En voilà une belle journée! nous sommes le douze avril. C’est la fête de mon plus jeune, il a dix-huit ans aujourd’hui! C’est aussi la fête de Pâques, une occasion de se réunir en famille, pour s’échanger du chocolat et manger comme des cochons. Mais rien de tout ça n’est possible aujourd’hui. Ça fait un mois que les écoles sont fermées, trois semaines que les entreprises «non essentielles» sont aussi fermées. AU delà de l’Amour, les gens ont tout mélangé, car ici, dans la belle province, impossible de faire des comparaisons avec les autres. Ce qui arrive ici, c’est toujours ce qu’il y a de mieux ou ce qu’il y a de pire. Je n’arrive pas à saisir l’intangible de la situation. Je réussis à ressentir la détresse de certaines gens, mais je ressens aussi de la haine, une certaine hypocrisie. Mais notre société «aseptisée» s’est bien rendu compte qu’elle était bien plus déficiente avec son système obsolète, que première de classe! Et ça, ça choque plusieurs personnes qui ne s’en étaient pas encore rendu compte! Pour ma part, je souffre à l’année d’être pris au piège de ce système pourri, un système à deux vitesses, mais réservé à ceux qui sont là, au bon moment! Perdus dans les dédales labyrinthiques des formulaires à remplir, nous nous sommes épuisés de chercher des solutions pour nos enfants. Et comme le plus jeune vient d’avoir 18 ans, il semblerait que tous nos efforts s’avéreront beaucoup moins efficaces à partir d’aujourd’hui. Je dis ça par expérience de deux premiers. Une fois la majorité légale atteinte, nous avons perdu le si petit «contrôle» que nous avions soutenu des années durant! En dépression depuis le mois d’octobre, notre petit dernier commence à trouver son confinement très long. En fait, je crois qu’il a été en régression à partir de la fameuse année 2013. Puis, après avoir passé au travers les différentes étapes de son émancipation vers le genre masculin, un refoulement d’émotions de toutes sortes l’a mené tout droit vers une dépression majeure. EN tant que parents au dessus de cette crise, nous nous sommes battus, comme n’importe lequel parent le ferait, pour le bien de son enfant! Mais force est d’admettre que le voyage parental, jusqu’à maintenant, nous aura «brassé» comme un navire prisonnier d’une tempête! Et puis, être parent sans repère, tentant d’être le phare qui guide sa progéniture vers le droit chemin nous a épuisé... Chaque nouvelle journée est un cadeau, un privilège que nous tentons de vivre avec bonheur. J’essaie de faire ressortir l’Amour au travers de notre détresse. Mais je ne suis pas tellement bon. Je suis de nature dépressive, j’ai beaucoup de difficultés à ne pas dire tout ce que je pense. Dans certaines situations, je peux devenir très ennuyant, de par ma compréhension et mon analyse. On s’en reparle...
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
dimanche 12 avril 2020
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Je m’ennuie de ça.
16 degrés ce matin. Je ne sais pas pour vous, mais moi, de voir des vidéos apparaître sur tous mes fils de réseaux sociaux, peu importe leur...
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Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
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