mercredi 15 août 2018

Un petit arrêt...

Lundi j’ai eu 49 ans et je me disais que c’était impossible que j’aie un jour cinquante ans! Voyons! À l’âge de dix-sept ans, je ne pensais pas jamais à l’avenir, encore moins à l’âge que je pourrais atteindre! Mais lundi matin, ça m’a frappé! En route pour le demi-siècle! Je regarde mon chien qui va avoir douze ans dans une semaine. À quel point il a ralenti, à quel point il a les poils blancs... Un peu comme moi finalement! J’ai ralenti ma cadence, j’ai les cheveux qui blanchissent, mon corps donne des indices de mon vécu, des années qui passent. Elles passent si vite! Chaque année la fraction diminue, j’ai l’impression que tout va de plus en plus vite! Et je regarde autour de moi, je regarde mon parcours, je me dis que je dois encore travailler énormément pour y arriver. Les solutions pour diminuer la cadence au travail ne sont pas évidentes. Alors j’en suis encore à me garder en forme, à être l’outil de mon entreprise. Celui qui fait les appels, celui qui facture, celui qui fait la conception, celui qui imprime et découpe, celui qui installe le produit final. Lorsque je regarde les autres entrepreneurs, je les vois chercher à déléguer, je les vois chercher des employés fiables, je les vois travailler dans leur commerce; j’en vois aussi d’autres qui, font six à huit voyages par année, une douzaine de tournoi de golf, etc. Je continue de réfléchir, en ressentant mon corps qui, comme ce matin, en redemandait encore après l’entraînement. Je réfléchis, sentant aussi parfois que mon corps crie « à l’aide! ». Et je reviens à la même conclusion pour le moment, prendre ça au jour le jour avec tout ce que ça comprend. Le stress des comptes à recevoir, le stress de ne rien oublier sur mes factures, etc. Et je me rends compte que je ne stresse pas autant pour ce qui est d’installer du vinyle, ni pour imprimer, encore moins pour l’infographie. Je me rends bien compte de tout ça. Mais je suis content de connaître mon métier autant. Ça fait dix ans que je fais tout ça! Je n’ai pas réussi à me tanner, ni à me blaser. Non, j’aime ça. On s’en reparle dans un an.

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...