin du mois. Je me dis, que j'ai gardé mon argent pour mieux  reposer avant la grosse saison. C'est vraiment capital de savoir quelles sont nos limites. Tout ça pour dire que je suis dû pour un petit arrêt. Bien sûr, tout cela est prévu, et il n'est pas question de mettre ces dépenses sur une carte de crédit. Voilà ce qui est dur ces jours-ci. Il est facile d'avoir du crédit. Un crédit fractionné. Mais il est facile de s'embourber dans tout ça, de perdre le contrôle. Je n'oserais pas prendre des vacances à crédit. J'aime mieux garder du crédit pour des choses imprévues, ou encore, essentielles. Mais je réalise qu'autour de moi, rien n'est plus compliqué. Il ne sert à rien de regretter quoi que ce soit, mais certaines choses doivent demeurer luxe, et un luxe, ce n'est obligatoire.   J'en connais un qui pourrait s'inspirer de cette citation. Au lieu d'envoyer des calinours à tout le monde!

samedi 26 mars 2016

La fin de semaine

Quelle semaine! J'ai dû condensé mon ouvrage à cause de certains imprévus au sein même du CA des gens d'affaires. Je suis vraiment crevé. Mais heureux d'être auprès de ma douce et tendre épouse. Une semaine qui nous a plongé dans l'inquiétude. Des attentats programmés en Belgique, actes revendiqués par l'EI. Notre PM qui se contente de dire que notre pays n'est pas en guerre. La visite de Madame Marine Le Pen. Elle est venue nous dire que la politique d'immigration actuelle était de la folie. Les gens ont annulé leurs rencontres prévues avec elle, de peur de se faire «trop remarquer» sur la place publique. Et que dire du savoureux moment passé à regarder son entrevue avec la journaliste militante, madame Dussault. Mais ce fut l'horreur. Il est temps de commencer à réaliser que la menace se rapproche, que de continuer de faire entrer des étrangers au pays, ce n'est peut-être pas la meilleure des idées. Et, je ne me lancerai pas sur la question concernant la légalisation de la marijuana. Depuis des années, à grand coup de campagnes de sensibilisation, de pubs dégueulasses sur les paquets de cigarettes, nos dirigeants tentent de faire comprendre au monde que la cigarette tue, mais il faudrait légaliser le pot? Je me demande vraiment si ma «poignée dans le dos» n'a pas repoussé! Vivement la fin de semaine, avec des gens qu'on aime et avec qui on s'entend bien!

vendredi 25 mars 2016

Souriez!

Alors que l'espoir renaît dans le coeur de plusieurs avec l'arrivée du printemps, il semble que nos sourire devront, encore, provenir de notre propre initiative. J'entends par là que ce ne sont pas les nouvelles budgétaires qui vont faire jaillir en nous de nouveaux espoirs. Avec un retard aussi marqué par rapport aux autres grands pays, nous n'avons pas vraiment de quoi se réjouir en ce printemps 2016. Rien provenant de la stratosphère provinciale ni fédérale ne pourra initier en nous un sourire. Mais la chaleur du soleil, la verdure des pelouses et le sourire dans le visage d'un enfant qui sortira son nouveau vélo, ça c'est du concret! Trop peu? Avez-vous des suggestions? Moi je me réjouis d'être en vie, d'avoir une épouse merveilleuse et des enfants en santé. Pour le reste, j'apprécie ce que la vie partage avec moi tous les jours. EN prenant soin de démèler l'actualité du mieux que je le peux. Car il n'en tient qu'à nous de faire de nos journées une réussite. À force de vouloir y arriver et d'agir en conséquences, les fruits arriveront bientôt. DE ma propre initiative, je me dis que la journée sera belle, bien remplie et intéressante. C'est vrai, apprendre tous les jours, sourire en travaillant, que demander de plus? Je sais que je tape sur le clou, mais votre bonheur ne viendra pas en attendant après les autres. Il vient et continuera de provenir de votre quotidien. De petits gestes, des moments de folie, des fous rires, voilà ce qu'il faut! De cette ambiance nait les meilleurs idées. Alors continuez de sourire pour bien meubler vos journées!

jeudi 24 mars 2016

Prendre du recul.

Eh bien, comme quoi il faut parfois aller au devant de la vie! Si tu ne t'organises pas, quelqu'un d'autre le fera à ta place! Hier matin, j'étais loin de me douter que les choses prendraient cette tournure. Et pourtant, ce matin, je suis président de la chambre de commerce de Val-Bélair. Un plan super. Mais j'aurai besoin des autres membres du CA pour m'aider. Mais c'est là que je vais voir. JE veux mettre un peu plus de sourire dans tout ça. Car il faut préserver l'association, ne serait que pour conserver nos relations d'affaires. Je pense que j'ai fait un bon choix. Les étoiles s'enlignent pour répondre à mes demandent. Mettre les chaussures de Marc, qui a été là pendant trois ans, ce n'est pas rien. Je me dis que ça va être le fun. Et puis, si je ne réussis pas à remplir mon rôle adéquatement, alors je donnerai ma place!
C'est ce que je pense pour vrai. Et je recommande à tous de donner leur place s'ils devaient se rendre compte qu'ils ne sont pas à la hauteur! Et c'est humain de le reconnaître. Personne n'est parfait et c'est ce qui rend la vie plus belle, plus intéressante. Souvent, j'en ai gros sur le coeur en écrivant sur ce blog, mais c'est mon exutoire, ma façon de libérer mes idées, mes émotions; ensuite je peux les analyser et les changer\améliorer au besoin. Y a rien comme prendre un peu de recul pour faire un bilan de idées. C'est comme quand je dessine, parfois je m'arrête, je regarde tout ça d'un oeil plus objectif, et je repars! Les résultats sont parfois intéressants.

mercredi 23 mars 2016

Cessez de dormir et nous prendre pour des abrutis!

Je me souviens vous avoir donné un exemple par rapport à l'idée saugrenue de vouloir faire entrer 25 000 personnes au Canada. Des personnes sur lesquelles nous n'avons aucune référence, des personnes qui vont nous coûter une fortune. Dans le passé, des gens aux mêmes ascendances que ceux qui vont arriver ou qui arriveront, nous ont démontré que leurs façons de penser, de régler des problèmes ne correspondaient pas aux nôtres. Nous qui avons retiré de notre quotidien toute forme de religion. Hier encore, ces gens ont posé un geste, que dis-je, un crime contre l'humanité. Ce matin, la terre est en deuil. Mais ici, nous parlons d'accueillir ces gens, leur donner un toît, de l'aide financière! Mais mon fils, lui qui vit quotidiennement avec un trouble du spectre de l'autisme, n'a pas droit à cette aide. Oh il a bien quelqu'un de nommé au CRDI pour l'aider dans son parcours, le conseiller, faire avancer des dossiers pour lui. Mais cette personne ne lui donne pas de nouvelles. Et je ne peux même pas lui parler sans demander la permission à mon fils! Mais pour ces gens qui arrivent d'un pays géré par l'anarchie, ça, c'est correct! Après on se demande pourquoi tout est tout croche, pourquoi il ne reste jamais d'argent dans nos poches! Les accueillir, c'est comme aller abattre un arbre avec une scie mécanique, sans protection pour le corps! Il y a des risques potentiels, mais ça peut bien aller! Une seule fois, en bûchant, mon père s'est blessé. Cette fois-là, il avait retiré ses gants, son casque, trempé de sueur après une grosse journée. Finissant de couper de petites branches, histoire de laisser l'endroit un peu plus facile d'accès, la scie a «kické» sur un tronc, mon père a levé le bras pour se protéger le visage! La scie a terminé sa montée sur sa main. C'était de la négligence. Il s'était dit, j'ai fini, je ne fais que ramasser. Il y avait des risques potentiels, mais ça pouvait très bien aller. Maintenant, expliquez-moi pourquoi il faudrait faire entrée à bras ouverts des gens «potentiellement dangereux»? Des millions de dollars en campagne de sensibilisation pour la sécurité au travail! Vous pensez que mon exemple est mauvais? Il y a une différence majeure, quand notre canadien va travailler chaque jour, il va gagner des sous. S'il se blesse, non seulement il ne gagne plus de sous, mais il en coûte à l'état. Ces gens que vous voulez faire entrer, nous devons payer pour qu'ils puissent être parmi nous. Donc nous payons pour s'exposer à un potentiel danger... Continuez de nous prendre pour des valises et arrêtez de dire que nous sommes racistes...

mardi 22 mars 2016

Ouf, mêlé le gars!

La délivrance d'écrire. Les gens se malmènent entre eux. Dans notre société chacun pour soi, rien ne compte plus. Rien n'a plus de valeur. Les gens jettent tout. Ils ont jeté la religion, du même coup, les valeurs. Mais les gens continuent de jeter. Leur conjoint, leurs enfants, sans oublier leurs amis. Les choses qui semblent plus importantes sont les loisirs, les joies éphémères. Comme ça, pas besoin de s'engager, de tenir des promesses. Pas obligé d'être fiable. Et cette attitude se reflète partout au quotidien! Les gens veulent avoir tout, le plus vite possible, le moins cher possible et payable un peu plus tard. Comme c'est malheureux! Se débattre au quotidien avec ses propres valeurs, dans ce monde où plus rien ne compte vraiment. Après ces mêmes gens se demandent pourquoi certains veulent les anéantir. Parce que ça semble incurable. Ces farfelus s'imaginent quand rayant tout ceux qui abusent qui capitalisme de la carte, la vie reprendra son cour, en paix. Comme ça, après un holocauste digne de celui qu'Hitler a déclenché! Bin voyons! Où il y a des hommes, il y a de l'hommerie. Moi si j'avais à choisir à l'instant ce que je voudrais garder, ce serait ma conjointe et mes enfants. Le reste, on verra après. Peu importe l'après. 
J'aimerais dessiner un peu plus, toutes ces images qui me hantent. Libérer aussi mon esprit de ces visions, aussi riches qu'à mon adolescence. Car je vis des jours, dans mon esprit qui mériteraient d'être non seulement écrits, mais aussi illustrés. L'énergie qui voyage autour de moi m'a toujours fasciné, mais la fin de l'hiver m'a toujours mis à l'épreuve. Le manque de période lumineuse, le manque de soleil. Je veux véhiculer un message d'amour, donner à la vie sa vraie valeur. Il serait facile de mettre tout sur le dos des politiciens, des «greens», mais il faut commencer par soi. Trouver une voie et la suivre. Ensuite bâtir sa vie, choisir d'être heureux. Pour ça, il faut aimer...

lundi 21 mars 2016

Ça continue de tourner en rond

En fin de semaine, j'ai écrit plus que jamais. L'ennuie et les soucis m'ont donné le ton. Et je crois que sans cette évasion, je me serais facilement égaré dans une zone que je m'interdis. Mais ce n'est pas arrivé. Encore une autre semaine qui s'amorce, plein de projets en vue. Et c'est sans compter que je n'ai pas eu les contrats qui auraient fait suite aux soumissions que j'ai faites cet hiver. Pas grave, j'ai survécu. Et, souvent, ces soumissions ont pour but de trouver le moins cher. Je ne cherche pas à être le moins cher. Je cherche à livrer de la qualité, avec les matériaux adéquats, requis pour le projet. Et ça donne un prix. Voilà! Je n'aime pas les soumissions, j'aime mieux être libre de faire ce que je veux. Je ne veux pas mettre mon énergie pour me comparer aux autres. Je ne veux pas non plus devenir une usine de «wrapping». Je cherche à rendre mes clients heureux. Leur sourire après que j'aie terminé vaut mille mots. Un merci. Wow! Voilà ce que j'aime. Et j'appelle ça gagner ma vie. Rien d'autre. Mais voilà que l'activité reprend cette semaine. Nous aurons droit à bien des défaites concernant le budget et aussi sur les élucubrations des libéraux et péquistes qui se sont fait prendre les mains dans le plat de bonbons. Mais au final, qu'est-ce que ça va changer? Personne ne sera justement puni. Nous, les citoyens, ne seront pas dédommagés. Au contraire, ça va encore nous coûter la totale! J'en ai tellement plein mon cass! Il faut se concentrer sur l'évolution, la façon de faire du neuf. Devenir une province modèle à partir de nos richesses naturelles et l'efficacité de nos cerveaux. Pour l'instant, les vrais cerveaux, se contentent de sacrer leur camp. Et les richesses naturelles, on repassera. Impossible de faire entendre raison à qui que ce soit. Mais au final, qui ramasse le magot? Toutes ces entourloupes, à qui ça sert? À part entretenir une tare de plus en plus contraignante, je ne vois pas. Bien sûr, certains doivent s'enrichir avec cette façon de faire, mais ça ne crée pas de richesses. Ça ne fait que creuser le fossé entre les plus riches et les plus pauvres. Et tant que les plus riches travailleront pour l'état, rien ne changera. On s'en reparle.

dimanche 20 mars 2016

Aimer

Moins quinze degrés ce matin. Le 20 mars 2016. À l'arrivée du printemps, encore un petit coup de froid. Journée de repos qui s'amorce. Une journée de repos, pour moi, est une journée sans plan de match, sans rien de prévu. Hier j'ai passé la journée avec mes filles. Le Festival de Jazz Pop de Québec. Chloé y a jouer trois pièces à la trompette avec son groupe de «stage Band». C'était très intéressant. Ensuite nous sommes allés à la soirée de quilles annuelle que Jean Mercure organise pour ramasser des fonds pour son école de Yoseikan Budo. Mes filles ont arrêté d'en faire, mais je n'ai pas voulu perdre ce que j'y avait gagné. Connaître Jean Mercure, c'est connaître l'amour. Cet homme, un gagnant, pour qui j'ai pédalé l'an dernier. Il a eu le cancer de la prostate. Il doit prendre de la chimiothérapie en comprimé pour le reste de ses jours. Mais il poursuit sa vie avec le sourire. Chaque jour pour lui, est un bonus. Sa femme, Lucie, a traversé l'enfer l'an dernier en combattant un cancer du sein. Elle était là, elle aussi, avec son fantastique sourire. Côtoyer des gens aussi énergiques, aussi vrais, ça fait tellement de bien. Depuis là première soirée de quilles que je suis allée, la piqûre m'a pris. J'aime à contribuer à la réussite des enfants. Mais je ne veux rien faire à leur place. De cette façon, en contribuant au bon déroulement de cette soirée, en commanditant des choses, les jeunes n'ont pas à ramasser des sous de façon redondante. Et cela donne un break aux parents. ALors nous avons passé une belle soirée. À notre retour, après s'être gavés dans le gâteau de fin de soirée, les filles étaient très amusantes à voir aller. Dans l'auto, nous chantions, exprimant notre joie de vivre. Ces moments, uniques, il faut se les réserver. Profiter de chacune de leur seconde. Car ils ne reviendront pas. Mes enfants ne jouent pas au hockey, ils ne jouent pas au soccer, ni au baseball. Mais ils ont une énergie intéressante. Comme chaque enfant. 
Quatorze jours se sont écoulés depuis que ma femme est partie dans le nord travailler. Je suis vraiment triste de manquer du temps avec elle. On dit que parfois, il faut s'ennuyer, mais je n'en ressens pas le besoin. Au final, je me demande si tout ça est une bonne chose. J'essaie de trouver le bon dans tout ça. Car il y en a toujours. Une vie, c'est tellement court. Dans mes plus vieux souvenirs, je voulais tellement devenir plus grand, plus vieux, plus mature... Mais je ne voulais pas manquer de temps. Je voulais accomplir de grandes choses, des choses qui m'aimeraient à me sentir meilleur. J'ai appris qu'il fallait d'abord s'aimer soi-même. Ensuite il serait possible d'aimer les autres. Seulement après, il serait possible de sentir pour vrai l'amour des autres. CE besoin d'être aimé. Ma mère m'a tellement aimé que je voulais m'en aller. Me séparer de son sein. Pour toutes sortes de raisons, il me fallait partager cet Amour. J'ai voulu toute ma vie donner cet Amour, le semer partout et en récolter les fruits. Mais je me suis si souvent «cogné» le nez sur d'autres, qui, semblaient vouloir le contraire. Et je suis tellement choqué, rebellé contre eux! A en oublier l'Amour qui continuait de respirer en moi. Aujourd'hui, après bien des années d'Amour, j'aime prendre du temps pour le sentir. J'aime dire à des gens que je les aime, qu'ils sont importants dans ma vie. J'essaie de ne plus perdre du temps à vouloir corriger les autres. Perdre du temps à leur dire qu'ils ont torts, ou qu'ils font fausse route. J'aime mieux aimer, et laisser l'Amour agir.

samedi 19 mars 2016

Petit bilan

19 mars. Moins treize degrés ce matin. Un petit regain de l'hiver avant qu'il nous quitte. Ce fut un hiver bien différent avec un début très doux. Pas trop de neige, pas trop de froid. Mais depuis un mois, neige et froid ont mené le bal. En deux semaines, la hauteur des bancs de neige à triplé, voire quadruplé! J'ai eu le temps d'être tanné de pelleter! Ce blitz hivernal m'a rappelé l'hiver 2007-2008, où nous furent l'hôte de 500 centimètres de neige. Mais tout ça achève, le printemps est à nos portes. Le simple fait de sentir des rayons de soleil plus chauds me fait le plus grand bien. Alors que demander de plus? Si ce n'est que plus de repos. Quelle semaine encore une fois. Elles défilent ces semaines, mais ne se ressemblent pas. Mais j'ai bien travaillé, je pense. Et mes démarches pour avoir un compte commercial ont vraiment bien fonctionné. Non seulement j'ai un compte commercial, mais j'ai aussi une marge de crédit qui va permettre de faire avancer les choses. Pour l'instant, c'est vraiment abstrait, mais je vais me familiariser avec tout ça et en saisir les avantages! Par contre, j'ai négligé un peu la gestion. En retard dans ma facturation, je ne veux pas oublié rien. Car le téléphone sonne de plus en plus, je sens que l'année commence. Ce sera encore une belle année! Et le projet de François, le Mustang Parnelli Jones, a mis du soleil dans ma semaine. Donc je tiens à remercier François pour m'avoir choisi dans son projet. Je tiens aussi à remercier Jean-Philippe Riopel pour ses bons conseils; grâce à lui, je vais pouvoir avancer encore plus dans mon entreprise. Bonne fin de semaine!

vendredi 18 mars 2016

Quelle journée!

Hier, le budget est passé dans le beurre! La nouvelle, même si tu ne voulais pas l'entendre, était l'arrestation de Nathalie Normandeau, ex vice-premier ministre de Jean Charest. L'UPAC a choisi cette journée de budget très neutre, pour frapper. Quel merdier! Difficile de ne pas émettre d'opinion. Après avoir lu les chefs d'accusation, rien n'est plus clair qu'avant. Mais pour résumer, ces gens auraient utiliser l'argent du peuple pour financer leurs desseins. Et si ça trouve, c'est illégal. J'aimerais que ce ne soit pas vrai, mais avec une si grosse sortie dans les médias, c'est difficile à nier! REmarquez que j'ai une très bonne mémoire et que je me souviens d'une sortie toute aussi grosse. Celle que l'opération «Scorpion» avait faite. Et, peu de temps après, ce ne fut que déception, presqu'un feu de paille. Encore une fois, il y a eu des diversions médiatiques, et peu de coupables. Et les peines furent très minimes. Donc laissons le temps nous dire qu'est-ce qui va vraiment se passer. Et madame Normandeau n'est pas seule dans ce dossier. Plusieurs noms sont sortis. Mais qu'en sera-t-il vraiment? Vous savez, les dégâts collatéraux de ce genre d'événements passent souvent sous le silence. Toute cette magouille, a engendré dans certaines familles, certains milieux, bien du tort. Je vais vous citer un exemple, car c'est le mien. Le jour où la ministre péquiste a ordonné une réforme dans l'enseignement. Ceux qui étudiaient au Baccalauréat en enseignement allaient obtenir en sortant, en même temps que leur diplôme, leur brevet d'enseignant. Alors ceux qui, indépendamment de leur parcours, n'avaient pas réussi à enseigner l'équivalent de deux ans, sur une période de cinq ans, au Québec, n'allaient plus jamais travailler comme enseignant! Bin voyons! Pourquoi attendre après ceux-là qui n'ont pas leur brevet? CEux qui sortent de l'école l'ont! Voilà! Partout uù elle a passé, ce fut un scandale, une démolition complète. Ce sont des choses dures à pardonner, dures à oublier. Mais je me suis bien repris! Pour le budget, bien je lis un peu, pas grand chose, à part du recul sur les intentions et un déficit...

jeudi 17 mars 2016

Tellement génial

Encore une journée à l'abri de l'actualité. Une journée à triper de faire mon métier. Une journée à m'exprimer par la pose de «stripes», d'autocollants. Un projet qui s'étire sur plus de trois ans. Un projet réalisé par un passionné qui a cru en lui, en ses idées. C'est pour le moins valorisant de participer à ce projet, son rêve. J'aimerais participer à des projets comme ça plus souvent. Les résultats sont extraordinaires! Laisser aller mon savoir-faire. Et être payer à la fin. Ça ressemble à mon objectif ultime, celui d'être rémunéré pour m'exprimer. Mais il y d'autres projets, moins intéressant qui viennent s'introduire dans mes semaines. Alors je choisis d'être heureux, de conjuguer mes semaines avec le sourire. Donc l'absence d'actualité m'aide à me concentrer. Car cette capacité que j'ai de bien comprendre ce que les gens veulent, cette faculté laisse aussi entrer l'énergie des autres. Alors je dois filter du mieux que je peux. Cela me demande pas mal de force. Donc ces journées merveilleuses, je dois les passer avec de la musique, pas trop de personnes, à l'abri des médias et des raconteurs. On s'en reparle.

mercredi 16 mars 2016

Énergie

La journée d'hier fut dure d'une certaine façon. J'ai fait de l'anxiété. Ce phénomène m'arrive en fin d'hiver. Le manque d'ensoleillement, travailler seul. Des fois je trouve que c'est trop. Et puis, ça me pogne, je ressens ce vide, cette tristesse. Alors je mets beaucoup de musique, je magasine sur mes sites préférés, je recherche de la lecture sur de nouvelles technologies, j'essaie par tous les moyens de faire passer ça. Mais des fois, ça me rattrape! Alors j'ai de la difficulté à revenir à la normale. Normale étant mon quotidien, sourire, travail, rencontres, etc. Donc je n'ai pas le goût, dans ces moments-là, de rencontrer des gens. Mon regard trahit une certaine tristesse et la soudaine baisse d'énergie m'enlève le goût de travailler. Alors j'essaie encore plus fort de sourire. Je m'impose un film, pendant ma journée. Je continue de travailler, mais avec cet appât, cette distraction. Comme ça, je réussis à m'éloigner de la zone grise. Comme il n'y a personne avec moi, j'essaie de danser, de chanter. À mon dîner, je vais en profiter pour dessiner un peu. Mais des fois, je suis en train de conduire, et là, cette soudaine anxiété arrive. Vite, musique! Comme un adolescent, je recherche des tounes qui me font lever! Des fois je pense aussi que ce sentiment provient d'une trop grande empathie envers les autres. Comme si je n'étais plus capable d'arrêter de ressentir leur torpeur, leur tristesse, leur malheur. Des fois je me dis que si je réussis à les ressentir autant, je dois être capable de leur faire sentir ce que MOI je ressens! Et puis l'idée me passe, parce que la demande en énergie est beaucoup trop grande. Parlant d'énergie, est-ce vraiment inépuisable? Je me souviens d'avoir parlé de cette énergie, celle qui nous est offerte à notre naissance. Car chaque personne n'a pas la même fougue, le même réservoir d'énergie. Une énergie vitale, qui nous permet de rester en vie. Y a-t-il une possibilité d'avoir tout utilisé cette énergie? Et si oui, qu'arrive-t-il? Je crois que je vais étudier la chose. Du même coup, cela m'aidera dans certains moments plus creux.

mardi 15 mars 2016

Quoi comprendre?

Autre dossier ce matin. Que ne fut pas ma surprise en apprenant qu'un homme est décédé, alors que les ambulanciers s'étaient rendus sur place (presque). L'homme a fait un accident en motoneige, je crois. Les personnes qui l'accompagnaient ont appelé des secours. Les ambulanciers se sont rendus au bord de la piste, en demeurant garés sur le bord de la route. Ils ont refusé de se rendre directement sur les lieux, prétextant que ce n'était pas dans description de tâche de travail. L'homme est mort. Peut-être serait-il mort quand même, mais les ambulanciers ont refusé de rendre à lui parce qu'il n'était pas au bord de la route. Je n'arrive pas à comprendre. Qui aurait dû déplacer cet homme? Auraient-ils dû appeler un hélicoptère? Je ne le sais pas, mais j'ai hâte d'avoir plus détails. Moi j'ai un gros problème avec ça et ça me peine au plus haut point. On s'en reparle.

Que des pièges...

Comme un peu tous les matins, je rassemble mes idées en quelques phrases, ensuite je sais ce que je vais écrire. Mais il est rare que je sais d'avance de quoi je vais parler. Mais je suis stupéfait d'entendre que le maîîttrre a autant d'autorité dans le dossier des eaux, en haut de Stoneham. Quel gâchis, ce dossier. À croire que d'un coup sec, construire avec fosse septique est plus dommageable qu'avant? J'ai lu et entendu les pires absurdités dans ce dossier! Alors que les projets vont bon train, venir «salir» le tout, en traitant les autres de noms, en inventant des lois, c'est vraiment un coup bas. Ils y en a qui seraient mieux de s'occuper des nids de poules. Mais si ça fait comme le déneigement, ça va prendre du temps où ça ne se fera pas. Mais le pire dans tout ça, c'est de tirer dans tous les sens, tout le temps, sans jamais recevoir de baffes. Allez, on traite les autres d'incompétents, les crises de tranches de bacon, mais jamais il n'y a de blâme! Nous, citoyens, continuons de payer, de subir des augmentations de coût, sans jamais coup férir! Bref, une dictature douce. Car vivre au Québec, c'est accepter depuis des années que d'écouter de la musique anglophone, c'est pas correct. Commander sur le web sans payer TPS et TVQ, c'est pas correct. Rénover la salle de bain, ou changer le revêtement de la toiture sans demander de permis, c'est pas correct. Avoir un chien sans payer de permis, c'est pas correct. Avoir un commerce pis vouloir s'afficher sur le bord de la rue, c'est pas correct. Quand je conduis toute une journée, comme hier, la frustration générale des gens est palpable! Et, quand tu essaies de ne pas être pressé, c'est vraiment agressant de conduire sur nos routes. Routes? C'est une aberration d'appeler ça des routes! Ce sont des pièges, une façon de nous faire payer encore, car personne ne peut poursuivre une ville ou une municipalité pour rue mal déneigée ou mauvais entretien résultant à une chaussée endommagée. Alors si vous brisez votre véhicule sur ce qui nous sert de route, vous devrez payer et vous la fermer!

lundi 14 mars 2016

Quand?

Quelle belle fin de semaine. Soleil, 5 degrés. La neige a bien fondu. Pis ça fait du bien pour le moral et l'énergie. Et comme toujours, être coupé de l'actualité me fait le plus grand bien. J'ai eu quand même bien du plaisir avec mes filles. Et je suis content de ce que j'ai réussi à faire côté rénovations. Mais, honnêtement, j'ai tellement hâte d'avoir fini ce chapitre. Pourtant, je me souviens très bien d'avoir commencé le 14 novembre 2015, cette session de peinture et de mise à jour de la salle d'eau. Il s'en est amené un changement de céramique. Une portion de trente pieds par six pieds. C'est vraiment beau, mais c'est aussi très dispendieux! Mais si j'attends que ça se fasse, je vais attendre longtemps! Alors il faut prendre des décisions, établir un horaire et passer à l'action!
Ce que nos dirigeants ne font pas. Je crois plutôt qu'ils sont opportunistes. Ils bénéficient du passage des autres avant eux pour faire accomplir certaines choses. Pour le reste, ça coûte cher et les choses ne bougent pas tellement. Si tu ne fais rien, il ne va rien arriver. C'est comme ça. Bref, au Québec, le statu quo semble être la façon de faire (de ne rien faire). Car il ne faut pas déplaire à personne. Donc il ne faut pas trop en faire. Si vous vous arrêtez au petits groupes, ceux qui ne passent pas leurs journées à travailler, vous faites fausse route. Chaque fois qu'un projet de loi nait pour remonter l'économie ou encore une situation sociale compliquée, c'est normal d'entendre des mécontentements. Peu importe ce que vous déciderez, il y en aura toujours! Mais ce n'est pas en reculant sur vos projets que les changements arriveront! Vous dépensez des fortunes (c'est notre argent) en renouvelant des conventions collectives qui nous ruinent! Vous continuez d'augmenter vos salaires sans aucune raison valable. On s'entend, si vous étiez une entreprise privée, personne n'aurait son mot à dire, mais c'est tout le contraire! Peu importe le dossier, on se croirait dans une dictature douce. Les dirigeants font la vie de pachas, vivent du fruit de nos labeurs et, vos subordonnés, les fon-fons, en font de même! À quand les vrais changements?

samedi 12 mars 2016

Bon samedi!

Qui m'aime me suive! Voilà ce que j'en pense! Moi je suis pour l'amour. Aimer autant que je le peux. Car une fois partie de cette terre, je ne sais pas si je le pourrai. Alors j'en profite! Sourire aux autres ne coûte pas cher, et ça leur fait du bien! Et ça me fait du bien à moi aussi! Et ne laissons personne gâcher notre vie. Il faut que le bonheur vienne de soi, du plus profond de notre être. Comme ça, personne ne pourra vous l'enlever. Bien sûr, certaines journées peuvent paraître vraiment difficiles, mais si le bonheur vient de vous, de vos intentions, par choix, alors il va revenir, jour après jour! Hier, quand Stéphane est arrivé pour qu'on déguste une bière de vendredi, j'avais le sourire! Et j'ai remarqué que ce n'est pas toujours le cas. Alors je dois travailler là-dessus. Laisser le bonheur prendre le dessus. Accepter de me laisser aider, accepter que j'ai besoin de repos. Comme ça le bonheur prendra forme et deviendra de plus en plus présent. Voilà! Bon samedi!

vendredi 11 mars 2016

S'améliorer

Chaque matin une feuille blanche et j'ai toujours quelque chose à y ajouter. Je trouve cela tellement dur ces jours-ci. L'énergie des impôts. Pas tellement fort. Juste assez pour comprendre que c'est mieux de dormir sur ses deux oreilles et de fermer l'interrupteur. Au moins les questions, les solutions assaillent moins mes hamsters, toujours prêts à en faire plus! Mais il faut remercier, nous sommes enfin vendredi. Ma condition physique cette semaine fut plus compliquée et je suis content que ça finisse enfin. Non pas que je n'ai pas apprécié travailler, mais ma chute, le départ de ma douce et la douleur à endurer, ça finit par drainer le système. Pour le reste, pas de neige cette semaine, même que ça dégèle beaucoup! Le téléphone a commencé à sonner pour la nouvelle saison! C'est merveilleux! Alors je me dois d'être prêt à affronter ce parcours. Ce sera encore mieux cette année que les années précédentes. D'ailleurs, je travaille à rendre mon entreprise plus rentable. Lundi prochain, je vais rencontrer des conseillers pour mettre en œuvre des solutions plus dynamiques pour ce qui est de l'administration de mes comptes. J'ai bien hâte de voir ça. L'attrait d'un compte commercial m'aiderait à travailler plus librement. Savoir que j'ai plus d'amplitude pour mes achats reliés à l'entreprise va faire monter mon chiffre d'affaires. Il faut vouloir pour arriver à ses fins. Vouloir être le meilleur, rien de moins. À quoi ça sert de se plaindre si on ne fait jamais rien? Il faut apprécier ce qu'on a et chercher à se dépasser. Je ne dis pas qu'il faut mourir à la tâche, bien au contraire. À force d'amélioration, les semaines seront moins dures physiquement et je continuerai à travailler avec le sourire plus longtemps. Sur ce, bon vendredi!

jeudi 10 mars 2016

À ma façon à moi.

Je ne sais pas ce qui se passe en vieillissant. Certains se tournent vers les autres pour faire leur vie. D'autres veulent s'arranger tout seul. Quand j'ai fait mon entrée au CEGEP, je croyais que j'y rencontrerais des personnes comme moi. Des gens qui veulent s'exprimer, faire jaillir de leur intérieur une œuvre qui parle. Qui parle de leur tourment, de leurs colères, de leurs faiblesses, de leurs émotions. Mais j'y ai surtout trouvé des gens qui veulent butiner ici et là. Pour eux, l'important est de créer, exprimer quelque chose, peu importe au dépend de quoi. Ces gens veulent que leur œuvre soit payé par les autres, par la communauté. Parmi ces gens, j'y ai rencontré des plus snobs, qui aiment qu'on parle d'eux, de leur gribouillage. Ils ont cet air hautain, se promènent avec des vêtements stylés, aiment le luxe. D'autres vivent au jour le jour. SI une journée, ils ont de l'argent, alors ils la dépensent; et s'il n'y en a pas, alors on fait autrement. Aucun d'entre eux ne semblait vraiment faire partie d'un tout. Vivre en société était un concept abstrait. Le gouvernement s'occupe de tout. Et si ça ne fait pas, on manifeste, on crée des œuvres pour revendiquer ses idées. Et puis, c'est à ceux qui travaillent fort tous les jours, ceux qui ont gagné plus de sous de payer pour les autres. Les moins nantis, les paresseux, et tous les autres. Bref, en cherchant des gens qui me ressemblaient, je me suis égaré. Moi j'étais pour l'autonomie financière. Ce que j'avais, je l'avais gagné. Et je ne voulais pas que les autres me disent quoi faire, comment faire. J'aime mieux me tromper quelques fois, mais après m'en rappeler. Et plus le temps passe, plus je savoure chaque seconde. Plus je ressens le besoin de vivre chaque journée. Indépendamment du système, à ma façon à moi! Beaucoup de ces gens que j'ai rencontrés sont devenus de fonctionnaires, des employés de l'état. Et ce sont les autres autres qui paient pour eux. Moi je continue à ma façon à moi.

mercredi 9 mars 2016

Passage difficile

L'importance que prend mon blog ces jours-ci, c'est fou! Une chance que je peux y rassembler mes idées, laisser de la place à ce qui reste de positif! Car hier encore, d'apprendre que le Maîîtrre s'apprête à passer un règlement sur des espaces qui ne font même pas partie de sa juridiction... Où prend - t-il son pouvoir? Qui osera le défier et ne perdra pas son emploi? Que promet-il aux autres qui l'aident? J'ai eu un début de vie dure, j'ai dû écouler pas mal de mes ressources physiques pour m'en sortir, mais je n'ai jamais réussi à détecter des crosseurs à temps et cela m'a coûté vraiment cher. Ma naïveté, celle qui me permet d'avoir du respect, qui me permet de contempler un oiseau qui saute dans la verdure, qui me laisse encore un coeur d'enfant pour apprécier ce que j'ai. Mais cette attitude à un prix. Celui d'être une proie facile pour ceux qui ne cherchent qu'à anarquer les autres. Alors des fois, je suis plus sensible à l'injustice. Des fois, je me sens révolté devant autant d'adversité. Alors j'en écris un bon coup. Quoi de plus apaisant que de pouvoir vider toute cette amertume qui sinon, nous hanterait jusqu'à nous rendre malade. D'apprendre aussi qu'Hydro-Québec augmentera encore ses tarifs, c'est difficile à prendre. Après avoir abuser des gens en leur faisant financer les éoliennes, la coupe débordait déjà. Que leur faut-il qu'on ne leur a pas encore donné? Ces jours-ci, habiter au Québec est très difficile. L'énergie qui circule est dense, triste, négative. C'est dur de faire une journée sans ressentir ces choses-là. J'aimerais qu'il en soit autrement, mais bon. Et puis, je pourrais en dire plus, mais cela pourrait m'attirer des représailles, alors aussi bien se tenir tranquille, laisser les mots s'en aller...

mardi 8 mars 2016

Payer, payer, payer...

Je viens d'aller porter ma douce moitié à l'aéroport. Chaque fois qu'elle part dans le nord pour son travail, je vais la conduire, nous prenons le temps de déjeuner ensemble et je repars. Je suis sur place environ une heure et demie. Nous mangeons, 10,50$ et je paie le stationnement, 12,50$. Je suis capable de payer, mais je trouve qu'il y a exagération. Et il faut enregistrer les bagages électroniquement au petit guichet prévu à cet effet. Mais il n'y a pas moins d'employés, les prix n'ont pas baissé, même qu'ils ont monté. À la guérite du stationnement, tout se fait aussi électroniquement. Imaginez, mon temps, l'essence, le déjeuner et le stationnement. Je ne suis pas parti, je reste ici, au pôle nord! Ça m'a coûté 25$ pour me priver de ma femme pendant seize jours! Combien dois-je gagner d'argent pour payer ça? Quarante dollars. Mais j'oublie mon temps. Je me suis levé à trois heures quinze du matin. Je suis revenu vers cinq heures quinze. Deux heures de moins pour travailler dans ma journée. Donc environ 100$ en valeur temporelle pour mon travail. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Et je pourrais presque être économe en laissant ma femme prendre un taxi. Mais ces services sont maintenant proscrits de ma liste. J'aime mieux faire par moi-même, donner mon argent à qui je veux. De toute façon, je vais la donner quand même. Car depuis plusieurs années, même juste une ou deux fois par an, prendre un taxi était une action stressante, peu rassurante. Sans compter l'inquiétude d'être en retard. Et comme leur cartel est maintenant exposé au grand jour, plus rien ne pousse vraiment à utiliser leurs «services». Bref, ça devient de plus en plus lourd d'habiter au Québec. Je suis tanné de participer au porte-feuilles collectif qui ne me sert pas. Je n'ai même plus de médecin de famille. Quels sont les services que je paye et qui me servent? Ça fait quinze minutes que je cherche et je ne trouve pas. La voirie? Venez voir ma rue, malgré un petit hiver, ce n'est pas mieux que d'habitude, même que ça déjà été mieux. Le service de collecte des déchets? En voilà un! Je ne trouve pas grand chose à dire, depuis un an ou deux, le service est bon. Pour le reste, les médicaments sont chers, même avec l'assurance, et nous en prenons très peu. Les services de santé sont lents, nous coûtent des journées entières. Aucun stationnement n'est abordable. Et puis toutes les activités «gratis» sont loins, demandent temps et planification. Sans compter qu'il faut presque toujours fournir des sous pour le stationnement. Je vais continuer de chercher quels sont les avantages que j'ai de remplir avec vous «notre» porte-feuilles collectif. À plus!

lundi 7 mars 2016

Foncez!

Chaque jour, je m'efforce de faire rire les gens autour de moi. Depuis que ma mère nous a quitté, cette action quotidienne est encore plus importante. Je me dis que si le rire est le meilleur médicament, le soulagement le plus efficace, alors j'aurai le sentiment d'avoir aidé. J'aurai ce sentiment d'aimer, aimer encore et toujours. Bien sûr, aimer n'est qu'une partie de la vie, mais de savoir qu'on est aimé facilite vraiment les choses. Alors il faut faire des choix. Des choix pour l'avenir. Plus je vieillis, plus je trouve ces choix durs. Pas nécessairement difficiles pour m'empêcher de vivre, mais plutôt en raison des années qui, rapetissent de plus en plus. Du nombre d'années restantes qui, lui aussi, diminue de plus en plus. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai rarement pensé au lendemain lorsque je me lançais dans un projet. Et je réalise que c'est encore vrai. Hier, après avoir aidé Stéphane avec son déneigement, j'ai encore une fois réalisé que j'aurais peut-être dû y penser. Ce matin, je me sens vraiment mou. Mais il y a tellement pire. Je vais me remettre tranquillement. Mais qu'en est-il de notre société? Peut-on se remettre de ces choix? Des choix de société qui nous endettent, nous condamnent à travailler jusqu'à très tard dans notre vie. Trop souvent, tout ce bla-bla politique et économique n'est que du pelletage par avant. Au diable le futur, «ils» s'arrangeront! Selon les médias, ils vaut mieux «tèter» l'état que de le former. Il vaut mieux dépendre des autres que d'être le meilleur. Il doit exister une ligne de pensée entre les deux. Un choix à faire pour arriver à bâtir un meilleur avenir. Encore samedi soir, dans une conversation entre amis, nous étions d'accords pour dire à nos enfants que si cela leur était possible, de quitter le Québec! Et ne vous en faites pas pour nous, on va s'arranger. Si le destin vous guide par affaires, par amour ou autre, à l'international, allez-y! Vous êtes déjà bilingues, même pas gènés de parler en publique en anglais... Foncez!

samedi 5 mars 2016

Inquiétude

Finalement, c'est la fin de semaine et, j'ai deux choix : embarquer à plein régime dans les rénovations où je m'assis sur mon derrière pis j'essaie de relaxer! Je me connais bien, il y fort à parier que j'opterai pour le premier choix. Finir les travaux le plus rapidement possible, après on se reposera. Quelle belle philosophie! Mais le après est toujours un sorte d'effondrement, où je me sens aussi en vie qu'un légume. Et je finis par aller me coucher! Ce n'est pas comme si je ne faisais jamais rien, ni comme si je travaillais sans arrêt comme beaucoup de mes clients. J'essaie une sorte d'entre-deux. Je veux être présent pour ma famille, utile pour ces personnes que j'aime tant. Et je veux aussi gagner ma vie honnêtement, mériter chaque dollar que je gagne. Chaque seconde est importante. Mais je n'arrive pas à comprendre le message que nous livre notre gouvernement: s'endetter, vivre comme si de rien n'était, pelleter par avant. Pas grave si on endette les générations futures, ils trouveront bien un moyen. Je ne sais pas trop. Quand j'étais au CEGEP, je sacrais bien de mon avenir. Je ne savais pas trop ce que j'allais faire, j'aimais mieux vivre le moment présent et m'amuser. Constamment en recherche de gens comme moi, ou du moins qui pourraient me ressembler! Déçu plus souvent qu'à mon tour, mes aventures furent nombreuses, j'y ai appris tellement de choses, mais elles furent aussi très onéreuses. Très tôt (23 ans), j'étais criblé de dettes, il m'a fallu apprendre à dormir avec ça assez vite. Comme je ne dormais pas tellement d'avance, je préférais travailler pour essayer pour m'en sortir. Sans jamais vraiment me remettre en question. Car le jour où je me suis remis en question, les choses ont changé pour de vrai. Il a fallu que je trouve un moyen de faire face à toutes ces dettes, à tous mes problèmes! Mais voilà, comment transmettre cette ligne de pensée à nos jeunes, avec ce qu'ils apprennent à l'école, avec ce qu'ils lisent dans les journaux, dans les médias sociaux. Voyons, pas grave, tout le monde fait ça!

vendredi 4 mars 2016

Petite montée de lait du vendredi.

Quel merdier dans lequel sommes-nous? Il n'y a que des conneries dans l'air. Le Maîîîttrre continue de faire la zizanie partout. Il orchestre même ses propres sondages. Il est le roi de la place. Je ne sais pas trop quoi penser. J'ai l'impression qu'à chaque jour, notre liberté recule. Que le peu que nous avons réussi à faire, devrais-je dire, à payer, s'envole en lois, en règles. Rien ne se marchande plus, il semble que nous sommes dans un régime politique communiste ou sous une dictature douce. Si vous voulez faire un feu dans votre cour, ça prend un permis. Si vous voulez afficher votre commerce, ça prend un permis. Vous voulez repeindre votre commerce, mais vous êtes en location, alors vous devez engager quelqu'un qui a un permis. Vous arrêtez avec des amis prendre une bière dans un bar, vous recevez une facture à chaque consommation. Peu importe ce que vous achetez, vous payez TPS-TVQ. Je me souviens de mon exemple de rouleau de vinyle, qui une fois utilisé en entier, redonnait plus que sa valeur initiale au gouvernement. Ici, tout redonne au gouvernement. Et tous ces permis, ils y a des gens qui travaillent pour les émettre. Toutes ces taxes, il y a quelqu'un pour les réclamer. Et il y a aussi quelqu'un pour surveiller si tout ça est respecté. Tous ces gens sont payés avec notre argent. Donc on se légifère à même nos revenus. Pour faire respecter toutes ces lois, permis et taxes de toutes sortes, nous payons des gens. Quel paradoxe! Mais si j'achète en Ontario, par internet, je ne paie qu'une taxe. Même avec la livraison, c'est moins cher et moins taxé. Et je dis à mes enfants que s'ils ont la chance d'avoir un travail ailleurs, alors nous allons les encourager. Comme la langue n'est pas un obstacle, ils sont «libres». Ils n'ont pas été élevés dans un régime de peur unilingue! Ils n'ont pas été «brainwashés» que les anglais nous torturaient, abusaient de nous. Bin non! Je leur souhaite tout le bonheur possible. Nous, nous survivrons.

jeudi 3 mars 2016

Choisir

Quelle journée hier! En commençant par cinquante beaux centimètres de neige neuve! La tempête de l'hiver! Pourtant, à Thetford Mines, seulement quelques centimètres. À Montréal, même chose! Ici le vent a soufflé pendant plus de douze heures, la neige tombait, ce fut compliqué pour plusieurs. Quand l'Université Laval ferme, c'est que ça fait dur pas mal! Et le gouvernement qui augmente le prix du litre d'essence de quatorze cents! Comme ça. Comme si on ne s'était pas assez faites pâtir depuis deux semaines avec toute cette neige! Nom de dieu, il faut que ça arrête! En plus de continuer les rénos dans la maison, vivement ce vendredi qui sera demain! Je suis exténué, mais je pense que je réussis encore à être heureux. Et c'est ça qui compte. Attendre après les autres n'a jamais été la meilleure solution. Mais je me tiens très occupé, comme ça je peux libérer mes idées, faire fi de toute cette actualité qui me désarme. Tout est une question de choix, mais parfois, il y a tellement de facteurs qui influencent nos choix, qu'une fois la journée terminée, on se rend compte que nos choix furent plus ou moins payant. Alors j'essaie de ne pas trop m'en faire avec cette direction que les médias veulent nous faire prendre. J'essaie de me tenir au courant de ce qui se passe, mais aussi d'en laisser passer. Rien ne sert de se ronger le frein avec toutes ces histoires. L'important, c'est ma famille, mon milieu, ce que j'aime. Et si personne ne veut évoluer, alors nous évoluerons!

mercredi 2 mars 2016

Prise de conscience

CE matin, le vent souffle vraiment fort. Et la neige qui l'accompagne tombe avec abondance. Voir plus de cent pieds devant relève d'un coup de chance. Même ici, dans notre rond point, à l'abri des arbres, le vent réussit à s'introduire. Encore une tempête. Après un hiver somme toute assez doux, voici que la nature nous donne un coup de fouet, comme pour nous avertir qu'elle est toujours là. Ce qu'il reste de la forêt derrière la maison se fait secouer par les rafales, toujours fascinant à regarder. Je sais que ceux qui sont obligés de prendre la route ce matin ne doivent pas la trouver drôle, ni facile. Mais c'est le genre de chose que j'aime regarder doucement, oubliant le temps qui passe. Je trouve cela apaisant. Car au final, je devrais m'y mettre pour ramasser le tout. Même si je viens juste de le faire lundi après-midi. Ça ne fait même pas quarante-huit heures. Aller dehors, sentir la force de la nature a quelque chose de rassurant. Savoir que c'est cette même nature qui survivra, qui continuera, malgré tout ce que les «greeneux» essaient de nous faire croire. J'en ai tellement plein mon cass de ceux-là. Ils savent comment détruire la journée des autres. On dirait qu'ils se lèvent chaque matin avec une nouvelle idée pour faire chier le monde. Ne devraient-ils pas être à l'écoute? C'est là qu'on comprend qu'ils sont comme les autres qui nous gouvernent. Ils sont là pour l'argent. Là je viens de changer de discours. On s'en reparle, l'important, aujourd'hui, c'est de sentir la nature et sa force. Pensez-vous vraiment que vous y êtes pour quelque chose?

mardi 1 mars 2016

Plus rien.

Après avoir pelleter pendant plus d'une heure et demi, je me suis mis à la peinture. J'avais chaud et je me disais qu'il fallait bien que j'arrête un peu. Bref, heureusement que je me suis arrêté, je voulais aussi faire autre chose de ma journée. Je n'ai pas d'employé et je dois veiller à ce que tout roule adéquatement. Des journées comme hier, où je dois pelleter, continuer des travaux commencés à la maison en plus d'une journée de travail, j'ai parfois de la misère à gérer le tout. Imaginez un appareil gouvernemental aussi dense que celui du Québec! Prendre une décision s'étire souvent à six mois, ensuite on s'échelonne sur la réalisation. Y a de quoi virer fou. Mais de plus en plus, le gouvernement se ferme des portes. Il écoeure les travailleurs, fait en sorte que les potentiels investisseurs ne mettront pas leur argent au Québec. Le simple fait d'avoir une double gouvernement, démontre à quel point notre système politique est arriéré, dupe et qu'on ne peut lui faire confiance. Plus je vieillis et plus je trouve que c'est une insulte aux citoyens. Une système interne qui boîte, qui est tout croche, où le manque de travail ne peut être une raison pour être mis à pied. Un double système qui retarde tout, qui bloque tout. Tout est au ralenti dans cette province. Oh j'entends des gens me dire qu'on pourrait être au prise avec le ZIKA, avec des tornades, et\ou d'autres problèmes. Mais je trouve qu'on en a assez avec notre climat. On en a assez avec notre empoté de gouvernement. Avec ses clowns qui l'entourent, ils forment une pâle image d'une mafia bien ficelée, laquelle s'amuse à épuiser nos dernières ressources humaines. Alors profitez de ce que vous avez maintenant, car nous, les «X», nous ne laisserons rien derrière. Parce qu'il n'y aura rien...

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...