samedi 29 avril 2017

Méchant constat.

Ce matin, je m'interroge sur l'impact des trois dernières semaines sur ma santé physique. J'ai beau m'entraîner chaque jour de la semaine, des fois je me demande si je ne suis pas en train de vieillir. J'ai besoin de repos plus souvent. Oh je sais, peut-être suis-je trop dur avec moi-même, trop exigeant. COmme je l'ai déjà souligné, je suis l'outil de mon travail, celui qui imprime, qui lamine, qui fait les comptes, qui fait l'installation, etc. Des fois, des vacances seraient bienvenues. Mais l'expérience m'a démontré qu'il y avait un temps pour chaque chose. Par contre, il faut aussi saisir certaines opportunités. Des chances de se reposer, mais aussi des chances de pouvoir travailler et récolter des fruits. Des fruits profitables pour LADO lettrage! Dans deux semaines, ça va faire neuf ans que j'opère seul, comme un grand. J'ai tellement appris de choses, ça m'a gardé en haleine sans arrêt! Mais en ce samedi matin, je me sens vraiment repu, j'éprouve une fatigue physique énorme. J'ai le goût de faire un tas de choses, mais mon corps me dit de ralentir. Je ne suis pas habitué de ressentir ça. Et, plus le temps passe, plus je ressens le besoin de rester avec moi, de faire les choses que «JE» considère prioritaires pour moi. Mais aujourd'hui, comme trop souvent, il y a un événement que J'ai «organisé» par la bande... Nous célébrons les cinquante ans de mon frère. Jamais je ne vous parle de mon frère. Il est disparu un jour de printemps 1990. Il est parti se chercher dans l'ouest de Canada. Son séjour là-bas, bien qu 'interrompu par la maladie et\ou un besoin de revenir à la maison, a duré douze ans. Après avoir enseigné au Manitoba, avoir vécu un mariage tumultueux, travaillé comme plongeur, cuisinier, gérant d'un dépôt de bouteille, etc. Il est finalement revenu sans un sou, avec un projet d'amour avec sa conjointe actuelle. Mais dans mon coeur, il n'est jamais vraiment revenu. Cet exil semble lui avoir retiré tous les points de repères qu'il avait avec nous. Avec le temps, j'ai constaté qu'il ressemble à mon fils, une personne avec le syndrôme d'asperger. Oh je n'ai rien contre ça, mais ses conversations sont très limitées, et, il préfère discuter seul des sujets qu'il trouve pertinents. Mis à part une éducation de base différente avec deux parents, les deux (mon frère et mon fils) semblent être des frères d'une autre époque, ayant une lignée de pensée fort différente de la nôtre. Avoir une conversation simple, comme celles que nous avons souvent dans notre quotidien, relève d'un exploit. Et, malheureusement je n'ai pas vraiment d'affinités avec leur façon de penser. Pour moi, l'expression «gagner sa vie» ne dépend des autres. Personne ne peut trouver de solutions à mes interrogations mieux que moi-même. Ce que j'ai fait dans la vie, c'est moi qui en est responsable. Et surtout, je ne veux en aucun temps dépendre des autres.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...