Vendredi !

Au risque de paraître redondant, j’adore les vendredis. Pas toujours des journées faciles, mais toujours des journées joviales! Après une semaine qui aurait dû se terminer mercredi soir pour moi, nous voici donc le 29 novembre. Il fait moins cinq degrés, et, paraît-il, il va faire soleil! Hier matin, il y avait un trois pouces de neige, qui s’ajoute à ce qui restait au sol. Pour l’instant, je me demande si mon piège à rongeurs a fonctionné. Je vais aller mettre des gants et regarder tout à l’heure. Pour l’instant je suis un peu dans la dimension du vendredi. Mais un vendredi de fin novembre n’est pas pour moi une soirée pour fêter Noël en famille. Mais nous sommes conviés à Donnacona pour un happening familial, dès dix-sept heures. Pas vraiment mon style, mais il faut ce qui faut. Bref ma journée sera bien remplie! J’ai des tas de trucs à terminer et je pourrais continuer en fin de semaine aussi. Mais demain nous avons un souper à Trois-Rivières, alors le temps va passer vite. Je n’aime pas tellement avoir autant de choses la fin de semaine, mais je dois me préparer mentalement, car le temps des fêtes approche! Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce sera le plus de repos possible! Dimanche, nous commencerons à installer des décorations de Noël dehors et aussi à l’intérieur. Le sapin est arrivé cette semaine. Il avait quatorze pieds et demi! Je l’ai coupé mercredi, en fin de journée, avec Ma Soeur. Il est prêt pour son séjour dans notre maison. Je crois bien attendre au moins une autre semaine. Garder un sapin véritable, c’est beaucoup de soins, mais c’est aussi très beau! Alors bon vendredi, on se reparle!

Jeudi matin.

Neige ce matin, moins deux degrés, ça passe vite! J’ai finalement terminé le contrat hier, après un quatre heure d’installation au froid. Quelle aventure! Je suis content du résultat. Mais ce fut une grosse claque à donner! Dix heures d’installation environ. La même chose en préparation. Je n’ai jamais honoré un contrat aussi vite! Il faut dire que la température me poussait vraiment beaucoup! Maintenant, je me demande ce que nous réserve l’hiver. Et qu’est-ce que tout ça aura l’air au printemps! Pour l’instant, l’important c’est de facturer le tout. Hier nous étions le 27 novembre, il y a des bonnes chances que tout ce que je facturerai d’ici les fêtes ne rentrera qu’en janvier. Une portion plus plate de mon métier. Autre souci, depuis qu’il y a eu des coupes de bois derrière notre terrain, les rongeurs sont plus présents et je dois toujours surveiller ça de près. Ce matin, j’avais la preuve, encore une fois, de leur présence, alors je dois mettre des pièges. Un peu tanné de ce phénomène. J’ai beau vérifier l’«étanchéité» de la maison, il semble impossible de contrer ces éternels visiteurs! Quelle noirceur ce matin, c’est horrible! Et puis les journées «rapetissent» à vue d’œil! Il faut voir le positif, donc que dans un mois, elles commenceront à «rallonger». N’empêche, c’est vraiment dur de passer au travers de ce phénomène, et en vieillissant, on dirait que c’est pire. Il y a pas mal de choses qui me semblent pire en vieillissant et cela me rend un peu songeur. Je dois comprendre la vraie valeur de la vie, car elle se sauve de plus en plus vite! Chaque jour, je me dis que ce sera pour bientôt, que les soucis seront moins nombreux. Mais ça fait déjà plusieurs années que je me le dis. Pourtant rien ne change. À croire que ce sera comme ça jusqu’à la fin. Je veux réussir à me reposer le coco, avoir plus de temps pour moi. Vivre chaque jour avec ma Bibi, sans trop me soucier des enfants. Mais pour le moment, je dois aller prendre ma douche et me raser. Ensuite s’amorcera une autre journée bien remplie. À plus!

On travaille.

Un autre matin gris, il fait zéro degrés. Je regrette de ne pas m’avoir préparé pour aller pédaler dehors! Les rues sont déjà tellement dégueulasses! Surtout la nôtre, toujours en glace! Imaginez toute l’hiver! La journée d’hier fut grosse, remplie de travail. Je suis allé installer en ville, mais la pluie ne faisait que ralentir les choses! Et puis, contrairement à lundi, on gelait un peu des mains... Et je manquais d’énergie, je me sentais vraiment épuisé. Mercredi matin, il faut se rendre à vendredi. J’ai fait beaucoup d’impressions pour pouvoir terminer aujourd’hui. Je vais me rendre sur place ce matin, dîner là, et revenir quand tout sera installé. J’ai demandé à mon garçon de venir m’aider, mais lui et son amie, m’ont réveillé quelques fois cette nuit, alors je ne sais pas trop ce que ça va donner. Comme je n’ai pas tout le temps que je voudrais, je vais me contenter de rester fixé sur les objectifs. Ça me donne rien de me faire des scénarios, ce visuel doit être terminé aujourd’hui. Le plus plate, c’est le stationnement. Hier je me suis installé entre le trottoir et l’entrée, un petit bout de pelouse très mou. Personne n’est venu me demander de déplacer mon véhicule. J’espère que je trouverai un stationnement aujourd’hui, sinon je devrai récidiver de cette manière encore une fois. Imaginez comme c’est vraiment plate, avoir un endroit «habitable», en plein coeur de la ville, mais sans stationnement! Le bâtiment est entouré de rues. Impossible de changer quoi que ce soit! Complètement niaiseux! EN autant que le chèque arrive très vite! Pour le reste, ma sœur est supposée venir aujourd’hui en fin de journée pour regarder mes papiers! Je crois que Joanne a des clientes ce soir. Pour le reste, je ne manque pas de travail. Alors je me souhaite une belle et bonne journée! On s’en reparle!

Vite!

Bon matin! Zéro degré en ce mardi 26 novembre. Du gris, mais pas trop froid. Ma journée d’hier fut très remplie et j’ai réussi à accomplir mes objectifs! En commençant par les imprévus. Aller avec Cameron chez le praticien, accueillir deux clients et préparer un maximum de choses à coller pour le projet en cours. Quelle ne fut pas ma surprise de travailler dehors, un 25 novembre! Je dois dire que je n’ai pas fini, mais que mon après-midi d’installation fut un succès! À mettre dans mes réalisations, mais aussi à retenir. Travailler dans St-Sauveur, dehors, ça n’a jamais été mon fort. Si on oublie la demi-heure passée à me chercher un stationnement, tout a bien été! Je demeure craintif quand même, ce genre d’installation au froid n’est pas une habitude et ce n’est vraiment pas l’idéal. Mais je dois avouer que ça m’a fait du bien de constater que j’en étais très capable! Je cours un peu ce matin, car je dois mettre les bouchées doubles dans ma production et aller à un autre rendez-vous avec Cameron. Difficile de faire autrement. Je vais en profiter pour dessiner un peu et m’occuper de mes messages. QUe voulez-vous? Je n’ai pas encore réussi à me cloner! Il semblerait que ça n’arrivera pas dans cette vie! Je suis vraiment nerveux ce matin, mes doigts tapent sur les touches de façon étrange et très gauche. Je dois dire que ma journée m’invite fortement. Je suis en feu et j’ai hâte d’avoir fini ce projet. Et puis il en viendra d’autres! Je dois vous laisser, le devoir m’appelle, à plus!

Allez, on fonce encore!

Ouf! Encore un peu de temps plus doux qui s’en vient! Je viens de voir une photo de l’an dernier, je me dis que c’est pas si pire ce fond blanc qui traîne. Moins deux degrés ce matin, J’ai un contrat à faire cette semaine, un visuel en trois façades, à coller dans des vitrines, dehors! Alors je dois m’armer de mes plus chaudes ardeurs et foncer! Pas de temps à perdre, peu importe ce qui arrive, je me suis engagé. Je vais aller commencer à coller ça en PM. Je n’ai pas de marge de manœuvre avec ça cette semaine. Mais ce sera sûrement mieux que d’aller faire des rénovations chez Vicky. Urine de chien, poussière, saletés de toutes sortes, plancher complètement fini et des murs à refaire en entier, car trop de peinture, trop de trous, rien n’est à l’équerre, etc. Je ne peux recommander cet endroit à qui que ce soit! La chaleur omniprésente qui y règne n’aide en rien. Je ne peux en parler tellement, car c’est trop difficile pour moi émotionnement de savoir que c’est réel. Bref, ma fille vit un cauchemar qui semble la rendre heureuse. Ma douce et moi tentons de vivre au jour le jour, en essayant de mettre toutes ces pensées de côté, sinon, la vie devient trop dure et, les sourires, trop distancés. Alors je dois continuer de travailler sans relâche, en me disant que ce que je fais, c’est pour le mieux. Un lundi matin pas si pire compte tenu que j’ai presque réussi à me reposer. Et il le fallait! Le temps des fêtes arrive très bientôt et traverser cette période avec le moral à terre, en étant épuisé physiquement, je l’ai trop fait! Vouloir fêter avec des gens qu’on aime, des gens qu’on voit moins souvent, devient une immense corvée! Et des corvées, j’en fais assez ces jours-ci! Je veux me reposer, passer du bon temps avec ma famille et des amis. Le reste, c’est dur à dire; parfois les fêtes sont une aventure extraordinaire, mais parfois, ça devient un cauchemar qu’il faut surmonter et oublier le plus possible! Donc il reste quatre semaines de travail complètes avant Noël, les partys de bureau et autres trucs commencent cette semaine! Vendredi soir, nous sommes conviés à un souper de Noël chez la parenté de Donnacona! Difficile à croire! Un party de famille avant ceux de nos bureaux! Après ce vendredi, les choses vont débouler. On se tient au courant!

Besoin d’arrêter un peu.

Enfin vendredi! Vais-je pouvoir me reposer un peu en fin de semaine? Il semble que l’horaire soit un peu moins chargé que pendant le dernier mois. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je prendrais bien un mois de congé. Mais nous ne sommes pas maître des événements de la vie. Et les choix que j’ai faits m’appartiennent, alors je dois composer avec ces derniers. Très loin des idées noires, mon esprit gravite autour d’une certaine hospitalité. Peu importe dans quel état je me trouve, je suis toujours prêt à aider quelqu’un. Je ne veux pas que la vie soit triste, tout est toujours triste lorsque nous sommes confrontés à des émotions fortes! Il faut réussir à garder son calme et trouver le beau. Après, agir sera plus simple et moins fatiguant. Facile à dire vous me direz, vous avez raison! Mais c’est en pratiquant qu’on devient bon. Pourtant, j’en connais un qui, même en pratiquant tous les jours, n’arrive pas à devenir bon; le trou d’eau. Même pour être sans coeur, ou chien, il n’est pas bon. Incroyable! Alors on se crinque, c’est vendredi! Il fait moins deux degrés, nouveau fond blanc tombé cette nuit. La journée, bien que très remplie, sera bien l’fun! Et ce soir, il sera bon d’arrêter un peu! À plus!

La réalité

Jeudi matin, moins un degré, petit ajout blanc au sol. Je me sens tellement en manque d’énergie. Pourtant, cette impression se tasse durant la journée. Mais c’est le lot de mes réveils depuis quelque jours. Car oui, je me réveille, mais on dirait que je ne veux pas me lever. Un peu triste quand on y pense. Mais si ce n’est que ça, je vais m’y faire et cette impression matinale s’estompera. Tout ça pour dire que notre parti au pouvoir, élu par des gens qui leur ont fait confiance, tire dans tous les sens, mais pas dans ceux que nous avons voté pour. Même chose pour leurs intérêts, ils rencontrent des tonnes de gens qui n’ont pas voté pour eux. Comme si les gens qui les ont élu, étaient de l’acquis! Malheureusement, ce n’est pas ça. D’ailleurs, des gens laissés à eux-mêmes ne peuvent être de l’acquis, puisqu’ils sont au bout du rouleau, désabusés du système. Que de déceptions quand on se rend compte que ce parti est en fait la renaissance du PQ. Une économie artificielle basée sur de la création d’emploi local, emplois qui découlent de subventions et de péréquation! Et puis, certaines déclarations de notre PM sont tout-à-fait étranges. À commencer par le pétrole sale, ensuite garder en vie des compagnies qui ne font que perdre de l’argent, celle des contribuables! Et la meilleure, vouloir un Amazon local! Vos employés coûtent trop cher, vos projets aussi! Comment peut-on espérer, en tant que contribuables «X», voir un peu d’innovation économique? Pourra-t-on un jour avoir l’impression de faire autre chose que de payer? Des fois, pour faire des farces, on dit qu’il n’y a que l’air qu’on respire qui n’est pas taxé, mais cette «joke» n’est pas très loin de la réalité! En plus de toute cette merde, toujours deux rapport d’impôts, et en tant que travailleur autonome, je suis toujours un percepteur de taxes à l’affût! Alors je vais aller me préparer pour ma journée de travail, ça va créer du bonheur! Et comme je le fais depuis des années, je prie pour du changement, du vrai changement! Pas juste des promesses d’élections...

Attention à vous.

Comme chaque matin est une nouvelle aventure, j’essaye de ne pas rater les occasions d’être heureux! On peut dire que ma journée d’hier fut la plus productive pour Lado lettrage depuis un bon moment. Et je suis vraiment content. Les journées passent comme des tempêtes, les semaines s’enfilent à toute allure, impossible d’arrêter le temps! Des fois j’ai peur de partir moi aussi tellement je suis dépassé! Puis je me reprends, je me dis que ça va aller. Personne n’a le droit de vous juger, ni de vous définir. Chaque personne est un être humain à part entière, égal aux autres. Chaque personne qui vit sur cette terre a les mêmes droits que les autres, Mais dépedamment d’où vous venez, dans quel milieu vous avez évolué, les choses peuvent être bien différentes. Et de penser que vous êtes libres, c’est un peu utopique. Des gens sont jugés, punis, pour des raisons ridicules, alors que d’autres, enfreignent les lois, agissent sans scrupules, et, conservent leur statu, leur emploi, etc. Imaginez la notion de liberté, celle d’égalité... Dans ce pays rempli de grandes illusions, il faut faire attention à ce qu’on dit, à ce qu’on fait, car personne n’est à l’abri du tribunal populaire, celui que personne ne gère. Et je dis tout ça sans nommer personne, car je crois que ce ne sera pas nécessaire. De toute façon, j’ai une autre journée qui commence, dans laquelle je m’arrangerai pour être heureux. On s’en reparle!

Encouragé.

Finalement, une journée pas si pire hier. Et puis, j’ai fait une rencontre de plus à mettre dans mes contacts. Gris ce matin avec moins deux degrés. L’idée d’aller pédaler dehors m’a un peu travaillé, mais l’état de la rue, en glace, m’a découragé et je me suis replié sur mon vieux «LOOK» pour me dégourdir les jambes. On dirait que j’ai un nerf de coincé quelque part dans le bas du dos. Et c’est vraiment difficile à endurer une fois couché. Je me ressens encore de la journée de dimanche, pas drôle de vieillir. Mais je me console en me disant que si je n’étais pas en forme, je serais en bien pire état. La pression atmosphérique descend et je le ressens dans tout mon corps. Tous les endroits qui ont souffert d’une blessure dans le passé me le rappelle! HIer soir, je suis allé au cinéma avec Stephane! Nous sommes allés voir «Ford VS Ferrari». Quel film incroyable! Les acteurs, bien que très connus, font un travail remarquable! Que de sensations à bord de nos sièges! Du bon temps à passer, si vous êtes amateurs de voitures, de conception, de rivalité, etc. Ça fait du bien à l’égo! On voit déjà à l’époque que la taille du conglomérat d’une entreprise ne sert pas nécessairement les intérêts de tous. Fantastique! J’en redemande! Et puis, quel bon divertissement! Étonné de voir la salle aussi peu remplie, mais pour le reste, ce fut magique! Beaucoup de réflexion par rapport à ma plus vieille, je ne sais plus si je dois en donner autant. Je crois qu’au final, ce qui doit être fait n’a pas le choix de l’être. Alors je me dis que c’est encore une aventure où je suis plus un spectateur interactif qu’un parent. Au fond de mon coeur, je demeure son père et j’ai de la difficulté à accepter tout ça. On se reparle de tout ça, anyway.

Départ difficile de matin.

Lundi matin, moins douze degrés. Après une longue période de froid mordant, il semblerait que nous aurions un petit répit. Quel rude début de saison! Hier nous sommes allés «aider» Vicky avec son appart. Je lui ai fabriqué un comptoir. Et nous avons acheté une cuisinière neuve pouvoir lui refiler la nôtre. Notre vénérable poêle, celui que nous avons acheté juste après nos noces. Nous avons fait du ménage, j’ai réparé des tas de choses et nous avons vidé l’endroit de deux matelas, un «box spring», une vieille chaise et aussi un divan. L’endroit est en bien mauvais état; l’entretien aussi. Pour en rajouter, le ménage ne se fait pas vraiment. Avec deux énormes chiens comme co-locataires, rien n’est facile. Quelle journée dure, que de choix étranges de la part de notre fille. Ce fut un moment éprouvant. J’ai peine à croire que quelqu’un peut être bien à cet endroit! Sale, trop chaud, tout est à refaire! Sans parler des surprises canines un peu partout! En tant que parent, jusqu’où est-ce que notre responsabilité s’arrête? Je suis sorti de là découragé, épuisé, le dos en compote. Et puis, l’escalier pour y accéder est dangereux. Juste y monter est un exploit, imaginez avec une cuisinière! Je suis circonspect devant cet état de chose. Je n’arrive pas à trouver de solution concrète. Je suis complètement dépassé. À croire que ma fille n’a plus d’identité, qu’elle a oubliée d’où elle vient! Les flèches ne fonctionnent plus sur mon clavier et c’est très irritant! Ça me dérange dans ma période de relaxation, celle pendant j’écris. Je n’ai qu’un seul client de prévu aujourd’hui, je vais tenter d’en rester là. Ça fait quatre fins de semaine que je donne tout ce que j’ai, je me sens tellement brûlé...et j’ai mal partout! Bonne semaine!

Un bon mélange.

Enfin vendredi! Après avoir essayer de me reposer le plus possible durant la semaine, me voici rendu à la dernière journée! En attente de matériel, je vais continuer ce qu’il y a en cours présentement. Il fait moins quatre, petite neige qui tombe, il semble très peu probable que je puisse refaire du vélo à l’extérieur cette année. Voilà deux saison de fil qui se sont terminées abruptement. Même si un peu moins raide que l’an passé, le temps que nous avons est très similaire. Quel coup de chien de l’hiver! Plus d’un mois en avance encore cette année, espérons que le printemps sera plus facile que le dernier. Des hivers de huit mois, j’en ai vraiment plein mon cass! D’ailleurs, depuis l’hiver de 2007-2008, je ne m’en suis jamais remis! Alors que l’année d’avant, les grands penseurs nous prédisaient que nous n’aurions plus d’hiver... Je peux vous dire que le froid et la neige sont bien présents! Et je peux vous affirmer que les deux ensemble ont déjà réussi à creuser pas mal dans mon pot de patience! Mais mes enfant aussi creusent dans ce même pot. Nous en ajoutons encore sur nos dettes en s’achetant une cuisinière neuve, pour pouvoir «donner» la nôtre, celle que nous nous sommes payés en 1997! Sans compter les pneus d’hiver, un phare brûlé à remplacer, un antirouille sur l’auto, un financement d’auto sans condition, une réparation des marches extérieures, la fabrication et la livraison d’un comptoir de cuisine, etc. Tout ça demande du temps et de l’argent. Va pour le temps, mais l’argent, j’aimerais qu’un jour nous puissions en avoir pour nous. Chaque fois que je dis, devant une bonne bière le vendredi, suis-je obligé? Ça fait des années que je me prive pour mes enfants. Que je compose avec les détours de la vie. Je ne sais pas si je fais bien, je suis hanté par toutes sortes de pensées! Puis je me dis, pas question que je parte de cette terre avec des regrets! J’ai voulu ces enfants, alors j’assume! Mais hier soir, je disais à ma tendre chérie que j’étais tanné qu’on passe après les enfants. J’aimerais qu’on puisse en avoir un peu plus pour nous deux. Ce matin, je me dis que ce soir, nous allons souper avec des amis, que ce sera un petit repos...

On s’adapte.

Nous en sommes au quatorze novembre. Selon mes notes, il faisait exactement la même température l’an passé. Moins quatorze degrés, pas tellement de soleil et des factures de chauffage qui commence à grimper. Hier, le vent nous figeait sur place! À croire que c’était le 13 décembre. Dans mes notes, je vois aussi qu’en 2016, je pédalais encore dehors! Je trouve ça intéressant de constater à quel point la météo peut changer d’une année à l’autre. Impossible de se préparer de la même façon d’une année à l’autre. Et comme les hivers ne se ressemblent pas tellement, il arrive que nos «protections» se brisent suite à un trop de neige, ou un trop de verglas! J’irais même jusqu’à dire un trop de froid! Et nous, on s’adapte, merveilleuse machine qui parcours le temps, brave des tempêtes. Pourtant, nous avons beaucoup plus de moyens qu’avant pour nous protéger! Mais il semble que nous soyons moins résistants que par le passé. Imaginez les premiers colons, qui passaient l’hiver ici. Pas d’électricité, pas de machines aucune pour les aider. Tout se faisait à la main! Les vêtements, les maisons, la culture de la terre, tout! Difficile à croire! Mais bon, c’était ça ou mourir... Maintenant, les choses ont bien changé; les gens ne veulent plus endurer, les gens ne veulent plus faire autant d’efforts. Les gens veulent vivre et non survivre! Mais tout ça coûte vraiment cher, de plus en plus cher. Cher monétairement, mais cher aussi moralement. Dans une société qui se dit «ouverte», être différent demeure un défi de taille. Oui il y a une certaines progression, mais cette progression est payante pour certains, mais pas pour d’autres. Et comme les valeurs profondes sont disparues avec la religion, il est difficile de trouver des alliés importants, des gens qui aiment de la même façon que vous. Les gens sont plus arrêtés au visuel et à l’argent. Peut-on trouver un équilibre dans tout ça? Je dois aller sur la rive sud aujourd’hui pour un camion, ensuite, le retour au bercail sera une bénédiction! Jeudi déjà, la semaine est très bien remplie jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas vu passer. Ma Bibi est revenue hier, sur l’heure du souper, elle était épuisée. Et après une nuit de repos, elle ne semblait pas mieux du tout. Je vais devoir m’assouplir dans mes humeurs, car je ne me sens pas tellement mieux qu’elle. Mais ça pourrait être pire. On s’en reparle!

Bon matin!

Un autre matin exceptionnel avec son moins onze degrés! Vraiment froid! Mais il y a des choses qui vous écœure encore plus que ça. Comme la nouvelle mouture du système d’exploitation IOS! On dirait qu’il est devenu impossible d’écrire avec précision! Avant, il était facile de pointer pour déplacer le curseur. Maintenant, ça sélectionne le mot en partie ou en entier! Donc on réécrit le mot. Quelle perte de temps! Aussi bien revenir à la dactylo! Je ne suis pas prêt d’installer la nouvelle version sur mon iMac dans le bureau! Chaque nouvelle façon d’Apple finit par éloigner les utilisateurs de longue date. Ceux qui ont appris sur plateforme «Macintosh». Votre endoctrinement coûte une fortune et il doit être plus payant de vendre des téléphones que des ordinateurs! Et par le passé, vous étiez des pionniers dans beaucoup de domaines, maintenant vous êtes des vendeurs de téléphones! Libre à vous de mettre de côté ceux qui ont toujours été là. Ils vont s’arranger, ne vous en faites pas! Chaque fois que vous lancez un nouveau système d’exploitation, il faudrait aussi changer d’ordinateur, et même de tablette et aussi de téléphone! On a comprit votre approche mercantile, mais cela a assez duré. Je m’en tiens au minimum. Et je n’ai pas parlé de vos prix... Difficile à croire. Ça fait des années que j’achète de remis à neuf. Encore trop cher, mais même garantie que neuf, possibilité de prendre AppleCare, c’est le seul moyen de ne pas se faire manger tout cru. Comme notre gouvernement le fait déjà à longueur d’année, on essaie d’économiser quelque part! Si vous aviez le choix de payer moins cher, vous le feriez, non? J’en suis à essayer de nouvelles pellicules pour travailler. 3M Canada se fout complètement de moi, un petit travailleur autonome qui n’a même pas cent mille de chiffre d’affaires... Leur matériel est trop cher, beaucoup trop cher! Je n’arrive pas à comprendre ce qui peut pousser les prix aussi hauts! Le marché va sûrement tomber à un moment donné. Je vais en venir à une seule solution, faire imprimer ailleurs. Car je n’ai pas les moyens d’acheter le matériel, encore d’en avoir en inventaire. Je garde mon imprimante pour les petites jobs, le reste, je demande un acompte et j’envoie tout à l’externe! Fini les joies d’imprimer! Vous voulez éliminer les petits joueurs, vous allez réussir. Je me replie doucement, mais sûrement. Faites comme bon vous semble, je suis rebel à ma façon. Mon logo est toujours en forme de bouclier, et il le restera! Comme si on n’avait pas assez de la météo, de toutes ces choses auxquelles on n’y peut rien! À force de se concentrer sur ce qui est possible, on finit par diminuer ses tâches. Anyway, on s’en reparle!

Encore du n'importe quoi!

Finalement, il m'aura fallu plus de deux heures pour me rendre à quinze minutes de chez moi. Nous sommes arrivés quinze minutes après l'heure que le rendez-vous se terminait! Heureusement pour nous, le rendez-vous de 9:30 a été annulé. Mon enfant a pu bénéficier du trois quart de son rendez-vous. La personne qui nous attendait, elle sera payée comme d'habitude, mais moi, en plus de prendre mon temps, j'ai dépensé plus d'essence, et je n'ai aucun moyen de récupérer ce que j'ai perdu! Et puis, je me suis demandé pourquoi c'était bouché... Pas tellement de neige, bonne visibilité, pas trop de vent. Très mal déneigé, mais le temps que j'ai passé pour me rendre, deux heures quinze, m'a permis de constater qu'aucune charrue ne pouvait passer, car il n'y avait pas de place! La ville entière ressemblait à un stationnement. Très dommage! Je me souviens très bien du 1er novembre dernier, alors que les conditions routières étaient bien pires. Pourtant, il était quand possible de se rendre à destination, à condition de ne pas traverser les ponts. Peu importe les raisons que les médias vous donneront, il n'y avait pas matière à ce qu'on vive un aussi gigantesque bouchon. J'ai dû fouillé jusqu'au fond du plat de patience quotidien. Pour en avoir d'autre, ça va aller à demain... Quand je pense que nous sommes partis une heure à l'avance. Et que ça m'a pris quinze minutes pour revenir! Scandaleux! Arrêtez de nous parler de coton ouaté ou de Don Cherry, occupez-vous des vrais problèmes!!! J'arrête, je suis trop choqué!

Sous la neige!

Matin du douze novembre, il tombe une fine neige avec un vent... Nouvelles installations pour cette saison froide, un seul garage de toile, collé sur la maison. L’entrée devant la maison est libre entièrement. Il est tombé environ dix centimètres. J’ai mis les toiles sur le terrain hier matin, juste en temps! Visibilité ordinaire, je me demande ce que ce sera sur l’autoroute. Je dois aller à un rendez-vous avec Cameron pour voir son psychologue. C’est sur Charest, à la hauteur de St-Sacrement. J’ai hâte que ce soit derrière moi. Moins sept degrés, ça m’a paru très doux pendant que je pelletais. Ce sont les autres sur la route que je n’ai pas hâte de voir. Et puis, ça commence mal la journée d’aller à un rendez-vous trop loin! En plus, huit heure trente, nous serons de retour vers dix heures! Et puis, je pense bien partir un heure à l’avance, météo oblige. Bravo la journée de production! Une chance que je n’ai pas chômé hier! Et il en sera de même demain, car je dois avancer mes choses et aussi pelleter! Difficile à prendre cette marde blanche. On pourrait pas passer tout droit pour une fois? Je suis tanné de l’hiver. Avant c’était plus plaisant, avec des enfants, avec une forêt derrière, avec du patin «gratuit». Maintenant tout coûte cher, et la forêt, bien elle n’est plus là, comme les enfants! Il nous en reste un, qui ne va jamais dehors, qui a trois rendez-vous par semaine auxquels on se doit d’aller! Pour le reste, pelleter, passer la souffleuse, prendre des marches et endurer le froid! Que c’est merveilleux! Désolé de ne pas être optimiste, le temps de se rendre à Noël, ensuite ça devrait fondre! Foutoir infini qui dure cinq à six mois! Au moins je sens que cette année, nous sommes plus prêts que d’habitude. L’an passé, nous nous sommes faits prendre avec un vingt centimètres surprise le dix de novembre, quantité qui s’est installée pour le reste de la saison froide! Et puis, que dire du froid! Pas si froid la nuit, mais tellement froid le jour!! On verra bien. Mais pour l’instant, trois nuits de congélateur de prévu cette semaine, sous les moins quinze...Pas facile.

Plein gaz dans une nouvelle semaine.

Encore une autre fin de semaine très remplie qui vient de de terminer! Au mercure, moins neuf degrés! On dirait bien que le soleil ne viendra nous voir ce matin. Inutile de mentionner que je ne suis pas allé dehors en vélo. Il semble que l’hiver est installé pour de bon, comme l’an passé, un mois trop de bonne heure... Je vais survivre, mais c’est tellement plus dur d’avoir à endurer et aussi de devoir s’adapter à un mois supplémentaire de température froide, glissante! Un mois de plus à déneiger! Samedi, nous sommes allés chez mon père, à sa nouvelle place, son logement à St-Georges. Aussitôt arrivés, nous avons attaqué les travaux qui l’embourbaient depuis une semaine. Réussir à «faufiler un tuyau» de sécheuse convenablement; il a fallu découper le mur de gypse pour y arriver! mais une fois à la bonne place, nous avons pu remettre les portes devant ses appareils! Maintenant, ça fait de la place et il peut sécher son linge! Ensuite nous avons fait des tablettes dans deux de ses garde-robes. Des tablettes au bas, histoire d’y mettre des chaussures et des petites boîtes sur deux étages. Encore un peu de place de libérer. Ensuite, le 1er novembre, j’étais en train de travailler les armoires de la cuisine pour réussir à insérer le frigo dans son espace lorsque l’électricité nous a lâché. Alors cette fois-ci, j’ai tout arrangé ça. Très content du résultat. Nous avons fait du ménage et du reclassement dans son armoire, celle située devant son auto, dans le parking souterrain.  Fantastique ce stationnement! Nous avons également taillé un bout de veneer pour le coller à l’intérieur d’une porte d’armoire, comme ça, il pourra y fixer sa poubelle et sauver encore un peu de place. Mon frère et moi avons aussi remonter son tapis roulant, pour les jours où il n’ira pas marcher dehors. Tout fonctionne! Joanne a fait du classement tout-à-fait génial du côté du rangement, une sorte d’espace de débarras, au fond de la cuisine. Une journée très bien remplie! Hier nous avons continué à nous préparer pour l’arrivée du manteau blanc. Vicky est venue avec son chien. J’ai testé sa batterie, ses bougies, mais je n’ai rien trouvé d’anormal. J’ai fabriqué un meuble qui va lui servir de comptoir, j’ai fait une tonne de réaménagement dans le garage, on dirait que je prends enfin le dessus sur certains objectifs, vieux de dix ans. Plus dégagé et plus fonctionnel sera mon espace de travail. Ça n’a pas été sans peine, surtout la surprise de fin de soirée, le tas de marde dans notre chambre...! Mais bon, il y a pire. Et ça fait du bien de se «couper» un peu de l’actualité, sans user de tranquillisant liquide...Lundi matin, on repart en force! Joanne part en clinique aujourd’hui pour trois jours. On se tient au courant!

Destinée.

Moins six degrés en ce huitième jour de novembre! Vraiment froid. On dirait que les contrastes de température sont devenues la norme, ici, au pays de la grande illusion! J’essaie de toujours faire de mon mieux, même si des fois, c’est peine perdue. Mais on peut en reparler longtemps, rien de mieux que d’agir! Discuter, établir des stratégie sur table, ça ne vaut jamais la vraie vie! Dommage que mes plans pour CodeBoxx n’ont pas fonctionner. Non pas que je regrette, mais la possibilité de voir plus loin est devenue une toute autre affaire. J’aurai vraiment bâti ma destinée moi-même. Y’a de quoi être fier vous me direz, mais y a de quoi être nerveux aussi! Dans mes dessins, je vois la torpeur, la peur, l’anxiété et aussi le courage d’une personne qui veut plus que tout, aller au bout de idées, aimer plus fort que la rage qui gronde. Alors que je pourrais tout arrêter, laisser le torrent d’émotions me terrasser, je préfère être moi-même avec ce que ça comporte. Une sorte d’artiste qui ne veut surtout pas que le gouvernement, ni qui que ce soit s’occupe de ma vie à sa place! Quand je discute avec les gens qui ont fait les «beaux arts» avec moi, je me rends bien compte que je détonne en sacrament de la gang! Je réalise aussi, chaque fois, que je ne pourrais vivre près d’eux. Leur oisivité, leur côté «c’est la faute des autres», leur fausse approche rebelle pour «têtes» de l’argent aux autres me donne mal au coeur! C’est pour ça que quand quelqu’un me demande si je suis un artiste, je réponds «non»! Je suis avant tout un amoureux, une personne qui se bat tous les jours pour un meilleur demain. En ce vendredi froid, je laisserai ma créativité me guider, des fois que je sourirais un peu plus! À bientôt!

Épuisé...

Bon matin. Moins un degré, il neige. Très gris dehors, du vélo intérieur et bien des pensées sombres. On dirait que mon univers bascule. Je n’arrive pas à trouver les mots pour rassurer ma Bibi. J’ai beau parler à mon fils, le plus jeune, rien ne bouge. Je vais prendre rendez-vous avec la travailleuse sociale pour essayer de me retrouver moi-même et m’aimer un peu plus. L’opération ménage ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Mes actions ne sont pas assez pertinentes et je n’arrive pas à trouver la solution. J’aurais besoin de repos, de prendre du recul pour réfléchir et surtout revigorer mon sourire. Je voudrais dessiner plus, prendre des journées de congé. En même temps, il y a tant à faire, je n’arrive à rester en place. Je ne sais plus où donner de la tête, je me sens incohérent. Et depuis la mise à jour du système IOS, les flèches de mon clavier sont inutilisables et il est impossible de déplacer le curseur en pointant, ça ne fait que sélectionner des parties! Coudonc, y a tu juste moi qui écris avec un clavier? Quels irritants inutiles! Je dois me dépêcher un peu, si je veux avancer mon ouvrage avant que les clients arrivent. Le premier à neuf heures, l’autre à onze heures et demi. Donc plein gaz! Je suis tanné de voir mon fils sous forme de larve, épuisé de voir mon épouse dans un état de stress qui semble impossible à calmer. Et puis l’autre, qui a choisi de partir de la maison depuis le mois de mars, toujours sans raison, mais qui n’a pas un sou et qui demande «subtilement» de l’aide pour continuer à avancer. Pis nous autres, nous reste-il de quoi être heureux? De quoi améliorer notre quotidien, l’adoucir! Bref, j’en ai plein mon cass!!!! Arrêtez avec votre crise climatique et vos délires de toutes sortes, et essayez donc de nous aider un peu! Être à la tête d’un état ou d’une province, ça veut dire empocher sur le dos des autres? Moi j’appelle ça de la dictature! Pas d’accord? Alors vous êtes du même acabit! À plus!

Lâcher prise.

À force de vouloir, à force d’essayer, les choses finissent par prendre une direction et, on peut continuer d’avancer. Mais des fois, ça prend du temps! Beaucoup de temps. Ça laisse du temps pour se remettre en question et même changer d’idée! C’est un peu comme une loi naturelle. Si l’eau doit passer quelque part, elle finira par trouver un passage quelque part. Mercredi le 6 novembre, il fait un degré. Ballade en vélo un peu fraîche, mais très apaisante. Et puis, pédaler avec mon vélo de montagne, c’est tout autre chose. Je sens que c’était peut-être la dernière fois dehors de l’année 2019. L’an passé, c’était le 7 novembre. Il ventait comme vendredi dernier. Puis l’hiver s’était installé pour de bon. Un mois de neige au sol de plus que d’habitude! Et si je regarde les prévisions à court terme, ça ressemble pas mal à ça pour cette année aussi. Quel merdier. Ça coûte cher de chauffage, d’huile à bras et de sourire. Je veux bien croire que les sports de glisse, c’est merveilleux, mais ça aussi, ça coûte cher! Je dois m’occuper de ma souffleuse, elle a besoin d’un ajustement au niveau du carburateur. Ça fait deux hivers que je traîne ça. Cette année, je dois régler ça. Car passer la souffleuse, c’est devenu un de mes loisirs d’hiver. Avant nous allions faire de la raquette derrière la maison, le bois était très accueillant! Maintenant il n’y a plus de bois. Juste un boisé. Possible toujours de faire un peu de raquette, mais rien pour faire cinq kilomètres. Alors on prend des marches, on essaye d’être plus créatifs! Anyway, la semaine avance bien, l’ouvrage aussi. J’ai complété la dernière installation dehors lundi. Alors je peux rester en paix avec ça. À plus!

Go-go-go!

Chaque matin que je peux écrire sans avoir l’impression de déranger ou d’emprunter du temps à quelqu’un qui en a besoin plus que moi, je le fais. Je prends le temps de réfléchir, d’analyser et aussi de tirer des conclusions. Souvent, écrire me permet de mieux comprendre une situation. La décortiquer, comprendre les étapes, prendre un certain recul pour, comme par magie, m’extraire de tout ça et voir d’un autre angle. Je sais, ça doit parfois être redondant de lire ma vie, mes idées, mes pensées; pour moi, c’est un bon moyen de faire de la place dans ma tête. Et puis, je suis friand de lecture, mais je dois me discipliner pour bien diviser mon temps. Sinon je passerais au moins le double du temps que je m’accorde actuellement pour lire. Et pour le dessin, j’ai réussi à banaliser les irritants à l’inspiration. Je dessine au gré de mes journées, ce qui me donne l’impression de ne pas vraiment arrêter. Et les différentes «pauses» de toutes sortes me paraissent moins envahissantes. J’arrive à crayonner et en tirer une certaine valorisation. Et ça, c’est merveilleux! Hier je suis allé installer un visuel dans une vitrine. Je sentais que ce genre de d’installation tirait à sa fin. Que le froid, le vrai, s’installait pour les prochains mois. Je suis aussi allé consulter avec Cameron la travailleuse sociale. Elle est gentille, mais pas trop «molle». Ça m’a plu. Je crois que je vais aller consulter encore, chercher de nouvelles façons d’affronter tout ça. Je n’ai pas à me laisser gagner par le côté triste. Je suis quelqu’un d’heureux, de libre et rempli d’Amour! Les autres, la vie et ses embûches ne sont que des «trous et bosses» dans mon parcours! Au delà des aléas non fortunés de mon quotidien, il y a toujours l’Amour. Celui qui brille en moi. Je veux vivre avec ce dernier pour le reste de mes jours et continuer d’être heureux. Être résilient, ça finit par être un peu dur; j’aime mieux parler d’Amour. Bonne journée!

L’aventure de la vie.

Lundi matin, nous sommes revenus à l’heure normale, donc nous avons reculer l’heure. Moins un degré ce matin, c’est gris. Un peu froid en vélo, mais toujours intéressant. Après une fin de semaine tellement remplie, difficile de se sentir d’attaque en ce début de semaine. Mais vendredi dernier, alors que j’étais à Ste-Rose pour aider mon père dans son déménagement, nous avons vécu une journée incroyable. Avec ces vents, la pluie, la grèle et le froid... Des pannes d’électricité partout... Et à mon arrivée à Ste-Rose, l’électricité manquait déjà. Il faisait froid, le vent voulait tout arracher! Une fois fin prêt pour se rendre à St-Georges, lieu de la nouvelle résidence de mon père, nous sommes partis, ma sœur et moi, tranquillement, en se faisant «brasser» par les vents... En cours de route, des pancartes tombaient, des arbres aussi. Et nous avons traversé une section de la 204 sous surveillance, parce que l’eau avait submergé la route! Une fois à St-Georges, le courant nous a lâché presque tout de suite. Une fois tout les trucs à l’intérieur, nous n’avons pas tellement fait de rangement, il faisait trop noir. J’ai pris mon courage et je suis parti en direction de St-Rédempteur, pour laisser des choses chez ma Soeur. Je me suis fais tellement «brasser» sur l’autoroute, je voulais aller prendre la vieille route! Mais elle était fermée à la hauteur de Ste-Marie, car l’eau y avait aussi submergé le pavé! En arrivant chez ma sœur, les ponts ne sont pas encore ouverts à la circulation. Finalement je suis rentré à la maison à 19:45. Pas d’électricité! Ma Bibi m’attendait avec un souper sur réchaud au butane et des chandelles. Ce fut tout de même agréable! Elle avait allumé un feu dans le foyer pour réchauffer un peu la maison. Finalement le courant est revenu vers 22:0. Une longue journée à mettre dans les anales. Pour ce qui est du reste de la fin de semaine, que des préparatifs pour l’arrivée du manteau blanc. Pour nos autos, des pneus d’hiver, des tapis d’hiver, des nettoyages de freins, des essuie-glace d’hiver, des garages à finir de monter, etc. Je n’ai pas tellement arrêter. Et il semblerait que nous serons frappés par une vague de froid historique. J’en demandais pas autant! Côté travail, d’avoir pris mon vendredi n’a rien changé, puisque je n’aurais pas eu de courant de la journée! Donc j'ai bien choisi ma journée! Bien sûr, elle fut dure, mais pour aider mon père, il n'y rien pour m'arrêter.