jeudi 10 mars 2016

À ma façon à moi.

Je ne sais pas ce qui se passe en vieillissant. Certains se tournent vers les autres pour faire leur vie. D'autres veulent s'arranger tout seul. Quand j'ai fait mon entrée au CEGEP, je croyais que j'y rencontrerais des personnes comme moi. Des gens qui veulent s'exprimer, faire jaillir de leur intérieur une œuvre qui parle. Qui parle de leur tourment, de leurs colères, de leurs faiblesses, de leurs émotions. Mais j'y ai surtout trouvé des gens qui veulent butiner ici et là. Pour eux, l'important est de créer, exprimer quelque chose, peu importe au dépend de quoi. Ces gens veulent que leur œuvre soit payé par les autres, par la communauté. Parmi ces gens, j'y ai rencontré des plus snobs, qui aiment qu'on parle d'eux, de leur gribouillage. Ils ont cet air hautain, se promènent avec des vêtements stylés, aiment le luxe. D'autres vivent au jour le jour. SI une journée, ils ont de l'argent, alors ils la dépensent; et s'il n'y en a pas, alors on fait autrement. Aucun d'entre eux ne semblait vraiment faire partie d'un tout. Vivre en société était un concept abstrait. Le gouvernement s'occupe de tout. Et si ça ne fait pas, on manifeste, on crée des œuvres pour revendiquer ses idées. Et puis, c'est à ceux qui travaillent fort tous les jours, ceux qui ont gagné plus de sous de payer pour les autres. Les moins nantis, les paresseux, et tous les autres. Bref, en cherchant des gens qui me ressemblaient, je me suis égaré. Moi j'étais pour l'autonomie financière. Ce que j'avais, je l'avais gagné. Et je ne voulais pas que les autres me disent quoi faire, comment faire. J'aime mieux me tromper quelques fois, mais après m'en rappeler. Et plus le temps passe, plus je savoure chaque seconde. Plus je ressens le besoin de vivre chaque journée. Indépendamment du système, à ma façon à moi! Beaucoup de ces gens que j'ai rencontrés sont devenus de fonctionnaires, des employés de l'état. Et ce sont les autres autres qui paient pour eux. Moi je continue à ma façon à moi.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...