Destinée.

Moins six degrés en ce huitième jour de novembre! Vraiment froid. On dirait que les contrastes de température sont devenues la norme, ici, au pays de la grande illusion! J’essaie de toujours faire de mon mieux, même si des fois, c’est peine perdue. Mais on peut en reparler longtemps, rien de mieux que d’agir! Discuter, établir des stratégie sur table, ça ne vaut jamais la vraie vie! Dommage que mes plans pour CodeBoxx n’ont pas fonctionner. Non pas que je regrette, mais la possibilité de voir plus loin est devenue une toute autre affaire. J’aurai vraiment bâti ma destinée moi-même. Y’a de quoi être fier vous me direz, mais y a de quoi être nerveux aussi! Dans mes dessins, je vois la torpeur, la peur, l’anxiété et aussi le courage d’une personne qui veut plus que tout, aller au bout de idées, aimer plus fort que la rage qui gronde. Alors que je pourrais tout arrêter, laisser le torrent d’émotions me terrasser, je préfère être moi-même avec ce que ça comporte. Une sorte d’artiste qui ne veut surtout pas que le gouvernement, ni qui que ce soit s’occupe de ma vie à sa place! Quand je discute avec les gens qui ont fait les «beaux arts» avec moi, je me rends bien compte que je détonne en sacrament de la gang! Je réalise aussi, chaque fois, que je ne pourrais vivre près d’eux. Leur oisivité, leur côté «c’est la faute des autres», leur fausse approche rebelle pour «têtes» de l’argent aux autres me donne mal au coeur! C’est pour ça que quand quelqu’un me demande si je suis un artiste, je réponds «non»! Je suis avant tout un amoureux, une personne qui se bat tous les jours pour un meilleur demain. En ce vendredi froid, je laisserai ma créativité me guider, des fois que je sourirais un peu plus! À bientôt!