Quand tu te rends compte que c’est vendredi, que tu es claqué de ta semaine, et que tu cherches pourquoi... Mais je n’ai pas à chercher très loin. Mais je pense que nos jeunes sont très «frileux» devant des responsabilités. Ils vont bien jusqu’à ce qu’ils doivent rendre des comptes. Ou qu’ils doivent avoir des responsabilités, qu’on doit pouvoir se fier sur eux. À partir de là, les choses se corsent. Si l’exemple des parents peut servir, je crois que nous ne sommes pas tellement démonstratifs! Pourtant le simple fait d’être parent vient avec une tonne de responsabilités! Et nos enfants se fient sur nous. Mais ils se fient aussi sur leur conseiller numérique, toujours dans leurs mains! Impossible à gérer, impossible de revenir en arrière, c’est un fait accompli. Maintenant il faut trouver des solutions! Réussir à les sortir de leur monde virtuel. Vivre en société, c’est encore côtoyer des gens; c’est démontrer un peu de nous devant tout le monde. Pourtant je n’arrive pas à comprendre ce fait, mon plus jeune adore faire son numéro devant tout le monde, mais pour des raisons qui m’échappent, il n’arrive pas à «étendre» cette qualité lorsqu’il travaille. Il angoisse, il paranoye au fond, comme si les monstres sous son lit le suivaient un peu partout. Pourtant les «monstres» du garde-robe et \ ou ceux dessous le lit, nous quittent toujours à un moment donné. C’est comme ça. Comme le Père Noël, ils «nourrissent» notre cœur d’enfant pendant un bon moment, puis, à force de se forger une personnalité, ces «personnages» disparaissent pour laisser place à la vie d’adulte. Oh je sais que c’est malheureux, moi-même je m’ennuie de ces «intervenants»; la vie était tellement plus facile dans ce temps-là! Mais je m’ennuie aussi de mes enfants, alors qu’ils voulaient nous faire plaisir, faire comme nous. Et je n’arrive pas à faire lumière au travers du brouillard qui ralentit leurs vies. D’ailleurs ce brouillard ralentit aussi la mienne... Mais nous sommes vendredi, personne ne peut rien changé à ça! Et en vélo ce matin, la quiétude me guidait doucement vers une autre journée d’automne. Le toit des voitures était couvert de givre, mais rien n’aurait pu éteindre la lueur d’espoir qui scintillait en moi. Je ne sais pas pour vous, mais moi je vais fermer mon bureau le plus tôt possible et me reposer un peu. Les trois dernières fins de semaines furent tellement bien remplies, j’ai besoin d’une pause. Bien sûr, il me faudrait une pause de quelques semaines, mais je n’ai que deux jours, alors je vais me contenter de ça. Bon vendredi!
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
vendredi 25 octobre 2019
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Génial!
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Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
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