mercredi 25 mai 2016

Inquiet

Je m'interroge au sujet de notre bien-être, de notre joie de vivre. Au sortir de toute la censure qui nous est imposée, à découvrir que, en 2016, on ne peut pas dire ce qu'on veut, ni le penser. Car à trop penser, on finit par dire ce que l'on pense. Bref, certaines gens plus que d'autres, ont de l'influence et savent s'en servir. Et si tu penses en dehors de leurs idées, alors tu vas en subir les foudres. Je ne dis pas conséquences, car ce mot me semble trop punitif. Et, de penser différemment ne requiert pas de punition. Moi je veux juste qu'on redevienne comme avant. Qu'on puisse rire en publique, qu'on puisse dire que quelqu'un est mauvais, si c'est notre interprétation. Que nous puissions mettre de l'insecticide et de l'herbicide, comme ça, nous ne serions pas pris avec des tiques, des puces de lit et autant de pissenlits. Je veux que les enfants continuent de jouer au hockey dans la rue. Je veux que le sirop d'érable redevienne à un prix descent. Je veux que les humoristes redeviennent drôles, car on leur a, eux aussi, mis un filtre, comme à toutes les radios d'opinion. Le chacun pour soi détruit la province, enlève le respect et aussi les sourires. Voilà ce qui me chicote. Où est passé l'humain? Sa bonté, son hospitalité? Derrière une montagne de taxes, se cache-t-il encore des gens heureux? Des gens qui ont le goût de partager leur sourire, de répandre autour d'eux la joie de vivre. Bonne journée!

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