jeudi 30 juin 2016

Prenez du temps pour vous.

Alors que les gens ne parlent que de PK SUbban ou encore des pitbulls, il y a eu un attentat suicide en Turquie. Trois kamikazes ont causé la mort de 41 personnes et combien d'autres blessés... Ces gens, qui ne demandaient qu'à vivre, sont aujourd'hui auprès de Dieu. Récemment, il y a tellement eu de tueries que les gens semblent devenus insensibles. Et, au Québec, les médias sont friands de tous les commérages locaux. Ou encore, des événements avec lesquelles ils pourraient faire un lien avec la souveraineté ou la loi 101. Mais les vraies choses comme l'économie, les cartels, les subventions et autres trucs qui endettent, ça sera pour plus tard. Mais cette réalité terroriste existe vraiment. Et je trouve que les gens ne sont pas conscients  du réel danger. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'essaie de ne pas juger personne, d'être hospitalier, mais j'aurais de la misère à faire confiance à des étrangers qui ont l'air louche. Je ne me sentirais pas à l'aise de les aider. Pourtant, il est dans ma nature d'aider mon prochain, d'offrir l'hospitalité à tous ceux qui sont dans le besoin. Y compris mes chums qui sont en besoin d'alcool la fin de semaine... Car je prône aussi le besoin de rire, d'être heureux. Difficile quand tu vois encore une fois, le prix du litre d'essence monter à la veille d'un long week-end! Comme si, parce que les gens décident d'être heureux, alors on en profite pour se servir. Dans notre province à la dictature douce, nul ne peut se soustraire à la loi; encore faut-il s'organiser pour la connaître en entier. Mais ça pourrait être pire, comme en Turquie. Mais c'est ce qu'on nous raconte depuis notre enfance, que nous sommes chanceux. Libres, pas de tremblements de terre, d'ouragans, de guerre, etc. Mais je n'embarque plus dans cette rengaine, je suis celui qui dirige ma vie, celui qui décide si je suis heureux. Alors, je continue à dire que les changements viendront du peuple lui-même, pas des gouvernements. Dans un endroit où nous sommes taxés en double, imposés en double, nous sommes en mesure d'en exiger plus. Mais le plus, c'est pour quand? Alors choisissez d'être heureux, appréciez ce que vous avez, les journées seront belles, les unes après les autres. Bon congé de la Confédération!

mercredi 29 juin 2016

Une question de choix

Mercredi déjà! Encore une semaine qui passera en coup de vent! C'est le genre de semaine qui est plus demandante qu'une semaine de 5 jours. La semaine que tu te dis que jeudi midi, tu fermes, histoire de te reposer. Et, comme vendredi sera férié pour la Confédération, pourquoi pas? Mais les années m'ont appris que je dois en faire un peu plus, car sinon, la semaine d'après sera encore plus dure. Alors il faut se donner une chance. COmme nos dirigeants, qui nous ont donné une chance en montant le prix du litre d'essence de 17 cents jeudi dernier. ALors que dimanche, le prix avait redescendu de 16 cents. Les gens vont voyager, aussibien leur en enlever encore un peu... Comme si la vie pouvait s'acheter, se négocier! Tu prépares ta fin de semaine de la Saint-Jean, tu n'oublies rien. Puis, la journée du départ, tu vas faire le plein d'essence... IIsshh!!! Vive le Québec et ses cartels! Ses subventions, ses prix planchers! Si un jour les gens veulent «débarquer» du système, ils n'auront peut-être plus de clients! Car, actuellement, ils sont comme les petits commerçants qui achetaient leurs fournitures chez Jo-Blow depuis des années; un jour le grand manitou passe et lui dit: «Tu devrais acheter tes choses de moi, je te ferai un meilleur prix, ton profit sera meilleur et je n'aurai pas à envoyer mes hommes te visiter le mois prochain... Le jour où tu es coincé, tanné, et que tu veux quitter ce cartel, bien... Voilà où nous en sommes! Alors je m'efforce de rester discret le plus possible dans mes démarches d'achat, dans mes apparitions comme président de la chambre de commerce de Val-Bélair. Rien ne sert d'en mettre trop, il suffit de rester soi-même. Et puis, demain midi, je pars en camping! À plus!

mardi 28 juin 2016

Ouin...

Hier soir, nous jasions entre amis de longue date et, étant de cette génération «X», nous souhaitions que nos enfants se trouvent une carrière à l'extérieur du pays. Tous étaient d'accord que peu importe nos choix, il aurait fallu se prendre plus tôt pour être moins pris à la gorge. Avoir l'impression de respirer un peu plus. Travailler autant, ça ne devrait pas être permis. Encore moins de se faire imposer autant de règles, autant de lois. Une véritable trappe à souris qu'est devenue cette province. Nous ne faisons que payer, en souhaitant qu'un jour il en reste suffisamment pour couvrir nos vieux jours. Pourtant, à seize ans, plein d'énergie, plein d'ambitions abstraites, alors que je ne voyais pas plus loin que mon nez, je ne voyais pas non plus cet avenir là. Dans mes pensées lointaines, je me disais que cette formule, on taxe pour payer, serait désuète, et que celui qui oserait s'en servir encore se serait fait montrer la porte depuis longtemps. Mais je n'avais pas pensé aux syndicats, aux groupes de pression verte et les multitudes de subventions. Trop naïf, trop amoureux, je me disais seulement que j'allais travailler, que le reste s'enchainerait automatiquement! Je ne savais pas de quelle façon et, je ne voulais pas vraiment le savoir. Mais aujourd'hui, je sais que j'aurais aimé avoir une formation scolaire pour mieux me préparer. Tant qu'à faire autant d'études, avoir aussi ce genre de cours, qui t'apprend à faire un budget, qui te révèle tout ce que tu auras à payer. Une formation qui te permet de comprendre comment notre système politique fonctionne. Je regarde mes enfants, ce qu'ils apprennent, rien n'a changé; c'est à nous, parents, de leur apprendre la réalité. C'est notre rôle à nous d'être messager de ce qui s'en vient. Ils auront du travail, mais ils ne doivent pas croire qu'ils seront riches en commençant leur vie. Mon fils, déjà plus vieux, espère toujours «décrocher» le gros lot. Avoir un travail qui lui sied à merveille, très payant, et qu'il sera heureux pour la vie. Il a déjà vingt-six ans, toujours au CEGEP. Il me parle de l'avenir comme si c'était dans cent ans! À son âge, j'étais marié et il avait six ans! En constante recherche de travail, je me cassais le cul dans une usine à Wendake. Je faisais de la mécanique pour arrondir les fins de mois. Il en a fallu des efforts pour sortir de ce marasme dans lequel j'étais enlisé! Des fois, j'y repense et je me dis que je ne voudrais pas y retourner. Je ne souhaite pas ça à personne! Se chercher autant sans jamais trouver la solution. Autant d'études pour finalement être acculé au pied du mur et ne plus avoir d'autres choix que de travailler. On s'en reparle!

lundi 27 juin 2016

Lundi matin.

Après une fin de semaine extraordinaire passée au camping, quoi de mieux que de revenir travailler un peu. Disons que je commençais à décrocher paspire. Partis jeudi midi, dans un état plutôt magané, il fut difficile  d'embarquer dans l'ambiance festive de la Saint-Jean. Pas si grave, vous me direz, mais ce sont des journées clé dans ma préparation aux vacances. Réussir à décrocher le plus possible, oublier mon mon travail, se permettre de vivre autre chose. Et ce n'est une question d'aimer ou non mon travail, mais bien plus une façon de l'aimer encore plus longtemps. La visite de mon ami Nicolas m'a aidé à ralentir, la randonnée de vélo de vendredi matin aussi. 70 kilomètres de plus au compteur, quelle magnifique façon de bien s'entraîner avant le Cyclo-Défi. Encore deux petites semaines et nous y sommes! Ce sera une fin de semaine d'Amour, de reconnaissance, d'accomplissement! Parlant d'Amour, j'ai rencontré Jef Plamondon hier, il a un bon moral, mais son temps de vie diminue chaque jour de façon drastique! Et comme si ce n'était pas assez, il est complètement défiguré par la progression de cet enculé de cancer! Vraiment, c'est triste. Mais concentrons-nous sur cette semaine de trois jours et demi. Une semaine qui sera merveilleuse. Bien des projets, mais aussi beaucoup de pain sur la planche! Une chose à la fois, l'important c'est de réussir! Bonne semaine à tous!

jeudi 23 juin 2016

Bon congé!

Alors que bien des gens courent encore et encore, moi je choisis d'arrêter tôt aujourd'hui. Les dernières semaines furent très bonnes, mais aussi très stressantes. Fatigue accumulée et marques de stress imposantes, j'ai l'intention de me reposer un peu en cette fête de la Saint-Jean. Encore une course ce matin, mais après, départ vers le camping! J'ai fait une révision sur mon vélo ce matin et aussi sur celui de ma Bibi. Balade demain avec les amis du Cyclo-Défi, la date se rapproche. Deux semaines et demi et nous y serons! Ce sera merveilleux! Ensuite je prends ma retraite pour un petit bout. Après trois années, je crois que j'ai assez donné. Mais je veux continuer à donner pour la recherche contre le cancer. Mais ce sera différent. Et je n'arrêterai pas l'entraînement pour autant. Mais j'ai besoin de revenir à moi, recentrer mes idées, mes passions. Après on verra. Je souhaite à tous une bonne Saint-Jean. 

mercredi 22 juin 2016

Sourire

Ce matin, dans ma pensée du jour, j'ai souligné que notre sourire n'était pas encore taxé, ni imposé. Je disais même qu'il était contagieux! Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'essaie de contaminer tout le monde! Une vie sans sourire, c'est pire que tout. Peu importe la nouvelle, il faut bien continuer à vivre; et, un sourire, ça change tout! Le sourire est une étape essentielle dans la journée. Demandez à n'importe qui si une journée sans sourire est plus dure qu'une journée à bougonner. Vous aurez la vérité! Alors il faut passer par dessus les mauvaises nouvelles, faire abstraction de l'incompétence qui nous entoure. Souvent, les gens qui viennent en hypocrite nous surprendre, sont des personnes intelligentes. Mais ils sont lâches. Au lieu de travailler, de franchir les étapes, ils préfèrent utiliser le travail des autres. Ils préfèrent sauter des étapes. Et, plusieurs survivent à ces changements, passer d'un stade à l'autre sans apprentissage. Je crois au retour du pendule, mais parfois, c'est long en maudit, voire des années. Alors je sais que tout se balancera un jour, mais je n'attends pas après ça pour vivre. Je n'attends pas que les autres me rendent heureux, je m'arrange pour être heureux. Et, dans la mesure où ça reste un peu discret, être heureux fait partie des choses gratuites. Ces rares choses que personne ne peut te faire payer. Pas de taxe, ni d'impôts déguisées. Juste un accomplissement quotidien qui change tout. Alors souriez! Ne laissez pas la tristesse ou la colère mener vos vies. Imaginez tout le temps que vous pourriez y perdre! La vie est tellement courte, mais si belle, amusez-vous!

mardi 21 juin 2016

Petit bilan

Encore un beau matin en vélo! La journée d'hier fut quand même pas si pire. Mais j'implore du changement dans les imprévus. Des imprévus plus productifs, plus revigorants! Comme une solution qu'on trouve sans faire exprès. Et puis il me faudrait des vacances. Je me sens épuisé, vidé. Il semble aussi que j'aie attrapé un herpès à la Boucle. Je suis presque défiguré. L'eau dans des verres de plastique, au gros soleil... Trop fatigué, trop soif pour me méfier... À prendre en note. Aujourd'hui devra être productif un maximum. Je me sens déjà en train de prendre des vacances. J'ai de la misère à faire le focus quand je me concentre, certaines vieilles douleurs viennent me hanter. J'ai vraiment de la difficulté à suivre les autres. J'ai hâte de voir sur l'heure du midi, comment ça va aller. Je n'ai pas besoin d'en rajouter, je suis complètement vidé. Alors je vais faire de mon mieux. Pourtant je passe au travers de mes journées, j'abats du boulot; ça me rend heureux. Alors je dois ralentir un peu si je veux me rendre aux vacances de la construction. L'an prochain, le défi, ce sera moi. Pas les autres. À prendre en note...

lundi 20 juin 2016

Bonne semaine!

Ouf! Quelle fin de semaine d'action! Samedi, La Boucle : cent trente kilomètres de vélo, sous une chaleur écrasante. Oh je ne me plains pas de rien, mais ce fut dur sur le corps! Dans les derniers quinze, il me semblait impossible de m'hydrater. La chaleur, le soleil, une douleur au dessus de l'omoplate gauche; Il fallait que ça se termine. Mais quelle journée! Lever à cinq heures, arrivée sur le départ à 9:30. Départ vers 10:30. Arrivée autour de 16:40. Tellement de monde! Des gens prêts à affronter la chaleur et tous ces kilomètres pour promouvoir la bonne santé! De retour au camping vers 20:30. Le reste de la journée fut très modeste. Et hier, fête des pères! Alors que nous étions en proie à une superbe journée, avec la visite de mon père, ma sœur et mon frère, ça devenait une journée mémorable! Mais mon frère ne s'est pas rendu! Son auto a brisé juste avant d'arriver. Cela m'a demandé bien de la patience. On dirait qu'en vieillissant, c'est moi qui suit devenu le père de tous. Étant fatigué de la veille, je n'avais pas tellement de patience, ni d'endurance, mais j'ai tout de même passé au travers! Heureusement que ma Bibi était là! Mon père a bien aimé son expérience. Nicole aussi. Et bien sûr, la belle température aide toujours. 
Ce matin, alors que je dois retourner travailler, je me rends compte que nous sommes rendu à l'été, que les enfants terminent l'école cette semaine, que c'est la Saint-Jean vendredi! Du repos bien mérité en perspective. Mais reste tout de même trois jours et demi à travailler. Bonne semaine!

vendredi 17 juin 2016

Relaxer...?

Demain je vais pédaler à St-Jean-sur-le-Richelieu. La Boucle, portion du Grand Défi Pierre Lavoie. Une occasion de se «jauger» pour le Cyclo-Défi, l'événement pour lequel j'ai ramassé tant d'argent. Une façon de promouvoir la bonne forme physique. Sans prétention aucune je vais passer une belle journée en bonne compagnie. Aussi, j'ai pris congé de vélo ce matin. J'ai tellement fait de choses à la place que je manque de temps. Ce sera un vendredi mémorable, comme plusieurs. Un horaire serré, pas vraiment à l'épreuve des surprises. Ça doit cesser un jour! À moi d'y voir. Plus facile à dire qu'à faire. Relaxer, prendre ça cool! Voilà! Donc j'ai hâte à ce soir. Bon vendredi à tous!

jeudi 16 juin 2016

Une belle journée

Wow! Comme il peut être valorisant de voir que notre travail à rapporté des sourires. Pas seulement des sourires, mais aussi des gens qui en redemandent! Beaucoup d'organisation derrière ce tournoi de golf, mais j'en retire bien des bénéfices! Oh il y a eu des impondérables, comme toujours, mais la vie sait nous guider, et, selon nos choix, tout finit par s'arranger. Je suis encore secoué par toute cette énergie positive qui est passée hier. Mais à la fin, ça ne me dérangeait pas que la journée soit terminée, j'étais tellement claqué. Mais aussi très content! Oh il n'y rien de parfait, mais pour des bénévoles, toute implication vaut son pesant d'or. Alors je tiens à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à l'organisation de cette journée. Et merci à Dame Nature pour son implication. La vie est belle et il faut en saisir l'occasion. À bientôt!

mercredi 15 juin 2016

Un peu de moi.

Un vent de changement souffle fort ces jours-ci. Chaque heure est importante et j'entends bien les vivre intensément. Je ne dis pas que je vais me défoncer à mort, mais je vais essayer de penser un peu plus à moi. À chaque jour, je me rends compte que je ne réussis pas vraiment à me calmer. Je n'arrive pas être heureux à 100%. On dirait que je me limite, que je m'impose trop de règles. Je suis ma discipline comme un athlète avant les compétitions. Ça fait du bien d'en parler, parce que c'est vraiment un problème pour moi. Des années à me combattre, je suis la difficulté la plus sournoise que j'ai eu à rencontrer. Loyal, entêté, je tiens à être cohérent le plus possible. Ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas me faire faire. Souvent cette devise se retourne en «je ne te fais pas ça, moi, pourquoi toi?» Et là, un de mes breakers saute! À partir de là, difficile de retenir la cavalerie. Ensuite, la fatigue vient me chercher, l'effort à retenir les hamster m'ayant épuisé... Etc.

mardi 14 juin 2016

Difficile...

Comme d'habitude, suite à des événements durs comme ceux de cette fin de semaine, les gens sont émotifs. Sur les médias sociaux, nous sommes envahis par des arc-en-ciel, de différentes formes. Un drapeau des États-Unis aux couleurs très gaies, etc. C'est plus positif que l'indignation, mais rien de sert de monter aux barricades, de rappeler à ses proches qu'il y a des homosexuels autour de nous. Ils ne sont pas plus importants, ni moins importants depuis la tuerie! Mais une chose est sûre, le fait d'avoir des endroits distinctifs pour eux, les exposent trop facilement. Comme lors d'une parade, ils s'exposent aux yeux de tous. Je comprends que les clubs leur permettent de se fréquenter, de rencontrer des gens comme eux. Mais depuis déjà longtemps, je dis que de les isoler, leur faire «une sorte de faveur», ne leur donnera pas plus de force, de confiance en eux pour affronter la vie. C'est un événement tragique, un crime contre l'humanité! Qui peut se présenter quelque part et tirer des gens, comme ça? Comme si ces gens étaient des cibles de pratique! Pour moi, cet acte de barbarie mérite d'être prit sérieusement en considération. Un tel drame ne peut se reproduire. 

lundi 13 juin 2016

Appel au calme

Aucun détail sur la tuerie d'Orlando, je n'étais pas là en fin de semaine. J'ai continué de préparer mon été. Mais je trouve tout de même, encore une fois, que l'être humain manque de maturité. Autant du côté des bons que des méchants. Qui sommes-nous pour juger? Vous savez, personne n'est à l'abri de ce genre d'événement. Pas plus que nous le sommes par rapport au cancer ou aux accidents de la route. Alors il faut savoir doser ses réactions, arrêter de tout mettre dans le même panier. L'indignation n'a jamais rien amené de positif. Maintenant, il faut quand même être sage, remercier chaque jour pour ce que nous avons. Pour l'amour qu'on donne et celui qu'on reçoit. Je ne dis pas de retourner prier dans les églises, mais il faut prendre conscience du privilège que nous avons de vivre. Mettre de côté ces «différences» qui nous côtoient, saisir la chance de travailler en équipe. Unis pour l'amour de la vie, et non la mort. Une fois réunis, il ne reste qu'à aimer. Je n'ai pas de message de paix, ni d'histoire ancienne à raconter, juste des cicatrices qui paraissent, un présent qui parfois agresse et un futur qui sera bientôt là. Alors rassemblez-vous pour mieux vivre, car une chose est sûre, nous allons tous mourir, peu importe la manière, un jour ou l'autre. Bonne semaine.

vendredi 10 juin 2016

Méchante chire...!

Par moment cette semaine, j'ai cru que je n'avais plus rien. Plus rien à moi. Plus de temps pour moi. La panique s'installait, je perdais le contrôle. Mais je me suis raisonné, me disant que je ne voulais pas finir ma semaine en bougonnant! Quoi de plus atroce pour être brûlé raide, en manque d'amour et aussi, comme pollueur de la vie des autres autour! Et ça, c'est vraiment dommage. Et c'est souvent mon cas. Pour une personne qui voulait se donner pour les autres, je manque un peu de cohérence. N'empêche que tous ces événements perturbateurs avaient tôt fait de me vider les batteries. Et, mardi soir, j'étais déjà prêt pour me reposer, avoir une fin de semaine. Faut dire que la fin de semaine dernière fut vraiment courte. Dans le sens qu'il n'y a pas eu vraiment de place pour du repos. Mais d'habitude, je me reprends les lundis; ce qui n'a pas été le cas cette semaine. Mais je m'en sors bien, je crois. Mon entraînement régulier, ma persévérance font de moi un homme meilleur, plus concentré, moins dissipé. Mais bon. Nous sommes vendredi. Le vendredi, j'aime à sourire et rendre les autres heureux. J'ai une grosse journée à rencontrer, et j'ai l'intention de bien faire les choses. J'ai réussi à me soustraire des éléments perturbateurs que sont l'actualité politique et économique. Je n'ai pensé qu'à mon travail, ma famille et ma vie. J'ai vraiment eu envie de déménager encore cette semaine, mais la corvée de le faire m'a vite remballé cette idée. Et je n'ai toujours pas de solution concernant nos avoirs. Aurions-nous l'obligation de tout vendre, ensuite payer nos dettes et, seulement à ce moment, pouvoir partir. En même temps, trouver un endroit pour rester et un travail pour ma Bibi et moi. C'est tout un changement, voire un traumatisme! Il y a pire, mais il faut du courage, des bons calculs et beaucoup de contacts. J'avoue que cette idée, présente de façon plus importante depuis environ deux ans, ne venait jamais me hanter avant la quarantaine. Mon optimisme me gardait sur la «track», je me disais que les taxes allaient baisser, le prix de l'essence aussi. Que les dirigeants en place se concerteraient pour former une équipe, avec des solutions concrètes pour ramener la barque, etc. Quelle naïveté encore une fois de ma part. La première moitié de l'année sera bientôt derrière nous, et force est d'admettre que la situation ne s'est pas améliorée du tout, même qu'elle s'est empirée. La moitié, déjà? C'est quand l'été? On gèle! En tous cas, bon vendredi!

jeudi 9 juin 2016

Ça empire!

Je ne comprends pas ce que les gens ont. Il semble que peu importe ce qu'ils font, ils ne sont pas conséquents. À part les bons coups, tout revient sur le dos du gouvernement. Comme si l'intervention omniprésente du gouvernement avait «éduqué» les gens à se foutre de leurs actes. Peu importe l'autorité en place, ils ne prennent pas la responsabilité de rien. Notre société paie pour tout, pour tous. Autant pour les contrevenants que pour les honnêtes gens. Pourtant, quelqu'un qui sort de son bureau et qui voit l'autre reculer dans sa voiture, ne devrait pas avoir à payer plus cher d'assurances l'année suivante. Même chose pour celui qui demeure dans un quartier où il y eu plus de réclamations, pourquoi est-ce que ses assurances sont plus chères? Et, pourquoi est-ce que l'honnête travailleur, qui a pris sa retraite vers 65 ans, a payé du RRQ toute sa vie, voit sont supplément garanti coupé, et doit continuer de payer pour ses soins comme le dentiste et l'optométriste, pendant que celui qui fut un B.S. Toute sa vie continue d'avoir droit à tout ça? Pourquoi est-ce que la personne qui, conduisait avec les facultés affaiblies, fut prise dans un accident de la route, a droit à l'aide de la SAAQ? Elle ne devrait même pas être assurée. Du moment où elle se trouvait au volant, elle est en tort! Je suis tanné de payer pour les contrevenants! Pour ma part, je m'entraîne tous les jours de la semaine, pas trop, mais pour garder la forme et éloigner mes visites chez le médecin. Pourquoi est-ce que je dois payer pour ceux qui ne font rien pour se garder en forme? Pour ceux qui se disent que le gouvernement va payer? On s'en reparle!

mardi 7 juin 2016

Merci la vie

Quelle journée de fou hier! Mon premier rendez-vous, je l'ai terminé deux heures plus tard que prévu! Le reste de la journée s'en est ressenti en maudit. Et, comme je suis vraiment claqué physiquement, je ne prends pas de vitesse vraiment. Je fais mon possible, mais il semble limité. Mon corps crie à l'aide sans arrêt, je fais la sourde oreille... Mais il va falloir que ça change. Depuis mon retour de la Floride, je n'ai pas réussi à arrêter. Mes journées sont vraiment remplies et rien ne semble s'orienter différemment ! Je ne dis pas ça pour me plaindre, je dis ça pour me crinquer, me donner de l'énergie. D'ordinaire, je trouve à redire sur la politique et\ou l'économie, mais là, on dirait que je suis un peu las. Je ne trouve pas de façon pour me reposer, ni pour relaxer. Je donne beaucoup de mon temps, je mets beaucoup de volonté pour accomplir mes journées. Et je me concentre le plus possible pour ne pas faire d'erreurs. Mon employé, c'est moi. Je dois le chouchouter si je veux le garder. Oui! C'est ça! Je continue à prendre soin de moi, j'essaie de penser à moi. On dirait que je suis chez le psychologue. Il me disait : c'est sûr que tu peux tout prendre sur tes épaules, mais tu aimes souffrir. Commence par te prendre en main; choisis-toi! SI tu ne fonctionne pas adéquatement, tu feras des erreurs, les autres abuseront de toi. Mais tu ne pourras blâmer que toi-même! Car tout est une question de choix! J'aimerais remercier ce brave monsieur qui m'a donné un sérieux coup de main. J'aimerais remercier aussi ceux qui croient en moi, même si des fois, c'est long. Chaque journée est un privilège, un cadeau. À moi de saisir cette chance! Aime-toi, le reste viendra.

lundi 6 juin 2016

26 ans déjà!

Il y a vingt-six ans, la vie me donnait un cadeau. La paternité. Je ne sais trop quoi penser. Les choses ont bien changé depuis. Je me regarde dans le miroir et je comprends assez vite que ça fait déjà longtemps. Et, après plusieurs années, le diagnostique du syndrôme d'asperger n'a rien changé, sauf que le temps, guidé par mes choix et ceux de mon fils, nous ont séparé. Séparés de l'endroit où nous habitons. Et ma santé s'est améliorée, j'ai l'impression que Samuel évolue mieux. Jamais comme nous pourrions l'espérer, mais toujours avec une certaine progression. Avec ces années de paternité, j'ai pris de l'expérience, je me suis levé à toutes les nuits de mes trois enfants. J'ai vécu tellement de beaux moments, un privilège inestimable! Oh il y a des journées où je ressens le poids de toutes ces années, mais je suis fier de les avoir accomplies. Les objectifs primaires que je m'étais fixé sont atteints, ce que je vis aujourd'hui est du bonus, un cadeau. Alors il faut remercier la vie. Et je dois me remercier pour avoir persévéré. Je n'ai pas toujours fait les bons choix, mais chaque est une occasion d'en faire de nouveaux, tous plus judicieux que leurs précédents. Ce matin, un lundi pluvieux, je me souhaite une belle semaine et je remercie toutes les personnes qui ont participé à ma réussite. Vraiment, merci!

samedi 4 juin 2016

Samedi matin

Écrire le matin est un privilège que j'essaie de ne pas rater! Juste un peu de temps pour moi, un peu d'air dans mes idées. La semaine fut dure, remplie d'imprévus. Ce matin, samedi, je vais tenter de reprendre un peu le contrôle. Mon bureau est un vrai capharnaüm! Juste un peu de lumière dans mon lieu de travail. Et puis, depuis mon retour de la Floride, j'ai tellement couru, chercher à rejoindre les deux bouts... Un peu de temps pour moi. Au fond de moi, la dictature douce de nos dirigeants québécois m'asticote drôlement. Plus je vieillis, plus je tente d'être plus discret dans tout ce que je dis, dans tout ce que je fais. Lorsque j'ai à parler en public, je me fais le plus «corporate» possible. Surtout que depuis ma nomination comme président de la chambre de commerce de Val-Bélair, je me dois d'être le plus possible «comme il le faut». Mais j'aurais aimé aller au camping toute la journée, aller finir de préparer notre petit coin. Que de préparatifs pour un emplacement «permanent». Mais je vais aller tondre cet après-midi, ça c'est sûr! Aller voir si l'eau s'est encore infiltrée. Et profiter de ce beau soleil. Et je dois préparer la logistique du déménagement de mon cabanon. Alors à lundi!

vendredi 3 juin 2016

Ouf!

Chaque jour qu'il m'est donné d'aimer, je le vis à 100%. Mais des fois, je suis au dessus de ce pourcentage, même trop souvent. Je me retrouve sans énergie, perdu entre le monde réel et mes pensées qui s'entrechoquent l'une contre l'autre. Comme si, au sortir d'une journée très productive, autant physiquement que intellectuellement, je me retrouvais piègé, seul, avec une sorte de brouillard. Mais c'est dur à expliquer. Un brouillard physique. Comme si mon corps était très détendu, mais à la fois très nerveux. Je vois les choses à la dernière minute, j'ai parfois d'affreux réflexes, tellement trop explosifs que je me fais peur. Si je suis au volant et que ce phénomène survient, j'ai peur de mes réflexes, je réagis par des gestes trop amplifiés. C'est très dangereux. Je dois, dans ces moments-là, trouver une façon de relaxer, de me reposer. Comme aujourd'hui, je me crinque à l'euphorie du vendredi. Souvent, à la fin de la semaine, je suis vidé, mais heureux. Et c'est là que ça se produit. Des fois, je m'organise pour que la journée soit terminée plus rapidement. Parlant de journée qui doive se terminer un peu plus vite, je dois y aller si je veux finir un peu plus de bonne heure!

jeudi 2 juin 2016

Le concerta

Ces jours-ci, il me semble que les journées sont courtes. Le temps passe vite, l'horaire est vraiment serré. J'ai beau y mettre un peu de «lousse», il me semble que je ne fournis pas. Je ne veux pas dire que c'est plate, au contraire, mais c'est dans ces moments-là qu'il me faudrait de l'aide. Et puis, les choses vont bien. Je me sens bien pendant la journée. Le soir, on dirait que l'énergie descend très vite. Et puis le matin, dépendamment de certains facteurs, je me lève assez tôt. Ce matin, avec le couvert de nuages, mon cadran m'a réveillé. Une chose est sûre, c'est plutôt rare. Mais il semble que si j'ai dormi, c'est qu'il fallait bien. J'ai tellement de choses à m'occuper dans le jour, que le soir venu, je deviens rapidement un légume. Et dire qu'avant, je ne dormais pas vraiment profondément. Avant de prendre du concerta, le sommeil me «ramassait» très nerveusement, me faisant somnoler de façon très erratique. Je faisais mes journées quand même, je les ai toujours faites! Mais j'ai passé les quarante-trois premières années de ma vie avec cette activité cérébrale mouvementée. D'un hamster à l'autre, mes idées changeaient sans cesse. Impossible de me concentrer vraiment sur quelque chose de précis. Quand j'y pense, je n'ai pas réussi à me fixer sur un métier avant l'âge de trente ans. Pourtant, j'avais de la facilité dans pas mal de domaine. Mais tous les sujets m'intéressaient, ma soif d'apprendre se révélait être une vraie plaie! Chacun des hamster qui habitent mon cerveau avait son opinion, sa façon de voir les choses, des fois je pensais que je devenais fou. Et pourtant, les années passaient, à force de volonté, d'efforts presque' aveugles, je me suis rendu à la conclusion que je devais trouver une solution. Et, après plus de trois ans, force est d'admettre que je vois une réelle différence. Et je n'ai pas fini encore d'en voir les bienfaits! On s'en reparle!

mercredi 1 juin 2016

C'est long!

Je regarde autour de moi, les gens, la technologie, l'évolution. On dirait qu'ici, au Québec, il est interdit d'évoluer. Et puis, rien ne sert de s'énerver avec un nouveau produit, il faut qu'il soit approuvé par différents organismes, avoir de la documentation en français et avoir payer des taxes avant de pouvoir penser l'utiliser. Les villes débordent de règlements, tellement qu'il est facile de croire qu'ils en ont créé pour s'assurer de donner des amendes, et ainsi faire des gains. Et que dire de notre réseau routier. Se désagrègeant de plus en plus en plus, personne ne semble être capable d'en venir à bout. Par contre, les taxes municipales viendraient à bout de n'importe qui! Qu'est-ce qui motivera les gens au changement? Personne ne veut couper nulle part. À force d'être «logés et nourris», les syndiqués ne parlent plus de travail, ils parlent de retraite, d'avantages sociaux, de bénéfices marginaux. Ils parlent de leurs achats, de leurs projets. Mais leur fonction publique, qu'en est-elle? Au bord du gouffre, l'économie du Québec vacille, mais personne ne réagit, c'est chacun pour soi. Alors il faut préserver notre bonheur, évoluer de façon discrète. Il ne faut pas réveiller les gens qui gèrent ce système. Mais qu'en sera le prix à payer? Je ne le sais pas. Mais je crois que je dois garder mes idées très claires, demeurer l'esprit vif; des changements arriveront sous peu. Depuis l'âge de seize ans que je dis que ça va sauter. Ça fait trente ans!

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...