Utopie...

Vendredi enfin. Parce que je suis particulièrement fier de ma semaine! Et ce sera une journée formidable! Installation à Donnacona ce matin, sur la rive sud en après-midi, ensuite go to the camping!!! Et puis, mardi matin, ce sera la rentrée à CodeBoxx! J’espère que ce sera merveilleux! Mais ma mission pour en fin de semaine, oublier tout ça et relaxer! Le reste, c’est loin... Je suis toujours en questionnement par rapport à mes compétences en codage, mais comme je suis celui qui est optimiste, qui fonce et qui n’a pas peur du lendemain, je crois que ça ira bien. En tous cas, j’ai hâte d’aller faire ma journée. Cesser de penser à l’économie, à ceux qui la «mènent». Et cette commission des médias, quelle perte de temps, et surtout d’argent. Juste de savoir que ce sera encore nous qui paierons pour tout ça... Il semble bien qu’il est impossible de changer cette façon de faire. J’aimerais comparer la proportion entre ceux dont le travail dépend directement du gouvernement et les autres. Je crois qu’il serait intéressant de voir les résultats. Car je ne sais pas où ça va arrêter, mais si on se fie sur la Grêce, la fin arrivera un jour et il faudra tout reconstruire. Je trouve cela bien dommage. La performance d’abord, le respect en dernier. Où sont passé les hommes? Je cherche chaque jour des gens qui, comme moi, veulent du changement, de l’évolution! Une façon d’être une meilleure personne. Des gens qui veulent avancer ensemble, qui partagent des objectifs communs. Quel beau rêve! Ma pensée utopique s’emballe parfois. Il serait fou de penser que ça pourrait arriver, un monde en paix, un monde où le respect prime. Les gens veulent être sur la photo, les gens veulent être les premiers. Ensuite on verra pour les autres. J’aime mieux faire mes affaires et aimer les gens de tout mon cœur. Bonne journée!

En attente.

Je n’arrive pas à croire que je commence à CodeBoxx mardi prochain. Mes dossiers n’avancent pas comme je le voudrais, et, le temps, lui, n’arrête jamais! J’ai l’impression que tout me glisse entre les doigts! Je suis allé pédaler avec un beau dix-sept degrés, difficile de ne pas vouloir y aller, même s’il pleut. Ces matins plus «chauds» se font rares. Même les nuits chaudes se font rares. Tant mieux, dormir à l’air climatisé ne m’enchante guère. Mais une fois de temps en temps, pas si pire. J’aimerais pouvoir faire plus, mais je ne suis qu’un être humain après tout. Je ne peux réinventer la roue, ni changer le monde, mais je peux maintenir le cap sur mes objectifs du mieux que je le peux. Dernière fin de semaine de vrai congé selon moi, car les autres seront une façon de me financer pendant que je coderai. Toujours pas convaincu, les exercices préparatoires sont tous un peu semblables et il me manque un petit quelque chose pour vraiment comprendre. Il y a beaucoup de par cœur, et le fait de travailler en même temps me dérange au plus haut point. Par contre il faut travailler pour survivre! Du coup, je dois m’assurer de bien finir tout ce que je commence. Je suis actuellement sur un dessin qui explique bien ce qui se passe dans ma tête. Un enchevêtrement de «fils», tous bien mèlés. Mon dos va mieux, ainsi que mon genou. J’ai l’horaire serré, plein de contrariétés, je veux juste savoir si je ferai le cours, suite au Boot camp Genesis. Ne vous en faites pas, je ne serai pas frustré si je dois faire demi-tour dans mes décisions. C’est plus fort que moi, je dois savoir si c’est pour moi. Pour l’instant, je dois y aller, le travail m’appelle. Alors on se reparle bientôt. 

Un peu perdu.

Ce matin, on dirait que ça ne me le tente pas. Je suis bien allé m’entraîner, ce fut super, mais je me sens terrassé... Mal au dos, mal au ventre, un genou en détresse. Des projets qui font du surplace, alors que je ne pourrai y mettre autant d’efforts que d’habitude dès la semaine prochaine. Tout ça me fait capoter. Par contre, regarder la lune ce matin, alors qu’elle nous montrait son côté sombre, ça valait la peine d’aller pédaler! J’ai vu une moufette et un autre animal que je n’ai pas réussi à identifier. Malgré un été de pollen inégalé, pas tellement de petits mammifères en sortie. Peut-être qu’ils ont assez à manger avec toutes ces «graines» aus alentours. Toutefois, je suis sûr que tout cet air que j’ai respiré depuis le mois de mai, ce temps que j’ai passé dehors à vivre et prendre soin de moi, ça ne reviendra pas! Alors que l’énergie change pour la rentrée scolaire, il me reste encore quelques belles journées et encore bien du temps en vélo. Ça fait du bien de se soustraire à la masse. Ça fait du bien de s’absenter de l’actualité, pour créer sa propre actualité! Alors que tous se crient des sottises, il faut rester concentrer et garder le cap! Je m’essaie dans le codage, pour un temps très court, pour vois si je peux améliorer ma vie. Le reste m’importe peu, je veux être heureux et moins fatigué. Reste à savoir si je vais aimé ça. J’adore le côté ordinateur, mais pour l’instant, les petites lignes de codes java, je m’y perds facilement et je trouve ça un peu abstrait. Car je ne suis pas un amateur de jeux vidéos, ni de jeux en ligne, alors faire de petites animations simplistes, je ne suis pas encore convaincu. Je sens que je perds mon temps dans des trucs qui ne sont pas vrais. Je me dis qu’il faut commencer par le début et que c’est à force d’en faire... Bref j’ai la tête pleine, remplie de questions. Et puis les interactions avec le site de KhanAcademy sont assez limitées. Mais je vais commencer par le boot camp de deux semaines et nous verrons ensuite. On se reparle.

Ça va tellement vite!

Tellement dans le jus, je me demande comment je vais faire lorsque je serai tous les matins à CodeBoxx! Douze degrés ce matin, un peu de vélo, ça fait toujours du bien! Encore du beau soleil pour nous réveiller! Je me sens un peu down, sans optimiste; je prendrais des vacances! Pourtant j’en ai pris il y a déjà un mois! Depuis mon retour dimanche soir, je n’ai pas arrêté, si ce n’est que pour dormir... J’ai mal partout, l’énergie me manque et mes intestins me jouent des tours. Mais je continue, on a juste une vie à vivre! Au creux de moi, j’ai peur. Peur de ne pas être à la hauteur, d’être fatigué... Ça fait trente ans que je suis fatigué... Mais c’est une des raisons pour lesquelles je me suis inscrit! Parmi les raisons qui m’ont poussé vers ce choix, il y a bien la fatigue, mais aussi le manque de temps, toujours courir pour être père, mari, patron, administrateur, comptable, installateur, infographiste, etc. Mais aussi la rencontre de délais... Souvent quand les gens me parlent de leurs besoins, ils sont déjà serrés dans leur délais. Mais je me crinque, me disant que seize semaines, c’est vite passé! La rentrés scolaire, la fête d’Halloween, ensuite Noël! Ensuite, une autre porte s’ouvrira pour moi, il me restera à faire des choix. Jamais je n’aurais pensé faire un choix aussi radical, à cinquante ans! Je ne pensais même pas me rendre à cet âge-là! Alors je dois m’encourager, c’est merveilleux! J’ai une pensée pour moi, la personne la plus importante dans ma vie. Je dois laisser de côté un peu plus de passé, mettre un peu plus de futur et garder le cap! On se reparle là-dessus bientôt!

On repart la machine!

Dix degrés ce matin! Un ciel dégagé, le fond de l’air est devenu très frais depuis la moitié du mois. Donc nous aurons eu une première moitié d’été plus chaude, une deuxième plus fraîche. Mais il fait beau soleil, difficile de trouver quelque chose à redire. Samedi nous sommes allés pédaler pour la recherche contre la maladie de Parkinson. En formule camping, nous sommes partis vendredi matin, à bord de mon camion avec la tente. Nous sommes atterris à Pointe-Calumet, au camping l’Escale. Petite installation sur une grand terrain, conçu pour accueillir les cyclistes. Le défi s’est bien passé. Il a fait vraiment beau! Il y avait suffisamment de «pit stop» et suffisamment à manger et à boire. Très bonne organisation! Le parcours, bien que tout nouveau pour nous, avait des bouts très abîmés, même une section en gravelle! Mais ce sont les routes de notre province, tout l’argent qu’on donne ne sert jamais à ce qu’elle devrait... Justement, parlant d’argent, je me demande bien où l’on s’en va avec le budget disponible que notre Trudeau a annoncé pour être réélu. Jusqu’à maintenant, un bilan désastreux pour notre pays. Il sait hammeçoner les gens avec de beaux sourires, des chèques cadeaux, mais ne semble pas avoir ce qu’il faut pour diriger un pays et aider à ce que ce dernier soit prospère! Comme nous sommes en attente de développements dans ce dossier, c’est vraiment triste d’entendre tout ce que les médias tentent de nous faire à croire. Parlant de médias, dans votre épopée «green», vous ne parlez jamais des fumeurs et de toute la pollution qu’ils font depuis des années. Vous n’expliquez pas non plus aux gens que d’arrêter de produire des journaux, ça serait meilleur pour l’environnement! De grands titres, des gros slogans, mais aucun contenu! SI vous voulez survivre, vous devrez vous adapter, comme nous le faisons depuis des années. Bonne semaine!

Une autre semaine de passée!

Onze degrés ce matin, il fait beau. Je n’ai pas réussi à finir ce que je m’étais fixé comme objectifs dans ma semaine. Et ce matin, nous partons. Cameron commence le CEGEP, il semble bien optimiste de ses cours. Je suis content d’être là pour le voir partir tantôt.  Au moins il a l’air heureux. Vicky est venue hier, vers dix-sept heures. Elle voulait un truc pour mettre dans son nombril, le celui qu’ellle portait s’était brisé. Le temps d’un colleux et elle était repartie. Difficile à accepter. J’ai vu son chum par la fenêtre, il attendait dans l’auto, le regard vide. Il me semblait pas plus réveillé que les rares fois où je l’ai vu. Mais nous sommes vendredi, on se crinque un sourire! N’empêche que je suis tout de même fier de moi cette semaine. Avec les installations en hauteur chez Distinction MC Décor, il y a de quoi se valoriser! Et le chèque est déjà là! Ça fait du bien de savoir que des clients pensent au fait que je retourne à l’école et que les temps seront plus durs. Christine m’a dit : «Tu retournes à l’école, tu n’as pas besoin d’attendre après ton argent!» Dans la vie de tous les jours, je n’ai pas non plus à attendre, mais notre système a créé ce genre de chose. Et dans la mentalité de ce système, ce n’est pas la faute de personne! Moi je veux bien croire que le temps sont durs économiquement, mais ceux qui prennent le plus de temps pour payer sont souvent ceux qui n’ont pas peur de la fin du mois. Assez parlé de ces réalités difficiles à accepter! Aujourd’hui nous partons, ma Bibi et moi, pour un camping dans le bout de Laval. En préparation pour le défi vélo contre la maladie de Parkinson. Je n’ai aucune idée de ce qui nous attend, à part que nous allons pédaler. En équipe avec Martin et Sophie, nous pédalerons pour la cause. Il me reste des choses à préparer avant notre départ, mais nous allons camper sans roulotte! Pas pire que le samedi soir au Cyclo-Défi! Alors on s’en reparle bientôt! C’Est vendredi!

Pression...

Encore un matin mouillé, il fait dix-neuf degrés. Je me sens comme si un camion m’avait passé sur le corps. Endormi, peu d’énergie, peu d’entrain. Je commence à sentir une certaine pression. Une nuit parcimonieuse, beaucoup de réveils et je me suis même levé pour Betty. En passant, Betty a treize ans aujourd’hui! Brave petit teckel! Un compagnon fidèle pour une famille fidèle. Je me souviens des changements qui se sont produits après son arrivée dans notre famille. Samuel a compris qu’il pouvait se faire aimer. Les enfants ont connu l’amitié. Bref, malgré son âge qui avance, elle continue sa mission parmi nous. Cameron commence le CEGEP demain. Nous ne serons même pas là. Nous partons pour l’aventure Parkinson en vélo ce samedi. C’est à trois heures de route que nous devons nous rendre. Un camping qui s’appelle l’Escale. Nous dormirons là demain soir. J’ai bien hâte. Mais j’ai aussi hâte de voir ce que sera mon entrée à CodeBoxx. Je suis stressé, distrait dans mon travail et je ne sais plus ou donner de la tête. Encore une semaine de travail complète avant le début. J’ai une grosse journée devant moi. Je tente de classer tout ça par ordre d’importance. On dirait que la pluie est terminée, il fait encore humide, il faudrait que le soleil s’en mèle. Je me sens «grugé» par le temps qui passe, je dois y aller, on se reparle plus tard.

Sur le bord d’une montée de lait.

Hier je me suis fait prendre par la chaleur. Non pas qu’il faisait trop chaud pour moi, mais bien que la température était trop élevée pour permettre que j’installe du vinyle dans les vitrines. Dès neuf heures trente, il était trop tard. Comme la semaine passe vraiment vite et que la vie va aussi très vite, ça me fait capoter un peu. Alors je retourne vers sept heures ce matin pour finaliser ce projet. Ce matin, avec un quatorze degrés, il fait beau, très confortable en vélo. Pourtant, je lis sur le site de MétéoMédia que les nuits sont trop chaudes. La semaine dernière, j’ai mis trois fois mes cuissards longs tellement il faisait froid! Des nuits au dessous de seize degrés, est-ce vraiment trop chaud? Selon moi, il n’y a qu’une chose qui est trop chaude, c’est l’eau dans laquelle le trou d’eau nous a trempé jusqu’à maintenant. Avec son «cadeau» pour un tramway que personne ne veut, il semble vraiment heureux de nous «prêter» l’argent qu’il nous a enlevé! Difficile de suivre le courant. Depuis des mois que nous nous exprimons sur la question, le sujet est clair, troisième lien «IN» et tramway «OUT». Et de voir, hier, notre PM provincial assis avec la castafiore, m’a donné la chair de poule. Je n’approcherais pas cette dame à plus de vingt-cinq pieds, tellement elle a démoli la province. Elle doit aller chanter ailleurs. Personne ne peut rien faire? Ce sont les lobbies qui mènent la barque? Voyons donc! Et puis, à force de s’abreuver aux mamelles de l’état, plus personne ne veut faire des efforts? Pour ma part, je n’arrive plus à suivre, je crois que je vais me mettre à chanter, du long des routes, en quête de quelques sous. Quel rally de conneries et d’aberrations! Je ne sais pas pour vous, mais moi je me retire pour un bout. Je vais devoir mettre tout mon temps dans mes études. J’encourage les changements par le bas de l’échelle. Alors vivement une économie plus saine, moins contrôlée. Peut-on avoir le contrôle sur notre argent? Je suis vraiment tanné, mais surtout au bout du rouleau! Alors je respire, je respire, le temps fera le reste. Bonne journée!

Ça bouge!

Tout un contraste avec hier, quatorze degrés qui ressemblait à onze degrés. Il fait beau. QUelle course ce matin alors que Joanne partait pour son spinning, ensuite elle allait voir sa mère à l’hôpital. Moi j’ai un CA tantôt, et une journée très remplie avec une installation en hauteur sur cinq vitrines. Et aussi un client après le souper. Difficile de faire plus. Mais la vie suit son cours, il ne nous reste qu’à prendre ça du bon côté. Et comme je dois faire cinq jours en quatre jours, vendredi sera une journée merveilleuse, alors que nous nous rendrons à Pointe-Calumet pour y dormir avant le défi vélo Parkinson. Ce sera une fin de semaine géniale. Mais restons concentré sur les objectifs à atteindre, soit finir la semaine. Du côté de mes exercices préparatoires, ça n’avance pas à mon goût, je reste «accroché» un peu partout, incapable de vraiment comprendre pourquoi. Mais je sens une progression tout de même. La pression augmente encore alors que la date du 3 septembre se rapproche. Je suis plein de bonnes intentions, alors je fonce. J’ai hâte de passer à l’action de ce côté là. Mais j’ai d’autres interrogations concernant notre association, en regard avec une certaines «fusion» avec une autre association. C’est un argument qui me titille quelque peu. Mais je vais suivre mes idées et y aller selon mes convictions, selon mes valeurs à moi. Je dois me renseigner aussi auprès de la ville, à savoir si des rapprochements avec une autre ville peut nuire à nos efforts pour demeurer un organisme reconnu. Bref, bien du bla-bla pour des gens qui veulent s’enrichir, profiter de ce qu’on a. Et, prendre ma place dans quelque chose que j’aime. Tout reste à voir, alors on s’en reparle. À plus.

J’ai relaxé!

Je constate que depuis un certain temps que je suis moins «agressif» envers nos gouvernements et aussi les médias, préférant écrire des trucs de mon quotidien. Souvent, ça me permet de mieux comprendre certaines choses, mais aussi, ça m’aide dans mes décisions. Tandis que mes envolées, parfois très longues, sur les frustrations que me provoquent la société, m’aident à passer au travers, à mieux «digérer» certaines aberrations. Et c’est tant mieux. Donc ce fut une fin de semaine merveilleuse. Encore une fois, j’ai oublié mon travail, mes soucis, mes exercices de codes, etc. Nous avons eu la visite de nos chers amis Laurent et Tatie vendredi soir. Quelle belle soirée! Prendre le temps de parler de nos enfants, mais aussi de nos vies. Se faire à souper dehors, aller faire une balade en cart et placette doucement près du feu... Ah! J’y retournerais! Dix-neuf degrés ce matin, quand je suis parti pédaler, il ne pleuvait pas... Mais pas pour longtemps! Je suis revenu détrempé, mes souliers remplis d’eau, je commençais à avoir vraiment hâte d’arriver! Mais je suis très content d’avoir pu y aller. Même après trois mois de vélo dehors, je ne suis pas prêt à pédaler à l’intérieur encore. Des fois je trouve que toute ma vie est reliée au vélo. Mon humeur, mon énergie, mes décisions... Incroyable! Samedi, nous avons eu le temps de faire quelques petits travaux avant la pluie. Et, pour la première fois de la saison de camping 2019, nous avons écouté un film, dans la roulotte. Très relaxant. Nous avons aussi fait du vélo, l’entraînement se poursuit pour le défi Parkinson, qui aura lieu ce samedi, le 24 août. Nous avons réservé notre terrain au camping l’Escale, à Pointe-Calumet. Un terrain pour les cyclistes. J’ai très hâte de vous raconter tout ça. Bref, ce fut une fin de semaine toute simple, mais dans laquelle je serais resté. Bonne semaine!

Être soi-même.

La réflexion d’un vendredi, c’est comme finir la semaine en beauté. Prendre le temps de décanter les jours qui viennent de passer. Se demander si ce fut productif. Réaliser que tout n’est pas perdu. Se demander si nous sommes à la bonne place, ici, dans la belle province. Tout ce dont je me souviens, c’est que la belle province est devenue un endroit où il fait bon vivre, tant qu’on garde nos oeillères serrées. Tant qu’on peut avoir du plaisir sans trop le partager. Et si vous choisissez d’être heureux, ne le criez pas à tout le monde. Des jaloux et des envieux vous surveillent. Alors profitez des petits bonheurs, vivez le moment présent avec un sourire et oubliez ce que les médias veulent vous faire croire. Vous êtes le maître à bord du navire qui sert d’hôte à votre vie; partant de ce fait, cette dernière ne sera pas plus facile, mais au moins elle sera authentique! J’en ai plein la tête de ces exercices préparatoires, je sens que les délais se rapprochent, et, je veux alller me reposer au camping! Chose qui sera impossible la semaine prochaine à cause du défi vélo Parkinson et la Fête des Commerçants. Donc à moi de choisir ce qui me rend heureux et ce qui me pousse à vouloir faire ces études. Douze degrés ce matin, je suis allé pédaler juste avant une petite averse. C’était confortable et j’ai senti que la force revenait doucement; car la volonté, elle, ne s’est jamais absentée. Même en panne d’énergie, le vouloir est toujours là, fidèle au poste. Alors je fonce dans ce vendredi, avec le sourire et la conviction que je suis sur la bonne voie. Pour le reste on s’en reparle!

Encore un peu plus.

Wow! Déjà jeudi! Un matin qui ressemble à celui d’hier. Frais avec onze degrés, il fait beau soleil! La lune était magnifique, dans le ciel noir de ma balade en vélo. Difficile à croire que deux semaines sans monter ces fameuses côtes puissent me donner autant de fil à retordre! Mais je ne me décourage pas, cet entraînement, à la fois un loisir, me permet d’en faire plus, jour après jour. Je me sens bien, en pleine forme. Je suis aussi très optimiste par rapport à ce qui s’en vient, même si je ne sais pas trop ce que ce sera. AU moins, il y a une petite pause sur le prix de certaines choses. Hier j’ai fait arrêter mes dépôts (petits) vers un CELI, car je vais devoir vivre plus humblement pour les quatre ou cinq prochains mois. Je ne dis pas que ce sera facile, mais je dois le faire, je suis rendu là. Je discute avec plein de gens de ce chemin que j’ai choisi. Il fait bon d’avoir une autre vision des choses. Comme lorsque je travaille sur un concept visuel, j’aime avoir l’opinion des autres, un autre point de vue. Plus j’avance dans l’échelle du temps, plus j’apprends. Je suis curieux, même si cette soif d’apprendre semble moins omniprésente qu’avant. J’ai encore une grosse journée d’apprentissage devant moi, alors j’y vais. À plus!

On continue!

Oh que ça passe vite! Déjà mercredi, ensuite il ne restera que 2 semaines avant que je commence l’école. Je commence à trouver ça très vite! D’autant plus que je viens de franchir le demi siècle...! Jamais je n’aurais cru un jour que je me rendrais aussi loin dans ma vie! Bien sûr, depuis un bout de temps, je fais attention, j’ai vraiment le goût de vivre. Même si je ne pense pas encore tellement au lendemain. Cette vie, la mienne, celle que j’ai reçue en cadeau, je l’ai apprivoisée du mieux que je peux. Avec comme guide moi-même, et tout ce que ça comprend! Aujourd’hui en ce quatorze août 2019, j’ai vraiment le goût d’en faire plus! Je ressens aussi un certain besoin de me reposer. Alors je tricote avec tout ça et je souris! Des fois je pense à Al Rider, son courage, sa volonté de vivre. Être dans un fauteuil, incapable de se gratter, de lever un bras. Pourtant il sourit, il prend soin de lui! Alors je me rassure, en me disant que je ne suis pas le seul bâtisseur de courage. Réunion ce matin avec des gens que j’aurais aimé mieux ne pas connaître. Cette rencontre sera peut-être décisive pour moi et la chambre de commerce. Ça reste à voir. Je serai avec Danielle, au moins! Dîner pour ma fête avec JP, ça va faire du bien! Et le beau soleil pour continuer de charger les batteries, que demander de plus? Et je me dis que tout est intéressant et attirant, il suffit de voir tout ça d’un bon œil! Onze degrés en vélo, j’ai mis mes rallonges de cuissard, c’était un peu frais... Mais combien ressourçant! Bonne journée!

50 ans

Très beau ce matin avec un quatorze degrés. J’avais de l’énergie pour pédaler, j’en suis resté surpris! C’est aujourd’hui que je franchis la barrière du demi siècle! Je ne sais pas comment j’ai pu réussir à me rendre aussi loin, mais je me sens bien, en grande forme. Il y a des jours plus durs que d’autres, mais dans l’ensemble, je m’en sors bien. Encore une grosse journée qui s’annonce, alors que je tente de marier exercices et travail. Hier, vers seize heures, je n’arrivais plus à me concentrer. On reprend ça ce matin, car j’ai du travail à accomplir. Et je dois continuer à facturer si je veux survivre durant mes études. Seize semaines de bourrage de crâne, de recherche vers de nouvelles solutions. Pour l’instant, je cherche une certaine paix intérieure, une façon de voir les choses avec du recul. Je ne suis pas capable d’arrêter toutes ces pensées qui ne cessent de m’assaillir. Alors que je combats un certain stress, on dirait qu’une autre partie de moi veut passer par dessus tout ça et continuer à travailler. Mais j’ai de la difficulté à tout démèler. Ce matin, je me suis à trois heures trente. Juste avant de sortir, je m’en suis rendu compte! Je suis allé me recoucher une petite heure. Dommage, j’ai réveillé ma douce. Elle a tellement travaillé pour me faire une surprise. Cette dose d’Amour qui m’a fait vraiment du bien! Je crois que je suis dû pour dessiner un peu. Ces jours-ci, je me creuse pas mal les méninges et je commence à trouver ça un peu harassant! Musique ce matin, alors que ma chérie est partie au spinning. Déjeuner ensemble est un privilège à ne pas négliger, comme tout le temps qu’il est possible de s’accorder. Une histoire d’Amour, c’est comme un jardin, mais pour la vie. 

Lundi matin.

Déjà une autre semaine qui s’amorce. Pluie ce matin avec quinze degrés. Vendredi soir dernier, c’était la soirée que ma Douce m’avait organisée! Quelle événement magique! Réunir autant de personnes pour moi! Des gens avec qui je n’ai pu discuter autant que je l’aurais voulu. Mais quelle dose d’Amour! Tout ça dans une salle réservée, avec un menu délicieux. Mes trois enfants étaient présents, mon père, mon frère, ma sœur, même mon parrain et ma marraine! Une montagne d’amis aussi! Jamais il n’y a autant de monde aux événements que nous organisons pour la chambre de commerce. Mais il ne faut pas comparer des pommes avec des poires! J’ai tout aimé, chaque minute de la soirée. Malgré que j’avais mal au ventre, avec une certaine fatigue, je suis content de me rappeler de tout. Je ne voulais pas prendre trop de boisson et risquer de faire des gaucheries. Nous sommes lundi matin et je suis encore sur les vapeurs de cette soirée, juste pour moi. Mais la vie continue, peu importe le temps qu’il fait, peu importe la somme de travail qu’il faut accomplir. Une nouvelle semaine s’amorce, je dois essayer de faire plus d’exercices en vue de mon entrée à CodeBoxx. Et ne pas oublier tout ce qui est en préparation pour Lado Lettrage. Mais ça m’a fait plaisir de voir tous ces gens réunis pour moi. Demain j’aurai cinquante ans, on s’en reparle! Bonne semaine!

Un autre coup à donner...

Vendredi matin! Seize beaux degrés pour aller pédaler. L’humidité commence à céder sa place, mais la chaleur aussi. Pour trois nuits consécutives de retour au travail, je pourrai dire sans équivoque que ce ne fut pas les plus faciles. Encore cette nuit, nous fumes incommodés par les bruits du voisin d’en face. Puis ma Douce s’est levée pendant environ deux heures pour travailler sur son projet de fêter mes cinquante ans. Depuis un mois, je me suis rendu compte de certaines fuites, mais aussi d’une certaine «intimité» dans ses textos et autres messages via les réseaux sociaux. Je trouve qu’elle se donne beaucoup de mal. Surtout que je lui avais dit qu’on pouvait sauter une année. Notre situation financière ne nous permet pas de grands projets, et de voir un grand nombre de personnes en même temps ne me plaît pas tellement. La première raison à cela : je n’ai pas le temps de parler vraiment à quelqu’un. Ensuite, c’est épuisant. Mais revenons à cette dernière nuit, pendant la quelle j’ai dû me réveiller des dizaines de fois. La porte de la chambre où ma blonde est allée travailler battait au vent. À force de faire de petits sauts, je me suis levé pour aller la fermer comme il faut. Ensuite, notre vieux chien, j’ai nommé le teckel, ronflait et émettait d’étranges sons, auxquels je n’étais pas habitué. Mais une fois levé, je constate que je me sens pas si pire. À part mon genou et mes intestins, je me sens bien. Du côté de mon genou, pas vraiment de progression. Il ne fait pas plus mal, mais ne va pas mieux. Ça reste à voir. Pour le reste, j’ai hâte de manger un peu moins. Les vacances nous font manger différemment et souvent un peu moins santé. J’ai mal aux intestins et les matins sont plus durs côté régularité. Dans les points positifs de la semaine, je dois dire que l’arrivée en ligne des photos officielles du Cyclo-Défi m’ont vraiment rendu heureux! Et le fait que nous soyons vendredi m’aide à sourire. Pour une petite semaine de quatre jours, elle fut très demandante. Vivement un peu de repos. Mais je constate que ce repos ne fait jamais avancer toutes ces choses qu’il reste à faire comme finir de laver les vitres extérieures, repeindre la salle de bain d’en haut, monter dans l’entre-toît pour vérifier l’étanchéité avant l’arrivée du manteau blanc, etc. Mon neveu n’est même pas encore venu faire le scellant sur l’asphalte de notre entrée! Mais que serait notre vie si nous n’avions rien à faire? Alors on sourit et on se concentre sur ce qu’il y a de prioritaire. Bon vendredi!

Un grand constat.

Un matin très gris et très noir. Il commence à peine à faire clair. Il pleut légèrement, avec un beau vingt degrés. Mal dormi à cause du voisin d’en face. J’avais oublié ça pendant que j’étais en vacances... Ce taré réussit toujours à nous écœurer très tard ou très tôt. Ensuite on doit continuer comme si de rien n’était. C’est son troisième été, ici, au Capitolin, et on peut dire qu’il dérange vraiment beaucoup. Toutes les manières sont bonnes, bruits de moteurs de toutes sortes, musique trop forte, voix trop fortes, toujours à des heures très discutables... Pour en revenir au quotidien, déjà jeudi, la semaine de retour au travail après les vacances est toujours plus dure que les autres. Ayant pris du repos, laisser un peu le temps passer sans rien faire, (une grande affirmation!) la course et les obligations ont tôt fait de revenir à la charge. Et c’est là que ça devient dur. Tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici une semaine ou deux. J’en suis à faire des exercices préparatoires à ma rentrée chez CodeBoxx, disons que c’est un peu demandant par dessus l’ouvrage. Je me disais que ce serait l’inverse bientôt, alors que je serai en apprentissage à temps complet, et je remplirai mes trous avec du travail! Je vais changer de vie complétement. Cette disponibilité que j’ai, pour moi, pour ouvrir mon horaire, sera de l’histoire ancienne. Inutile de dire que je commence à être nerveux. J’ai l’intention d’être heureux à temps complet. J’ai hâte de voir ce que ça va donner. De quelle façon je réussirai à me débrouiller. Non pas que je suis inquiet pour l’apprentissage, mais bien plus par rapport à mon nouvel horaire, mes nouvelles responsabilités. Retourner apprendre devant un ordinateur...Je l’ai fait il y a vingt-et-un an. J’entrais au CEGEP de Ste-Foy pour un AEC en infographie\prépresse. Un cous accéléré de neuf mois. J’avais beaucoup aimé. Cette formation m’a permis de travailler tous les jours depuis l’été de 1999. Peu de temps après, je suis devenu travailleur autonome, à la tête de LADO Lettrage. J’ai travaillé pour plusieurs entreprises, découvrant avec un dynamisme que j’avais oublié, à quel point je maîtrisais la matière acquise. J’en ai fait du chemin jusqu’en 2012, alors que je me suis lancé dans un grand défi, devenir installateur certifié et référé par 3M Canada. Pensant que cette nouvelle corde à mon arc me procurerait une sorte de statu pour promouvoir mon entreprise, j’ai compris avec les années que c’était à moi de me propulser, de me «vendre» au monde. Étant incapable de le faire, j’ai trimé vraiment dur, donnant tout ce que j’ai pour démontré à mes clients que j’étais la perle rare, la personne aux talents multiples, qu’ils n’oublieraient pas! Partant de ce fait, je croyais que ce serait assez pour justifier ce que j’allais leur facturer. Mais ce ne fut pas ce qui se produisit. Le coût de mes matériaux augmentant trop vite, je n’ai pas vu ça venir. Et comme ce fut la même chose pour mes clients, la majorité n’ont pas vu l’homme derrière leur lettrage, l’humain derrière la conception de leur image corporative. Ils n’ont vu que des projets comme les autres, des dépenses de plus; et pour combler le manque à gagner par rapport aux diverses augmentations, ils n’ont pas remarqué et\ou ignoré ma bonne volonté, mon professionnalisme et le respect que j’ai eu pour leur entreprise. Comme un peu partout dans notre société, les valeurs sont disparues. Elles ont été remplacées par la performance! Mais rien ne me sert de continuer d’en parler, je croyais que mon excellence au travail prendrait le dessus sur tout ça, mais...non. Alors je tente ma chance autrement, pour l’arrivée de mes cinquante ans. On s’en reparle!

Un peu mou ce matin.

Commencer la semaine avec un souper retrouvailles de camping! Ce fut vraiment merveilleux! Mais nous sommes revenus un peu tard. Dépassé minuit, ça ralenti un peu la semaine! Bref, je suis un peu sur le radar ce matin. Pourtant, pas trop de bière, pas trop de vin, mais j’avais ma journée dans le corps. Dix-neuf degrés, on repart la machine après avoir lu quelques nouvelles de notre belle province. Parlant de cette province, hier nous avons parlé de nos enfants qui, eux, parlent de la quitter! Parce qu’ils voyagent, ils connaissent bien d’autres choses, et se rendent bien compte qu’ici, on tourne en rond tellement...Que les choses ne s’arrangent pas...Que tout est trop long... Bref, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, d’autant plus que c’est triste de voir que bien des gens veulent nous convaincre de leur croyance au «bien commun». D’autres veulent sauver la terre avant les hommes. D’autres, encore, veulent régler les problèmes des autres, mais ne voient pas ceux qui sont dans sa propre ville! Assez perdu de temps là-dessus, je dois m’activer sur ma journée et être fier de moi. On s’en reparle.

Retour en force!

Retour ce matin au travail et à la routine. Longtemps j’ai pensé que la routine viendrait à tuer mes journées. Mais avec le temps, je me suis rendu compte qu’elle m’aidait. Elle m’aidait à commencer chaque journée de travail; elle m’aidait à garder mon calme devant diverses situations problématiques. Et comme par magie, peu importe si je m’étais couché tard, ou encore qu’un de mes enfants se soit blessé, peu importe, la routine revenait et me permettait de continuer à fonctionner. Donc un retour au travail ce matin, quatorze degrés, J’ai constaté qu’il faisait affreusement noir lorsque je me suis levé. Mais je préfère vous parler de mes vacances! Que du beau temps, que des sourires! Oui il y a eu un lot d’imprévus, mais je me suis retroussé les manches et j’ai trouvé des solutions. Comme dans tout ce que je fais. Donc au boulot ce matin, la liste est déjà longue. Il me reste quatre semaines de travail avant de commencer ma formation en codage. Je vais devoir mettre les bouchées doubles et compter sur ma grande volonté pour passer au travers de ce mois de travail, qui me semble déjà un peu court. Les vacances nous ont permis de comprendre que nous ne vendrions pas notre emplacement de camping cette année. Elles nous ont fait cadeau d’un deux semaines incroyables, juste nous deux, ma femme et moi. Ce matin, il est difficile d’accepter que c’est déjà fini. Que ces beaux moments ne reviendront plus. Mais ce n’est que partie remise. On regarde en avant, le meilleur reste à venir. J’ai même eu droit à deux visites de mon père! Avec tout ce beau temps, il était difficile de ne pas être enjoué de chaque jour qui passait. Même si j’ai dû «restaurer» le patio en grand. Changer au complet la première section de douze pieds par seize pieds, cette très jolie section en palettes récupérées... Sans compter l’unité d’air climatisé qui nous a dit adieu. Et la toilette arrière qui a humidifié la grande chambre et son tapis. Nous avons passé au travers et gardé le sourire, parce que les vacances sans sourire, c’est comme aller magasiner sans argent! Et notre escapade à Granby fut merveilleuse. Oui il a mouillé, mais cela n’a pas interféré dans notre bonheur. Et dire que ce soir, nous avons un souper de campeurs, chez des amis. Ce souper se veut une sorte de petites retrouvailles, des amis avec qui nous avons campé, avec qui nous avons célébré qu’il fait bon vivre. Alors on se reparle demain!