mercredi 22 août 2018

Je réfléchis

Beaucoup de pluie ce matin avec un 17 degrés, je me suis entraîné à l’intérieur. Ma réflexion se poursuit concernant les maux de notre société. Aujourd’hui les jeunes se donnent des droits, ils se donnent aussi des raisons. Ils ont le droit d’être différents, ils ont le droit d’être eux-mêmes. On dirait qu’ils ont appris de leurs parents, en majorité des «X», des parents qui furent éprouvés. Éprouvés par de l’intimidation, phénomène qui débuta dès leur jeune âge. On appelait ça la loi de la jungle. C’est le plus fort du moment qui gagne. Éprouvés par des parents qui se sont séparés, bin oui! En 1980, se séparer était étrange, voire mal vu. Quelle cassure! Avec la montée des taux d’intérêts, les mères se sont retroussées les manches, et elles sont allées travailler. Alors les familles ont commencé à se briser. Imaginez-ça, une famille sans mère à la maison : le chaos! Je dis mère parce que moi, c’était ma mère, mais une maison sans au moins un parent à la maison! Ceux qui ont survécu, ce sont les enfants des boomers, ils auront payé toute leur vie et paieront jusqu’à leur disparition! Alors j’en déduis que par leur discours à la maison, leur discours en «double» puisqu’ils sont en majorité «séparés», a eu de l’influence sur nos jeunes. Mais il ne faut pas s’accuser de tous les maux! Ne jamais oublier que nous n’avions pas de téléphones à la main, pas d’internet, aucun moyen moyen autre que notre famille, la télévision et la radio pour se renseigner. Pour en savoir plus, il fallait lire les journaux et se tenir à la bibliothèque. Et notre pensée était convergente à ce que les médias nous donnaient. Je pense que c’était aussi une forme d’intimidation, comme la religion.  Tout ça à bien changer, mais est-ce pour le mieux? Étant optimiste le plus possible, j’oserais dire que oui. Mais les minces indices que j’ai pour affirmer une telle utopie sont difficiles à voir. Pourquoi? Parce que ces jeunes habitent souvent deux «maisons» avec peu de présence parentale! Parce que je vois des panneaux, des bannières partout, des commerçants et\ou des entrepreneurs qui veulent engager des gens. Des restaurants ou des unités de restauration rapide qui doivent fermer entre 2 à 4 heures par jour parce qu’ils manquent de main d’oeuvre. Ces jeunes dont je vous parle, ils devront automatiser leur économie, ou encore se fier à de la main d’oeuvre qui vient de l’extérieur pour continuer à faire avancer leur société. Quand les boomers seront partis, que leurs parents, les «X» n’auront plus la force de travailler pour payer, il faudra être prêt! Dans un contexte électoral, je me pose des tas de questions, mais rare sont les réponses qui deviennent une réalité...

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Faire en sorte que chaque jour soit une réussite!

Oui monsieur! 20 heures 30, encore dehors en train d'écrire, en écoutant la nouvelle toune de Luke Combs! Sous le gazebo, il fait si bon...