Quelle nuit pas terrible! J’ai dû me mettre du Vick’s dans les narines pour réussir à me rendormir! Et je n’ai pas dormi tellement. Trois nuits de file un peu mouvementée, à cause d’un rhume! Ouais, j’espère que ça se termine bientôt. Je suis allé pédaler dehors pour constater toute cette grisaille. Hier, il a fait au plus chaud huit degrés! Aucun soleil! Il annonce une journée semblable pour aujourd’hui; on se croirait à la fin d’octobre. Je suis encore en interrogation par rapport au chauffage central. Je sais que je l’ai fermé au début juin. Seulement quatre mois sans chauffage central, mais ça fait deux semaine que je chauffe avec de petites unités, sinon ce serait pas endurable. Ma blonde se plaint qu’il fait froid, comme pendant toute la durée de la saison froide. On dirait que l’hiver est la saison la plus longue avec huit mois, le printemps et l’automne durent à peu près un mois chacun. Il reste tout au plus deux mois pour un genre d’été. Vraiment de la bullshit! Comme chaque saison est imprévisible, il ne sert à rien de faire des prédictions douteuses, ou bien de négliger ses préparatifs pour le manteau blanc. Plus jeune, j’aimais l’automne; avec ses belles couleurs! Maintenant, elle est synonyme d’une beurrée de marde! Tout ce qu’il faut faire pour se préparer à «recevoir» le manteau blanc. J’ai déjà énuméré toutes les tâches qu’impliquait le fait de rester ici l’hiver. Impossible de faire les choses à moitié. Comme à chaque année, on attend le printemps avec ferveur, mais il tarde tellement qu’on se retrouve en été. Tout heureux, on perd la tête en oubliant tout ce qui devait être fait au printemps! Et puis «bang!», le froid arrive sans prévenir, tellement qu’on se dit que ça ne se peut pas, que nous aurons d’autres belles journées. Et puis, comme l’an passé, la neige s’est installée un gros mois en avance sur la moyenne et il a fallu composer avec ça. Je me souviens de certains printemps hâtifs où il faisait bon de s’asseoir dehors pour relaxer, désabrier tout ce que nous avions protégé contre le manteau blanc. Maintenant, c’est la course, car il faut profiter des courts étés, car on ne sait jamais sur quoi on va tomber comme saison. Mais trève de chiaulage, j’ai une journée à faire, je ne sais pas à quelle vitesse, mais je sais que je la ferai. Alors bonne journée!