dimanche 5 mai 2019

Un moment de réflexion

J’écris en ce dimanche matin ensoleillé, parce que je dois me libérer de ces émotions difficiles à gérer. Dix degrés, avec du soleil! Hier nous sommes allés au camping, ouvrir les extensions, et commencer à sortir quelques trucs en vue de la nouvelle saison qui s’amorce. Nous avons eu une visite, des gens qui nous ont semblé vraiment gentils, en quête de bonheur. Ça donne espoir! Notre situation financière par rapport aux soins et multiples mécations pour les enfants ont vraiment fait baisser nos ardeurs dans beaucoup de secteurs de notre vie! D’où la conclusion de vendre notre «set up» de camping. Il est temps de passer à autre chose. À notre retour, nous avons démonté le dernier garage de toile, libérant ainsi notre décapotable! Je n’ai jamais vu notre vielle comparse de balades aussi sale. Demain nous la nettoierons! Après le souper, nous sommes allés faire un tour! Mais ce matin, un peu fatigué, mais heureux de ce soleil, notre fils refuse d’aller travailler. Comme il refuse souvent toutes sortes de choses, nous avons tenté de l’encourager, une fois de plus. Mais depuis hier soir, il semble qu’il ne voulait pas y aller. Tout est toujours compliqué quand vient le temps de s’impliquer dans de vraies choses, des choses typiques de la vie. Notre société donne beaucoup de permissions, offre beaucoup de chance à ceux qui ont des différences. Mais je n’arrive pas à comprendre en quoi ça peut les aider. En tant que parent qui «arrache» du lit son enfant de 17 ans, chaque matin de semaine pour aller à l’école depuis toujours, je suis inquiet par rapport à son avenir. Parent d’un enfant transgenre, qui fait de l’anxiété, qui prend  des médicaments vraiment forts, j’essaie de me dire que tout ça va se replacer. Mais de quelle façon puis-je l’aider autrement? Dois-je commencer à le laisser aller? Il a presque terminé son secondaire. Chaque semaine, il «choisit» aussi de manquer des tas de période de cours, pour différentes raisons. Des fois je justifie l’absence, des fois j’écris n’importe quoi, me disant que quelqu’un allait me rappeler pour savoir ce qui se passe. Mais personne ne semble se soucier de toutes ces périodes d’absence! Pourtant, mon fils n’est pas malade. Peut-être a-t-il une maladie mentale? Mais pour l’instant, des études plus poussées au privé sont hors de notre budget, et ça fait longtemps que nous avons dépassé le budget en question. Je suis inquiet. Je me demande ce que tout ça va donner. Je pense que demain matin, lorsque j’irai le réveiller, comme d’habitude, je vais lui dire que c’est la seule fois où je viendrai le réveiller. Je cesserai aussi de lui préparer des collations, de justifier ses absences douteuses. Je cesserai aussi de payer pour toutes ces «choses» qui le rendent heureux. Je suis découragé, mais aussi épuisé...

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...