dimanche 26 avril 2020

Déchiré, découragé.

Jusqu’à maintenant le virus aura fait plus de dommages collatéraux que d’autres choses. Hier, mon fils, a fait sa vierge offensée, nous pétant une crise par rapport au fait qu’on ne le respecte pas, qu’on ne le comprend pas, etc. Au sortir d’une dispute vraiment plate, il est parti chez un ami. Nous laissant dans le doute, le coeur gros, rempli de peine. J’aurais aimé pouvoir me défouler dans l’ouvrage, mais je ne peux pas forcer! Alors je me sens encore plus confiné. Enfermé dans mon corps, incapable d’évacuer une certaine rage. Je me demande si je suis rendu au point z. Je m’explique, suis-je rendu à me poser la question : Aurais-je eu des enfants si j’avais su que ce serait aussi dur.  Ma blonde me l’a sorti, celle-là, il n’y pas très longtemps. Je ne savais pas que ça reviendrait aussi vite. Alors comme on ne peut changer ce que les autres pensent, ils faut admettre que nos enfants sont aussi des autres! On ne peut rien faire pour changer leur destinée! Et les psychologues, de mon point de vue très personnel, ne servent qu’à briser les familles! Même s’ils nous conseillent un tas de trucs, eux sont payés pour nous le dire. Pendant que nous, parents, expérimentons leurs conseils, la famille explose, l’argent s’envole, l’Amour aussi! Quel merdier! Tabarnak! Hier, il a fait beau. Encore du vent, mais au moins on ne gelait pas. J’ai réussi à changer l’huile du char à Vicky. J’ai changé les tapis dans nos autos, les essuie-glaces, et j’ai vérifier les roues de secours. Joanne commencé à râcler le terrain. Elle a aussi sorti la décapotable de son antre hivernale. Nous avons fait la rotation de roues et verifier les freins. Elle sera prête pour le 1er mai! Nous n’avons pas fait de vélo, mais ça s’en vient! Nous nous sommes fait un feu dans la cours, discutant de nos futurs aménagements. J’étais démoli, assomé par les circonstances. Je ne m’étais pas senti aussi bas depuis bien longtemps. Dépressif, prêt à me sauver, m’enterrer pour qu’on m’oublie. Vivre ici, dans la belle province, relève d’une discipline que je suis incapable de pratiquer. Et l’ignorance doit être au première loges pour survivre. Car peu importe où je vais, c’est une insulte au genre humain. Vivre en confinement ou non, ne change rien au fait qu’on se fait fourrer absolument partout! Citrons que nous sommes, je n’arrive pas à croire que nous ne sommes pas encore déséchés complètement! Abusés par un gouvernement trop gourmand, les différents opportunistes qui s’y agrippent en font autant avec notre argent et notre conscience! je ne veux plus vivre ici, je veux m’en aller...

Aucun commentaire:

Je m’ennuie de ça.

16 degrés ce matin. Je ne sais pas pour vous, mais moi, de voir des vidéos apparaître sur tous mes fils de réseaux sociaux, peu importe leur...