vendredi 10 juin 2016

Méchante chire...!

Par moment cette semaine, j'ai cru que je n'avais plus rien. Plus rien à moi. Plus de temps pour moi. La panique s'installait, je perdais le contrôle. Mais je me suis raisonné, me disant que je ne voulais pas finir ma semaine en bougonnant! Quoi de plus atroce pour être brûlé raide, en manque d'amour et aussi, comme pollueur de la vie des autres autour! Et ça, c'est vraiment dommage. Et c'est souvent mon cas. Pour une personne qui voulait se donner pour les autres, je manque un peu de cohérence. N'empêche que tous ces événements perturbateurs avaient tôt fait de me vider les batteries. Et, mardi soir, j'étais déjà prêt pour me reposer, avoir une fin de semaine. Faut dire que la fin de semaine dernière fut vraiment courte. Dans le sens qu'il n'y a pas eu vraiment de place pour du repos. Mais d'habitude, je me reprends les lundis; ce qui n'a pas été le cas cette semaine. Mais je m'en sors bien, je crois. Mon entraînement régulier, ma persévérance font de moi un homme meilleur, plus concentré, moins dissipé. Mais bon. Nous sommes vendredi. Le vendredi, j'aime à sourire et rendre les autres heureux. J'ai une grosse journée à rencontrer, et j'ai l'intention de bien faire les choses. J'ai réussi à me soustraire des éléments perturbateurs que sont l'actualité politique et économique. Je n'ai pensé qu'à mon travail, ma famille et ma vie. J'ai vraiment eu envie de déménager encore cette semaine, mais la corvée de le faire m'a vite remballé cette idée. Et je n'ai toujours pas de solution concernant nos avoirs. Aurions-nous l'obligation de tout vendre, ensuite payer nos dettes et, seulement à ce moment, pouvoir partir. En même temps, trouver un endroit pour rester et un travail pour ma Bibi et moi. C'est tout un changement, voire un traumatisme! Il y a pire, mais il faut du courage, des bons calculs et beaucoup de contacts. J'avoue que cette idée, présente de façon plus importante depuis environ deux ans, ne venait jamais me hanter avant la quarantaine. Mon optimisme me gardait sur la «track», je me disais que les taxes allaient baisser, le prix de l'essence aussi. Que les dirigeants en place se concerteraient pour former une équipe, avec des solutions concrètes pour ramener la barque, etc. Quelle naïveté encore une fois de ma part. La première moitié de l'année sera bientôt derrière nous, et force est d'admettre que la situation ne s'est pas améliorée du tout, même qu'elle s'est empirée. La moitié, déjà? C'est quand l'été? On gèle! En tous cas, bon vendredi!

Aucun commentaire:

Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...