samedi 29 avril 2017

Méchant constat.

Ce matin, je m'interroge sur l'impact des trois dernières semaines sur ma santé physique. J'ai beau m'entraîner chaque jour de la semaine, des fois je me demande si je ne suis pas en train de vieillir. J'ai besoin de repos plus souvent. Oh je sais, peut-être suis-je trop dur avec moi-même, trop exigeant. COmme je l'ai déjà souligné, je suis l'outil de mon travail, celui qui imprime, qui lamine, qui fait les comptes, qui fait l'installation, etc. Des fois, des vacances seraient bienvenues. Mais l'expérience m'a démontré qu'il y avait un temps pour chaque chose. Par contre, il faut aussi saisir certaines opportunités. Des chances de se reposer, mais aussi des chances de pouvoir travailler et récolter des fruits. Des fruits profitables pour LADO lettrage! Dans deux semaines, ça va faire neuf ans que j'opère seul, comme un grand. J'ai tellement appris de choses, ça m'a gardé en haleine sans arrêt! Mais en ce samedi matin, je me sens vraiment repu, j'éprouve une fatigue physique énorme. J'ai le goût de faire un tas de choses, mais mon corps me dit de ralentir. Je ne suis pas habitué de ressentir ça. Et, plus le temps passe, plus je ressens le besoin de rester avec moi, de faire les choses que «JE» considère prioritaires pour moi. Mais aujourd'hui, comme trop souvent, il y a un événement que J'ai «organisé» par la bande... Nous célébrons les cinquante ans de mon frère. Jamais je ne vous parle de mon frère. Il est disparu un jour de printemps 1990. Il est parti se chercher dans l'ouest de Canada. Son séjour là-bas, bien qu 'interrompu par la maladie et\ou un besoin de revenir à la maison, a duré douze ans. Après avoir enseigné au Manitoba, avoir vécu un mariage tumultueux, travaillé comme plongeur, cuisinier, gérant d'un dépôt de bouteille, etc. Il est finalement revenu sans un sou, avec un projet d'amour avec sa conjointe actuelle. Mais dans mon coeur, il n'est jamais vraiment revenu. Cet exil semble lui avoir retiré tous les points de repères qu'il avait avec nous. Avec le temps, j'ai constaté qu'il ressemble à mon fils, une personne avec le syndrôme d'asperger. Oh je n'ai rien contre ça, mais ses conversations sont très limitées, et, il préfère discuter seul des sujets qu'il trouve pertinents. Mis à part une éducation de base différente avec deux parents, les deux (mon frère et mon fils) semblent être des frères d'une autre époque, ayant une lignée de pensée fort différente de la nôtre. Avoir une conversation simple, comme celles que nous avons souvent dans notre quotidien, relève d'un exploit. Et, malheureusement je n'ai pas vraiment d'affinités avec leur façon de penser. Pour moi, l'expression «gagner sa vie» ne dépend des autres. Personne ne peut trouver de solutions à mes interrogations mieux que moi-même. Ce que j'ai fait dans la vie, c'est moi qui en est responsable. Et surtout, je ne veux en aucun temps dépendre des autres.

vendredi 28 avril 2017

On fonce!

Encore une semaine très chargée où mon temps passé au bureau fut très bref. Des fois je me demande si je suis vraiment là. Comme mon frère m'a déjà dit, «Tu es chanceux, ta business marche!». Ou encore, la solide phrase de Redgy : «T'avais rien qu'à pas être bon...!» Très éloquent, mais il faut quand même que je travaille. Depuis un mois, j'ai fait beaucoup d'installations; je me suis même demandé si j'avais bien fait de m'acheter une nouvelle imprimante. Autant de travail d'installation me laisse peu de temps pour imprimer. Mais je crois que j'aime encore imprimer! J'aime encore me casser le tête pour trouver les bonnes couleurs. Où je manque vraiment de temps, c'est au niveau de mes loisirs. L'été s'en vient, même si hier, on sentait que c'était encore loin. 25 degrés à Montréal et 6 degrés à Québec! Tellement beau le Fleuve Saint-Laurent! Heureusement que je sais agrémenter mes journées de sourires et belles rencontres. Comment réussir à aimer l'autre, mais en même temps, le facturer? Depuis plus de quinze ans, je me le demande. Je me demande si je pourrais délaisser l'aspect financier de mon travail. Je dois m'y appliquer, car c'est un côté que je néglige tellement. Pourtant, c'est quand même ce côté qui me permet de vivre. Je dois améliorer ça! Avec toutes mes absences au bureau, je me perds souvent. Je dois prendre plus de notes. Je devrais m'inspirer de ceux qui m'entourent, qui sont assidûs dans leur facturation, dans leur gestion. Je suis un ouvrier hors pair, mais je dois aussi mettre du temps sur mes finances. Wow, j'ai le tour de me crinquer un vendredi matin. Je commence avec une installation chez Peterbilt, ensuite on attaque les finances et un peu de production. Il doit y avoir un juste milieu entre autant de travail et l'administration. À trop travailler, je deviens bénévole, et ça, ça ne paie pas les comptes! Bonne journée!

jeudi 27 avril 2017

Intolérance

Ce voisin que j'ai dépanné à deux reprises cet hiver, il s'est permis de sortir sa voiture d'été et de faire entendre le son de son moteur. Mais vers une heure du matin, un mercredi soir, dans notre Capitolin, c'est toujours trop. Le manque de respect chronique des autres, c'est de plus en plus distrayant! Hier je me suis fais doubler deux fois dans un bout droit, ligne jaune simple et continue. Zone de 50, je roulais en pépère, environ 60. Pas de clignotant, vitesse vraiment trop rapide. Aucune patience, aucune conscience, mais surtout, aucune police. Plus jeune, je me souviens m'être fait arrêter pour toutes ces petites infractions. Aujourd'hui et depuis des années, contrevenir au code de la route, très peu pour moi. Le budget n'est jamais prévu pour ça. Et comme notre permis vaut de l'or, chaque infraction peut en augmenter le prix de façon démeusurée! Encore une façon de taxer. Au Québec, faire de l'argent est interdit, se faire du fun est interdit, et tout le reste dépend de quel côté vous vous situez dans votre pensée. Et encore, c'est variable en tout temps! Je n'arrive pas à me calmer quand je me mets à penser à tout ça. Intolérance, tu gâches la vie! Ici, personne ne peut exprimer sa pensée, à moins votre ligne de pensée soit clairement visible et bien gauchiste. Voilà où nous mène cette dictature... Mais bon, si je veux faire ma journée, aussi bien me calmer un peu.

mercredi 26 avril 2017

Posez-vous la question!

SOuvent je me laisse emporter dans mes pensées et je dérape sur un paquet de sujets. Mais ça fait du bien. Ce qui ne fait pas de bien, c'est de savoir que notre fournisseur d'électricité nous manque de respect et qu'il nous fait trop payer. Trop payer pour le service qu'on a et ce trop payé ne sera jamais remboursé! Il n'y a jamais de coupable, si toutefois on en trouve, ils ne remboursent jamais, ne sont jamais punis... Essayez de ne pas payer vos impôts pour voir! Non seulement vous serez punis, mais les intérêts encourus vous achèveront! Pourquoi est-ce ainsi? Pourquoi doit-on se laisser faire? Si vous fendez un pneu sur votre voiture, dans un nid de poule, ou une crevasse dans le chemin, la municipalité qui en fait l'entretien ne peut être tenue responsable! Une municipalité, une ville, un gouvernement n'est responsable de rien! Arrêtez de vouloir leur laisser tout gérer! Vous ne voulez pas vous occuper de rien, mais ceux qui le font à votre place ne sont pas responsables de leur travail! Qui va payer? Le citoyen! Vous voulez diviser vos frais avec toute la communauté, mais moi, comme bien d'autres, sommes tannés de payer pour les autres, mais surtout de payer pour attendre, pour de piètres services, pour des routes complètement «scrap», pour des écoles vétustes et en très mauvais états; pour des hôpitaux toutes «décalissés», qui ressemblent à ceux dans de vieux films, la propreté en moins! Tout est à refaire, tout tombe en ruine. Vous avez englouti l'argent des gens pour vous donnez de gros salaires, d'énormes fonds de pension. Vous vivez avec notre argent au lieu de faire votre ouvrage, ce pourquoi vous avez été élus! Maintenant que tout est brisé, vous allez nous faire payer encore plus? Assez! Voyons! Nous payons depuis plus de quarante ans pour vos bons services! Sortez de votre bulle et regardez autour de vous! Je suis épuisé de vos discours vides, de votre statu quo, de votre lâcheté! Pourquoi je paie votre irresponsabilité? Chaque semaine, lorsque je m'arrête pour constater que je me suis encore défoncé, j'ai le sentiment que j'ai donné tout ce dont j'étais capable. Et là, je tombe endormi... Vous, vous faites comment pour dormir?

mardi 25 avril 2017

Le gros bon sens!

Quand j'y pense, je ne peux que me réjouir. Il fait clair à 5:30! Et, tranquillement, le mercure grimpe. Oh ce ne sont pas des miracles, mais lentement nous y arriverons. Du vélo dehors! Tellement plus d'énergie, de bon air! Oui il faut lutter contre le froid, mais ça, j'en fais mon affaire. Mais je fais du vélo tôt le matin, quand il n'y a presque personne qui circule. Car les champions que je vois en plein trafic, ceux qui pédalent sur la route de l'Aéroport, occupant la moitié d'une voie; ceux qui montent la côte de Duplessis vers 16:45... Je dois vous dire que c'est dangereux. Je préfère me tenir loin de la circulation. Et vos défaites comme «je suis clippé» ne valent rien. Est-ce que vos «clips» changent le code de la route? Est-ce que vos «clips» réduisent le danger potentiel? Je n'ai rien contre les clips, mais je m'en tiens au gros bon sens. Lorsque je travaillais à Montréal, je traversais la ville en faisant onze kilomètres le matin et je vivais des émotions très prononcées! Et je partais très tôt pour ne pas trop m'imposer dans le trafic du matin. Le soir, j'attendais à 19:00 au moins pour revenir, car il m'apparaissait vraiment comme de la folie de pédaler en pleine heure de pointe. Je sais que certains doivent le faire puisqu'ils sont partis en vélo le matin, et qu'ils ont des responsabilités à rencontrer ensuite, le soir venu. Mais moi, lorsque la saison froide revient, si je gèle trop des mains, alors je m'empêche d'y aller, et je pédale à l'intérieur. Sinon j'ai de la misère à travailler, parce que je souffre des mains. Tout est une question de bon sens. Pendant le grosse tempête de l'autre jour, j'ai croisé un cycliste et je me disais que ce n'était pas nécessaire! Avez-vous des choses à prouver? Ne mettez pas les autres en danger pour vos promenades hasardeuses en pleine tempête! Servez-vous de votre jugement! Et si vous décidez de vous foutre dans une position dangereuse, alors acceptez les conséquences et cessez de critiquer ceux qui partagent la route avec vous !

lundi 24 avril 2017

Petite réflexion.

Comment faire pour se débarrasser des fake news? Il y en a partout! Ou ce sont des histoires attendrissantes, qui relatent des catastrophes naturelles, des animaux coincés par le dégel, par un contexte météo... Tout ça à nos frais, bien sûr! Pour mon fils, par exemple, rien ne presse. Pour les urgences, rien ne presse. Pour nos routes complètement démolies, rien ne presse! Et que dire que l'orientation politique des nouvelles, leur convergence vers quelque chose... Qu'est-ce qui est vrai? Il faut chercher tout seul les nouvelles, chercher l'information à la source pour savoir ce qui se passe. Car À force de demi vérités, à force de directives subtiles vers des mentalités politiques, on finit par ne plus comprendre, ne plus savoir... Quel merdier! Y a-t-il moyen de contrer ça? Financés à même notre argent, tout s'enclenche, année après année, les lobbys s'occupant de mettre la pression au bon endroit. Par contre, nos enfants n'écoutent pas tellement les médias, l'école leur remplit un peu les idées avec des péquisteries, mais ils ont accès à beaucoup plus de liberté d'opinion, à d'autre médias. Des médias qui parlent d'autre chose que de la langue, la gestion de l'offre, la protection des acquis. Des médias qui parlent de «cosplay», de jeux vidéos, d'intimidation. Mais il manque toujours des ingrédients essentiels comme se faire un budget, apprendre à se débrouiller devant diverses situations. Je trouve qu'ils ont la possibilité d'en faire grand, mais ils préfèrent encore s'amuser. Ça viendra, mais pour l'instant, nous, les parents, on continue de payer.

vendredi 21 avril 2017

Ouf!

Hier, les citoyens ont réussi quelque chose d'extraordinaire en repoussant le projet du SRB. Vous savez, des projets, on peut en avoir par dizaines, mais il faut toutefois se rappeler que ça doit être utile. Il faut régler le problème avec la circulation à Québec, et ce n'est pas en y installant un mille-pattes frileux l'hiver que nous allons y rémédier. Je crois que l'hiver que nous venons d'essuyer est un bon exemple de ce que dame nature peut nous offrir comme embêtement. Sans compter que ce projet n'aurait en rien aider à nos problèmes de circulation! Heureux de passer à autre chose. Car le ministre Lessard a tranché, il n'y aura pas d'argent du fédéral pour ce projet. Et comme le maire de Lévis s'est retiré, alors il faut se rendre à l'évidence que nous devrons nous concentrer sur le projet d'un troisième lien. J'ai hâte d'entendre les nouvelles idées là-dessus. Car il faut trouver des solutions efficaces. Optimiser les services de transport en commun actuel, réagir au fait que les alentours de la ville se développent, les autoroutes demeurent les mêmes depuis 1973. Il faut faire quelque chose! Derrière chez moi, ça grouille de construction! Vous voulez des taxes, soyez conséquents de vos décisions! En engorgeant les autoroutes, vous aurez des citoyens enragés de payer vos taxes trop élevées! À suivre! J'ai hâte de voir la baboune du Maîîttrrre! Bon vendredi!

jeudi 20 avril 2017

Juste pour tout le monde.

Hier, juste après avoir fini mon texte, je sauvegarde et publie comme d'habitude. Mais au moment de publier, l'application s'est fermée! Comme ça! Puis, en la redémarrant, j'ai du taper mon nom d'usager et mon mot de passe. Surprise, mon texte était disparu! Je n'ai pas tellement apprécié, mais il faut croire que le temps était venu de renouveler la sécurité. Et puis, personne n'est mort! Des fois, je me dis qu'il faut arrêter de dramatiser, mais je regarde autour de moi, et je ne suis pas toujours sûr. Certaines personnes font un drame avec n'importe quoi. D'autres préfèrent souffrir en silence. Il en toujours ainsi depuis des années, et même, depuis la nuit des temps. Mais je crois que l'intolérance a gagné en popularité, et les gens sont prêts à bien des sornettes pour éliminer leur prochain. Je parle un peu comme un prêtre, mais je crois que les gens n'ont plus le goût de vivre en communauté. Ils veulent que le communauté paie, mais pas eux. Donc ça ne fait aucun sens! Si les gens de la communauté doivent payer, ça veut dire tout le monde! Donc fini les exceptions! Pourquoi est-ce que certaines personnes, pour diverses raisons, ne paient pas d'impôts? Pourtant, il faudrait commencer à réaliser que l'équité, ça commence par traiter les gens comme des humains. Si vous faites payer tout le monde, ça veut dire tout le monde! Payer quelqu'un à rien faire, ou encore le surpayer, c:est lui manquer de respect! Le respect! Faut-il vraiment en parler? De la façon dont nos dirigeants agissent, ils sont séparateurs et non rassembleurs. Ils poussent les gens à se regarder de travers, à s'envier. Il est temps de faire quelque chose et ce n'est pas le gouvernement qui va le faire. À nous, citoyens, de faire valoir nos idées, nos besoins. Montrer à ces mécréants qu'elle est notre réalité quotidienne. Ce n'est pas normal qu'un Maîîttrre se fasse conduire avec un chauffeur! Simonac, il est juste maire! Assez de ces entêtements, de ces projets dont personne ne veut! Il fallait y penser plus longtemps avant d'ouvrir un lobby pour pousser des projets aussi dispendieux qu'inutiles! À force de projets aussi hasardeux, les citoyens ne pourront plus payer et s'en iront. Qui va payer pour la communauté? Je m'emporte un peu, mais que voulez-vous? J'en ai plein mon cass de la dictature douce!

mardi 18 avril 2017

On repart!

De retour après une tentative de repos, trois jours et demi pour Pâques, en famille. C'est sûr que ce fut différent. À notre départ, hier matin, un bon gros dix centimètres de neige encombraient nos véhicules. Si ce n'était de ce rhume, j'aurais aimé me sentir un peu mieux. Mais bon, il faut faire avec. La semaine dernière, j'ai brûlé la chandelle en entier et je n'ai jamais arrêté! Et je recommence ce matin avec une grande journée, à Trois-Rivières! Je trouve ça amusant d'aller faire un tour. De sortir de ma zone de travail. Bien sûr, quand je ne suis pas au bureau, ce dernier est fermé; mais j'y ai beaucoup réfléchi en fin de semaine. SI je m'engage quelqu'un pour prendre des appels, je ne serai pas plus rapide pour produire et installer. SI cette personne s'occupe aussi des commissions, je ne suis pas plus rapide pour produire, ni installer, mais au moins, je ne perds plus de temps à courir ici et là. Plus que ça, je n'ai pas les moyens de rentabiliser mon entreprise. ALors je me dois de garder mon outil en forme! Et cet outil, c'est moi! Une ressource naturelle, renouvelable pendant longtemps! ALors une journée à la fois, prenons le temps de vivre la vie!

vendredi 14 avril 2017

Dernier petit mot avant Pâques.

Hier, il m'est arrivé quelque chose de merveilleux, je ne me suis pas levé comme d'habitude! C'est ma tendre moitié qui m'a dit : Chéri, il est 5:50, si tu veux te lever, moi je me lève. Je ne me souviens pas que ce soit arrivé! Une date historique, le 13 avril 2017. Mais une journée à se rappeler aussi pour l'augmentation fulgurante du prix du litre de l'essence à 1,26$! QUel beau cadeau de Pâques! On travaille, et on a hâte à nos congés, mérités! Sortir du quotidien, oublier les tracas de nos semaines de travail...Pis là, avant de partir, on doit mettre de l'essence! Ils nous ont encore eu! Leur dictature douce fonctionne! Même quand on réussit à se séparer de leur lois, de leurs taxes, de leur impôts, de leur système désuet, trop coûteux et qui nous appauvrit sans arrêt, ils viennent nous en enlever aussi pendant nos congés! Quelle merdier! Impossible de changer quoi que ce soit! Les gens commencent à d'objecter au fameux projet du Maîîttrrre! Tant mieux! On verra bien! Lui-même a déclaré que la démocratie avait fonctionné quand les gens se sont soulevés contre l'administration de Bombardier. À lui de voir et de comprendre que la population ne veut pas de son projet! On s'en reparle!

mercredi 12 avril 2017

On continue!

Ce n'est que la troisième journée de la semaine et je me sauverais loin, pour éviter de travailler un instant de plus. Si au moins je n'étais pas enrhumé! Dans ma tête, c'est clair que je devrais arrêter tout de suite, mais comme je suis prisonnier de mes intentions, je n'ai d'autres choix que de continuer. Alors que le congé approche, je sens que je suis tout près du repos. Mais à quel prix? Aller dans un chalet avec la famille, la parenté. Prendre du bon temps. Ça fait une semaine que ça ne me dit plus. Trop fatigué, trop malade. ENcore une grosse journée qui m'attend, je vais prendre ça une chose à la fois. En commençant par une réunion avec le CA des gens d'affaires. Je me sens mieux qu'hier à la même heure, mais ce n'est pas les gros chars. Et ce soir, l'aboutissement de tous ces soirs de taxis, la pièce de théâtre de ma plus jeune. Je me serais couché volontiers. Parent un jour, parent toujours! Et puis, le temps passe vite quand on en arrache. Mais ça paraît long. Car le système au ralenti nous montre notre vie à sa vraie vitesse. Ouf! Attaquons cette journée!

mardi 11 avril 2017

Ouf!

Finalement, la journée d'hier fut très longue et remplie d'imprévus. Finir à 21:45 un lundi, ce n'est pas ma tasse de thé. Normalement, je fais le taxi pour les enfants, mais hier, c'était du LADO Lettrage! Et la soirée ne s'est pas passée comme prévue. Trop longue et vraiment pas à mon goût. En rentrant chez le client, j'ai brisé mon matériel. J'ai composé avec un autre, moins facile à installer... Que de prouesses pour le monsieur qui ne voyait plus clair du tout. Ce matin on recommence en neuf avec un horaire plus clair, plus facile à vivre. Le seul avantage d'une telle folie au travail, je n'ai pas conscience de ce qui passe alentour. Bien sûr, l'actualité ne prend pas une pause, mais dans ma tête, c'est tout comme! C'est un break étrange, que je me dois de saisir. Une façon de me reposer les méninges. Demain j'ai un CA avec le nouveau comité administratif 2017. Pas vraiment eu le temps de revenir sur l'assemblée générale, déjà 2 semaines de passées, la course se continue. Une autre forme de petite pause. Il y a des dossiers qui traînent, sur lesquels je devrais m'appliquer un peu plus. Mais tout ça demeure sur une base volontaire et bénévole. Chacun fait son possible et nous apporte sa façon de voir, son expertise du moment. J'aurais besoin de m'arrêter sur mon poste de président, ma façon de faire. Suis-je à la hauteur? Quelle semaine de fou, celle qui précède la fin de semaine de Pâques. Mais j'ai tellement hâte de me reposer. On s'en reparle.

lundi 10 avril 2017

Quand tu nous tiens...

Quand tu penses que la fin de semaine te sera un repos, pis que rendu au dimanche soir, tu es brûlé raid, prêt pour enfin te reposer, prêt pour la fin de semaine! Et, en ce lundi matin, dix avril, un blitz de quatre jours s'impose pour accomplir cinq jours de travail! Un dossier à la fois. Ma blonde a toussé jusqu'à 2:45, et finalement, le sommeil nous a emporté. Donc je me sens un peu coma ce matin, mais physiquement pas trop pire. Je dois m'enligner assez vite pour ne pas faire d'erreurs. Et puis, la fin de semaine m'a quand même permis d'oublier un peu toute ma colère de vendredi passé. Loin d'avoir oublié, mais plus calme face à la dictature douce. Naïf que j'étais de penser qu'une dictature, c'était une façon de diriger un pays en imposant une ligne de conduite, une façon de penser, comme ça. «Vous devez respecter votre chef. Vous devez marcher de telle manière, porter ces vêtements, etc. Mais non. Qui respecterait ça? Le gouvernement nous tient «en otage» avec des taxes, des lois, des amendes, des permis. Si le gens ne se conforment pas, ils doivent payer! Mais là où ça fait mal, c'est que même si on se conforme, on doit payer aussi! Où est la logique? Est-on obligé de rester ici? Non, théoriquement, non. Mais quand on y réfléchit bien, oui. Car pour quitter, il faut faire une croix sur tout l'argent qu'on est obligé de donné, en RRQ depuis qu'on a commencé à travailler. On doit aussi oublier l'assurance maladie, l'assurance médicament, et des tas d'autres choses, écrit dans des petites lignes, comme dans un contrat de «crosseurs». Donc, partir, c'est recommencer en neuf une vie. Et, plus le temps passe, plus il devient difficile de quitter ces valeurs, ces amitiés, ces liens d'affaires, tout ce qui nous a pris «une vie» à bâtir! Et cette pression, imposée par des permis, des lois, des impôts, des taxes, etc, finit par changer notre façon de penser. Oh.... Dictature! Des fois, je me sens mal d'avoir des projets. Souvent, la fin de semaine, quand je réussis à arrêter un peu, je me sens coupable, coupable de ne rien faire! Qu'est-ce que le spasme de vivre? Comment trouver son bonheur?

vendredi 7 avril 2017

En colère!

Eh bien, pourquoi les rues ne sont-elles pas bloquées ce matin? Hydro-Québec qui nous extorque de 1,5 milliards, le prix du litre d'essence qui grimpe de quatorze cents, est-ce que ce sera toujours ainsi? À entendre nos grands penseurs, il faut se soulever devant les grandes entreprises qui font du tort aux petites gens! EH bien bravo! Où êtes-vous? Les gens sont tellement brûlés, désillusionnés, qu'ils ne sont plus capable de réactions. Pour eux, la vie n'est que paiements, taxes, impôts et dictature douce! Car ici, au Québec, tout ce qui est géré par le gouvernement est comme la météo, on ne peut rien y changer! Tout est voté, signé, scellé! Il faut absolument que ces faits soient divulgués. Ici, le gouvernement nous ment, nous prend tout ce qu'on a. Vous vous êtes soulevés devant une entreprise qui n'a que le nom comme ressemblance avec nos racines! ALors que l'argent était déjà donné! Un coup bas de notre couillon national! Et dans notre ville, où est situé le château, il se trame un projet que personne ne veut, mais qui va assurément nous vider les poches et nous enlever de possibles sourires quotidiens! Qui peut arrêter ça? Que peut-on faire? Il semble que notre opinion, nos besoins, le gros bon sens, ne sont qu'accessoire à ses projets, lui, le Maîîttrrre! Désolé, je suis en feu ce matin, mais si je veux passer une belle journée, je me dois de ventiler ces choses qui me turlupinent au plus haut point! Après nous avoir «appauvris» avec des conventions collectives, des fonds de pensions tout à fait TROP (le frère TOC dans Robin fusée), des taxes exponentielles, une montagne de paperasses administratives, des prix planchers, un système de santé inefficace, obsolète et beaucoup, beaucoup trop dispendieux, vous pensez continuer à nous diriger encore? À nous faire travailler encore? Sachez que vous travaillez pour les citoyens, vous représentez le peuple! Vous nous faites passer pour des unilingues ignorants auprès des autres pays! Vous nous manipulez facilement par les médias! Dans vos tours d'ivoire, vous vous complaisez à même notre argent et vous n'avez aucune misère à dormir le soir. Si j'avais à illustrer au crayon la situation, nous serions le troupeau de bétail, soumis, fatigué; et vous, bien gras, en train de nous fouetter pour qu'on avance encore un petit peu... Heureusement, la fin de semaine arrive... Bon vendredi!

jeudi 6 avril 2017

Petite réflexion

Finalement, je suis vraiment enrhumé. Ma journée d'hier fut dure à réaliser. Des fois j'avais l'impression de virer en rond. Mais bon, j'ai accompli tout de même ma journée. Ce matin, j'ai mis la pédale un peu plus douce sur l'entraînement. Car la semaine n'est pas terminée! Aujourd'hui je dois retirer le visuel qui est collé sur une Caravan. Nettoyer le tout et installer le nouveau visuel. Continuer la production en même temps. Cela devrait bien aller. Et, demain, envelopper la deuxième remorque de mon client qui vend des vélos. Je croise les doigts pour que mon client des camions n'appelle pas avant lundi prochain. Sinon, il se créera un certain stress, que je devrai apprivoiser assez vite! Avec cette fatigue et ce rhume, je me suis mis à réfléchir sur moi. Toutes les tâches que requièrent mon travail, l'usure qu'il m'en coûte, et j'ai réussi à me rendre au fait que je dois espacer encore un peu plus les contrats. Ventiler mon horaire encore plus. Sinon, je devrai vendre mon rêve. Alors attaquons ce «rush» de printemps et commençons ces nouvelles directives. Car je dois me raisonner fortement, je ne rajeunis pas, et je ne le pourrai jamais! Disons que je me garde en forme, mais rien ne sert de courir pour être heureux; se fatiguer pour aller se reposer plus vite, ça ne fait aucun sens! Donc à moi de me calmer le pompon! Et si je veux aimer mon travail encore longtemps, je me dois de faire en sorte par moi-même que ce soit le cas. Aimer son travail à ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Il est facile de se perdre dans l'ouvrage, de s'épuiser. Par contre, je n'ai pas souvent l'impression de «travailler». Je veux dire par là que je ne trouve jamais que mon travail est une corvée. Bien sûr, à la fin de certaines journées, je suis complètement vidé, mais je suis heureux! Si le beau temps peut arriver, que je sorte mon vélo, que je respire du grand air! Oui! En selle! Bonne journée!

mercredi 5 avril 2017

Quelle surprise ce matin!

Encore un matin de pelletage! 5 avril, entre six et huit pouces de neige! Tabarnak! Je suis sorti pour constater qu'il fallait absolument que je vide mes garages de toile. C'était d'une pesanteur... Incroyable! J'ai de plus en plus hâte au camping! J'ai aussi hâte aux vacances! Quelle folie cette neige! On vient juste de se remettre de la dernière tempête! En bonus, je suis enrhumé. Mal de tête et nez qui coule! Mais pendant ce temps, nos amis qui ont des projets continuent de rêver! Comme si un gros vaisseau des satellipopettes, près du centre de foire, ne suffisait pas, ils en remettent! La saga du pont se poursuit : Voulez-vous bien arrêter avec ce pont! Il appartient à quelqu'un d'autre! Et il est du ressort des propriétaires de décider! Et que dire du coûteux projet de SRB? Alors que personne n'en veut, les médias ne font qu'en rajouter! Jusqu'à maintenant, tout ce qui a été dit et étudié au sujet du pont et du SRB a déjà coûté trop cher! Fermez la valve quelqu'un! C'est de notre argent qu'il s'agit! Vous savez, nos dirigeants, peu importe ce qu'ils font dans une journée, durant des mois durant, ils sont payés quand même! À même notre argent! Sans compter leurs voyages, leurs dépenses, etc. Eurk! Comme si l'hiver, ce n'était pas assez! J'arrête, j'ai mal au coeur!

mardi 4 avril 2017

Du recul.

Ce matin, je me dis que ce sera une semaine extraordinaire. Je réfléchis à comment faire pour tout assembler les contrats dans ce laps de temps. Hier, à force de travailler, de planifier mon temps, je me rendu compte que c'est vraiment les oublis, les distractions, mais surtout le travail qui me distrait. J'aime mon travail et je m'y perds souvent. Le hic, c'est que mon travail, c'est aussi faire des factures, des soumissions, des suivis de paiements. Là je plaide coupable, je suis mauvais dans ces choses-là. Je manque de discipline, je procrastine. Et pourtant, dans l'accomplissement d'une journée, je m'impose tellement de discipline que des fois, les autres me trouvent plate! Et puis, je me sens tellement bien quand je travaille! Quand j'ai un wrap à faire, quand je dois, de mes mains, personnaliser un véhicule avec du vinyle. Quand je travaille dans Illustrator, en pleine conception. Je cherche des solutions pour que mes client soient le plus visibles possible, sans que ça devienne ridicule ou trop. Et, en un clin d'œil, la semaine sera terminée, le temps que je me dise que je devrais me reposer un peu et lundi prochain sera de retour! Eh oui! On appelle ça être occupé! Le ciel est vraiment beau ce matin avec des nuances roses, on dirait que nous aurons une belle journée. Pourtant, si je me fie aux prédictions, ce sera nuageux et venteux. Il y aura des précipitations, neige, pluie et grésil! Ça reste à voir! Bref, quand je prends le temps d'écrire le matin, j'en profite pour prendre du recul, m'arrêter pour voir où j'en suis. Ça m'aide dans ma journée, quand je m'emporte, quand les hamsters ont le goût de partir chacun de leur côté. Difficile à doser, ces hamsters. Ils sont le moteur de mes journées, une sorte de courant magnétique qui anime tout mon corps, tout mon esprit. Depuis le plus loin que je me souvienne, ce courant a toujours été là. Comme un volcan qui est toujours sur le bord d'exploser. Et quand il explose... Des fois ça crée des situations embarrassantes, des fois j'accomplis des miracles! Dans les deux cas, cela me fatigue beaucoup. D'où l'importance de bien maîtriser ce volcan!

lundi 3 avril 2017

Autisme...

Le mois d'avril, le mois de l'autisme! La première fois que j'ai vu et constaté que l'autisme existait, c'était en 1989. Je travaillais au Grand Village Rotary. J'étais chef d'équipe pour divertir les campeurs tout l'été. Ce camp de jour se voulait une façon de faire passer du bon temps à des personnes handicapés, physiquement et\ou mentalement. Chaque camp durait douze jours. Aucune formation n'était requise. Il fallait notre énergie et notre débrouillardise. J'y ai passé des moments très émotifs. J'y ai même rencontré la mère de mon fils, avec qui j'ai eu un enfant qui souffre du spectre de l'autisme! Cet été-là, on m'avait dit, un soir de conversation où je pleurais devant ce petit garçon qui était fixé sur des boyaux d'arrosage. On m'a dit qu'il était autiste. Ah? Y a-t-il quelque chose à faire? Oui, l'aimer! Ouin, mais est-ce que ça se guérit? Sûrement à force de l'inclure dans la société, de le guider vers les autres, de lui faire vivre la même vie que les autres. Aujourd'hui, mon fils a 26 ans. Malgré tous mes efforts pour l'inclure à la société, pour lui faire vivre la même chose que les autres, rien n'arrive à le «guérir». Je dirais même qu'avec le temps, il est encore plus dans son monde, dans sa façon de penser. Souvent je m'ennuie de ce petit garçon, qui chantait avec nous des contines! Ce petit garçon intéressé par tout autour de lui. Ce petit garçon brillant qui avait de super notes à l'école. Bien sûr, avec le temps, j'ai accepté le fait que ça ne se guérit pas. Il n'existe aucune cure. Par contre, contrairement aux parents qui, ont eu un diagnostique très tôt dans la vie de leur enfant, moi j'ai eu une confirmation très tard que mon fils souffrait du syndrôme d'asperger. Je n'ai jamais eu de répit, je n'ai jamais eu une mère coopérative, car avec le temps, elle a développé une maladie mentale appelée squizophrénie. À la fin de sa dix-septième année, à force d'efforts, d'études, et surtout de nuits blanches, ce fut confirmé. Mais il a vite eu dix-huit ans. À partir de là, j'ai eu l'impression que tout est devenu plus dur, plus long. L'aide disponible est quasi inexistante et la volonté de mon fils, s'estompe de plus en plus avec le temps. Et comme mentionné dans mon texte de l'autre jour, il prend du retard. À sa septième année de CEGEP, il tourne un peu en rond et m'inquiète beaucoup. Je suis fier de ce qu'il accompli jusqu'à maintenant, mais j'aimerais lui insuffler un eu plus de volonté, de courage. Il semble par moment, se prélasser dans sa vie, ne réalisant pas que le temps passe, qu'il ne pourra pas toujours se la couler aussi douce. Pour lui, de par son statu particulier, il n'y a pas de passé, ni de futur. Le présent est déjà assez compliqué. D'ailleurs une conversation avec lui devient toujours très compliquée.... On s'en reparle.

Au revoir, Jacques…

6 degrés ce matin! Rendu en haut de la côte de l'aéroport, il s'est mis à pleuvoir! Mais c'était tout de même une fantastique ri...