jeudi 8 août 2019

Un grand constat.

Un matin très gris et très noir. Il commence à peine à faire clair. Il pleut légèrement, avec un beau vingt degrés. Mal dormi à cause du voisin d’en face. J’avais oublié ça pendant que j’étais en vacances... Ce taré réussit toujours à nous écœurer très tard ou très tôt. Ensuite on doit continuer comme si de rien n’était. C’est son troisième été, ici, au Capitolin, et on peut dire qu’il dérange vraiment beaucoup. Toutes les manières sont bonnes, bruits de moteurs de toutes sortes, musique trop forte, voix trop fortes, toujours à des heures très discutables... Pour en revenir au quotidien, déjà jeudi, la semaine de retour au travail après les vacances est toujours plus dure que les autres. Ayant pris du repos, laisser un peu le temps passer sans rien faire, (une grande affirmation!) la course et les obligations ont tôt fait de revenir à la charge. Et c’est là que ça devient dur. Tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici une semaine ou deux. J’en suis à faire des exercices préparatoires à ma rentrée chez CodeBoxx, disons que c’est un peu demandant par dessus l’ouvrage. Je me disais que ce serait l’inverse bientôt, alors que je serai en apprentissage à temps complet, et je remplirai mes trous avec du travail! Je vais changer de vie complétement. Cette disponibilité que j’ai, pour moi, pour ouvrir mon horaire, sera de l’histoire ancienne. Inutile de dire que je commence à être nerveux. J’ai l’intention d’être heureux à temps complet. J’ai hâte de voir ce que ça va donner. De quelle façon je réussirai à me débrouiller. Non pas que je suis inquiet pour l’apprentissage, mais bien plus par rapport à mon nouvel horaire, mes nouvelles responsabilités. Retourner apprendre devant un ordinateur...Je l’ai fait il y a vingt-et-un an. J’entrais au CEGEP de Ste-Foy pour un AEC en infographie\prépresse. Un cous accéléré de neuf mois. J’avais beaucoup aimé. Cette formation m’a permis de travailler tous les jours depuis l’été de 1999. Peu de temps après, je suis devenu travailleur autonome, à la tête de LADO Lettrage. J’ai travaillé pour plusieurs entreprises, découvrant avec un dynamisme que j’avais oublié, à quel point je maîtrisais la matière acquise. J’en ai fait du chemin jusqu’en 2012, alors que je me suis lancé dans un grand défi, devenir installateur certifié et référé par 3M Canada. Pensant que cette nouvelle corde à mon arc me procurerait une sorte de statu pour promouvoir mon entreprise, j’ai compris avec les années que c’était à moi de me propulser, de me «vendre» au monde. Étant incapable de le faire, j’ai trimé vraiment dur, donnant tout ce que j’ai pour démontré à mes clients que j’étais la perle rare, la personne aux talents multiples, qu’ils n’oublieraient pas! Partant de ce fait, je croyais que ce serait assez pour justifier ce que j’allais leur facturer. Mais ce ne fut pas ce qui se produisit. Le coût de mes matériaux augmentant trop vite, je n’ai pas vu ça venir. Et comme ce fut la même chose pour mes clients, la majorité n’ont pas vu l’homme derrière leur lettrage, l’humain derrière la conception de leur image corporative. Ils n’ont vu que des projets comme les autres, des dépenses de plus; et pour combler le manque à gagner par rapport aux diverses augmentations, ils n’ont pas remarqué et\ou ignoré ma bonne volonté, mon professionnalisme et le respect que j’ai eu pour leur entreprise. Comme un peu partout dans notre société, les valeurs sont disparues. Elles ont été remplacées par la performance! Mais rien ne me sert de continuer d’en parler, je croyais que mon excellence au travail prendrait le dessus sur tout ça, mais...non. Alors je tente ma chance autrement, pour l’arrivée de mes cinquante ans. On s’en reparle!

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...