mardi 4 juin 2019

Tout le temps la tête pleine.

Je viens de passer deux semaines sans me rendre compte du temps. Et ça, ça doit s'arrêter. Combien de fois j'ai perdu la notion du temps à cause de la fatigue, de l'acharnement à vouloir atteindre mes objectifs. Et ce, bien plus souvent qu'à cause de la boisson. Je viens de retomber sur la terre, comme une rock star qui vient de reprendre conscience après deux semaines de tournée. Mais je ne suis pas une rock star, je n'ai pas les mêmes rentrées d'argent non plus. Et je crois que si je continue à me «brasser» autant, je devrai perdre une partie de la vie qui me reste pour me reconstruire. Donc mon cerveau est en constante recherche. Alors j'ai de la difficulté à me reposer, à sentir au fond de moi une certaine paix. Donc j'ai de la difficulté à me concentrer, à rester sur la terre ferme. Le silence m'émeut toujours, le chant des oiseaux aussi. Ma naïveté m'a toujours donné des leçons et elle continuera éternellement. Je ne sais plus où me garocher avec cette énergie, qui une fois refoulée, devient une véritable plaie. Une plaie pour ceux qui m'entourent, mais aussi pour moi. Je fais du vélo, j'écris, je dessine et je cherche à ventiler mes irritants. Des fois je pense que je devrais m'en aller, tout simplement. Mais comme rien n'est simple, alors je continue de chercher. J'ai souvent dit aux gens, si ta job t'empêche d'être heureux, sacre donc ça là et fais autre chose! Alors je suis confronté au fait que j'aime mon travail, mais ça m'empêche d'être heureux. Donc je vais tenter de changer de métier à cinquante ans. On s'en reparle.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...