mercredi 15 mai 2019

Petite pause.

Mercredi matin, cinq degrés. Ça ressemble à bien d’autre printemps jusqu’à maintenant. Les printemps plus chaud sont vraiment des exceptions. J’ai plus de souvenirs pour des printemps un peu gris, frais, pluvieux, etc. Mais le vélo extérieur bat son plein. La plénitude, le recueillement, cette façon de commencer la journée tout en douceur. Et je commençais vraiment à être tanné de pédaler en dedans. La solitude ne me dérange pas, au contraire, c’est un moment essentiel dans chacune de mes journées. Avec le temps, j’ai apprivoisé cette dernière et elle fait partie intégrante de mon quotidien. Besoin de temps pour réfléchir, besoin de temps pour écrire, pour dessiner. Récemment, j’avais recommencé à dessiner plus souvent. Et, tout en dessinant, je me demandais quels étaient les motifs qui ont fait que j’ai pratiquement arrêté tout ça. Et puis, j’en suis venu à la conclusion suivante : pendant que je dessine, je vis un moment privilégié, pendant lequel je suis vraiment heureux. Dessiner a toujours été un bon moyen pour moi de m’exprimer, de faire sortir mes sentiments autrement. Et, quand ce moment est constamment interrompu, il finit par devenir une sorte de frustration. À mesure que ma relation avec Joanne avançait, que nous avons eu des enfants, cette façon spéciale et unique pour moi d’être heureux a pratiquement disparu. Être constamment dérangé par tout le train-train quotidien m’empêchait de m’arrêter, de prendre du recul, de sentir l’inspiration et de la saisir. Et ça, ça me manquait beaucoup. Ces jours-ci, alors que je suis en grande réflexion sur mon avenir, je saisis plus souvent l’inspiration; je «décide» de me faire du bien. Les enfants sont plus autonomes, et je me ramasse plus vite qu’avant. J’essaie de mieux diviser mon temps, de profiter au maximum des moments que je m’accorde. Et, si j’ai le temps, si je m’accorde le privilège, alors je dessine, sans attentes, sans grands défis, juste pour le plaisir. AU diable la finition, juste griffonner, entendre le frottement sur le papier... Je dois y aller, encore une grosse journée qui m’attend!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...