jeudi 16 avril 2020

Isshhh!

Est-ce que ça s'écrit : «J'en ai mon simonac de tas de cette situation?» J'écoute un poste de radio, très tôt, parce qu'il ont souvent un narratif positif. Des mots pour nous changer les idées. Mais le discours change doucement; il bifurque vers un retour progressif, pour ceux qui sont en arrêt de travail, sans souci financier. Voilà où je décroche un peu. Et puis, le décompte des séries à écouter, nom de dieu, est-ce un portrait réaliste, celui que je me fais des habitudes d'écoute de l'ours moyen? Ma femme et moi prenons au moins deux marches par jour, question de repas perdre le nord. Un seul salaire assuré, car la majorité de mes clients sont fermés depuis un mois. On refuse de perdre la routine du travail, préférant continuer d'avoir hâte au vendredi soir. Pas trop d'alcool, pas trop de suppléments comme des chips, des gâteries inhabituelles... Et puis, nous surveillons la santé de notre plus jeune qui est en dépression depuis le mois d'octobre. Quel choc ce fut pour lui de perdre du jour au lendemain, toutes ses activités, la cadence du cheminement des divers intervenants qui veillaient à sa remontée. Mon épouse est attente d'un «délocalisation». Une sorte d'inquiétude abstraite. Pour ma part, j'ai des clients qui anticipent la réouverture de leur commerce et me demande des trucs de signalétique pour la distanciation! Quel mot ennuyant! Bon assez jasé, je retourne travailler!

Aucun commentaire:

Je m’ennuie de ça.

16 degrés ce matin. Je ne sais pas pour vous, mais moi, de voir des vidéos apparaître sur tous mes fils de réseaux sociaux, peu importe leur...