vendredi 29 mai 2015

Aventure

Tous les matins qu'il m'est donné de pouvoir le faire, j'écris. Je n'ai pas la science infuse, mais cela me permet de pratiquer mon français, et, surtout, de ventiler mes journées. Hier en fin de journée, je suis aller conduire ma douce épouse à Rivière-du-Loup. Elle y prenait une voiture de location pour se rendre à Mont-Joli. Elle travaille sur une clinique de dépistage du cancer du sein. Une ou deux fois par année, elle part dans un coin perdu du Québec pour aller faire des mammographies. Cela me laisse seul avec les enfants et la maison. Des fois c'est long, mais je m'en sors plutôt bien. Les premières fois, les trois enfants étaient à la maison. La plus jeune aux couches. Je travaillais sur la rive sud. Ça me faisais d'énormes journées! En  2015, les filles sont rendues grandes, et mon garçon n'habite plus ici. Plus de couches, juste des ados qui tombe un peu sur les cailloux. Bref, ma randonnée fut super. Le soleil s'est pointé une fois rendu à St-Jean-Port-Joli, nous avons enlever le toît. Et je suis revenu décapoté. Plus je me rapprochais de Québec, et plus il faisait chaud. Où j'ai eu le plus peur par contre, c'est quand j'ai rencontré un camion dans la voie de gauche. Il semblait somnoler. Je  voyais de façon irrégulière, de la fumée noire jaillir des «pipes», comme s'il changeait de vitesse. Il zizagait, roulait à une bonne vitesse, 105-110 km\h. Je restais derrière lui, mais dans la voie de droite. Puis, des voitures ont commencé à le talonner. Une l'a dépassé à droite. Je restais sur mes gardes. Puis, sans avertir, sans clignotant, il a donné un «coup de roue» vers la droite, faisant presqu'un tête-à-queue, zizagant, les voiture derrière semblaient figées dans le temps. Je freinais, voyant la mise en porte-feuilles arriver. Mais comme un miracle, il a ramené sa machine. Le voitures se sont dépêchées à le doubler. J'ai réfléchi un brin, regardant sa trajectoire, puis j'ai accéléré le plus possible pour le doubler. Il allait à vive allure, 115-120 km\h! Je venais à peine de le dépasser, il s'est rangé derrière moi, ses lumières m'aveuglant dans le rétro, et le son de son moteur hurlait derrière moi. Imaginez, le toît de la vieille Cabrio était baissé... J'ai continué d'accélérer, je me suis rangé à droite et j'ai gardé une bonne vitesse, histoire de m'éloigner le plus possible. Pendant de longues minutes, je pouvais l'apercevoir dans le rétro, il gardait la gauche. J'ai eu peur, mais le reste de mon retour fut sans histoire. Paspire pour un jeudi soir.

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Depuis 2007!

Enfin vendredi! Quel classique! À vélo, il faisait 10 degrés, complètement merveilleux! Incroyable qu'une autre semaine vient de passer ...