vendredi 31 mai 2019

Vendredi?

Ouf! Même si j’ai devant moi une grosse journée, j’ai un sourire dans face, car c’est ce soir que le repos commence. Hier nous avons eu droit à une belle journée, même s’il faisait plus chaud vers 18:00 qu’à 13:00. Ça ressemble à l’an dernier. Et puis, nous avons eu un énorme coup d’eau pendant la soirée! Tout ça pour nous ramener à quatre degrés ce matin. Pas tellement chaud. C’est à se demander si on ne recule pas dans la saison. Mais trève de bavardages, ça ne sert à rien de perdre du temps sur ce sujet auquel nous ne pouvons absolument rien changer! Pour ma part, je sens que je récupère un peu. La semaine dernière, semaine de quatre jours, j’ai eu l’impression de travailler sans arrêt. Même chose cette semaine, à part l’épicerie hier soir. Car ce sera un vendredi très rempli. Du travail toute la journée et nous irons au camping demain. Je ne veux rien oublier, mais c’est difficile quand je suis souvent absent du bureau. Je sors tous les jours, pour différentes installations. Je dois produire un maximum de choses pour être sûr d’arriver à temps. Mais j’ai hâte d’avoir ma première entrevue à CodeBoxx! Me donner une petite idée de ce que ça sera plus concrètement! Et m’aider à figurer tout ça. Parti comme c’est là, je n’ai aucune idée encore de comment je vais y arriver financièrement. J’ai projeté de travailler en même temps, mais je sais que je devrai avoir une certaine résistance, car je serai aux études à temps plein pour seize semaines. Et ça fait trois semaines que je suis pas mal coupé de l’actualité. Je lis ici et là, mais j’ai l’attention sur autre chose. Ça fonctionne bien, mais je suis un peu nerveux. Nerveux à cause de la fatigue. Le passé me rappelle de temps en temps à quel point il ne faut pas dépasser certaines limites. Facile à dire quand devant ta maison, poussent des tonnes de pissenlits! Que la tondeuse est toujours au centre de la cour arrière, en attente de se faire nettoyer! QUe les fenêtres attendent depuis plus d’un an de se faire laver! Je devrais y arriver quand même, mais je dois réussir à me contenir pour ne pas retourner dans la zone obscure de la fatigue! Et puis, nous devons nous occuper de déposer nos sous pour le Cyclo-Défi! Afin de recevoir notre badge, notre maillot et nos identifiants. Dernière journée de mai, comme ça passé vite! En espérant un mois de juin digne d’un printemps plus chaud! J’ai encore des cicatrices de l’hiver qui vient de passer. Alors bon vendredi, amusez-vous!

jeudi 30 mai 2019

Encore dépassé...

Déjà jeudi, j’ai l’impression de manquer de temps, que vendredi, c’est dans quatre jours. Pourtant j’ai trimé vraiment dur toute la semaine sans jamais lâcher. J’ai une réunion chez un client pour éclaircir certains dossiers à 9:00. En espérant pouvoir me sentir mieux après. Pour le reste, disons que les dix degrés de ce matin ont vraiment ajouté un plus dans ma balade en vélo. Bientôt un mois dehors, j’en arrache encore. Manque de synchronisme, mon vélo est mal ajusté, et je sens une fatigue qui persiste. Je dois me développer une résistance pour cet automne, car le retour aux études s’en vient, et la partie n’est pas jouée d’avance! Non pas que j’ai peur d’aller à l’école, mais plutôt que je devrai travailler en même temps. Malgré tous mes efforts pour rester concentré sur le possible, il suffit d’un événement pour tout débalancer... Depuis quelques années, j’avais réussi à me contenir, à conserver une certaine confiance en moi, en mes capacités, mais les deux dernières semaines m’ont litérallement jeté par terre. On dirait que quelqu’un a appuyé sur un bouton «reset»! Je me sens tout chamboulé, incapable de faire la part des choses de façon adéquate. Demain, j’ai une autre grosse journée d’installation, laquelle je dois préparer en entier aujourd’hui, car j’ai une autre installation mardi soir prochain, le visuel n’étant pas encore final. Sans compter tout ce qui s’en vient. Une réunion à préparer pour lundi matin, deux tournois de golf à régler, pour ajouter de la saveur à tout ça. Donc je dois prendre sur moi et veiller au grain sur ma santé et ma forme physique. Donc je m’accroche aux bonnes choses et je garde le focus! Cela me déconnecte complètement de la réalité autour, mais au moins je peux avancer. On s’en reparle.

mercredi 29 mai 2019

Dépassé...

Quand je rêve tout éveillé, c’est que je commence à me sentir dépassé. Dépassé par les événements, dépassé par la vie. Saisir la chance de s’améliorer, de continuer à en faire toujours plus. Des fois je trouve que plus, que c’est vraiment beaucoup. Encore une grosse journée hier, mais au moins je me suis couché pas trop tard. Je m’en ressens encore un peu ce matin, mais je suis quand même aller pédaler dehors. Quatre degrés, ça vous aide à foncer, même si l’énergie n’est pas là. Des fois je me sens perdu entre le fait que je m’entraîne le matin pour m’aider à me concentrer, ou si je m’entraîne pour vider le trop plein d’énergie. Y a des matins où je sens que je devrais tout simplement faire ma journée, ne pas m’entraîner, car je me sens tellement vidé. Mais une fois l’entraînement réussi, ma journée se passe bien. Et l’entraînement me donne de l’énergie pour passer au travers de ma journée. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai quand même hâte que ça réchauffe, que je puisse fermer le chauffage! Avec des nuits aussi froides, ça prend du temps avant de réchauffer. Hier matin, j’ai eu l’impression de faire des factures pendant au moins trois heures. En étudiant bien une de mes soumissions, je me suis rendu compte que je me suis trompé. Je n’ai pas chargé de temps d’installation pour les deux côtés d’un cube. Quelle merde! Ce stress de toujours avoir à compter, j’ai réussi dans le feu de l’action, à me tromper. Par dessus les récents événements qui s’acharnent à vouloir me ralentir, je n’ai pas trouvé cela facile. On verra à se reprendre à un moment donné. Comme il est difficile, dans mon cas, de me concentrer, je dois redoubler de prudence pour continuer, car ce genre d’erreur ne peut se produire de nouveau. Tant de détails, des fois je me dis que c’est normal que je me sente dépassé. Et quand je regarde autour de moi, ces entrepreneurs qui en veulent toujours plus, je n’arrive pas à comprendre. Je ne vois plus l’accomplissement, je vois des gens hypnotisés par l’appât du gain. Ces gains servent à autre chose que l’objectif premier. Maintenant c’est faire de l’argent qui compte, pas d’aider les gens, pas de donner un bon service. Je me demande pourquoi est-ce que ça fait presque tout le temps ça. Je ne vois pas de bonheur à long terme dans ce genre de contexte. Je vois des conflits familiaux, je vois du stress et malheureusement de la maladie. J’aime mieux être heureux sans avoir plein de sous, sans courir à longueur de journée! Ma vie n’est pas une compétition, mais bien un accomplissement. Je continue d’avancer, d’apprendre chaque jour. Nourrir ma soif de connaissances, ça m’intéresse! Mais comme j’ai une autre journée à tirer, je vous quitte, on se reparle demain!

mardi 28 mai 2019

Encore une autre journée.

Mardi le 28 mai, 2 degrés. Ce sera une belle journée. J’ai terminé à 23:00. Ce matin, je me sens quand même bien. C’est sûr que je suis fatigué physiquement, mais fier du devoir accompli. Une grande journée de quatorze heure, c’est mieux un lundi qu’un vendredi. Aujourd’hui je serai au bureau pour l’avant-midi, histoire de facturer un peu et rebondir en production. Pas beaucoup de temps pour écrire ou encore dessiner, mais je survivrai. J’espère voir le bout un jour dans toutes ces aventures, car le retour à l’école arrive très vite. Si nous pouvions vendre notre «set up» de camping, ça éclaircirait les choses. Mais tout ce travail, dans lequel je me passionne par moment, m’empêche d’être trop conscient de l’actualité. Je me dis que c’est une bonne chose, car ça m’enlève un surplus dans la tête. Même si des fois, ça me fait du bien de réfléchir sur la société, comprendre, chercher des solutions. L’histoire de ma vie. Être intelligent ne m’a jamais permis d’aller plus vite. Trop fasciné, trop occupé à comprendre comment ça marche. Y a tellement de choses qui m’intéressent. Mais on va devoir remettre ça à plus tard. Bonne journée!

lundi 27 mai 2019

Bon lundi!

Vendredi matin, j’ai écrit un poème, une sorte d’essai sur ce sentiment qui me hantait depuis plusieurs temps déjà. Ce sentiment, c’est celui que j’ai le plus souvent. Une sorte de malaise de vivre en société. Le regard des autres, leur instinct grégaire, leur façon de toujours se relancer. Être en compétition avec tout le monde! Et cette attitude individualiste, une sorte de chacun pour soi. Pourtant, c’est moi qui a mal, mal de me retrouver dans un endroit qui n’est pas mien. En ce lundi matin, seulement sept degrés, je suis allé pédaler dehors, seul avec le bruit des oiseaux. Un peu froid, surtout si on compare avec hier, vers dix-sept heures, alors qu’il faisait vingt degrés. Ça fait du bien de sentir un peu de chaleur, de ressentir tous les bienfaits que cela nous apporte! Je pense sincèrement que l’humain est fait pour rester dehors. Bien qu’aujourd’hui, c’est difficile à expliquer aux plus jeunes. Il faut sans cesse rivaliser avec ce qui se passe dans cet écran. Un écran qui monopolise toute l’attention. Dès l’âge de quatorze ans, je me suis détaché volontairement des série télévisées, des jeux vidéos. Je préférais dessiner ou écrire. Sortir dehors faire du vélo. Et je constate que les choses n’ont pas tellement changer. Bien sûr, j’ai moins d’énergie qu’à cette époque, mais compte tenu des semaines que je fais, je suis quand même très content de ne pas être lié aux trucs qui se passent devant un écran. Avec un peu de recul, je pense même que j’en ai autant! Mais je sais mieux comment la canaliser, je réussis à mieux l’utiliser. Et je dois dire que mon travail m’oblige aussi à passer du temps devant des écrans. Donc la semaine commence avec une journée de plus de douze heures. Ensuite on verra. Une chose est sûre, ça va regarnir les coffres, et ça, c’est une bonne chose!

vendredi 24 mai 2019

Enfin vendredi!

Dans un monde où l’argent semble être le seul appât vers le pouvoir, la corruption fait rage. Peu importe les moyens utilisés pour arriver à ses fins, pas de quartier! S’il faut «écraser» ceux qui sont en place, alors on les écrase! Ceux qui aiment n’ont pas vraiment leur place dans cette jungle. Vendredi matin, dix degrés, très nuageux et mouillé; ayant une grosse journée d’installation devant moi à accomplir, je n’ai eu d’autre choix que de pédaler à l’intérieur. Mais je suis vraiment content de ce que j’ai accompli cette semaine, malgré les embûches, malgré les émotions «trop fortes». Je vais terminer ma semaine en allant chercher ma Bibi à l’aéroport. Ce fut un des dures fois où son absence m’a vraiment dérangé. Ce fut comme sept jours en quatre! Pourtant, la fin de semaine dernière, j’ai passé du bon temps. Mais il me manquait quelque chose. J’ai adoré ne pas avoir à me faire dire que j’étais «déplacé» ou encore regarder mes beaux-frères faire semblant qu’ils ne réalisaient pas qu’on faisait la vaisselle. J’ai aussi apprécié de ne pas avoir d’horaire à suivre, de préparer des repas tellement dispendieux, que ça me faisait de la peine. Et je n’ai pas eu à «frissonner» en voyant les restes de ces repas trop chers, se ramasser dans les poubelles! La chose la plus compliquée fut de m’habiller pour aller aux toilettes en pleine nuit. Le reste fut très relaxant. Des fois je me dis que je devrais faire ça plus souvent, avec ma douce épouse. Les pinsons en action! J’en suis à me «concentrer» pour la journée qui s’en vient; je dois envelopper un cube. Douze pieds par huit pieds à tapisser de chaque côté. Et bien sûr, l’arrière à garnir de lettrage. Le plus difficile, les lettres qui vont sur le pavillon, au dessus de la cabine. J’essaie de toujours commencer pas ça, car c’est très physique de grimper là-haut! Normalement, il devrait m’en prendre cinq heures, mais il y a toujours des imprévus! Et j’ai l’arrière d’un autre cube à reprendre, car la grande porte a été changée. Après on verra bien. Revenir à la maison, un vendredi soir, c’est toujours magique! Objectif de la fin de semaine, tenter d’avancer certaines choses, comme changer l’huile de la souffleuse et la graisser pour l’été. Mettre en marche la tondeuse : changer l’huile, lubrifier l’important et effiler le couteau. Et nous irons au camping finir d’ouvrir les lieux. Ce sera notre chalet pour l’été; si nos plans de vente fonctionnent, on révisera! À plus!

jeudi 23 mai 2019

Un peu vieux...

Jeudi matin, 9 degrés. Nuageux mais très confortable en vélo. Je manquais d’énergie ce matin en pédalant.Je me sentais un peu vieux. Je veux bien croire que j’ai déjà deux très grosses journées de fait cette semaine, mais il en reste encore deux autres! Et qu’est-ce que ce sera cet automne, quand je serai aux études? Donc je dois continuer mon entraînement et je vais m’habituer. La journée prévue aujourd’hui est supposée d’être moins dure. Et je dînerai à la maison! Demain je dîne à Donnacona. Ce sera une journée incroyable! En attendant, vivre toujours sur ses gardes à cause de nos politicos, c’est de plus en plus stressant! Je ne sais pas pour vous, mais surveiller les prix de tout, faire des choix difficiles par rapport à ce qu’on doit laisser tomber parce que trop cher... Ça commence à faire! Travailler à fond la caisse, donner sans jamais compter, et qu’il n’en reste jamais? C’est vraiment plate. Mais je crois que c’est une transition, pour moi, vers du meilleur. Il ne faut pas regretter ses choix, mais plutôt les voir comme un apprentissage! Hier nous sommes allés à l’ouverture officielle de la nouvelle succursale des Copines Cuisinent à Charlesbourg. Des gens avec un beau sourire, fiers de leur réussite. Longue vie au Copines! Dans notre monde de course, savoir qu’on peut compter sur des mets préparés pour se simplifier la vie, c’est toujours un plus. Prochaine activité de la chambre de commerce, le tournoi de golf. Il semble que les temps soient durs pour tout le monde. Beaucoup ne viendront pas parce qu’ils n’ont pas assez d’employés, parce qu’ils ont transféré leur décision à une maison mère, etc. Les gens coupent où ils le peuvent. Seul la fonction publique agit autrement. Déficit? Pas grave! Trop perçus? On le garde! Ce que les gens ont besoin? On ne le sait pas, mais on augmente les budgets alloués, et on monte les taxes! Les changements vont venir par le bas. Les gens vont trouver une façon de faire pour s’en sortir. L’être humain est en constante évolution, comme la planète sur laquelle il habite. Essayer de contrer la nature, elle vous rattrapera! Bonne journée!

mercredi 22 mai 2019

C’est ça les congés...

 Cinq petits degrés ce matin, c’est froid en vélo. Le fond de l’air est tellement frette! J’ai hâte qu’il fasse un peu plus chaud. Comme retour au travail, on peut dire que la journée d’hier fut vraiment une grosse journée! En arrivant chez le client, le camion est dehors; en bonus, il fallait que je retire de la pellicule, car c’était une réparation. J’en ai eu pour trois heures. Ensuite j’ai commencé à l’envelopper. J’ai terminé à vingt heures! Je n’ai rien fait d’autre. Sauf répondre à des courriels jusqu’à vingt-et-un-une heure. Aujourd’hui le temps me coure après; je vais sur la rive sud travailler à retirer des stripes endommagées sur le devant d’une fifthwheel. Comme j’ai travaillé deux heures et demi à la vapeur, hier, mes doigts sont déjà avancés. Je dois dîner là et faire une autre job par la suite, J’espère que le retrait à la vapeur ira bien. La dernière fois, c’était le 16 octobre, j’ai encore mal au genou. J’entends le chauffage qui part encore et ça me fait capoter. L’an dernier aussi, j’ai fermé le chauffage au mois de juin. Peu importe ce que disent les médias, ici, on gèle! Tellement que, quand il fait chaud normal pour un été, les réseaux sociaux et tous s’emballent, comme si l’apocalypse venait d’arriver. Nous sommes habitués de geler, et ce n’est pas drôle! J’ai les mains un peu raide ce matin. Avec le temps, on dirait que je commence à sécher. J’ai beau mettre du cœur à l’entraînement, je sens que la souplesse diminue; mon endurance aussi. Ce sera un été merveilleux côté travail, et je dois réussir à mettre de côté un d’argent pour ma rentrée scolaire. Travailler en même temps que les études, je commence à trouver que ça se rapproche très vite! Mais ce sera pour le mieux, j’en suis sûr. Seize semaines de sacrifice pour une fin de vie plus facile. Un jour à la fois, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire et m’en tenir à ça. Chaque fois que je prends un congé, je me retrouve à courir. Même si je me repose, si je me brûle autant que je l’étais à mon retour, à quoi sert le congé? Je ne regrette pas les bons moments passés à Lake George, mais je crois que je dois me reposer un peu plus. On s’en reparle.

mardi 21 mai 2019

Au fond!

Deuxième matin très mouillé dans cette très jeune saison extérieure de vélo. Sans compter le matin où il pleuvait vraiment trop, matin avec lequel je n’ai pas hésité à pédaler à l’intérieur. Quelle fin de semaine extraordinaire! Je suis parti vendredi matin, vers 5:45, après un réveil très agité, en direction  de Lake Georges. La route fut facile, et j’ai trouvé que mon petit camion allait vraiment bien sur la route. Une fois sur place, après un accueil à l’office un peu paniquant, me voilà avec les amis, sans enfant ni épouse! Ça faisait vraiment drôle d’avoir du temps pour moi. ALors j’ai relaxé, on a jasé... Le beau temps s’est installé, la bonne humeur générale aussi! L’idée d’avoir amené la tente à Stephane, une tente qui se fixe au véhicule, fut parmi les choses très positives de la fin de semaine. Et de ressentir de la chaleur fut aussi quelque chose de positif. Malgré un déluge incroyable dimanche soir, rien n’a réussi à ébranler notre enthousiasme. Parmi les plus belles fin de semaine de camping en vingt ans! Le seul point négatif fut l’attente aux douanes à mon retour... Une heure et dix. Pourtant, une fois devant l’agent, ce fut très rapide. Je me demande ce qui a pu retarder autant les choses. Et quand j’ai traversé dans l’état de New York, le douanier était super sympathique, avec le sourire, il a bien aimé mon camion et ce fut agréable! Et quelle différence entre la route des Adirondacks et celle sous le dôme... Pourtant, les gens de Lake Georges m’ont dit qu’il ont eu le pire hiver de leur vie! En comparaison avec nous, les lieux étaient propres, les gens souriants, la priorité aux piétons et aux vélos. Bref, des gens avec les valeurs à la bonne place. Alors je remercie pour ces bons moments et je souhaite de tout cœur recommencer!

Dans un autre ordre d’idée, c’est le retour à la réalité ce matin. Je commence ma semaine avec le «wrap» complet d’un véhicule. Et les trois autres jours ressembleront à ça, mes plages horaires étant toutes occupées! Deux autres «wrap», et du travail sur des roulottes. Sans compter que je dois trouver du temps pour aller finaliser les vitrines de la nouvelles succursale des Copines. Ouverture officielle ce jeudi le 23 mai. Invitation spéciale pour les commerçants mercredi soir. Ouf! Et la course pour finaliser le tournoi de golf de la chambre de commerce, qui se tiendra le 12 juin. Ça va tellement vite! On s’en reparle.

jeudi 16 mai 2019

Dernière journée de la semaine.

Jeudi matin, il faisait 2 degrés quand je me suis levé. Tranquillement, comme c’est souvent le cas ici, nous rencontrerons des jours plus chauds. La journée s’annonce plus diversifiée que prévue. C’est rare que j’attends après mes clients pour installer, mais je ne me plaindrai pas. Des fois je suis tellement squeezé, c’est épuisant! La semaine prochaine sera bien remplie! Quatre jours déjà planifiés. Incroyable. Donc je partirai demain matin, tôt, frais et dispo pour une balade en petit camion Nissan. Cinq à six heures de route pour me rendre là-bas. C’est la première fois que je pars en camping seul. Je vais rejoindre des gens là-bas, mais je serai seul dans mon véhicule, aucun membre de la famille ne sera là. Alors je me concentre sur le possible aujourd’hui ensuite je décroche pour un trois à quatre jours de repos. Encore bien des choses à préparer côté lettrage, même si mon bureau est rempli de trucs prêts à être installer. Ce sera une belle journée. Et puis, je ne me sens pas coupable de prendre un peu de repos. Je le sais bien que je pourrais travailler toute la journée de demain, car le travail ne manque pas! Mais je profite de l’attente créée par les client pour m’évader un peu. Je vous en reparlerai à mon retour. D’ailleurs je vais sûrement tenir un journal de bord, comme j’ai toujours fait en camping! À plus!

mercredi 15 mai 2019

Petite pause.

Mercredi matin, cinq degrés. Ça ressemble à bien d’autre printemps jusqu’à maintenant. Les printemps plus chaud sont vraiment des exceptions. J’ai plus de souvenirs pour des printemps un peu gris, frais, pluvieux, etc. Mais le vélo extérieur bat son plein. La plénitude, le recueillement, cette façon de commencer la journée tout en douceur. Et je commençais vraiment à être tanné de pédaler en dedans. La solitude ne me dérange pas, au contraire, c’est un moment essentiel dans chacune de mes journées. Avec le temps, j’ai apprivoisé cette dernière et elle fait partie intégrante de mon quotidien. Besoin de temps pour réfléchir, besoin de temps pour écrire, pour dessiner. Récemment, j’avais recommencé à dessiner plus souvent. Et, tout en dessinant, je me demandais quels étaient les motifs qui ont fait que j’ai pratiquement arrêté tout ça. Et puis, j’en suis venu à la conclusion suivante : pendant que je dessine, je vis un moment privilégié, pendant lequel je suis vraiment heureux. Dessiner a toujours été un bon moyen pour moi de m’exprimer, de faire sortir mes sentiments autrement. Et, quand ce moment est constamment interrompu, il finit par devenir une sorte de frustration. À mesure que ma relation avec Joanne avançait, que nous avons eu des enfants, cette façon spéciale et unique pour moi d’être heureux a pratiquement disparu. Être constamment dérangé par tout le train-train quotidien m’empêchait de m’arrêter, de prendre du recul, de sentir l’inspiration et de la saisir. Et ça, ça me manquait beaucoup. Ces jours-ci, alors que je suis en grande réflexion sur mon avenir, je saisis plus souvent l’inspiration; je «décide» de me faire du bien. Les enfants sont plus autonomes, et je me ramasse plus vite qu’avant. J’essaie de mieux diviser mon temps, de profiter au maximum des moments que je m’accorde. Et, si j’ai le temps, si je m’accorde le privilège, alors je dessine, sans attentes, sans grands défis, juste pour le plaisir. AU diable la finition, juste griffonner, entendre le frottement sur le papier... Je dois y aller, encore une grosse journée qui m’attend!

mardi 14 mai 2019

Ishh!

Quel lundi ce fut! Très content, et aussi très content de constater que je me porte pas si mal ce matin! Il faut que je réussisse à prendre le dessus. Le dessus sur la fatigue, le dessus sur l’ouvrage! Je dois aussi continuer de choisir mes combats, prenant soin de choisir, de prendre un peu de recul pour ensuite donner mon 100%! Le reste, on verra. Pour l’instant, je veux passer les deux prochains trimestres avec un sourire lorsque je pense à mes chiffres. Trois trimestres à payer, payer et encore payer, ça finit par être décourageant. Et comme je commence à trouver que, juste une rencontre avec le client devrait lui être facturée au moins 50$, c’est vraiment trop. Pour certains, c’est le reflet de la réalité, pour moi, c’est la fin; la fin d’une façon de faire toute simple, dans laquelle on pouvait sympathiser avec le client, se permettre d’améliorer son sourire en lui démontrant ma passion. Maintenant, je dois me concentrer sur tout ce que je dois facturer, ne rien oublier, sinon je me retrouve sans argent à la fin. Bin oui, l’augmentation complètement débile que nous fait subir les principaux emmerdeurs environnementeurs, n’arrête jamais! Prix du litre d’essence, prix des livraisons, prix de tout ce qui se fait livrer, taxes sur absolument tout, augmentation démesurée du salaire minimum... Il semble impossible de pouvoir passer au travers. Avant, un simple petit saucisson d’une livre, coûtait 99 cents. Maintenant, ce même baloney, diminué à 400 grammes, coûte cinq dollars. Impossible trouver une laitue en pomme en bas de 1,60$. Aussitôt qu’il y a un spécial intéressant, il n’en reste plus! Et c’est normal! Manger au Costco, malgré l’inconfort, le service un peu tout croche, malgré les boomers qui chiaulent sans arrêt, demeure le seul endroit où l’On peut manger sans avoir l’impression de se faire fourrer! La pression des lobbies pour nous forcer à adopter leurs lignes de conduite devient insupportable! Sûrement que tout ça rapporte à quelqu’un, mais ce n’est pas à nous! Je dois y aller, question de ne pas perdre le focus! À plus!

lundi 13 mai 2019

À fond la caisse!

Lundi matin, le treize mai, il fait trois degrés. Galarneau semble prêt à vouloir éclairer cette journée! Je fonce tête première dans une semaine que j’écourterai d’une journée, histoire d’aller me changer les idées ailleurs pour trois jours. Ailleurs de ce train train quotidien, ailleurs des soucis qui me grugent depuis tellement longtemps! Ailleurs de cet endroit où les gens vivent chacun pour soi. J’irai faire un tour à Lake Georges, avec mon vélo et ma tablette à dessins. Ça fait longtemps que je veux y retourner; j’adore les «liquor stores» là-bas. Comme Joanne sera en clinique et que Cameron sera à Sherbrooke, il ne reste que moi de disponible pour honorer la réservation faite depuis plus de trois mois! D’ailleurs nous avons traversé mars et avril dans un temps record! Il me semble que ce fut bref, tellement à faire, impossible d’arrêter! Comme ce matin, je suis un peu serré dans le temps. Je dois imprimer mes papiers pour la réunion de 7:45. Prendre ma douche, m’occuper d’un client vers 7:00 et ensuite aller à ma réunion. Le reste de la journée sera quand même occupé. Cette semaine va passer très vite! Même que je me demande si j’aurai le temps de tout faire! Une chose à la fois, je ne me rendrai pas plus vite de toute façon. Alors on travaille en restant concentré sur ce qui est prévu, vendredi sera le dénouement de ce blitz de travail. Une petite pause pour repartir plus fort jusqu’aux vacances. Bonne semaine!

samedi 11 mai 2019

Petit samedi matin tranquille.

Ce matin, voyant que le jour était déjà levé, je me suis levé moi-aussi. Sachant que je devais aller lettrer un camion à 8:30, je me suis dit que j’aurais le temps de me préparer. Je commence à lire et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’il n’était pas 6:30, mais bien 5:30! Hier soir, c’était un vendredi soir. J’ai fini ma journée avec Patrick Veilleux. On a jasé, installé le logo de la résistance sur sa voiture. Pierre est passé, nous avons parlé de l’acquisition de son brevet. On a prit une bière pour fêter ça! Parle, jase, Cameron est revenu de l’école avec Joany; s’en est suivi de Z. Ils avaient faim! Alors j’ai fait à souper. DE bons hamburgers sur le barbecue! Les premiers de la saison. Par contre, il pleuvait tellement, nous avons écourté notre séjour dehors à la cuisson. C’était bon. Ensuite, Patrick et moi avons entrepris d’écouter, en entier, le film que nous avions commencé l’autre jour: The Dirt. On s’est bien amusé à prendre une gorgée de Jack chaque fois que Nicki en prenait une! Puis nous sommes allés prendre une marche, la pluie avait diminué. REndu chez Pat, il est rentré chez lui et je suis retourné à la maison. Joanne était de retour. Moi je commençais à être moins gorlo un peu. Je suis allé me coucher. Quel beau vendredi soir! Je trouve que ça coupait bien la semaine. Je vais avoir le temps de ramasser mon bureau un peu. Et puis, voir Pierre aussi heureux, ça fait du bien. J’ai hâte que ma Bibi se lève, que nous passions une belle journée ensemble. À plus.

vendredi 10 mai 2019

Un peu de positif.

Nous sommes le 10 mai, il s’agit d’une de ces journées qu’on appelle vendredi. Et heureusement que nous sommes vendredi, je commence vraiment à tirer de la patte! Ciel gris avec de la pluie, ces derniers m’ont forcé à pédaler à l’intérieur. J’ai une journée de production devant moi, c’est parti pour être très productif! Trois jours d’escabeau dans une semaine de cinq jours, je dois songer à être plus résistant, car mon corps crie de fatigue. Malgré tout, je me sens de bonne humeur et prêt à foncer dans ma journée! Laquelle sera merveilleuse. J’entends déjà la musique qui m’appelle! Et ce n’est qu’un début, l’ouvrage rentre par la grande porte, semblable à celle de mon garage! Impossible de résister à un tel assaut! Je ne me plains pas, je vais pouvoir rattraper les retards financiers qui traînent depuis septembre dernier. Rien que d’y penser, je me sens mieux, plus léger. Et ce soir, rien ne m’empêchera de relaxer un petit peu. La fin de semaine dernière, l’horaire était plein, c’est le genre de week-end qui m’oblige à me reposer pendant la semaine suivante. COmme ma semaine fut très remplie, alors je dois me reprendre dès ce soir. J’espère que les bonnes nouvelles seront parmi les grands moments de cette journée, que le bonheur fera surface de lui-même! D’ici là, portez-vous bien! À plus!

jeudi 9 mai 2019

Une question en amène une autre.

Ce matin, il fait encore froid avec moins un degré. Mais ça m’a semblé plus froid qu’hier. Petit vent toujours présent, un combat qu’on se doit de gagner. Car toute résistance contre dame nature est souvent en vain. Ceux qui croient que nous, en tant qu’humain, pouvons changer quoi que ce soit, doivent nous démontrer avec précision et bien des faits, le contraire! De petits gestes au quotidien, comme ne pas jeter son restant de cigarette n’importe où, jeter ses déchets de repas dans une poubelle, pas sur le bord du chemin! Arrêter de fumer! Réutiliser plusieurs fois certaines choses potentiellement encore bonnes. Difficile de croire qu’en 2019, des gens jettent des choses par la fenêtre en conduisant! Au lieu de nous imposer des taxes, laissez-nous un peu d’air! Avec tout ce qu’on paye, vous pourriez laisser faire les éco-frais! Le trou d’eau dit qu’il est content d’appliquer une taxe supplémentaire sur l’essence, que c’est essentiel pour sensibiliser les gens à moins consommer de produits pétroliers. Qu’il commence par donner l’exemple! Tous les voyages qu’il a fait, à nos frais, étaient-ils à bicyclette? Parmi les irritants majeurs qui font partie de mon travail, c’est bien l’augmentation constante des matériaux que j’utilise! Jumelé à des frais de livraison sans cesse grandissant! Je commence même à moins produire de jobs qui requièrent impression et laminage. Ça me revient trop cher à produire, trop de frais associés, comme la livraison, les pertes de matériel pendant la production, l’inventaire, etc. Incroyable d’en être rendu là! Comment puis-je vendre mon travail, environ trois dollars le pied carré de plus que certains de me compétiteurs? Mon petit volume d’achat me pénalise, et je considère mon travail plus artistique que mathématique! Envelopper un véhicule, pour moi, représente une démarche artistique et technique, bien avant une source de revenus, et ça, c’est la preuve que je dois rectifier le tir. EN affaires, la seule place qu’il y a pour l’art, c’est quand vient le temps de sauver de l’impôt! Je déblatère beaucoup, mais ça me fait du bien. Passer une vie à chercher des solutions, à toujours se demander si on peut économiser sur nos achats, surveiller les coupons, on finit par être transformé. Quand je vois des gens qui déménagent, aller porter aux pauvres des consoles de jeux, des vélos, des vêtements à peine portés, etc; je comprends que nous ne vivons pas tous les mêmes dilemmes. Ou quand je fais la remarque à un client qu’il y a une bosse sur son véhicule et qu’il me dit : «Pas grave, je le change dans deux ans!» Après autant d’année à faire attention, je crois que je suis devenu très conservateur. Un véhicule prend rarement de la valeur, et le garder le plus longtemps possible semble être la meilleure solution. Par contre, ça m’a permis d’oublier de mettre des sous de côté pour en acheter un autre! Je reviens donc avec la théorie suivante, il faut trouver un juste milieu dans tout ça.

mercredi 8 mai 2019

Cri du cœur 

Clair ce matin, je crois qu’il fera beau. Moins un degré, pas tellement chaud en vélo, mais tout de même mieux que de pédaler à l’intérieur! Une fois commencé, difficile de retourner pédaler à l’intérieur! Je commence à voir sur les réseaux sociaux, des jeunes que je connais, des amis de mes enfants qui, s’affiche pour un changement de la part du gouvernement en place, face à «une urgence» climatique. J’ai beau cherché, à part nous charger encore plus cher, le gouvernement ne peut rien faire de concret, à part donner l’exemple. Comme ralentir leur train de vie. Mais je trouve ça dommage que des jeunes soient aussi mal informés. De quelle urgence s’agit-il? Qu’arrivera-t-il de nouveau dans dix ou vingt ans? Commencez par vous occuper de vous-mêmes, ensuite vous recommencerez à nous parler du climat. Et puis, quand vous travaillerez, que vous payerez un loyer, un compte d’électricité, une épicerie et bien d’autres choses, on verra bien si tout ça demeure aussi urgent. Pour le reste, regardez en avant et foncez dans votre vie! Je vous souhaite ce qu’il y a de meilleur! La véritable urgence, c’est de sortir le trou d’eau. Il a endetté le pays comme jamais auparavant, il nous fait passer pour des «weirdos» à travers de la planète, il faut que ça cesse! Il faudrait aussi que le prix du litre d’essence redescende, car les dégâts seront durs à remonter. Je veux retourner aux études, mais je veux pouvoir continuer à travailler encore d’ici là. Tous mes matériaux se font livrer, cette livraison ne fait que monter de prix, comme tout ce qui se déplace en camion dans la belle province. Il faut arrêter le massacre. Tout ce que le gouvernement touche devient trop cher, trop long et inefficace, alors arrêter de lui demander de l’aide, arrêter d’attendre son intervention! Retroussez-vous les manches et continuez du mieux que vous le pouvez!

mardi 7 mai 2019

Une autre journée!

Bon matin! Nuageux avec neuf degrés, on croirait bien que le printemps veut enfin se montrer pour de bon! Je suis allé en vélo, c’était très mouillé, mais confortable. Encore une journée qui s’annonce bien remplie! Joanne est partie pour son spinning et aura une journée spéciale étant donné qu’elle va rencontrer notre ami René, qui commence à avoir des sorties en permission, après quinze années de pénitencier. J’espère que ça se passera bien. J’aurais aimé y aller, mais j’ai beaucoup de travail, et je dois continuer de facturer si je veux continuer à avancer. Je suis en constante évolution, mais aussi en recherche constante d’amélioration. Mais je n’arrive pas à comprendre comment je peux me perdre autant. Tellement ébloui par la vie, tellement en amour, je réussis à me perdre chaque jour, tout en accomplissant toutes sortes de choses! Ce matin, je vais enfin reprendre une job que j’ai faite au mois d’octobre dernier. Une job qui n’a pas collé. Un de ces mystères où je n’ai pas trouvé de solution, ni de raison. Mais je vais aller refaire le tout, j’en serai clair! Ensuite, je dois préparer mon garage pour accueillir un mustang. QUe de beaux défis! Mais pour bien commencer la journée, je dois faire la vaisselle, car malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu terminer tout ça hier soir! Nous avons eu la visite de l’ami Simpson, dont le fils de 20 ans souffre actuellement d’un cancer étrange qui l’a attaqué sournoisement. Incroyable comme la vie peut parfois nous mettre à l’épreuve! Lui et Karine avaient déjà assez de soucis avec Simon, autiste et déficient, qui n’a pas demandé à venir au monde de cette façon. Bref, il fallait prendre le temps de l’écouter! Il est très positif par rapport à cette situation, mais comment vivre avec ton enfant qui affronte un tel défi? Je m’interroge. Hier soir, après un peu de cuisine, de pliage de linge, nous nous sommes couchés, vidés. Le sommeil est arrivé très vite. Je cherche aussi des solutions pour essayer de nous ménager un peu. Course incroyable pour tenter de tout faire, tenter de sortir du marasme dans lequel nous sommes pris. Alors je me concentre sur les objectifs du jour et je fonce. À plus!

lundi 6 mai 2019

On repart!

Lundi matin! Encore un peu de vélo dehors avec un mince 3 degrés. Mais tellement la paix! Et que dire de ce «silence», car il y a quand même du bruit, mais c’est très minime par rapport à ce qu’on entend dans le jour. Faire du vélo très tôt, ça n’a pas de prix. Une solitude apaisante, un moment magique avec soi-même. Après six mois de vélo intérieur, il fait bon de sortir pour se sentir revivre. Il a fait vraiment fait beau hier, avec un bon quinze degrés. Pas trop de vent, nous sommes allés en vélo. Quel bon début! Bien sûr, passer autant de temps dehors si soudainement nous fait énormément de bien, mais une fois le soleil descendu, on comprend aussi que le sommeil arrivera très vite! La peau sèche, un peu brûlée par le vent et le UV, ça commence à sentir l’été; et qui dit été, dit sortir le linge plus mince, plus court, et arrêter de mettre des bottes, un manteau, ça donne l’impression d’être plus libre! Nous sommes passés par mettre de l’essence en fin de semaine, ça, ça ramène les idées en dehors des nuages! Quelle écoeureanterie ce cartel! Personne n’y peut rien! On attend que ça redescende! Prisonnier des lois, des cartels et aussi de nos propres choix! Et pour en rajouter un peu, je viens de prendre la météo pour aujourd’hui et j’ai pu constater qu’il faisait 10 degrés à Montréal! C’est sept de plus qu’ici! De là à déménager par là-bas...Quand même, il faut s’encourager et sourire, le beau temps guérit tous les maux infligés par l’hiver! Même ceux du dernier qui vient de nous «piétiner». Alors on s’amuse le plus possible, on a juste une vie à vivre!

dimanche 5 mai 2019

Un moment de réflexion

J’écris en ce dimanche matin ensoleillé, parce que je dois me libérer de ces émotions difficiles à gérer. Dix degrés, avec du soleil! Hier nous sommes allés au camping, ouvrir les extensions, et commencer à sortir quelques trucs en vue de la nouvelle saison qui s’amorce. Nous avons eu une visite, des gens qui nous ont semblé vraiment gentils, en quête de bonheur. Ça donne espoir! Notre situation financière par rapport aux soins et multiples mécations pour les enfants ont vraiment fait baisser nos ardeurs dans beaucoup de secteurs de notre vie! D’où la conclusion de vendre notre «set up» de camping. Il est temps de passer à autre chose. À notre retour, nous avons démonté le dernier garage de toile, libérant ainsi notre décapotable! Je n’ai jamais vu notre vielle comparse de balades aussi sale. Demain nous la nettoierons! Après le souper, nous sommes allés faire un tour! Mais ce matin, un peu fatigué, mais heureux de ce soleil, notre fils refuse d’aller travailler. Comme il refuse souvent toutes sortes de choses, nous avons tenté de l’encourager, une fois de plus. Mais depuis hier soir, il semble qu’il ne voulait pas y aller. Tout est toujours compliqué quand vient le temps de s’impliquer dans de vraies choses, des choses typiques de la vie. Notre société donne beaucoup de permissions, offre beaucoup de chance à ceux qui ont des différences. Mais je n’arrive pas à comprendre en quoi ça peut les aider. En tant que parent qui «arrache» du lit son enfant de 17 ans, chaque matin de semaine pour aller à l’école depuis toujours, je suis inquiet par rapport à son avenir. Parent d’un enfant transgenre, qui fait de l’anxiété, qui prend  des médicaments vraiment forts, j’essaie de me dire que tout ça va se replacer. Mais de quelle façon puis-je l’aider autrement? Dois-je commencer à le laisser aller? Il a presque terminé son secondaire. Chaque semaine, il «choisit» aussi de manquer des tas de période de cours, pour différentes raisons. Des fois je justifie l’absence, des fois j’écris n’importe quoi, me disant que quelqu’un allait me rappeler pour savoir ce qui se passe. Mais personne ne semble se soucier de toutes ces périodes d’absence! Pourtant, mon fils n’est pas malade. Peut-être a-t-il une maladie mentale? Mais pour l’instant, des études plus poussées au privé sont hors de notre budget, et ça fait longtemps que nous avons dépassé le budget en question. Je suis inquiet. Je me demande ce que tout ça va donner. Je pense que demain matin, lorsque j’irai le réveiller, comme d’habitude, je vais lui dire que c’est la seule fois où je viendrai le réveiller. Je cesserai aussi de lui préparer des collations, de justifier ses absences douteuses. Je cesserai aussi de payer pour toutes ces «choses» qui le rendent heureux. Je suis découragé, mais aussi épuisé...

vendredi 3 mai 2019

Effet positif!

Premier matin dehors en vélo! L’effet est instantané! Les pensées s’orientent différemment, suivre le chemin, porter une attention constante m’amène à un sentiment de bien-être... Wow! Je recommande cette thérapie à tout le monde! Et les couvre-poignées en Néoprène sont vraiment performantes, surtout au prix payé sur Amazon. Aucune différence avec celles essayées précédemment, offertes à prix d’or. Je sais que les commerçants doivent vivre, que c’est moi qui administre mon entreprise comme si j’étais à la fois le client qui veut payer le moins cher possible, mais aussi l’entrepreneur qui doit réussir à faire de l’argent! Toujours pris dans cette roue sans fin, à me demander moi-même si je suis honnête! D’un côté, je ne veux pas me sentir mal de charger, mais de l’autre, je joue le rôle du client qui cherche à économiser le plus possible. Pourtant, les choses doivent changer, je dois me raisonner, et faire en sorte de faire un peu d’argent. Pas trop, car je la redonnerai aux gouvernements, mais pour me sentir un peu moins pauvre. Lors de discussions avec d’autres entrepreneurs, je me rends bien compte que je suis celui qui doit faire certains sacrifices pour survivre dans la jungle très aggressive des affaires. Incapable d’avoir de meilleurs prix de mes fournisseurs à cause de mon petit volume d’achat, je suis incapable de rivaliser avec les plus grands. Même si je charge un peu plus cher, je fais moins de profits! C’est la loi du marché. Alors j’ai pensé à travailler pour un autre entrepreneur, mais pas directement dans mon métier. En apprenant un autre métier, en me créant de nouveaux intérêts. Et en envisageant un certain ralentissement pour pallier au «déficit» de mon corps qui, malgré une bonne forme physique, diminue tranquillement en performances. J’aurai cinquante ans cette année, je veux continuer encore longtemps à travailler, mais pas aussi fort que présentement. J’aimerais avoir plus de temps avec ma Bibi, plus de temps pour pédaler. En ce vendredi qui s’annonce gris, je suis content de la semaine que je viens d’accomplir, et je compte bien finir en beauté tout ça. À plus!

jeudi 2 mai 2019

La course

Encore de la bousculade dans mon horaire! ALors que l’ouvrage rentre par la grande porte, il semblerait que nous ayons réussi, ma Douce et moi, à mélanger les choses. Donc c’est aujourd’hui que nous allons faire les transferts pour la nouvelle voiture de Vicky. Ce matin, je vais chez un client vers neuf heures, mais ma fille est supposée de venir me rejoindre pour cirer sa voiture. Comme je vois ça, avec la pluie qui est tombé, ça sera une course juste avant le dîner, ensuite nous irons aux immatriculations. Ensuite je devrai m’organiser pour faire des miracles dans ma production. C’est vendredi demain et le temps passe vraiment trop vite. Mais un dossier à la fois, je ne peux faire mieux. N’empêche que l’horaire est beaucoup trop serré à mon goût. Et en fin de semaine, nous avons de la mortalité, je dois aller au Salon de l’Auto Sport, et nous avons une visite pour notre roulotte. J’ai hâte de me reposer. Mais il y a tant à faire encore. Bref, je dois me ressaisir et rester branché sur mes objectifs. Et nous nous sommes aperçu que pour que Cameron vienne avec moi en camping à la mi-mai, ça prenait son passeport! Il s’agit du seul document qui n’a pas été changé de nom... Alors on cherche du temps pour régler ça! J’ai l’ardent désir de prendre du temps pour moi, d’avoir un peu moins de soucis familiaux, j’en ai plein mon cass de toutes ces contrariétés, ces responsabilités! Je suis dû pour du repos, un peu de calme. La saison est au travail et dieu sait que c’est exactement ce qu’il faut pour payer ce qui s’en vient. Je dois y aller trop de choses à faire!

mercredi 1 mai 2019

À chacun ses choix.

Ouch! Voir les images du Venezuela, des gens qui se font «écrasés» par les autorités en char d’assaut... Continuez d’user de discours communiste, ça va vraiment pas bien dans les endroits où cet endoctrinement a le pouvoir. Même si vous cassez du sucre sur le dos de la religion qui a bâti notre société, servez-vous du gros bon sens dans vos affirmations! Essayez de nouvelles choses, mettez de côté la gestion de l’offre, le protectionisme et le trop plein de maternage gouvernemental! Soyez fiers de vos accomplissements, et non d’avoir conserver «vos acquis»... Prenez conscience que des batteries, ça gèle ici. Ayez comme objectif d’être les meilleurs, pas juste correct. Je me demande où on s’en va. Au rythme que les prix augmentent partout, serons-nous encore capable de suffire à la demande? Et puis, où peut-on trouver de la valorisation à payer les congés des autres quand on ne peut s’en payer pour nous-mêmes? J’écris depuis des années, me permettant de faire une réflexion sur ce que je pense. Parmi les gens que je côtoie, je n’en connais aucun qui écrit. Encore moins qui écrit tous les matins de semaine. Moi, ça me fait du bien. Au moins si je l’ai écrit, c’est comme si je l’avais déjà dit à quelqu’un. C’est plus facile d’avoir les idées claires, d’être plus concentré sur sa journée de travail. Et je me répète souvent, sans que personne ne me le reproche. C’est un peu de liberté dans une société chacun pour soi, où se cache des crosseurs, des opportunistes et des gens sans scrupules prêts à tout. Plus je réfléchis au fait que je vais retourner aux études en septembre, plus je me dis qu’éventuellement, je devrai travailler pour quelqu’un. Que je perdrai une certaine «liberté» dans ma vie. Mais cette vie, celle que j’ai choisie, coûte chère. Elle me coûte presqu’aussi cher que ce que je réussis à gagner. Perdu dans le délire des taxes, des impôts, des frais de livraison, et d’administration, j’arrive à peine à suivre la cadence. Après dix-neuf ans de travail autonome, je dois admettre qu’il n’y a rien de facile. Se botter le derrière pour continuer, penser continuellement aux sacrifices à faire pour le bien-être de ma famille, trouver des solutions d’impression qui conviennent à mon équipement, à ma façon d’installer, sont des facteurs qui deviennent très lourds par moment. Même si je suis capable de vivre seul, il m’arrive de m’ennuyer, de pleurer tellement la solitude me pèse. Et puis, des fois, je suis tellement fatigué, irrité que je n’ai plus le goût de parler à personne. Plus le goût de répondre au téléphone. Et c’est là que le vieux dicton «le temps finit par arranger les choses» entre en ligne de compte. J’ai hâte d’aller apprendre à coder, de savoir comment ça fonctionne! Et si ça m’ouvre des portes vers de nouveaux horizons, alors je choisirai.

Je continue de vivre au jour le jour.

Il faisait 3 degrés en vélo, mais j'avais l'impression qu,il faisait plutôt zéro! C'était cru! Mais une fois parti, l'excita...