Il faut choisir.

Il m'apparaît plus facile de péter une coche ici, sur mon blog, que n'importe où ailleurs. Non pas que je serais gèné, au contraire, mais ici, au moins, je peux penser avant d'écrire, surveiller mes mots, interpréter ma pensée. Ce que j'ai bien de la difficulté à faire devant un public. Les gens me disent bien des choses. Je les écoute aussi beaucoup. Pour moi, les gens sont de l'énergie; une énergie qu'il faut récolter. Mais il faut la filtrer. Car il est facile de se laisser porter par cette énergie et s'oublier. Certaines gens ont bien du caractère et, ils rayyonnent beaucoup dans leur entourage. Ce genre de personnes, il en manque partout, à des endroits stratégiques. Des personnes qui, par leurs actes, par leur convictions et leur facilité à s'exprimer, seraient des leaders pour notre société. Une ultime façon de faire une différence. Car nous sommes pris dans un marasme ennuyant. Nous tournons en rond dans une sphère politique qui ne mène à rien. Ceux qui ont vraiment de l'influence, sont déconnectés de notre quotidien. Ils sont dans leur monde, avec leurs idées. Mais je suis bien tanné d'entendre parler de voiture électriques, de transport en commun, de taxe du carbone. Car tous ces discours nous coûtent cher, trop cher. À quoi bon travailler chaque jour, avec hardeur, si c'est pour donner aux autres? J'adore partager. Je donnerais tout ce que j'ai pour ceux que j'aime. Mais payer pour ceux qui ne sont pas prêts à faire leur maximum, non. Donc je reste travailleur autonome. La business ne monte pas trop, je n'ai pas à gérer les problèmes des autres, juste les miens. En voyant moins de choses, je me garde plus stable, plus concentré. Des fois je me dis que ça pourrait être plus, mais je ne suis pas sûr. Alors je continue à travailler, sourire dans mes journées, et je reste heureux. Je choisis mon bonheur et mes batailles.