Il fait moins six degrés, nous sommes vendredi, enfin! Quelle semaine de production excellente! Je ne sais pas comment je réussirai à passer au travers de cette crise, mais je veux participer à sa fin de façon constructive! Pour l’instant, je suis blessé au niveau de l’abdomen, et il m’est difficile de travailler dur. Ça me fait vraiment chier! Pour continuer dans la même lancée qu’hier, je me sens tellement mal de vivre dans ce monde où, jusqu’à maintenant, il m’apparaît impossible de partir. Nous avons vieilli en nous endettant, en étant «obligés» de vivre au dessus de nos moyens. Comme s’il fallait absolument avoir tout ce qu’on a. J’ai beau expliquer à ma femme que je ne veux plus de dettes, il semble que ce soit trop demandé! Il faut changer le décor, il faut «repeindre notre vie» de façon périodique pour continuer à avancer. Moi je suis tanné d’être toujours cassé. Et notre société au meilleur système du monde nous presse comme des citrons depuis des années. Alors pas étonnant que ce soit si dur. Rendu à cinquante ans, je ne vois pas comment je ferai pour finir ma vie sans dette. Il est trop tard pour s’en sortir. Ça fait des années qu’on en rajoute, ici et là; je ne vois pas comment les prochaines années pourraient être différentes. Dans les choses que je voulais faire plus tard, les pronostiques ont encore diminué. Je ne rêve pas en couleurs, je sais bien que le temps, lui, n’arrête pas. Par contre, moi, je ralenti, je n’ai plus les mêmes capacités. Je sais que je vais encore ralentir! Tout ça m’attriste beaucoup. Et tant qu’à me faire mourir autant pour vivre, aussi bien vivre tout de suite, sinon je passerai à côté de ce qui est vrai. Quand je dis vrai, c’est pour moi. La vérité se trouve dans l’Amour et le respect. SI pour être heureux, il faut creuser, jour après jour, au fond de son coeur, alors il faut le faire! Mais une chose est sûre, par Amour pour nous, ma femme et moi, j’aimerais vraiment qu’on parte d’ici, vers une vie plus simple, avec moins de fleurs dans le tapis. Mon amertume et ma hargne finiront par me tuer...
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
vendredi 24 avril 2020
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Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
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