jeudi 30 avril 2020

En déni...

Il fait six degrés, grisaille mouillée, je ne suis pas allé pédaler dehors! Par contre, j’ai réfléchi beaucoup à ce qui se passe en ce moment! À croire que nous avons perdu encore un peu plus de liberté, avec toutes ces mesures! Non mais quel asile! Non je ne veux pas de cette nouvelle vie, avec encore plus de normes! Comme si nous n’avions pas assez donné! Du plus loin que je me souviens, nous avons toujours payé nos impôts, nous payons des taxes plus qu’en masse, et nous continuerons encore! Où va donc tout cet argent? Par dessus tout ça, des normes sanitaires qui vont coûter une fortune! Rien pour aider les gens à s’aimer, à s’entraider! Je n’en veux pas de cette société aseptisée! Une société où l’on nivèle par le bas! Une société où l’on récompense les morons! Une société dans laquelle on déclare gagnants les médiocres! Une communauté dans laquelle on n’a pas le droit de dire que l’œuvre de quelqu’un est mauvaise! Peut-on parler de vraies choses? Les enfants avec un trouble du spectre de l’autisme, qui une fois la majorité atteinte, sont laissés à eux-mêmes! Les médias qui, par différentes publications, rendent les gens anxieux; comme si leur mission était de diviser la société, apeurer les uns, enrager les autres! Les routes tombent en ruine depuis des décennies! On martèle sans arrêt sur le dos du climat, mais une fois la frontière traversée, tout va bien! Le système de santé est une catastrophe! Des milliards dépensés, année après année, sans jamais sans sortir! Et en pleine crise, on voit bien que tout cet argent ne va vraiment pas à la bonne place! Je suis tanné de vivre dans cet asile! Je veux m’en aller, je veux m’effacer, disparaître de cette vie! Je veux vivre par moi-même, comme je tente de le faire depuis longtemps! Mais je veux prendre encore plus de distance, plus de liberté par rapport à cette société. Je sais que je suis naïf, que j’ai toujours eu des visions utopiques par rapport à la vie, à la société, mais je crois en l’être humain! SI l’on se fie au discours de la sainte trinité de 13:00, les dirigeants ne nous font pas tellement confiance! Ils nous parlent comme on parle à des élèves du primaire! Rien à foutre de votre gestion interne des CHSLDs, vous êtes dans de beaux draps! Vous allez mettre la faute sur qui? Même la castafiore est venue y mettre son grain de sel! Continuez votre travail du mieux que vous le pouvez, mais de grâce, ne nous refilez pas l’entière facture, encore une fois! Ça fait longtemps que j’ai épuisé mon budget!

mercredi 29 avril 2020

Bouleversement.

Moins un ce matin, il fait beau! Je suis allé pédaler dehors, car il annonce de la pluie pour le trois prochains jours. Je suis content de ma journée d’hier, encore de la production. Il va me rester à récupérer mon ordinateur pour pouvoir facturer. Pas tellement de facture en avril, pour dire vrai, aucune! Ce sera un trimestre vraiment pauvre. Mais ce ne sont pas mes choix. Difficile de vivre avec le choix des autres. Le 13 mars, le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles. Le 23 mars, il a annoncé une fermeture générale avec confinement pour le 25 mars! Nous sommes le 29 avril, on dirait que la vie a pris un coup de vieux. Je n’ai pas arrêté de m’entraîner, ni de garder ma routine. Même que ce fut par moment plus difficile. Mais surtout, les files partout, la distance imposée entre chaque personne, c’est vraiment plate. Je ne dis pas que je veux embrasser mon prochain, mais que mes clients soient fermés depuis plus d’un mois, ensuite qu’il faut vivre avec de nouvelles normes sanitaires, cela ralenti le processus de vivre. Bien sûr, j’ai toujours trouvé que les gens couraient trop, mais il y a un juste milieu! Nous sommes passés d’une vitesse de F1 à celle d’une tortue. Et je ne suis pas capable de vous dire encore les impacts de toutes ces mesures sur l’économie. Qui de mes client devra fermer ses portes...! Bref, l’inquiétude est au coeur de notre quotidien. Un quotidien bardassé par un ennemi invisible qui a transformé nos vies! Un quotidien imposé, qui commence à m’irriter royalement! Et je dois mentionner que ma blessure au niveau de l’aine ne me facilite pas les choses, bien au contraire! Alors que je voudrais me défouler dans les corvées de printemps, je ne peux qu’user de stratagèmes pour essayer de ne pas trop forcer! Inutile de dire que celà bouleverse toute ma vie! Mais bon, un jour à la fois, et je demande l’aide quand j’en ai besoin. À plus! 

mardi 28 avril 2020

Passion.

Deux degrés ce matin, j’ai sorti mon vélo. Prenant le taureau par les cornes, je me suis dit que je devais faire quelque chose pour améliorer mon sort. Vélo de montagne oblige, pour ma sécurité, mais aussi pour plus de souplesse, car l’espace réservé aux vélos est recouvert de sable! Je sais que je pourrais rouler au centre de la voie, mais il fait sombre et il y a tellement de trous... ALors je fais le compromis de rouler entre les deux. Pour le reste, entendre les oiseaux, voir les moufettes, ressentir une paix véritable, sans être cloîtré dans mon garage avec de la musique pour aider, c’est magique! Hier, suite au malentendu familial, j’ai tenté d’appeler Vicky plusieurs fois, mais sans succès. Elle refuse de répondre à mes appels, et pourtant, je lui paie un téléphone, ce serait la moindre des choses de répondre quand son père veut lui parler. De toute façon, je ne suis pas en conflit avec elle dans ce dossier là. Par contre, je suis toujours en questionnement par rapport à son départ soudain, il y a plus d’un an déjà. Depuis, elle m’a fait passé par toute la gamme des émotions. Mensonges, lâcheté, et surtout des cachettes et de l’hypocrisie. Pas tellement dans mes valeurs! Et son frère semble vouloir suivre ses traces en racontant aux autres des insanités comme le fait que sa mère l’aurait mis dehors! Franchement, je suis aterré; comment nos propres enfants peuvent-ils nous faire ça? Je sais que je suis naïf, mais il y a des limites qu’il ne faut pas franchir, et je crois que cette fois, je crois que Cameron y est allé pas mal fort. Quitter la maison en disant qu’il va prendre une marche, revenir chercher ses médicaments en douce, sans qu’on s’en aperçoive, et mèler sa sœur à un conflit qui n’est pas le sien...Vicky n’a pas besoin de ça pour exploser! J’en suis à me questionner, concernant le rythme de ma vie. Avec ma blessure, je me rends bien compte que je dois ralentir, mais aussi limiter certaines choses, par risque d’aggraver le tout. Et depuis le début de la saga du corona dans la belle province, je dessine beaucoup plus et je me rends bien compte que j’aime ça! J’adore ça! C’est bien d’avoir une passion. Mais je sens aussi que je veux passer un message par mes illustrations; je m’interroge sur la pertinence de faire ça. SI je dessine pour moi, par plaisir, pourquoi ne pas laisser libre cours à mes doigts, à mon esprit? Une chose est sûre, j’aurai tôt fait de manquer de tablette à dessin! Je vais utiliser ma tablette numérique, mais je la trouve vraiment petite. J’ai des idées de grandeur, de faire de plus grandes illustrations. Pas vraiment de bandes dessinées, de peur de me tanner avant de finir. Alors je plonge dans cette journée, qui vivra verra!

lundi 27 avril 2020

Je repars.

Lundi matin, il fait trois degrés. DOmmage que je n’étais pas prêt pour une randonnée en vélo dehors. Il me reste un peu de temps pour me préparer. Mon vélo de route est prêt, mais pas mon vélo de montagne. Je vais m’y mettre, car j’ai trop hâte. Mais il y a cette blessure, qui m’incommode tellement. Chaque fois que je dois forcer, je me dis que c’est prendre une chance. Comme je n’ai pas de date pour ma chirurgie, je ne sais pas où je m’en vais avec ça. Et puis, il y a le plus jeune, qui est parti prendre une marche depuis deux jours... Il a désactivé la géolocalisation de sur son appareil, comme il ne doit pas faire. Il y a une condition dans l’utilisation de cet appareil payé par Papa, et c’est celle de ne pas se cacher. Je me demande à quoi il pense quand il agit de la sorte. Il prend les paroles qui font son affaire et il joue avec ça. Il n’endure rien, ne veut pas non plus aucun obstacle. À croire qu’il va revenir sous peu, mais pour l’instant, il est parti en me contant des menteries. Aller prendre une marche pour aller se réfugier chez un ami, je trouve ça très lâche. Et puis, je vais communiquer avec sa psychologue aujourd’hui pour lui faire part de tout ça. Sa mère ne dort plus depuis ce temps là. Je dois dire que je ne suis pas rasssuré non plus. Une nouvelle semaine qui s’amorce, avec ce stress de plus, c’est le cas de le dire, ça ne me le tente pas vraiment. Le stress encouru chez les différents employeurs et employés, qui, sont traumatisés par cet arrêt imposé par l’état. Pour moi, toute cette énergie qui me chamboule, me laisse complètement démoli, avec un goût d’amertume dans la bouche. Je ne sais pas ce que ça va donner, ce retour progressif, mais moi je suis tout renversé de ces événements. Ce que j’ai constaté de la part de certains, me laisse très prudent. Il faudra se souvenir de ces mécréants qui ont dit des choses incroyables sur les autres. Et leurs actions, difficile à accepter! Mais je dois repartir, car personne ne le fera. ALors bonne semaine!

dimanche 26 avril 2020

Déchiré, découragé.

Jusqu’à maintenant le virus aura fait plus de dommages collatéraux que d’autres choses. Hier, mon fils, a fait sa vierge offensée, nous pétant une crise par rapport au fait qu’on ne le respecte pas, qu’on ne le comprend pas, etc. Au sortir d’une dispute vraiment plate, il est parti chez un ami. Nous laissant dans le doute, le coeur gros, rempli de peine. J’aurais aimé pouvoir me défouler dans l’ouvrage, mais je ne peux pas forcer! Alors je me sens encore plus confiné. Enfermé dans mon corps, incapable d’évacuer une certaine rage. Je me demande si je suis rendu au point z. Je m’explique, suis-je rendu à me poser la question : Aurais-je eu des enfants si j’avais su que ce serait aussi dur.  Ma blonde me l’a sorti, celle-là, il n’y pas très longtemps. Je ne savais pas que ça reviendrait aussi vite. Alors comme on ne peut changer ce que les autres pensent, ils faut admettre que nos enfants sont aussi des autres! On ne peut rien faire pour changer leur destinée! Et les psychologues, de mon point de vue très personnel, ne servent qu’à briser les familles! Même s’ils nous conseillent un tas de trucs, eux sont payés pour nous le dire. Pendant que nous, parents, expérimentons leurs conseils, la famille explose, l’argent s’envole, l’Amour aussi! Quel merdier! Tabarnak! Hier, il a fait beau. Encore du vent, mais au moins on ne gelait pas. J’ai réussi à changer l’huile du char à Vicky. J’ai changé les tapis dans nos autos, les essuie-glaces, et j’ai vérifier les roues de secours. Joanne commencé à râcler le terrain. Elle a aussi sorti la décapotable de son antre hivernale. Nous avons fait la rotation de roues et verifier les freins. Elle sera prête pour le 1er mai! Nous n’avons pas fait de vélo, mais ça s’en vient! Nous nous sommes fait un feu dans la cours, discutant de nos futurs aménagements. J’étais démoli, assomé par les circonstances. Je ne m’étais pas senti aussi bas depuis bien longtemps. Dépressif, prêt à me sauver, m’enterrer pour qu’on m’oublie. Vivre ici, dans la belle province, relève d’une discipline que je suis incapable de pratiquer. Et l’ignorance doit être au première loges pour survivre. Car peu importe où je vais, c’est une insulte au genre humain. Vivre en confinement ou non, ne change rien au fait qu’on se fait fourrer absolument partout! Citrons que nous sommes, je n’arrive pas à croire que nous ne sommes pas encore déséchés complètement! Abusés par un gouvernement trop gourmand, les différents opportunistes qui s’y agrippent en font autant avec notre argent et notre conscience! je ne veux plus vivre ici, je veux m’en aller...

vendredi 24 avril 2020

Je veux m’en aller

Il fait moins six degrés, nous sommes vendredi, enfin! Quelle semaine de production excellente! Je ne sais pas comment je réussirai à passer au travers de cette crise, mais je veux participer à sa fin de façon constructive! Pour l’instant, je suis blessé au niveau de l’abdomen, et il m’est difficile de travailler dur. Ça me fait vraiment chier! Pour continuer dans la même lancée qu’hier, je me sens tellement mal de vivre dans ce monde où, jusqu’à maintenant, il m’apparaît impossible de partir. Nous avons vieilli en nous endettant, en étant «obligés» de vivre au dessus de nos moyens. Comme s’il fallait absolument avoir tout ce qu’on a. J’ai beau expliquer à ma femme que je ne veux plus de dettes, il semble que ce soit trop demandé! Il faut changer le décor, il faut «repeindre notre vie» de façon périodique pour continuer à avancer. Moi je suis tanné d’être toujours cassé. Et notre société au meilleur système du monde nous presse comme des citrons depuis des années. Alors pas étonnant que ce soit si dur. Rendu à cinquante ans, je ne vois pas comment je ferai pour finir ma vie sans dette. Il est trop tard pour s’en sortir. Ça fait des années qu’on en rajoute, ici et là; je ne vois pas comment les prochaines années pourraient être différentes. Dans les choses que je voulais faire plus tard, les pronostiques ont encore diminué. Je ne rêve pas en couleurs, je sais bien que le temps, lui, n’arrête pas. Par contre, moi, je ralenti, je n’ai plus les mêmes capacités. Je sais que je vais encore ralentir! Tout ça m’attriste beaucoup. Et tant qu’à me faire mourir autant pour vivre, aussi bien vivre tout de suite, sinon je passerai à côté de ce qui est vrai. Quand je dis vrai, c’est pour moi. La vérité se trouve dans l’Amour et le respect. SI pour être heureux, il faut creuser, jour après jour, au fond de son coeur, alors il faut le faire! Mais une chose est sûre, par Amour pour nous, ma femme et moi, j’aimerais vraiment qu’on parte d’ici, vers une vie plus simple, avec moins de fleurs dans le tapis. Mon amertume et ma hargne finiront par me tuer...

jeudi 23 avril 2020

Pas à l’aise dans ce monde.

Il fait moins huit! Nous aurons du soleil et la clarté arrive de plus en plus vite le matin! Il reste la chaleur à se décider! Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai besoin de pédaler dehors, en tout quiétude! Je pense bien sortir en fin de semaine, mais jusque là, il faut s’accrocher, survivre à cette pression de nos dirigeants! Dans son discours, le gros parle de réouverture progressive, qu’il va nous guider tranquillement vers un retour au travail. Moi je travaille de façon autonome depuis vingt ans. Je suis même très autonome depuis douze ans! Avec le temps, j’ai appris à me botter le cul, à gérer mon temps, à tout faire seul, puisque je ne réussis pas à vivre à travers cette société dômienne. Je parle de dôme, parce que les gens qui y habiteent sont isolés du reste de la planète! Les dirigeants mettent à l’écart les citoyens depuis plus de quarante ans! Avant c’était plus facile, garder les gens unilingues et ignorants, par le biais des médias traditionnels, et le clergé. Mais les temps ont changé, nos enfants vivent des réseaux sociaux, communiquent avec des gens de partout sur la planète; ils veulent communiquer, apprendre par le biais de ce qui sircule sur internet. Ils ont vite compris que pour y arriver, il fallait apprendre l’anglais! Malheureusement, sous le dôme, si vous parlez anglais, si vous chanter en anglais, si vos racines parlaient anglais, vous avez deux prises! Ici, il faut se laisser assouvir, assimiler le système et surtout, fermer sa gueule! Depuis l’âge de seize ans que je me demande pourquoi les gens se poignardent entre eux, pourquoi le système divise les gens! Malheureusement ces faits sont toujours vrais, mais ils ont pris de l’ampleur, parce que le système a engraissé, fait de plus en plus d’adeptes. Le problème dans tout ça, c’est qu’il faut payer pour tout ce beau monde là! Plus la machine (système, modèle kébékois) engage de monde, plus elle coûte cher! Et ce, au détriment même de ceux qui la nourrissent! Voilà comment notre beau système réussit à nous enchaîner! Par des taxes, des taxes déguisées. Fermez les yeux, prenez le temps de réfléchir, pour trouver quelque chose que vous pouvez acheter, utiliser, sans donner une part à la machine. Allez! Puis? Pensez-y encore, vous allez voir, il n’y en a pas de facile sous le dôme! Je sais que bien des gens préfèrent ne pas y penser, mais moi, je n’y arrive plus. Et avec le confinement, les moyens qui se mettent en place pour réouvrir les commerces, comme le lavage des mains excessif, la distance, les files d’attente, les masques, les regards étranges de certaines gens, il est encore plus dur de demeurer ici. C’est vraiment invivable! J’ai déjà bien de la misère à me faufiler dans le trafic, à me présenter dans un magasin bondé, sans souffrir de voir les gens soumis, irrités, centrés sur eux-mêmes; maintenant je dois toujours les voir, dans une file, toujours aussi ignorants, insignifiants, je capote! J’ai hâte de voir du monde qui veut travailler, des gens qui veulent vivre!

mercredi 22 avril 2020

Ouin...

Il fait moins deux degrés, il a neigé en fin de soirée, hier. Après une sorte de réchauffement «frais», il a plu tout l’après-midi et toute la soirée! Ce matin, il fait clair à 5:30! Pas tellement de soleil, mais au moins nous sommes vivants! Je commence à en avoir plein mon cass duconfinement, mais aussi de vivre ici. Alors qu’à peu près tout me tombe sur les nerfs, ici, sous le dôme, force est d’admettre que pendant ces temps très au ralenti, je ne me sens pas mieux! Bien au contraire, on dirait que c’est pire! Hier je suis allé chez un client qui déménage, les taxes commerciales et les augmentations de loyer le font déménager! Imaginez, c’est un de mes clients qui est assez fortuné! Ceux qui peinaient à joindre les deux bouts avant la grande fermeture doivent tous se demander quoi faire? C’est beau un prêt du gouvernement, ça ne fera qu’augmenter les dettes! Je ne suis pas découragé, au contraire, mais je veux sacrer mon camp d’ici! ALors que ma Bibi fait des plans pour mieux aménager la cour, pour rénover la cuisine, moi j’en suis à déménager! Partir de cet ville ou il ne fait plus tellement bon de vivre, où le Maîîttrrre impose sa dictature douce, jour après jour, année après année. Y a-t-il vraiment une solution? Va-t-il falloir se serrer la ceinture encore plus? On le dirait bien! Ça fait des années qu’on se la serre! Des années que toutes ces taxes, tous ces impôts, toute cette crosse monumentale me pollue la vie! Et je deviens toxique pour mon milieu, pour ma famille! Où peut-on avoir un peu de répit? Je suis épuisé de toujours me contraindre, de toujours me retenir! Je vois mes enfants se rebeller, et je me vois à cet âge, vindicatif et très nerveux. Pensant qu’avec mon énergie et ma volonté, je pourrais y changer quelque chose! Mais rendu à cinquante ans, m’ayant mis autant de bâtons dans les roues que la vie elle-même, je me rends bien compte que je n’ai pas réussi à changer grand chose! Je me souviens avoir écrit des tas de poèmes sur ce constat «d’échec»; si je peux appeler ça comme ça, car ce n’est pas moi qui ait échoué, mais bien le «modèle» du dôme qui nous a dévoré avec le temps! Alors je dois relaxer un peu et trouver une façon de m’endurer assez longtemps pour arriver à des solutions concrètes!

mardi 21 avril 2020

EN interrogation.

Moins six degrés ce matin, avec un peu de soleil. Hier, je suis allé passer une échographie pour déterminer mon état au niveau de l’aine. Alors j’ai bien une hernie! AU moins il faisait soleil! Je suis allé me procurer une gaine herniaire, histoire de pouvoir continuer à travailler, car  lorsque je contracte mes abdominaux debout, sans même le sentir, cela fait sortir un bout de mes intestins! Rien de drôle! Cette gaine permet de soutenir le tout en attendant que je passe au bistouri! Étant donné la priorité de cette intervention, je n’ai aucune idée de quand sera mon tour. J’ai hâte de parler à mon médecin. Ce n’est pas tellement réjouissant, cela ne me stimule pas tellement non plus! Ce matin, pendant que je m’entraînais, je me demandais si je me faisais du mal ou si je me faisais du bien? Si j’arrête, je perdrai en souplesse et recommencer sera-t-il plus dommageable? Bref, il me faudrait des réponses. Mais en ces temps de confinement, difficile de savoir quoi que ce soit! Et faire confiance à Google pour ce genre de choses, pas sûr encore! Bref je ne me sens pas tellement en verve pour travailler, ni m’entraîner! Alors je dois me parler un peu, me recentrer sur mes priorités. Avant hier, je faisais quand même ce que j’avais à faire. Quand même, difficile de faire semblant, maintenant que je sais, que j’ai vu... Pour ce qui est de l’économie, difficile à dire. Le gouvernement ne semble pas vouloir réouvrir les écoles, donc pas non plus les garderies. Alors certains parents ne peuvent retourner travailler. Et ce n’est pas le 2000$ par mois qui va tout sauver! Alors nous voilà bien mal barré! Et comme il faut passer l’été, je crois que nos vacances seront une série de travaux, sur la maison et l’aménagement de la cour. Pourvu que nous ne perdions pas la vente de notre roulotte! Tout est encore en suspens, pas vraiment quelque chose de clair, ni de ligne de conduite facile à comprendre! Même si nous mettons tout l’argent et les gens disponibles pour sauver les endroits où la société a choisi de laisser nos personnes âgées, tout le reste de la province doit recommencer à rouler. Car l’argent va finir par manquer, et les «services» ne seront plus aussi faciles à livrer! En tous cas, il faut quand même continuer! Mais je ne sais pas ce que ça va donner. Et, nonobstant la peine que je ressens, je vais offrir mon meilleur sourire!

lundi 20 avril 2020

Partir?

Moins cinq degrés ce matin. J’ai tellement hâte de sortir à vélo! Il faudrait que je sorte dans le jour, sur l’heure du dîner. Mais ça ne m’adonne que très rarement d’avoir du temps le midi. J’en profite normalement pour dîner! Mais bon, il se peut que je sois gagnant cette semaine, il faut garder espoir! FInalment, hier, nous avons pu nettoyer les roues d’été , et installer les pneus sur l’auto à Joanne. Que ça fait du bien! Un signe de changement réconfortant! Une image qui fait du bien au moral, à l’homme qui est en moi, qui souffre de ressentir tout les ravages que fait ce confinement économique! Car il ne s’agit plus d’une pandémie, mais d’une récession! Jamais un gouvernement canadien n’aura endetter autant le pays! Et c’est très pénible! Pénible à endurer, pénible à subir! La vie vaut la peine d’être vécue, pas suivie! Les gens suivent leur vie dans les médias, dans leur série télévisée! Ils oublient de vivre pour vrai! Pourtant je n’ai jamais vu autant de gens dehors! Même quand j’étais petit, que je prenais des marches avec mon père, il n’y avait jamais autant de monde. Bien sûr, une journée de printemps chaude, de temps en temps, une ou deux fois par année! Là, c’est tous les jours, les gens sortent marcher, les enfants jouent dehors! Mais aujourd’hui, ce sera différent. La construction résidentielle reprend, il va y avoir du mouvement, des accrochages! Et avec les nouvelles normes sanitaires, les règles de distance, il va y avoir des inspections de chantiers. Nous sommes allés à travers le monde, je n’aime pas toutes ces règles, je me sens agressé, soumis. Je sais que c’est le temps de s’habituer, mais je ne me sens pas bien devant autant de règles, autant de restrictions. Pour moi, il y en avait déjà trop! Pourquoi faut-il toujours payer pour ceux qui font dissipation? pour ceux qui font du trouble? C’est vraiment un système de merde, que celui dans lequel nous vivons! Il n’y rien qui fonctionne dans cette façon de faire! Il n’y a rien qui fasse du sens! J’aimerais mieux vivre au loin, où la radio ne rentre pas, ni l’internet. Avoir la paix, réussir à ne pas ressentir les autres!

dimanche 19 avril 2020

Dimanche.

Hier fur une journée fantastique! Du beau soleil, un peu plus chaud, mais toujours ce vent! Nous avons installé les pneus d’été sur la voiture à Vicky. Incroyable comme son auto peut être uns véritable sous à cochon! Et que dire de l’odeur! Elle avait amené son fidèle collaborateur, j’ai nommé Moka! Ce missile canin, âgé de neuf mois, a de l’énergie à revendre, et il est beau comme un coeur. Malheureusement j’en suis allergique! Nous avons aussi démonté le fameux garage qui m’a permis de confirmer que j’ai une hernie au niveau de l’aine! Tout est rangé, la paix! Et puis nous avons pris une marche, ça faisait du bien de ne pas geler! Nous nous sommes même fait un feu dans la cours, en prenant une petit bière. On dirait qu’en vieillissant, je ne suis plus capable de prendre de la bière. J’en prends une, des fois deux, et c’est terminé! Pas grave, dans mon cas, car j’en ai pris en simonac dans le passé, et c’est bien assez! Et puis, je n’aime pas ressentir les mauvais effets encourus... Ce matin, nuageux, il ne fait que moins deux degrés. On dirait qu’il va pleuvoir! Je n’en fait  pas vraiment de cas, puisque j’ai tout mon temps pour nos pneus d’été, ainsi qu’un garage pour m’y installer! Et je viens de me rappeler que j’ai des choses à préparer pour Stephane! Il m’a dit qu’il allait passer vers neuf heures. Alors je vais aller finir de préparer ça. L’énergie autour de moi commence à se diviser, il y a la tristesse, il y a la colère, mais aussi une sorte de fantôme qui nous guette... J’arrête, on dirait que je paranoye pleinement! J’ai hâte de continuer mon dessin! Ces jours-ci, je dessine un peu plus que d’habitude, c’est comme une thérapie! Et j’adore ça. Dernière journée de cette fin de semaine, j’en prendrais bien d’autres! À plus!

samedi 18 avril 2020

Un samedi.

Je ne sais pas ce que ma mère aurait pensé de ce confinement, de ce virus qui pollue nos vies! Elle qui avait peur des maladies, peur des microbes, peur de mourir. Elle nous a quitté depuis six ans déjà. C’est fou ce que le temps passe vite. J’aurais aimé discuter avec elle de tout ça. Nous aurions pu nous faire une théorie, se donner des points de repère et aussi nous fonder un opinion. Mais elle n’est plus là. Des fois je trouve que c’est bizarre, ma relation avec elle était très distancée; Je ne lui parlais plus aussi souvent qu’avant, je gardais mes distances, parce que son côté hypochondriaque me repoussait. Et puis, j’avais une famille à m’occuper. Et dieu qu’en six ans, il s’en est passée des choses! Oh que oui! Hier nous sommes allés faire un peu d’épicerie. La file pour rentrer, au moins dix minutes; on gelait! Ensuite certaines choses manquaient comme le lait 1%. Obligés d’acheter le 2%, trente cents plus cher! Presque tout avait monté de prix, et ce n’est qu’un début! L’ambiance dans le magasin, pas si pire. Certains gardaient leurs distances, d’autres semblaient s’en foutre et parlait au téléphone! À la caisse, un grand plexiglass pour protéger la caissière, un trou pour nous permettre d’avoir accès au terminal de paiement. Pas de sacs réutilisables ni de caisses! Une fois sortis, quelle libération! Nous avons chargé nos achat et nous sommes partis! Nous avons «croisé» Titi. Elle allait bien. Ses cheveux étaient une sorte de rose-mauve. Pas si mal. Elle nous a dit qu’elle passerait demain, nous pourrions installer ses pneus d’été. Il fait beau soleil ce matin, il fait déjà plus chaud que toute la journée d’hier! Je nous souhaite une belle journée!

vendredi 17 avril 2020

Écoeuré...

J'ai beau tenter de trouver un solution, un plan, je n'arrive à rien de concret! Toutes mes pensées sont en vain. Comment fera-t-on pour se remettre de ce merdier? Et puis, en dedans de moi, y en a un qui crie «j'ai tu demandé ça, moé?» Et un autre qui trouve ça injuste! Pourquoi un aussi grand traumatisme? Pourquoi se cacher dans nos maisons? J'ai l'impression que le système merde un peu trop. À force de souhaiter du changement, il en est arrivé, du vrai changement! Ça dure depuis trop longtemps! Il nous faudra un ligne à suivre, sinon nous sortirons petit à petit, au grand jour, pour rebâtir de notre mieux. Une chose est sûre, je n'en veux pas de ces nouvelles manières, de toute cette société aseptisée! Elle l'était déjà trop pour moi! Je sais que bien des gens s'en foutaient des autres, des conséquences de leurs actes, mais moi, le respect passe toujours en avant. Et les autres, ils feront bien ce qu'ils veulent, si je le peux moi aussi. Je ne demande pas grand chose, juste réussir à trouver du bonheur chaque jour! Trouver une façon de sourire malgré tout. Car une vis sans sourire, c'est comme partir pour un long voyage en auto, sans pneus sur les roues! Ça risque d'être très long et très irritant! La grande ouverture, les droits des humains, au risque d'entraîner les autres avec nous? Pas sûr...

Résilience et rédemption.

Quand je pense à tout ce merdier de pandémie, je ne peux qu’avoir une larme à l’œil. Je regarde les gens, je ressens leur énergie. Je sens que certains d’entre eux aimeraient pouvoir en faire plus. Je ressens aussi que la grogne se retient d’envahir tout le monde. Bien au delà de tout ça, je me sens affaibli, sur le bord de m’écrouler. Je me demande vraiment pourquoi suis-je sur cette terre, si je ne peux aider plus que ça? Pourquoi suis-je aussi intelligent, si je ne peux en faire plus pour la société? Toute ma vie, je me suis enfargé dans toutes sortes de choses, comme s’il fallait que je reste «low profile». Même à cinquante ans, je me demande encore pourquoi je dois réfléchir avant de parler, je dois user de retenue lorsque j’ai le goût de faire une folie. Et puis, en ce moment, je voudrais m’envoler, parcourir le ciel avec les oiseaux. Savoir tous leurs secrets, sentir le vent dans mes ailes! Qu’arrive-t-il à ceux qui ne réussissent pas à se rendre dans le sud? Sont-ils obligés de s’adapter, comme nous? Je suis tanné de m’adapter, d’être résilient! Plus le temps passe et plus je comprends que le temps qu’il me reste diminue. Je me rends compte que cette «liste» de choses que je voulais faire s’effrite peu à peu... Et puis, je ne suis plus superman, oh non! Souvent je sens toutes ces blessures qui me sont arrivées! Rien de drôle. Je ne dis pas ça pour faire pitié, ni pour me faire plaindre, mais je sens le poids des années me rattraper. Je sens que mon véhicule commence à être démodé. Je sens que les composantes commencent à être obsolètes! Je sens que dans ma tête, ça fonctionne comme un ordinateur, et que cet ordinateur n’a plus la capacité de mettre à jour. Le disque dur principal est bien rempli. La mémoire vive n’a plus la possibilité d’être augmentée. J’ai beau avoir un merveilleux processeur, il a quelques circuits de brûlés, le traitement des données se fait d’une autre façon, et cette façon n’est plus aussi efficiente qu’elle l’a été! Mais nous sommes vendredi, il y a de l’espoir! L’espoir d’un sourire, l’espérance d’une rédemption. Bon vendredi!

jeudi 16 avril 2020

Isshhh!

Est-ce que ça s'écrit : «J'en ai mon simonac de tas de cette situation?» J'écoute un poste de radio, très tôt, parce qu'il ont souvent un narratif positif. Des mots pour nous changer les idées. Mais le discours change doucement; il bifurque vers un retour progressif, pour ceux qui sont en arrêt de travail, sans souci financier. Voilà où je décroche un peu. Et puis, le décompte des séries à écouter, nom de dieu, est-ce un portrait réaliste, celui que je me fais des habitudes d'écoute de l'ours moyen? Ma femme et moi prenons au moins deux marches par jour, question de repas perdre le nord. Un seul salaire assuré, car la majorité de mes clients sont fermés depuis un mois. On refuse de perdre la routine du travail, préférant continuer d'avoir hâte au vendredi soir. Pas trop d'alcool, pas trop de suppléments comme des chips, des gâteries inhabituelles... Et puis, nous surveillons la santé de notre plus jeune qui est en dépression depuis le mois d'octobre. Quel choc ce fut pour lui de perdre du jour au lendemain, toutes ses activités, la cadence du cheminement des divers intervenants qui veillaient à sa remontée. Mon épouse est attente d'un «délocalisation». Une sorte d'inquiétude abstraite. Pour ma part, j'ai des clients qui anticipent la réouverture de leur commerce et me demande des trucs de signalétique pour la distanciation! Quel mot ennuyant! Bon assez jasé, je retourne travailler!

Ça va tellement vite!

Pour une petite semaine, ça commence à faire pas mal! Avec ma récente nouvelle, une hernie ombiguinale, très difficile de garder le sourire! Mais on s’accroche, on continue à se tenir en forme. De toute façon, la vie continue! Dans les bonnes nouvelles, Gérard Deltell va réussir à nous avoir un montant très généreux pour la relance de nos commerçants, à Val-Bélair. Je suis vraiment content! Du côté de la CAQ, le mécanisme de demande est fait, il me reste à attendre et répondre à des questions. Protocole oblige! Je ne sais pas pour vous, mais ce matin, il y a un manteau blanc au sol et ce n’est pas spécialement plaisant! Il fait moins cinq. Hier, il se mettait à neiger à tout bout de champ! Puis, après le souper, les températures ayant baissé sous la barre du zéro, la neige est restée! Alors que mon garage est inutilisable, mon camion est dehors, couvert de merde blanche, bien gélée et collée! Il faut s’accrocher, l’an dernier, c’était la même chose. Un printemps qui ne finit plus, froid et mouillé! AU moins trois hivers de file qui durent six mois! Avec le confinement et les nouvelles règles sanitaires qui s’installent, à mesure que les travailleurs recommencent à circuler et gagner leur vie, je réalise que ce sera très différent de ce que c’était! Je ne suis pas sûr que ça me le tente! Bref, il faut être fait fort pour demeurer ici, dans la belle province! Mon entreprise n’est pas fermée à cause du confinement, car je passe la majorité de mon temps tout seul; mais la majorité de mes clients sont fermés, alors c’est plutôt tranquille. Mais dès la semaine prochaine, ça pourrait changer radicalement! Les chantiers en cours reprendront et ils leur faudra bien de la nouvelle signalétique, chose qui se fabrique ici, chez LADO Lettrage. J’ai un rendez-vous lundi prochain pour une échographie, histoire d’avoir un diagnostique avant chirurgie. Je n’ai pas peur de tout ça, mais comme je suis l’outil de mon entreprise, je dois prendre en considération une période de repos et aussi une période aux efforts limités. Tout ça pour agrémenter ce jeudi! On s’en reparle!

mercredi 15 avril 2020

On respire un coup...

Mercredi matin, il fait moins un degré, très gris, mais la clarté du jour se pointe de plus en plus tôt! On commence par les mauvaises nouvelles, je suis brisé. Avec l’aventure de mon garage, hier, je confirme, j’ai une hernie qui sévit. Je vais devoir subir une intervention pour réparer le tout! D’abord je dois passer par les formulaires et le protocole... N’empêche qu’hier, après avoir forcé comme un fou après la structure de mon garage, j’ai constaté que je souffrais au niveau de l’aine... Fait vraiment chier. Je n’ai jamais vu ça, une structure de garage qui s’ouvre à l’intérieur de sa toile! Pour le reste, la journée d’hier fut très valorisante côté travail, mais aussi côté redémarrage de la chambre de commerce. Les principales figures politiques que je côtoie semblent enclin à nous aider, pour redonner un souffle nouveau aux commerçant locaux. Et devinez quoi? J’ai reçu ma prestation d’urgence du gouvernement fédéral! Et oui! Loin d’être une fortune, cette prestation me permettra de pouvoir étirer la léthargie que mon entreprise subit. Il faudra redonner le tout, sous forme d’impôts! Mais comme c’est la seule aide que j’ai eu droit depuis 20 ans de travail autonome, ça le mérite d’être souligné! Il semblerait que la construction reprendra du service lundi prochain. Pour finir les jobs en cours et permettre d’installer les différents protocoles sanitaires, histoire de «survivre» à ce virus, qui se tiendra plus tranquille pour l’été. Espérons-le! Concernant les campings, il semble que nous soyons sans réelles directives pour le moment. Nos inquiétudes sont au niveau de la vente de notre attirail. Depuis le 10 mars, nous avons l’acompte, mais tant que nous ne pouvons pas aller sur place, il sera difficile de finaliser la transaction. Ça reste à voir! Anyway, je crois que je vais bientôt être très occupé, côté travail, alors je dois me préparer mentalement à tout ce déploiement!

mardi 14 avril 2020

Est-ce réel?

Quelle belle journée hier, malgré la pluie qui tombait! Je crois que ça va avoir fait du bien d’avoir autant d’eau, la neige s’en va tranquillement. Cette nuit, alors que je me suis levé pour aller fermer la clé du foyer, j’ai pu constater qu’il faisait neuf degrés! Avec un de ces vents... Ce matin, il fait trois degrés, pas plus chaud que ça, mais il fait clair à 5:45! Ça c’est merveilleux. Notre PM a annoncé que les garages allaient pouvoir ouvrir cette semaine. Et aussi la construction résidentielle le 20 avril. À suivre. Certains doivent être vraiment contents. Moi le premier, alors que la majorité de mes clients sont fermés depuis le 24 mars. Comme le temps a passé, quel gâchis! Ce matin je vais à Donnacona pour lettrer un camion. Je prends la voiture de ma Bibi, histoire de ne pas trop me faire remarquer. Car bien des gens se sont faits arrêter pour différentes raisons, en lien avec le confinement. Bien que je sois fermé, puisque je suis toujours tout seul, essayez d’expliquer ça à quelqu’un qui vous arrête. Je ne sais trop quoi penser. Je ne suis pas essentiel pour mes clients, mais je suis essentiel pour ma famille! C’est aujourd’hui que je suis censé recevoir mon deux mille dollars. Apparemment, il me sera très utile pour payer ma remise de taxes. Je dois commencer à mettre de côté des sous pour ça. AU moins je n’aurai pas à me casser la tête pour trouver les sous pour rembourser. Ça fait tout de même vraiment chier d’être un percepteur de taxes pour le gouvernement. J’ai l’impression de travailler pour lui! Ce qui n’est vraiment pas le cas! Donc une semaine de quatre jours, ensuite on révisera. Bonne journée!

lundi 13 avril 2020

Pas encore...!

Alors que l'économie s'effrite comme un vieux bout de carton, que les gens se réfugient dans leurs foyers pour suivre les directions du gouvernement, notre trou d'eau national, lui, nous propose une photo de sa famille, dehors, à un endroit qui a l'air vraiment différent de sa demeure depuis le début du confinement! Bin oui! Être confiner avec aucun souci financier, ça doit être différent que d'être confiner et voir son porte-feuilles et / ou son entreprise s'envoler tranquillement au gré du vent! Sans vouloir négliger le fait que la santé de chacun soit au coeur de la crise, il faut tout de même s'interroger sur ce qui se passe simultanément au pays de la grande illusion! Des gens meurent, d'autres perdent tout ce qu'ils ont, d'autres s'en foutent complètement! Et ils y a ceux qui disent que c'est à cause des changements climatiques! Même si l'être humain s'habitue à tout, difficile de ne pas fermer les poings devant pareils tarés... De quelle planète parlent-ils? Des gens meurent d'un virus qui provient d'un curieux mélange d'insalubrité, d'autres ont perdu leur maison à cause des dommages collatéraux du confinement, et eux, nous reviennent avec le climat ou l'environnement! Assez de ces sottises! Si vous voulez laisser votre marque dans ce monde, soyez innovateurs, souriez, suggérez-nous de nouvelles façons d'être un peu plus prospère! Arrêtez de chercher à qui la faute!

dimanche 12 avril 2020

Confinés pour Pâques.

En voilà une belle journée! nous sommes le douze avril. C’est la fête de mon plus jeune, il a dix-huit ans aujourd’hui! C’est aussi la fête de Pâques, une occasion de se réunir en famille, pour s’échanger du chocolat et manger comme des cochons. Mais rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. Ça fait un mois que les écoles sont fermées, trois semaines que les entreprises «non essentielles» sont aussi fermées. AU delà de l’Amour, les gens ont tout mélangé, car ici, dans la belle province, impossible de faire des comparaisons avec les autres. Ce qui arrive ici, c’est toujours ce qu’il y a de mieux ou ce qu’il y a de pire. Je n’arrive pas à saisir l’intangible de la situation. Je réussis à ressentir la détresse de certaines gens, mais je ressens aussi de la haine, une certaine hypocrisie. Mais notre société «aseptisée» s’est bien rendu compte qu’elle était bien plus déficiente avec son système obsolète, que première de classe! Et ça, ça choque plusieurs personnes qui ne s’en étaient pas encore rendu compte! Pour ma part, je souffre à l’année d’être pris au piège de ce système pourri, un système à deux vitesses, mais réservé à ceux qui sont là, au bon moment! Perdus dans les dédales labyrinthiques des formulaires à remplir, nous nous sommes épuisés de chercher des solutions pour nos enfants. Et comme le plus jeune vient d’avoir 18 ans, il semblerait que tous nos efforts s’avéreront beaucoup moins efficaces à partir d’aujourd’hui. Je dis ça par expérience de deux premiers. Une fois la majorité légale atteinte, nous avons perdu le si petit «contrôle» que nous avions soutenu des années durant! En dépression depuis le mois d’octobre, notre petit dernier commence à trouver son confinement très long. En fait, je crois qu’il a été en régression à partir de la fameuse année 2013. Puis, après avoir passé au travers les différentes étapes de son émancipation vers le genre masculin, un refoulement d’émotions de toutes sortes l’a mené tout droit vers une dépression majeure. EN tant que parents au dessus de cette crise, nous nous sommes battus, comme n’importe lequel parent le ferait, pour le bien de son enfant! Mais force est d’admettre que le voyage parental, jusqu’à maintenant, nous aura «brassé» comme un navire prisonnier d’une tempête! Et puis, être parent sans repère, tentant d’être le phare qui guide sa progéniture vers le droit chemin nous a épuisé... Chaque nouvelle journée est un cadeau, un privilège que nous tentons de vivre avec bonheur. J’essaie de faire ressortir l’Amour au travers de notre détresse. Mais je ne suis pas tellement bon. Je suis de nature dépressive, j’ai beaucoup de difficultés à ne pas dire tout ce que je pense. Dans certaines situations, je peux devenir très ennuyant, de par ma compréhension et mon analyse. On s’en reparle...

samedi 11 avril 2020

Vraiment tanné...

La journée d’hier fut une dure période, où je me suis remis en question. Je crois que ce n’est pas terminé. L’absence de sourire n’’est pas une thérapie, mais plus un signe de dépression. Je ne veux pas retomber dans de vieilles lacunes. Je cherche une façon de faire le plein d’énergie, une énergie nouvelle qui serait allégée de ce qui se passe en ce moment. Une énergie sans peur, qui aurait le courage de dire la vérité! Une énergie fonceuse capable de gérer ses émotions, capable de montrer la voie! L’ingérence de l’état détruit ma vie! De par ma compréhension, je deviens une personne toxique pour tous ceux et celles qui ne veulent pas savoir; pour ceux qui préfèrent penser à autre chose. Malheureusement je n’ai pas ces capacités. Je ressens les choses et en plus, j’ai des copains actifs dans ma tête qui me suggèrent un tas de chose à faire. J’en suis rendu à douter des effets du concerta. Ce neuro stimulateur me permet de prendre du recul, de constater à quel point je peux décortiquer la vie, en comprendre le sens. Je réussis à répondre à mes questions avant de les poser à quelqu’un. Des fois je me tombe sur les nerfs tout seul. Et puis, je voudrais toujours faire mieux. Je voudrais en faire plus. J’ai sacrifié tellement de choses par amour pour ceux qui m’entourent. Je ne regrette pas, mais je suis fatigué. Fatigué de subir les ingérences de nos politiciens, la convergence des journaleux incompétents qui s’improvisent spécialistes pour les différents moments de la vie. Vérifier vos sources, arrêtez de vouloir troubler la paix sociale! Et surtout, soyez honnêtes! Je ne sais pas si les gens se rendent compte que ce virus aura fait moins de ravage à la vie humaine que l’influenza! Pas contre, il aura, par le biais d’une ingérence incroyable, démoli notre quotidien à tous! Hier, je suis allé au Costco. La file dehors, délimitée par un chemin, confectionné par des palettes judicieusement disposées, permet de contrôler les clients en approche. Ensuite, une fois à l’intérieur, c’est pas si pire. Rendu aux caisses, nouvelles façons, certaines personnes passent plus vite que d’autres, mais une fois sortis, on a l’impression d’avoir traversé des douanes, tellement on sentait le contrôle et aussi parce que ce fut long. Si les chose demeurent ainsi, je ne pourrai pas retourner à cet endroit, du moins accompagné de mon épouse. Car je me sentais opprimé, assouvi, à genoux devant un système communiste! SI vous voulez faire une différence, commencez par rationner les gens qui sont sur l’aide sociale! Coupons pour l’épicerie et les soins de santé. Aucun alcool, ni cigarette, ni SQDC! Les représentants de l’ordre, mettez vos culottes, soyez un exemple, pas une «confrérie syndiquée». Redonnnez aux gens le goût de vivre, de prendre soin d’eux par eux-mêmes! Où est la joie de vivre quand nous sommes obligés de payer des un système désuet et communiste? Pourquoi peut-on cotiser à une assurance médicaments dans le privé, mais que pour les soins de santé, on doit payer le système pour tout le monde? Et si on doit continuer de payer ce système, peut-on y faire un grand ménage? Ceux qui ont un surpoids de 50 livres et plus, vous payez plus cher. Et si vous n’améliorez pas votre situation dans les prochaines cinq années, les soins de la santé seront payables à la sorties des consultations et\ou de l’hôpital. Ceux qui fument (cigarette ou autre) devraient aussi payer plus cher, en attendant d’arrêter; si dans les cinq années suivantes, ils n’ont pas arrêter, alors les soins de santé se feront uniquement au privé; si ces deniers veulent vous soigner. Et j’en ferais encore, du ménage comme ça. Il est grand temps que ça change!

vendredi 10 avril 2020

Plus triste qu'en colère...

On pourra dire que la crise actuelle, provoquée par la venue d'un nouveau virus, m'aura retiré certaines choses. Je m'explique. Je sens que j'ai perdu encore un peu de liberté d'expression; j'ai perdu encore une partie du peu de paix intérieure qu'il me restait; et pour terminer, j'ai perdu une partie de la lumière qui brillait si fort entre ma Bibi et moi... Je n'arrive pas à imaginer un scénario plus dur, plus déchirant, pour le moment. Sûrement que le temps viendra y saupoudrer un peu du sien. Comme l'honnêteté est la voie commune que nous suivons, la poussière et les tristes nouvelles finiront par se fusionner et s'estomper. Voilà pour aujourd'hui! C'est ça quand d'autres viennent imposer un régime de communiste sans te demander la permission, sans prendre le temps de mesurer les impacts de cette implantation!En refusant, comme toujours, de s'inspirer de ce qui s'est déjà fait, du data existant! Quand celui qu'on met au pouvoir nous tourne le dos, pour s'occuper de ceux qui lui ont cracher au visage? Comme quand le Maîîtrre est venu nous mentir en pleine face, trois ou quatre jours après son élection, en nous «dévoilant un structurant de projet trop lourd» et mal adapté à notre ville.... Comme quand ils ont décidé d'implanter des éco-frais, sans consulter ceux qui auront à les payer! Comme quand ils ont signé un anneau de glace de classe olympique au centre de l'ancienne ville de Sainte-Foy, en pleine été, quand tout les citoyens ont les yeux occupés à penser à se reposer, suite à un criss d'hiver dur! Quand, au tournant de ta vie,  les décideurs entreprennent une réforme du système scolaire, réforme qui vous tablette après avoir inverti vingt ans de votre vie, 40 000$ de frais d'études? Comme quand quelqu'un a accepté que son argent, gagné dignement, imposé obligatoirement, devienne un plan d'économie, mais que les intérêts, sur ce choix d'économiser, soient imposables! Et je pourrais mentionner aussi le point des conventions collectives, qui dit que «le manque de travail» ne peut être une raison de mise à pied! Je pourrais en ouvrir toute la journée, des boîtes de Pandore comme celles-là, mais je ne ferais que perdre le précieux temps qu'il me reste à vivre. Sur ce, je n'arrive plus à respirer librement, à l'intérieur de moi, le volcan est entré en éruption, si vite, sans jamais donner aucun signal précurseur. Maintenant je dois réussir à le contenir. Me faire croire que tout va bien! Car le volcan, c'est moi! Moi!!! Qu'est-ce que me dirait un thérapeute? Ferme tes oeillères, mêle-toi de ce qui te regarde! La vie va vite, mets de côté toutes les choses qui nuisent à ton accomplissement. Bien compris. Est-ce que je m'exile sur une île déserte? Comment réussir à me concentrer assez fort pour arriver à accomplir ma vie, en mettant tout ça de côté? Dois-je partir en voyage humanitaire? Dois-je donner mon corps à la science? Est-ce que je peux écrire ou dessiner tous les jours, en mettant de coté le fait que je dois travailler? Puis-je refuser les responsabilités acquises avec les années, comme mes enfants? Où voulez-vous en venir? Pourquoi avoir parcouru tout ce chemin, trop souvent en sens inverse, si je dois y renoncer? Aidez-moi! Je ne suis pas un prophète, je ne suis qu'un petit guérisseur incertain des ses capacités! Et je n'ai aucune prétention dans ce que j'affirme, juste du ressentiment, de la peine, toujours de la peine! Je me sens comme un bout d'intestin qui n'est pas essentiel au bon fonctionnement d'une entité organique! Je suis prisonnier de moi-même, réprimé par ma propre indécision, retardé par des choix passés, incapable de trouver une solution, une façon de passer au travers ce nuage intempestif! À suivre.

jeudi 9 avril 2020

Moment de réflexion.

Jeudi saint! Le lavement des pieds! Il est loin ce temps où j’allais au pensionnat! Mais quelque part, c’était du bon temps. J’y ai appris à écrire en lettres attachées; j’ai aussi maîtrisé mon français! J’ai eu mes premiers cours d’anglais. J’ai été confronté à d’autres genres d’enfants, des enfants riches, mais sans parents. Je pense que je pourrais en parler longtemps, mais je n’ai pas le goût ce matin de vous tanner avec ça. Bien au contraire, je veux sourire, prendre conscience de ce qui m’entoure d’une autre façon que celle du confinement! J’ai vraiment abandonné les points de presse, préférant les écouter en différé, question de mieux suivre et de laisser de côté les histoires de fée des dents, la vie personnelle des journalistes, etc. Ce n’est pas un cours universitaire où le professeur s’écoute nous parler de ses voyages! Et puis, on dirait que la corde va se desserrer bientôt. Pour ma part, je travaille à l’année tout seul, alors je ne souffre pas tellement de mes journées. Mais je souffre de cette énergie nouvelle, une énergie trop présente qui vient me tirer des larmes. Et puis, je vois bien que ma Bibi est un peu tannée de me subir, de voir tout ce qui ne fait pas comme elle le ferait! Et je la comprends. Elle veut en faire plus, elle se dit que tant qu’à être à la maison, je pourrais en faire plus! Épuisé depuis des années, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus! Aussitôt que j’en ai la chance, ou bien que je me rends compte que je suis «OFF», je m’arrête et je n’ai pas vraiment le goût de faire quoi que ce soit. Et comme je suis seul à l’année, les rencontres me tirent pas mal de jus. J’aime pouvoir prévoir ce genre de choses. Et puis, je constate qu’elle n’est pas «habituée» de me voir réagir, de me voir m’exprimer physiquement! Mais je crois que c’est un moment de réflexion, un temps pour réfléchir, et pouvoir apprécier ce qu’on a. Je ne sais pas où je m’en vais, mais je sais que j’y vais! Malgré tout ce que je peux écrire, tout ce que je réussis à exprimer, je pense que j’aurai toujours quelque chose à dire, quelque chose à exprimer. Alors bonne journée! Amusez-vous!

mercredi 8 avril 2020

Tous à la messe!

Très clair ce matin avec moins cinq degrés. Le soleil se lèvera à 6:10. Normalement, Joanne reviendrait de sa clinique à Terre des Cries! Elle aurait été partie vingt-trois jours! Alors ça commence à faire longtemps que nous sommes en confinement! Oh, mais j’adore cette clarté! De quoi vous réveiller plus rapidement et aider le sourire à vous rendre visite plus facilement! J’ai bien aimé mon texte d’hier, j’ai même décidé de l’illustrer! Je termine ça tantôt. Et puis, ce fut un grand jour, hier, alors que j’ai reçu mon numéro (ID) de sécurité pour pouvoir m’inscrire au programme d’aide du gouvernement fédéral. Car je n’ai pas droit à celui du provincial; la raison est toute simple, je suis admissible à celle du fédéral! Donc la belle province n’est pas tellement équipée pour affronter les catastrophes, et nous savons qui passe en dernier! Pourtant, pour payer tous ces beaux programmes, ça prend des travailleurs! Et ça, ça passe en dernier! Tous les gens affiliés au système sont encore payés. Difficile à croire. Il devrait y avoir une justice dans ce système, un coeur! Une logique qui tient compte de la survie de ce dernier! Bin non, si l’argent manque, on empruntera! Et les travailleurs paieront tout ça tranquillement, à coups de taxes... Voilà la véritable pandémie! Certains se vanteront de chiffres intéressants par rapport à la propagation de la COVID-19, mais personne ne se pavanera pour démontrer tous les emplois perdus, tous les commerces qui fermeront! Tous ces gens, gènés d’aller à la soupe populaire. Et le curé rouge qui en rajoute en souhaitant que cet événement laisse des traces profondes... Je lui en laisserais bien, moi, des traces profondes! Tout le monde est «paralysé» devant l’angelus de treize heures. Ils s’abreuvent des paroles «bibliques» qu’ils avaient mises de côté depuis des années. Et puis, le gros a fait sensation avec sa loi sur le port de signes religieux! Vive la laïcité qu’ils disaient! Pourtant, ces jours-ci, la messe se dit tous les jours à treize heures! Mais ce n’est pas ce genre de messe qui m’intéresse. Et que dire des projections, qui ne mentionnent en aucun temps, quand est-ce que nous pourrons recommencer à travailler! Et pour rassurer les disciples, on a dit que la réalité sera sûrement plus près des chiffres positifs que des négatifs! Ça mériterait un trophée!

mardi 7 avril 2020

Vous avez dit hamsters?

Chaque matin, pandémie ou non, les hamsters dans ma tête se lèvent toujours! Ils sont douze, ayant chacun une certaine dose d’énergie, une idée différente, une histoire à raconter, un opinion à donner! C’est comme ça depuis le début de ma vie! Peu importe, ils sont là! Toujours prêts! Inutile de les chercher, ils me rappellent sans arrêt qu’ils sont là! Depuis sept ans, je prends une médication appelé «concerta», un neuro stimulateur qui aide mes hamsters à former une équipe. Il y a des jours où ça fonctionne vraiment bien! D’autres où je me demande où j’en suis. Avant la médication, je fonctionnais avec des points de repères et des «photos». Pas de farce! Des points fixes dans le temps, une sorte de prise de données précise, me permettant de m’orienter, de me rappeler. Et puis il y a les «photos», ces images qui se gardent en mémoire vive, pour m’aider à me rappeler où j’ai mis certaines choses. Malgré tout, il m’arrive d’être perdu, de chercher où j’en suis. Des fois, je me sens en dehors du monde qui m’entoure, je me sens comme un étranger, dans cette société. Ces sentiments, je les vis depuis trop longtemps; quand je dis trop longtemps, je ne me rappelle pas avoir vécu autrement! Des fois, j’ai de l’énergie, comme ça, une sorte de stimuli difficile à maîtriser, qui. pourrait me permettre d’accomplir des tâches incroyables! Par contre, je n’ai pas le contrôle dessus! Impossible à prévoir! Et puis, imaginez ce que j’ai pu donner comme impression à certaines gens lorsque j’arrivais pour la première fois dans «leur milieu»! Carrément étrange? C’est ça ma vie! Ça n’a jamais été autrement. Ce qui a changé, ou devrais-je dire évolué, c’est ma compréhension de tout ça. Des fois, je commençais un nouveau travail, j’avais toujours peur d’en faire trop, d’être trop distrait, de gaffer! Mais depuis douze ans, je travaille directement de la maison. J’ai adapté ma situation à moi-même! Ça m’a permis de voir mes enfants grandir, de sauver des frais de garderie, des coût fixes, etc. Et il y a eu la décision de prendre du concerta. Cela me permet d’être vraiment moins distrait, de finir ce que je commence (presque), de dormir quand le temps est venu, que les gens aient l’impression que je les écoute quand ils me parlent! Et chaque jour se veut un nouveau défi! Alors je me dis que la meilleure façon de faire, c’est d’accueillir la vie un jour à la fois. Confinement ou non.

lundi 6 avril 2020

Assez les sornettes!

Alors que notre PM en rajoute sur sa stratégie de confinement, il pimente le tout avec un clown qui a déjà dit que le gros était dangereux pour la paix sociale! Il faut vraiment être taré, retardé par le tonnerre pour sortir de pareilles sornettes! Je suis pro achat local depuis dix ans dans ma communauté, et je peux vous dire que l’achat local, c’est avant tout encourager les gens d’ici qui travaillent ici! Acheter chez nos commerçants, c’est faire rouler l’économie locale! Arrêtez vos «made in chez nous», vos pleurnicheries de citadin. Tant que vos produits fabriqués ici coûteront le double et plus du restant de la planète, vous serez tenu en échec. Et n’allez pas vous imaginer que vous allez convaincre des gens qui sont confinés depuis trop longtemps, à utiliser un site transactionnel désuet et peu fiable! Ça fait des semaines qu’ils se servent de l’internet, rapide, fiable et innovateur! Je n’en revient tout simplement pas! Pour moi, président de l’association des gens d’affaires de Val-Bélair, l’achat local, c’est encourager les commerçants de notre territoire, peu importe si leurs produits sont fabriqués ailleurs qu’au Québec! Si vous encourager les commerces situés sur votre territoire, vous faites rouler l’économie locale! Facile à comprendre, facile à faire! Je n’ai pas un baccalauréat en marketing, ni en management, mais je peux vous affirmer que si vous aller à Montréal, en partant d’ici,  pour vous acheter des jeans «faits dans la belle province», vous n’encourager pas votre région, ni votre ville! Et pour ce qui est de l’achat en ligne, vous voulez nous enlever notre liberté en entier? Allez voir ailleurs avec vos idées communistes!

dimanche 5 avril 2020

Ouf, du calme!

Comme le dit si bien ma Bibi, je dois continuer d’évacuer tout ça de ma tête, chaque jour, toutes ces idées noires qui viennent me hanter! Mais comment y arriver pleinement? Comment faire pour ouvrir les écoutilles, faire en sorte de «rincer» mes méninges, les épurer? Il y a mon ami le dessin qui occupe de plus en plus de place dans ma vie, mais ce n’est passez. Je crois qu’il va prendre encore plus de place... Mais dans ma tête, les analyses se succèdent, les calculs aussi! Mais ce ne sont pas des calculs mathématiques, mais plus des calculs par déductions, par associations! Une analyse logique, comme une série de problèmes écrits! La différence avec ceux qu’on faisait à l’école, c’est que que ceux-là sont vrais! On dirait que je ne réussis pas à me tanner! Au contraire, j’en veux encore! Je veux élaborer des scénarios, faire des associations entre ces derniers, trouver une logique, une façon nouvelle de faire les choses! Et il y a aussi ce vieil adage, qui semble-t-il viendrait de notre religion, qui dit: Si la fin du monde arrive, continue ce que tu fais comme si de rien n’était! Mais essayer d’arrêter de penser, d’arrêter votre esprit en pleine fabrication de scénarios! En pleine situation de crise ou l’instinct de survie s’installe tranquillement! QU’est-ce que cet instinct? Survivre sans se laisser dominer par la peur, l’anxiété? Pour vrai? Si vous laissez les médias vous dire quoi faire, vous risquez de tomber dans une sorte de dogme, ou de dictature. Au contraire, si vous vous isolez, vous pourriez devenir une sorte d’hermine qui développera une sorte de «défensive farouche» pour ce qui vous appartient! Dans les deux cas, cela risque de dégénérer de façon spectaculaire et inattendue! J’en ai beaucoup à dire, mais j’aime mieux l’écrire ici que «contaminer» ceux que j’aime avec mes pensées trop «prolétaires». Loin d’être communiste, je suis pour une diminution de l’état, je ne veux pas devoir rien à personne et je veux vivre de ce que je gagne dignement. Ça fait vingt ans que je suis travailleur autonome, et je me rends bien compte que ces jours-ci, ça prend tout un sens. Et je dois me tenir droit, à l’écoute de ce que les lois nous dictent. Mais je serais toujours au fond de moi celui qui veut innover par lui-même, celui qui refuse d’être «endoctriné»; si pour vivre je dois créer une monde à moi, qui sera parallèle au vôtre, alors je le ferai. Pour le reste, on récolte ce que l’on sème!

samedi 4 avril 2020

On évacue.

Je pense que si j’écris, j’aurai moins besoin d’en parler! Je me dis que comme ça, ça me fera peut-être moins choquer! Pourquoi certaines personnes continue de casser du sucre sur le dos des autres? Pourquoi essayer de brouiller la paix sociale en donnant votre opinion, le vôtre, sur les réseaux sociaux? Où étiez-vous, bandes de lâches, quand c’était le temps de faire du bénévolat? quand c’était le temps de donner de votre temps pour les autres qui sont dans le besoin? Je dis ça de même parce qu’il y a des claques sur la yeule qui se perdent! Pourquoi caler les autres? Pourquoi pas unir vos forces? Pourquoi ne pas utiliser votre intelligence pour aider? Pour créer? Mettez de côté vos vieilles rivalités inutiles, gang d’immatures! Ça fait du bien d’expulser toute cette merde de ma tête! 

vendredi 3 avril 2020

Vendredi...

Comment ça va? Enfin vendredi! Quelle semaine de fou! Sans blague, c’est dans ces temps étranges de confinement que nous voyons la vraie nature humaine! En voulant se crisser de tout, les gens font en sorte que nous resterons plus longtemps en confinement! Hier, nous avons écouté un film qui traitaient de survie. Un mec qui expliquait, par le biais d’une émission de télé, des façon de survivre en cas de confinement! Puis, certains sont «choisis» pour passer du temps encabanés, avec d’autres, pour perfectionner leur façon de survivre. Mais après peut-être 48 heures, c’est l’asile! Des circonstances très dérangeantes les mènent à se monter les uns contre les autres et la sauvagerie s’installe! Ce film fait peur. Ne pas faire écouter à tout le monde tellement c’est dur. Ça m’a fait réfléchir, mais il est facile d’associer ce qui se passe dans ce film avec des choses qui pourraient se produire pendant notre période de confinement... Bref, il faut réussir à se «déconnecter» de tout ce scénario, histoire de bien dormir! ALors on amorce une autre journée de confinement. Je crois que je vais me laisser porter un peu par une certaine énergie que je puiserai au fond de moi, une flamme du vendredi! Et on s’en reparle! La bière risque d’être très bonne ce soir!

jeudi 2 avril 2020

Pandémie?

Je peux ressentir la torpeur

De ceux qui ne sont pas bien

À quel point ils ignorent leur

Chance d’être aussi bien


Au fond de moi

Je veux sortir de ce marasme

Je veux sentir le spasme

De défier la loi


Au coeur de la tempête

Sommeille un nouvelle façon 

De distribuer l’information

Sans aucun pense-bête


Une histoire à dormir debout

Une gigantesque arnaque

Créer par chacun de nous

Et ça va donner une claque


Mais il est trop tôt pour divulguer

Aussi trop tard pour le cacher

Il arrive le temps de se rallier

Ce moment pour recommencer


Sacrement!

Je suis absolument stupéfait de tout ce qui se passe. Les gens semblent inconscients de ce qui se passe. Le Québec est en train de s'effondrer! Les gens sont en confinement, ou au travail, sélectionnés au volet par le gouvernement! Les gens crient toutes sortes de choses sur les réseaux sociaux, des conspirations odieuses, en passant par de petits vidéos persos amusants, rien ne semble les inquiéter plus que le virus en soi. Et que dire de l'adulation du peuple envers le directeur national de la santé? Ça dépasse l'entendement! Pour l'instant, je trouve qu'il y a trop de gens qui sont payés à rien faire! Cela les empêchent de réaliser à quel point la crise est réelle! Depuis vingt ans, je travaille pour moi-même, facturant ici et là, sinon je ne peux pas vivre, je ne peux subvenir à mes besoins! Réveillez-vous! Il faut en faire plus qu'écouter Netflix ou encore se plaindre que vous manquez d'argent! Formez des équipes virtuelles, partagez vos idées, vos plans, vos solutions face à cette situation insoutenable! Arrêtez de vous fier à l'aide financière promise par les gouvernements en place! La farce a assez duré! Plus vous restez chez vous à agoniser, plus il vous sera dur de reprendre vos activités une fois le confinement terminé! En tous cas, je vous dis ça comme ça. Et puis, il faut faire fermer les grandes gueules qui publient des annonces comme le RTC veut de l'aide pour renflouer les coffres! Ou encore des vidéos et /ou photos qui montrent des gens aller à l'encontre des consignes de confinement! Vous voulez troubler la paix sociale pour de vrai? Vrai-vrai? On s'en reparle!

Quel combat?

Je suis inquiet pour mon épouse. Elle semble très mal gérer son stress! Elle est à la maison, en télétravail, mais elle trouve ça dur. En plus, elle travaille de concert avec son équipe de l’institut, qui respecte plus ou moins les consignes de confinement! Et l’humeur plutôt «neutre» de Cameron ne l’aide pas tellement. On dirait aussi qu’elle a peur du virus; maux de tête à répétition, un manque d’énergie en général, c’est inquiétant! Pour le reste, le PM va bien nous rallonger en confinement bientôt. Toutes les rumeurs vont dans ce sens. Et puis, il ferme les régions une à une, alors on verra bien. Il y a deux jours, j’ai écrit aux deux principaux intervenants qui s’occupent de mon fils. Apparemment ils ne doivent être tellement essentiels, puisque je n’ai pas de réponse. Imaginez ça, en plein confinement, alors que ça fait des années que nous tentons de lui redonner le goût de vivre, de sortir voir le monde, tout est annulé! Les activités, les programmes, les rencontres, etc. Je le sens paniqué, perdu dans cette vie qui semble celle de quelqu’un d’autre. Il n’y a rien de drôle à rester cloîtré dans sa maison! Certains me disent d’en profiter pour me reposer, mais moi je suis inquiet. Inquiet pour ma famille, inquiet pour mon entreprise! Notre vie familiale étant ce qu’elle a été, nous n’avons pas de coussins, pas de fond de secours. Oh je prie tous les jours, mais ça, je le faisais déjà! Étant donné les consignes de notre gouvernement, les gens se tiennent tranquilles et l’ouvrage ne rentre plus par la grande porte. Mais je sais que c’est temporaire. Par contre, quand la machine va repartir, je sens que je serai vraiment dans le jus! Alors aussi bien en profiter un peu pour dessiner, admirer un peu plus la nature, car la bêtise humaine est en augmentation, comme le nombre de morons! Et comme mon innocent de voisin d’en face ne respecte en rien les consignes, il y un mouvement chez lui... Restons calme, malgré les risques encourus par ce dépravé! EN tant que moron, il est difficile à battre! Nous prenons de plus grandes marches, mais c’est désolant de voir que la neige dans les rues ne sera pas ramassée...Que les nids de poules sont omniprésents absolument partout! Les gens semblent négliger encore plus ce qu’ils ont. Des tas de gens sont payés quand même, malgré qu’ils soient confinés à la maison. Comment peuvent-ils comprendre et ressentir ce qui se passe pour vrai? Je ne sais vraiment pas. Moi je reste perplexe devant cette situation, me demandant pourquoi le PM nous dit que nous menons le plus dur combat de notre vie...

mercredi 1 avril 2020

Une sorte de trop plein.

Nous sommes le 1er jour d’avril, il fait un degré. Toujours sans nouvelle de cet ennemi silencieux qui nous surveille. Je crois que je commence à être un peu distant de mon travail. Pas tant que ça, mais je me demande si je fais quelques petites jobs, est-ce que je serai payé? Mon interrogation est bien réelle; si le client ne me dit pas qu’il n’a pas l’intention de me payer, ou encore qu’il n’a pas le budget nécessaire, je viens de me faire avoir. Je dois chasser ces idées de ma tête et poursuivre mon idéal. Me voici donc en pleine crise, avec un fils qui a mis sa vie sur pause depuis trop longtemps. De le voir dans cet état me gruge tellement. Et puis, ça devient pas endurable de voir quelqu’un ne rien faire de ses journées, quand toi, son pourvoyeur, travaille chaque jour pour s’assurer de son bien être. À la longue, ça devient vraiment difficile. Cette attitude «lâche», cette façon de nous parler, je défoncerais des murs! De toute façon, il semble qu’on ne peut rien faire, que ça doit venir de lui! Pourquoi tout a changé? En 2013, année trop dure pour une famille, tout sa cadence s’est inversée. Il est passé de champion à perdant. Comme s’il y avait eu un élément déclencheur. Depuis ce temps, sa vie n’est qu’un manque de confiance chronique! J’essaie tous les jours de l’aider, de le faire rire, mais il semble que ce soit peine perdue! ALors je voudrais bien me garocher dans l’ouvrage, mais je ne me sens pas capable, étant donné les circonstances actuelles. Et puis, je suis tanné d’avoir des sécrétions! On dirait qu’entre mes sinus et ma gorge, il y a un «bypass»! Ça descend toujours dans ma bouche! En tous cas, ça fait du bien d’en parler. À plus!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...