vendredi 28 juin 2019

Analyser.

Hier, en mettant à jour mon profil Linked In, j’ai lu que LADO lettrage existait depuis vingt ans et trois mois... J’ai pogné quelque chose! Ça m’a fait pensé à combien ça fait de de temps que nous demeurons ici, au Capitolin. Treize ans. Et ça fait douze ans que j’essaie de m’entraîner tous les jours de la semaine. Je tiens ce blogue depuis 2007. J’écris souvent sur le prix du litre d’essence; J’écris sur des choses qui me tombent vraiment sur les nerfs; j’écris pour donner une structure à mes pensées et mieux les comprendre. Tout de même étrange de devoir écrire certaines choses pour mieux réussir à les comprendre, à les banaliser. Parfois, il est important de pouvoir mettre des mots sur des impulsions qui feraient tout un ravage sans filtre. Comme le dit un vieux proverbe, il faut se tourner la langue sept fois avant de parler. Sept fois, j’ai le temps d’oublier ce que je veux dire! Par contre, si je l’écris, je réussis à mettre mes idées en place et comprendre ce que je ressens. Quand mes hamsters se déchaînent, il m’arrive de perdre le fil. Mais chaque matin, j’essaie de commencer la journée de la même façon, histoire de bien «taper» la trail pour donner une chance aux rongeurs qui se garochent dans tous les sens! Et ce matin, un vendredi, il fait douze degrés. Le soleil est présent. Très confortable en vélo. De gros orages hier soir. Le voisin turbulent a commencé à faire du bruit vers deux heures. Il m’a aussi réveillé vers quatre heures vingt. Je me suis levé pour aller battre la trail. Et là, je démèle mes idées. Aujourd’hui je dois finaliser ce que ça prend pour un camion que je ferai le 2 juillet. Je dois commencer par le gilet de mon petit neveu, son gilet des olympiades! Je dois terminer les trucs pour M. Beaumont. J’ai sûrement des factures à faire et aussi un peu de ménage. Objectif de la fin de semaine, laver l’extérieur de la roulotte et faire du vélo. Et il y a le gala de lutte du camping, lequel nous sommes invités, qui se tiendra dimanche soir. Bref je suis sûr de ne pas m’ennuyer! Bon vendredi!

jeudi 27 juin 2019

Essayer...

Une autre matin confortable en vélo. Dommage qu’il y ait autant de travaux. Si au moins ces entraves nous garantissaient que les réparations tiendraient le coup! Seize degrés, un peu de soleil. Beaucoup d’orages cette nuit. Déjà jeudi, la semaine se sauve très vite. J’ai une journée planifiée depuis au moins deux semaines. Aller chercher un véhicule chez Chubbs, retirer les graphiques en anglais et installer de nouveaux en français. Ensuite ramener le véhicule. Pour une fois que la loi 101 me donne du travail. Pour vrai, qu’est-ce que ça peut faire tant que ça? En tous cas, je ne veux en aucun cas en discuter! J’ai plus le goût de prendre des vacances, relaxer et continuer de sourire. J’ai aussi le goût de dessiner! Faire sortir toutes ces images qui viennent et qui repartent. J’ai le goût d’écrire, pour m’aider à comprendre certaines choses, pour libérer toutes mes théories face au chaos qui cherche sa place parmi nous. Je veux surtout me sentir bien, avec moi-même et avec les autres. Prendre du temps pour moi, essayer de me comprendre. Tenter de trouver ce que je recherche depuis toujours! Je ne veux rien changer au monde, je veux y trouver ma place. Jusqu’à maintenant, je croyais pouvoir me démarquer en faisant quelque chose que les autres ne font pas. Malgré ça, je ne suis pas celui qui est aime promouvoir ce que j’accomplis. On dirait que je n’ai pas le goût de montrer au monde ce que je sais faire. J’aimerais mieux que ça se fasse autrement. Mais je suis une goutte d’eau dans la mer et personne n’a le temps pour admirer et reconnaître le talent d’un installateur certifié 3M. Une personne qui «sculpte» en enveloppant des véhicules. Une personne qui dessine sa vie, qui écrit ses tourments, mais aussi sa joie de vivre. Une personne qui sourit à la vie, qui a le goût de partager ce qu’il sait, de partager au monde entier tout l’amour de la vie! Mais je crois que je suis un rêveur, mais aussi un amoureux de la vie; une personne dont les aspirations ne peuvent se mèler à celles qui l’entourent. Mais je prends une autre tangente, histoire de voir si je peux faire mieux pour moi. À bientôt!

mercredi 26 juin 2019

Prendre du recul.

Finalement j’ai passé au travers de ma journée d’hier sans trop de problème. Bien sûr, il fallait se donner un petit coup pour démarrer, ensuite le reste de la journée s’est enfilé tout seul. À partir du midi, la pluie s’est imposée, il a beaucoup plu. Ce matin, alors que le mercure était à seize degrés, il était confortable de pédaler, malgré le fait qu’il venait à peine d’arrêter de pleuvoir. Il faut choisir entre pédaler en dedans ou avoir le derrière mouillé! Déjà mercredi, en préparation mentale pour le Cyclo-Défi. Ma sixième année consécutive! Si ce n’était de Martin, je n’aurais pas pédaler ce défi cette année. Je voulais me reposer et surtout prendre un peu de recul. Mais les choses furent classées autrement. J’ai tout de même hâte de revivre tout ça. Même que nous avons une nouvelle arrivée cette année, à Donnacona. Bin hâte de voir les modifications apportées au parcours. Je crois que ce sera calqué sur la fin du Gran Fondo. J’ai un manque de temps énorme pour faire des correspondances avec les gens d’Endbridge, des gens merveilleux. J’aimerais savoir pourquoi nous devons arrêter à Donnacona. Et je dois finir de préparer mon vélo. Il est très sale et doit potentiellement parcourir cinq cent kilomètres en quatre jours. Pas tellement grave, mais quand même. C’est rassurant de savoir que ta monture ne va pas lâcher ou te donner du fil à retordre. Et puis, je me demande comment va Martin pour vrai. Je dois lui parler aujourd’hui. Et il y a aussi Denis, qui se sépare après trente années de vie familiale. Il était très triste hier. Je vais tenter de lui parler au courant de la journée. On dirait que je vis un certain laisser-aller. Que mes soucis deviennent plus légers. Que je n’ai pas le goût d’en faire tout un plat. Je veux juste être heureux le plus possible. Alors je continue de bien travailler, de faire en sorte que je sois gagnant dans ma vie. Je me sens «irradié» de toutes parts par mes soucis et je me sens parfois très lourd. Une impression qui me tiraille, qui tente de me faire perdre ma concentration. Alors je vais pédaler encore et encore pour mieux réfléchir. Et on s’en reparle.

mardi 25 juin 2019

Retour à la vraie réalité.

Après une fin de semaine aussi belle, difficile de retourner au travail. J’ai tellement fait autre chose que travailler, j’en ai pratiquement oublié mes dossiers. Ça veut dire que j’ai réussi à relaxer pas si pire! Content pour vrai. Bal de graduation de mon dernier vendredi soir. Beaucoup d’émotions. Ensuite en camping à partir de samedi midi. Nous avons pédalé plusieurs kilomètres en guise de pratique pour le Cyclo-Défi qui arrive à grand pas. Ce matin, c’est plus dur, revenir à la réalité de travailler; Joanne et moi serions restés en vacances pour un mois. D’ailleurs, ma blonde sera pas mal en congé très bientôt. Pour ma part, je commence à trouver que le 2 septembre, c’est vraiment très bientôt. Reste à savoir si je vais réussir à faire baisser ce que j’ai d’accumulé dans la zone rouge suffisammment pour avoir un peu de lousse. Bref, ça commence à planer quelque part dans ma tête. Pour être original, le litre d’essence est redescendu hier, comme si de rien n’était. COmme si nous étions des idiots qui ne comprennent pas que le prix n’a pas monté nulle part, sauf ici. Si le prix régulier était «descent», il serait plus facile d’accepter que le prix monte lors de grandes fins de semaine, mais nous payons déjà tellement trop cher... Ça fait vraiment dur. Et c’est comme ça partout. J’ai hâte de passer à autre chose. Mais le temps passe vite, les événements aussi. Vendredi soir, c’était l’ambiance du bal des finissants. Ensuite nous n’avons pas revu notre ado de la fin de semaine! Et ce matin, il n’est pas là. Il travaille à 15:00. L’école est terminée. C’est l’été qui vient de s’installer pour de bon. Alors je peux commencer mon chiffre à sept heures si je le veux, je suis le seul maître à bord de ma journée. Parlant de journée, je vois bien que je suis en plein manque de ressources et que je devrai négocier du temps et des prix toute la semaine. Des choses difficiles pour celui qui veut simplement vivre et rester en harmonie avec la vie. Donc plein gaz dans ces quatre jours où je devrai en faire cinq. On se reparle demain.

vendredi 21 juin 2019

En route!

Vendredi matin. Douze degrés. Au moins il fait soleil! Hier, nous fûmes l’hôte d’averses imprévues, comme c’est souvent le cas. Il a tellement plu... Mais personne n’est mort, tout va bien. Rien ne sèche vraiment depuis un moment, à part le pollen! Mais je dois dire que je suis fier de moi! Hier soir, j’ai terminé à 21:00. Je suis revenu à la maison trente minutes plus tard. Toute ma journée s’est déroulée comme prévu! Je le mentionne, car ça n’arrive pas plus souvent dans une année que la fête de Noël. Mais j’ai une grosse avant-midi à gérer, et ça inclut du taxi pour la famille! Donc pas trop de temps à perdre ce matin dans mes préparatifs! Je me suis mis un peu de musique, malgré qu’il soit seulement 5:40. Je dois rester concentrer sur ce que j’ai à faire! Et la musique est mon amie depuis tellement d’années, je ne saurais m’en passer. J’adore le café et j’échangerais mon café contre de la musique! J’ai mal au poignets ce matin, car j’ai installé un peu tard. Mais aussi parce que l’humidité m’a tiré un peu trop de jus ces derniers jours. Mais je dois dire que c’est rare que ça me donne du fil à retordre en tapant sur mon clavier! Le prix du litre d’essence a augmenté hier, après les efforts soutenus de la part de Couche-Tard depuis une semaine. Aucune idée qui est le vrai responsable de cartel, mais vous êtes des vrais crosseurs! Et ça ne me gène pas de vous le dire! Si au moins vous étiez honnête avec quelqu’un dans votre vie! La seule chose qui compte pour vous, c’est l’argent! Il y a un juste milieu entre être des citoyens soumis qui ne font que payer et des gens mesquins comme vous! Mais je ne n’adhère pas à vos plans, ni vos politiques. Quand je me couche le soir, j’ai le sentiment d’être honnête, d’être une bonne personne! La pression que je vis ces derniers jours commence à me stresser beaucoup, et, je devrai me parler pendant la fin de semaine parce que je serai en congé les trois prochains jours. Et l’autre semaine ne m’accordera que deux jours de travail, donc je devrai donner les bouchées doubles! Moi qui croyais que je les donnais déjà... Bon vendredi, je dois y aller!

jeudi 20 juin 2019

Prêt.

Hier soir, nous sommes allés rencontrer les gens de Radio Pirate pour souligner les 50 ans de Normandin, mais aussi pour fraterniser avec et mettre enfin des visages sur certains visages! Pizza, ailes, bière, l’ambiance était à la jasette! Un «N» bar pas tellement grand, mais très urbain! Il y a des gens qui étaient très souriants! Pour ma part, j’ai aimé discuter avec Nicolas Genest et Marco le Dodu. Car ils sont impliqués dans CodeBoxx, et leur discours fut rassurant! Oh je ne connais rien dans le codage, mais je peux vous assurer que je vais faire de mon mieux pour gravir les échelons et avoir un restant de vie moins dur. Et puis, m’éloigner de certaines gens par rapport à mon travail me fera le plus grand bien! QUi m’aime me suive. Je l’ai déjà dit, je vais continuer de le dire. Je veux être heureux, dans cette vie qui m’a été donnée! Je suis content de ma journée d’hier, tout en production et en prévisions. L’été va passer très vite, je dois être discipliné! Et comme je dois survivre pendant quatre mois d’études, je me demande encore comment je vais faire si je ne réussis pas à travailler en même temps! Je souris malgré un frisson enfoui au fond de moi. Ça va aller. Je me sens prêt à affronter cette nouvelle perspective de vie. Je me sens prêt comme quand j’ai obtenu ma certification de 3M. Par contre, je croyais que ma vie deviendrait plus facile suite à cet accomplissement. Mais les choses se sont corsées l’année suivante et j’ai dû de nouveau affronter une tempête, qui laissa des cicatrices éternelles. Pas besoin de tattoos, j’ai déjà assez de cicatrices. L’année 2013 fut significative de par ses épreuves, mais aussi par la force que mon couple s’est confirmé. Et je crois que je suis assez fatigué pour admettre que je fais fausse route présentement, côté travail. Alors je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour améliorer les choses. Les matins d’angoisse, seuls devant une réalité émouvante, j’en ai ma claque. Je suis tanné d’être en dessous de mes capacités. Je veux pouvoir accéder à plus de connaissances. Je veux connaître la suite, je veux continuer d’évoluer et savoir comment ça marche en dessous de tous ces algorithmes! Je veux sentir une stimulation dynamique dans mon cerveau, pas juste des états de panique dans lesquels je me bats pour rester en vie. Je suis très direct ce matin, mais le message à le mérite d’être clair! Alors je m’en vais travailler, car elle sera longue encore une fois, mais j’ai le sourire pour m’accompagner!

mercredi 19 juin 2019

Ça va vraiment vite!

Douze degrés ce matin sous le dôme. Soleil présent pour le vélo à quatre heures trente! Pas si chaud, mais très agréable. Beaucoup de travaux sur nos routes, j’ai dû faire un peu de portage dans un secteur, des clotûres bordant un trou m’ont obligé à débarquer et me frayer un chemin au travers d’un terrain et des branches. Plutôt amusant. Une chose est sûre, ça faisait différent! Pour le reste, je me suis questionné sur mes priorités de la journée. Comme il peut être facile de se perdre dans nos pensées! La magie en vélo, c’est de se perdre en bas de la grosse côte; reprendre conscience de la route une fois en haut. Dans un parcours que je connais bien, il m’arrive souvent de décrocher. Comme quand je dessine, des fois je suis vraiment ailleurs, absorbé par autre chose que des traits de crayon! Le Cyclo-Défi approche à grands pas; incroyable comme le temps peut passer vite! Il me semble que nous avons donné beaucoup de temps pour ramasser les sous pour ça; il me semble aussi que ça ne fait pas si longtemps! Pourtant le mois de juin se sauve à bord d’une Ferrari! Ce fut la même chose pour le mois de mai. Le Jack Fest était au début de février, le souper spaghetti, lui, au début d’avril. J’ai de beaux souvenirs de nos efforts, de notre travail d’équipe. Et puis je pense que tout ça nous ouvert d’autres portes pour un meilleur plus tard. Mais pour l’instant, je suis bien excité de pédaler avec mon équipe. C’est sûr que le lieu d’arrivée a changé, c’est un peu plate, car c’est maintenant à Donnacona. Vraiment plus loin pour ceux qui veulent venir nous accueillir. Mais nous le faisons pour la cause, pas pour ceux qui veulent nous voir arriver. Ayant réussi à me séparer de Team Alex Leclerc, je n’ai pas réussi à me séparer de Donnacona. On dirait que je suis lié à cette ville. Voyons les bons côtés. Des gens qui m’aiment pour qui je suis. Mettons de côté certains irritants qui ont bouleversés ma vie, et pédalons! Quand je pédale, je suis libre; libre de penser, libre de chanter, libre de mes responsabilités! Tout le reste importe peu. Alors on se crinque pour ce défi qui s’en vient, avec à mes côtés ma tendre épouse et aussi Martin! Martin avec qui je ferai la montée vers Repentigny en vélo. Le Cyclo-Défi aller retour. On s’en reparle!

mardi 18 juin 2019

Méchant casse-tête...

Bon matin! En pédalant ce matin, je me disais que c’était tellement plaisant qu’il fasse clair! Et je me suis rendu compte que ce samedi, ce sera la journée le plus longue, ensuite les journées commenceront à raccourcir! Pourtant, on commence à peine à ressentir un peu de chaleur! Est-ce moi qui vieillit? 10 degrés ce matin, pas mal humide, il faut s’habiller pour être confortable. Pourtant hier soir, vers 20 heures, il faisait 20 degrés! C’était le moment le plus chaud de la journée! Difficile pour moi de m’endurer ces jours-ci. Le temps passe vite, on dirait que je n’en fais jamais assez! Et puis, cette énergie qui plane autour de nous, cette ambiance stressée qui vient me déranger... J’ai beau rassembler mes hamsters en un seul troupeau, on dirait que je ne réussis pas à tous les contenir! COmme si c’était eux qui regardaient autour, à mon insus! À la croisée des chemins, je le suis. Depuis que j’ai commencé à prendre du concerta, l’intellectuel en moi continue de se manifester. Il vient interrompre mes pensées émotionnelles, il vient interrompre l’inspiration qui m’a souvent permis de me rendre plus loin. Comme si cette façon de faire «divisait» les hamsters en équipe. Au lieu de les faire travailler ensemble, en parfaite harmonie, cela créait trois équipes différentes! J’irais même jusqu’à les nommer : Une pour LADO lettrage, une pour la vie de tous les jours et une aussi pour être père de famille. Le plus dur, passer d’une équipe à l’autre. Je sais que ça doit paraître bien étrange, mais parfois je me sens en contradiction de finir ma journée de travail. Il se crée une pression dans ma tête, qui vient me déconcentrer, tellement que je dois m’asseoir un peu et lutter. Quelle belle vulgarisation ce matin. L’équipe de hamster attitrée à LADO lettrage n’a pas compris encore qu’il faudrait penser à facturer plus efficacement. Comprendre que des clients sympathiques ne doivent pas affecter mon jugement. Je sens une sorte de Mère Térèsa en moi qui vient s’imposer. Pas grave si je suis ruiné, si je suis épuisé, les autres ont besoin! Pourtant, il est difficile d’imaginer quelqu’un donner plus aux autres qu’à soi-même! Et puis, je finis par retomber sur la terre et me dire que c’est ce que notre gouvernement nous a imposé! Donner plus de notre avoir aux autres qu’à nous-mêmes! Alors il faut changer tout ça. Je dos réorienter la vocation de mes hamsters, leur donner plus de latitude, mais conserver un certain contrôle. Je crois que c’est assez clair pour que je développe une certaine solution à tout ça. Bonne journée!

lundi 17 juin 2019

On repart!

Encore une fin de semaine qui a passé comme un coup de vent! La journée de samedi fut très mouillée. Heureusement nous sommes allés en vélo juste avant! Mais c’est rare que nous allons pédaler un samedi matin, et que nous sommes revenus avant huit heures! L’entraînement va bon train. Et puis, toujours samedi, malgré la pluie, c’était la remise des diplômes pour mon plus jeune. Eh oui! Mes trois enfants ont réussi leur secondaire sans jamais doubler une seule année! Pourtant, je dois dire qu’ils ont eu un cheminement assez particulier; un différent chacun. Et j’en suis fier! J’en aurais des choses à raconter, mais je serais encore là dans deux semaines. Une chose est sûre, il a fallu tenir tête à l’adversité, aux différents paliers administratifs du système, pour y arriver. Et j’ai eu une épouse en or à mes côtés tout au long de chacune des aventures. Ce n’est par rien. Et je ne crois pas que ce soit fini. Mon plus vieux a terminé ses études collégiales, il est maintenant prêt pour le marché du travail. Ma deuxième continue son parcours accidenté, une sorte de mouvement de protestation. Et mon dernier, fera son entrée au CEGEP à l’automne, tout reste à voir! Et moi, je crois que c’est le temps de me reposer un peu. De me choisir en tant que personne, à m’accorder le respect que je mérite. Je travaille, je me défonce depuis des années, changeant de chapeau plusieurs fois par jour, en étant présent pour mes enfants. Je ne regrette rien, mais je suis fatigué, et vraiment tanné de travailler autant et de ne pas avoir d’argent! Cette semaine, je repars vers une montée, je veux simplement y arriver. Je commence mes cours en septembre, je ne sais toujours pas comment je réussirai à me financer, mais je sais que j’y arriverai. Il y a un certain stress qui s’installe, on verra bien. Bonne semaine!

vendredi 14 juin 2019

Encore une et on ferme!

Vendredi le 14 juin, il fait dix degrés, tout est trempé et le temps est très gris. J’arrive de pédaler, il n’a pas mouillé! Génial! Nous sommes allés souper hier soir à la Choppe Gobeline, pour souligner le vingt-neuvième anniversaire de mon plus vieux; et aussi sa diplomation! Après onze ans de CEGEP, il a enfin son diplôme! Il pourra éventuellement travailler dans un endroit où ça prend un programmeur. Comme c’est un métier d’avenir, je ne devrais pas m’en faire. Mais comme cet enfant, devenu un adulte, m’a toujours surpris de toutes les façons possible... Le service du repas fut très lent. Nous avons mangé un peu tard. Difficile de bien dormir dans ce temps-là. Pourtant, à dix-sept ans, enfiler une grosse Poutine avant de se coucher, c’était parfait! La digestion aussi! Ce matin, je me sens un peu balloné, avec des aigreurs... N’empêche que ce fut un moment magique, les cinq membres de la famille réunis! On a fait des photos! Je les trouve très belles, avec un fond de maçonnerie, c’est vraiment beau! Et puis, l’ambiance médiévale reconstruite, pas si mal. Le personnel très gentil, le bon parler un peu carré est à l’honneur. Les toilettes sont renommées «latrines». Pas plus cher qu’ailleurs, les assiettes sont énormes! J’ai pris un mijoté de sanglier, j’en avais suffisamment pour pouvoir sauter mon dessert. Mais comme nous fêtions, j’ai tout avalé! Samuel avait deux amis avec lui, des gens qui travaillent en informatique. Ils ont discuté de jeux vidéos, de systèmes d’exploitation, et de bogues! Peu importe, un petit moment qui a mis un sourire dans son visage, et c’est ça qui comptait le plus! Maintenant retour à la réalité, ce sera un vendredi bien rempli, mais aussi la fin de la semaine. Elle fut moins dure que les trois précédentes. Et j’ai terminé mes entrevues virtuelles pour mon admission à CodeBoxx! Ça se rapproche. La première servait à nous décrire, donner un aperçu de notre personnalité. La seconde se voulait un survol de nos connaissances en langage de code. Ce ne fut pas un gros succès pour moi. Et la dernière déterminait notre niveau d’anglais. Très intéressant ! J’ai hâte de rencontrer des gens, de coder. On s’en reparle!

jeudi 13 juin 2019

L’importance d’être heureux.

Quelle belle journée ce fut, hier, au golf! Quoi demander de plus que du beau soleil! Peu importe la façon dont nous avons joué, être ensemble pour discuter, partager, réseauter. Bref, vive l’association des gens d’affaires de Val-Bélair! Je n’ai pas demandé mes restes hier soir quand le temps de dormir est venu me chercher! Ce matin, je me sentais pas si pire, et je commence à sentir une amélioration en vélo. À force de les monter, ces côtes, je vais finir par me sentir plus à l’aise! Je suis content de moi. Certains dossiers avancent moins vite que d’autres, mais l’important, c’est qu’ils avancent. De toute façon, je ne peux faire plus. Je suis plus attiré par dessiner que tout autre chose. J’ai le cœur qui bat pour que le bonheur prenne le dessus. Laisser de côté les vieilles tirades, garder le sourire pour la vie! Ah, c’est beau rêver, mais il y a tant à faire, tant à vivre! Déjà le 13 juin, la moitié de l’année est passée. La deuxième passe toujours plus vite! Grosse fin de semaine en vue, remise des diplômes ce samedi en PM, et la fête des pères dimanche. Et hop! Une autre semaine commencera! C’est là que je sens le temps me glisser entre les doigts. L’importance de voir le beau dans toute situation, peu importe l’émotion de départ. Cette émotion peut nous gâcher une journée en peu de temps, alors il faut la canaliser en quelque chose de profitable, pour garder le sourire et aussi garder le focus sur les objectifs! Voilà ce qui compte! 

mercredi 12 juin 2019

Un mercredi de golf.

Mercredi matin, il fait six degrés. Très confortable en vélo. Hier j’ai reçu les liens pour mes entrevues en ligne, en préparation pour mon retour aux études! J’étais fou comme un balai! Ce fut mon moment positif de la journée! Après plusieurs épreuves dans notre petite famille, nous avons instauré le moment positif du jour. Juste avant de commencer à manger, au souper, nous prenons le temps, tour à tour, de dire, de parler de notre moment positif de la journée. Je trouve que ça finit bien la journée, et que ça nous permet de ne pas oublier que nous sommes une famille qui communique et qui s’aime. Je crois que c’est un bout de journée très important. Même quand il y a des invités, nous procédons au moment positif. Pour en revenir aux entrevues numériques, j’ai jusqu’au 25 juin pour les compléter. Alors j’en ai complété deux hier soir. Il m’en reste une. Le plus tôt sera le mieux. Aujourd’hui se veut la journée du traditionnel Tournoi de golf de la chambre de commerce de Val-Bélair. C’est la deuxième année qu’il est difficile de se trouver des joueurs. Après huit années consécutives, on dirait qu’il y a un essoufflement. Cette activité est notre principal moyen de financement. De ce côté, on peut dire que ça va bien. Mais il est toujours fascinant d’être plus que cinquante joueurs. Nous avons tenté à travers les années de réussir à convaincre une centaine de personnes, mais en vain. ALors vivons pour le moment présent, et surtout, amusons-nous! Et comme par miracle, il fait beau soleil ce matin, ce sera une journée très belle. Quoi de mieux qu’une journée ensoleillée pour faire d’une activité extérieure une réussite? Sûrement que nous remettrons ça l’an prochain, et tant que nous en sentirons le besoin! Bonne journée!


mardi 11 juin 2019

Mardi matin, il pleut.

Quatorze degrés ce matin, il dégoûtait un peu vers quatre heures trente, mais je suis sorti pédaler quand même! Je n’ai pas regretté, la pluie est demeurée tranquille jusqu’à mon retour! Je suis content, parce qu’hier, j’ai réglé deux choses dans mon travail qui me pesaient. J’ai fini d’enlever le wrap sur un véhicule dont le dossier ne fait que s’étirer. J’ai aussi terminé le visuel «vintage» sur le camion de M. Fontaine. Ça faisait au moins un mois et demi que je devais l’avoir fait. Les choses se sont corsées depuis trois semaines et je sens que ce sera un peu le portrait de la saison qui s’en vient. Ma soeur m’a trouvé très tranquille lorsqu’elle est venue mercredi dernier pour m’aider dans mes paperasses. Je lui ai dit que j’étais brûlé. Je suis loin de ceux qui s’éclatent la fin de semaine. Je cherche du repos au travers de ce que j’ai à faire. Mais je ne les envie pas, au contraire, si je le pouvais, je crois que je me reposerais encore un peu, des fois que ça ferait du bien. Hier midi, j’ai eu le temps de tondre les pissenlits juste avant leur lancée! Depuis vendredi dernier, il «neige» des trucs blancs qui vous rentrent un peu partout! Mais rien n’est plus triste que d’entendre notre PM prendre la parole. Peu importe le sujet, peu importe la langue, on dirait qu’il n’est pas à l’aise ou qu’il a oublié son texte! Et puis son allocution sur la future disparition des plastique à usage unique, me faisait sentir encore coupable de quelque chose dont je ne suis pas responsable! Toutes ces histoires de bouteilles de plastique, de pailles, ce sont des habitudes qui furent introduites par nos prédécesseurs. Nous, les «X» en subissont les conséquences. Et je sens que même si nous payons jusqu’à notre mort, et plus encore, ça ne changera rien à l’environnement. Je me souviens dans les années quatre-vingt, à quel point il y avait des déchets partout! Et les gens fumaient tellement! Ils vidaient leurs cendriers n’importe où! Aujourd’hui encore, les fumeurs polluent plus que tout le monde avec leur fumée secondaire, leurs mégots jetés au sol. Je ne fume plus depuis 1989. Mais je faisais attention à mes cendres et aussi les mégots. Je ne jette pas mes choses par la fenêtre de l’auto, je mets tellement de chose au recyclage, même si je fais attention pour ne pas acheter de trucs «sur-emballés». Je ne lave jamais mon entrée avec le boyau d’arrosage. J’ai remplacé toutes mes ampoules incandescentes par des nouvelles au DEL. J’ai donné les vieilles ampoules à quelqu’un qui partait en appartement, car on ne peut les recycler. Je ne prends jamais de pailles au restaurant, pas plus que j’en prends à la maison. Je réutilise mes bouteilles d’eau deux ou trois fois avant de les mettre au recyclage. Et je ne crois pas que l’homme peut changer quoi que ce soit au climat. Oui il doit continuer à se ramasser, à se débarrasser de ses déchet de façon intelligente. Il doit aussi penser à l’avenir avant de se lancer dans de nouvelles productions de masse. Connaissez-vous ça le gros bon sens? Et puis, c’est plus agréable de vivre dans un environnement propre! Et lâchez-nous avec le climat!

lundi 10 juin 2019

Une autre semaine qui débute!

Incroyable! Hier nous avons eu droit à vingt-huit degrés et du soleil! On aurait dit que l’été se manifestait au travers du printemps frileux que nous avons eu jusqu’à maintenant. Dans la course pour se reposer, nos sommes allés dormir au camping samedi soir. Ce soleil nous permet de recharger nos batteries. Mais quel contraste! Un lundi matin de départ pour ma Bibi, elle va commencer l’accréditation d’un équipement à Chicoutimi. Elle reviendra demain soir. Pour l’instant, tout est calme, je reprends le travail avec une certaine hantise face au dossier «piège», un aventure dans laquelle je ne voulais pas me tremper. Mais il semble que j’ai encore à apprendre et que cette fois-ci, c’est à un niveau professionnel où j’ai vraiment de la difficulté à me situer avec mes émotions. Loin de me douter que ça irait aussi loin, j’en suis à retirer la pellicule du véhicule, et mon constat, lui, est encore une surprise... Quand il y a délaminage au retrait, la tâche devient très ardue. J’y ai passé trois heures vendredi dernier, j’y retourne cet après-midi, question de terminer tout ça, et faire en sorte que la surface soit prête pour recevoir la nouvelle version, de la «bonne» couleur! Tout ça ne m’avance pas tellement, même que je recule un peu. Mais je me dois d’être discipliné, car je dois me bâtir une résistance accrue pour passer au travers des études qui s’en viennent. Mine de rien, septembre, ça s’en vient très vite. Et j’ai enfin fermé le chauffage, oui, ce matin. Il y a des limites à payer de l’électricité, je dois installer le déshumidificateur dans mon bureau et tenter de maintenir l’hunidité stable pour mes impressions. Que de changements, la semaine passée, on gelait! Mais pas besoin de chercher des références très loin pour comprendre que nous sommes bel et bien dans notre réalité : En septembre dernier, le froid s’est abattu sur nous en sauvage, et le neige est venue nous éprouver dès le 10 novembre, sans jamais nous quitter par la suite! Alors toutes les belles journées seront acceptées avec un sourire! Pour le reste, on en reparlera. Bonne semaine!

vendredi 7 juin 2019

Enfin vendredi!

Encore un matin ensoleillé avec un six degrés. Soleil présent, enfin des belles journées! Pour le reste, on verra bien. Nous sommes vendredi, j’ai encore une journée à faire. Demain j’ai un tournoi de golf, il annonce super beau! Je crois que je vais devoir me pousser encore un peu plus pour arriver à prendre le dessus! Hier, on dirait que j’ai tiré de la patte!Je sais que j’ai de la fatigue accumulée, mais je dois réussir à récupérer au travers de mes journées. Je capote de voir le temps passé. Vraiment sans nouvelles de ma fille. Difficile depuis qu’elle est partie. Pourtant, je crois que nous avons fait le maximum possible, mais je pense qu’elle voulait faire le saut. N’empêche, un petit appel une ou deux fois par semaine, je ne pense pas que ce soit trop. Mais comme je n’ai aucun contrô là-dessus, je ne dois pas avoir d’attentes! Impossible non plus de voir mon fils pour son anniversaire, il avait quelque chose. Pourtant, ça fait au moins deux mois et demi que je ne l’ai pas vu. Et par dessus tout, ke suis quand même brûlé... J’ai déjà fait d’autres blitz de travail semblables par le passé, et je m’occupais des trois enfants quand même! Joanne était directrice à la clinique ou partie dans le nord pour le dépistage. Non de dieu, que m’arrive-t-il ? Je ne le sais vraiment pas. Donc je travaille fort pour augmenter ma forme physique. J’ai aussi un tournoi de golf mercredi prochain, celui de la chambre de commerce. Notre principal moyen de financement. Alors je dois absolument me reposer en fin de semaine. Me changer les idées en tondant les pissenlits... Car nous devons endurer les pissenlits, les tiques, les punaises de lit et tout le bataclan qui vient avec la greenitude! Franchement je m’arrête, j’ai peur de gâcher ma journée... À plus!

jeudi 6 juin 2019

Du soleil!!!

Jeudi matin, 8 degrés pour aller pédaler. Pas si pire. Et il y avait le soleil pour agrémenter! Il semble que nous aurons une belle journée. Tant mieux! C’est le premier matin que je me sens un peu moins fatigué physiquement depuis un bon moment. Et je dois dire que ça fait du bien. Hier soir, ce fut la remise des distinctions à l’école de Cameron. Il a eu deux mentions. Nous en sommes très fiers. Et il a chanté et aussi joué de la trompette. Et ce fut vraiment une belle soirée! Je vais m’ennuyer de ces soirées, où musique et expression sur la scène étaient au rendez-vous. Car c’était le dernier «spectacle» de l’année, et comme Cameron est notre dernier, rien n’indique que nous aurons droit à d’autres prestations dans un futur plus ou moins rapproché! Tout un parcours, celui de mon fils cadet. Commencer son secondaire comme étant une fille, championne en Yosekan Budo et terminer solidement comme un garçon, musicien et chanteur! Aujourd’hui, ça fait vingt-neuf ans que je suis père, vingt-neuf années de fierté, vingt-neuf années à me demander qu’est-ce qui serait le mieux pour mes enfants. Il s’en est passé des choses depuis... Et je me regarde encore, me demandant ce qui serait le mieux pour moi. Y a des jours où je me sens vraiment vieux, comme d’autres où je me sens heureux, fier, tout simplement! Des fois je voudrais prendre le temps de dessiner toute une odyssée, prendre le temps de ne rien oublier. C’est vraiment extraordinaire d’avoir des enfants. Ça vous change un quotidien. Ça vous entraîne dans toutes sortes d’aventures! Une chose est sûre, personne n’est vraiment «prêt» pour vivre ça! Mais passer à côté, ça doit être quelque chose. J’ai toujours pensé que j’allais avoir des enfants, même que je me rappelle de moins en moins que j’en avais pas. Si on fait le calcul, j’ai vécu plus de temps avec des enfants que sans! Et j’ai vécu aussi la moitié de ma vie avec ma Bibi! Que d’émotions en ce 6 juin! Et je suis content d’avoir pris le plus de notes possibles, d’avoir recommencer à dessiner. À bientôt.

mercredi 5 juin 2019

Un peu lunatique.

Hier j’ai eu la visite d’un représentant pour une nouvelle stratégie par rapport à l’impression grand format. Ellle voulait qu’on trouve de nouvelles façons de faire pour mieux s’entendre et avoir des achats plus réfléchis. Elle fut un peu déçue quand je lui ai dit que je retournais  à l’école en septembre. Je regarde mes chiffres et je me dis qu’il va falloir que ça grossisse encore pour que je sois à flots et prêt pour l’école. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai terminé à 22:00 hier soir et je me sens vendredi matin. Mais nous sommes mercredi et il me reste encore un tas de choses à faire d’ici la fin de la semaine. Plein gaz, sans regarder derrière, mais le simple fait que je me sois «réveillé» après deux semaines intensives de travail me dit que je devrais me reposer un brin. Mon entraînement me plait, je commence à l’avoir avec les côtes. Après un mois dehors, on dirait que je ne veux plus jamais retourner à l’intérieur! Aujourd’hui, j’attends des nouvelles sur le dossier des couleurs. Si on pouvait régler ça. Et puis je me dis que je n’y peux rien. Mais il va falloir que je négocie, car il ont imprimé l’image que je leur ai envoyée. Mais je dois me concentrer sur ce qui est devant moi présentement. Huit degrés ce matin, quand même confortable en vélo. J’ai hâte de pédaler un peu plus. On se tient au courant.

mardi 4 juin 2019

Tout le temps la tête pleine.

Je viens de passer deux semaines sans me rendre compte du temps. Et ça, ça doit s'arrêter. Combien de fois j'ai perdu la notion du temps à cause de la fatigue, de l'acharnement à vouloir atteindre mes objectifs. Et ce, bien plus souvent qu'à cause de la boisson. Je viens de retomber sur la terre, comme une rock star qui vient de reprendre conscience après deux semaines de tournée. Mais je ne suis pas une rock star, je n'ai pas les mêmes rentrées d'argent non plus. Et je crois que si je continue à me «brasser» autant, je devrai perdre une partie de la vie qui me reste pour me reconstruire. Donc mon cerveau est en constante recherche. Alors j'ai de la difficulté à me reposer, à sentir au fond de moi une certaine paix. Donc j'ai de la difficulté à me concentrer, à rester sur la terre ferme. Le silence m'émeut toujours, le chant des oiseaux aussi. Ma naïveté m'a toujours donné des leçons et elle continuera éternellement. Je ne sais plus où me garocher avec cette énergie, qui une fois refoulée, devient une véritable plaie. Une plaie pour ceux qui m'entourent, mais aussi pour moi. Je fais du vélo, j'écris, je dessine et je cherche à ventiler mes irritants. Des fois je pense que je devrais m'en aller, tout simplement. Mais comme rien n'est simple, alors je continue de chercher. J'ai souvent dit aux gens, si ta job t'empêche d'être heureux, sacre donc ça là et fais autre chose! Alors je suis confronté au fait que j'aime mon travail, mais ça m'empêche d'être heureux. Donc je vais tenter de changer de métier à cinquante ans. On s'en reparle.

Ouf!

Vouloir, c’est pouvoir! C’est ce que je m’efforce de garder en tête chaque jour! Pas seulement le dire, le mettre en pratique! Au loin brille certains de mes objectifs, lesquels me donnent une certaine énergie. Mais contenir cette énergie pour réussir à la canaliser et l’utiliser à bon escient, c’est ma réalité! Ce volcan d’énergie en moi, il est toujours prêt. Prêt à faire feu, à faire face à toute éventualité! Pas si simple, car l’expérience m’a démontré maintes fois qu’il était facile de tirer à côté de la cible! Comme un archer se concentre, retient son souffle, je dois comprendre et bien maîtriser cet élan qui pousse en moi! Comme quand mon père me poussait, en traîneau, pour me donner un élan; des fois c’était trop fort, des fois, pas assez. Je vois aussi les factures à payer qui arrivent. Comme un camion qui n’a plus de freins, il se dirige vers moi, à une vitesse constante. Je n’en peux plus! Alors je me raisonne, car la vie, elle, continue! Et j’ai des responsabilités! Un engagement à vie avec moi-même! Mais des fois, ça fait. Je me sens glisser vers le côté sombre, comme un navire qui coule doucement. Et je finis par colmater toutes les fuites! Certaines fois furent plus dures que d’autres... Mais je suis toujours là, avec mon sourire, prêt à accomplir de grandes choses! Parlant de grandes choses, je dois y aller, j’ai une grande journée devant moi. À plus!

lundi 3 juin 2019

À la croisée des chemins.

En écoutant le film sur la vie d’Elton John, hier, j’ai craqué. Je me suis mis à pleurer. De voir ce petit homme, roux, le sourire aux lèvres qui voulait tant être aimé... Difficile de passer à côté de cette réalité. Le besoin d’être aimé. Oh il faut réussir à s’aimer avant tout, mais parfois le chemin est compliqué pour s’y rendre. Souvent je m’identifie à des personnalités homosexuelles. Je ne le suis pas, mais leur mal de vivre, le sentiment de ne pas être à leur place, ce besoin d’être aimé, d’être dans les bras de quelqu’un! Si on laisse de côté tout ça, quel film extraordinaire, une façon quand même assez simple de nous présenter cet homme aux mille couleurs! Un talent inné, une passion insurmontable, un artiste avec un besoin de créer qui a su donner un coup de barre juste à temps! Entouré des gens qui avaient souvent peine à le suivre, il a réussi à prendre du recul, se regarder pour ce qu’il est. Faire ce qu’il aime en étant lui-même. Voilà ce qui compte! Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il faut presque tout le temps l’échapper avant de se rendre compte qu’on fait fausse route. Alors je ne regrette rien, au contraire, je me choisis. Pour ce que je suis capable de faire. Pour le temps qu’il me reste dans la vie. Les deux dernières semaines furent très significatives par rapport à ma décision. Car je n’arrive pas à me sentir bien dans ce que je fais. Seul, en train de travailler des heures sur véhicule, j’ai l’impression de vivre une passion. Je me sens en train de sculpter, de démontrer ces aptitudes que j’ai développé avec le temps. Mais au final, quand je présente au client, j’ai le sentiment qu’ils s’en foutent. Le plus beau possible, le plus vite possible et le moins cher possible! Trimer autant pour me sentir ordinaire... Je n’ai pas travaillé autant pour me sentir ordinaire dans ma carrière. COmme je l’ai si souvent dit, si ton travail ne te satisfait pas pleinement, alors laisse-le. COmme je suis mon propre patron depuis bientôt vingt ans, les solutions sont rares. Mais je crois que je me donne une chance en retournant aux études. Anyway, on s’en reparle, j’ai un CA ce matin et bien des choses à accomplir dans cette nouvelle semaine! À plus!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...