Moins cinq degrés, il est tombé un petit manteau blanc. Je ressens autour de moi une certaine peur, mais aussi une sorte de folie. Je ne dis pas ça pour moi, car j’ai peur depuis longtemps, mais ce couvre-feu, cette idée étrange de dire aux gens de rester chez eux de vingt heures à cinq heures, est un concept étrange. Alors que nous étions vraiment en sécurité, ici, dans notre petit coin, les choses sont en train de changer. Moins de gens sur qui se fier, moins de sourire pour se reconnaître. On dirait que la terre a envie d’arrêter de tourner. Pourtant, rien n’est assez fort pour l’arrêter! Et si par hasard, quelqu’un ou quelque chose y parvenait, ce serait la fin du monde tel qu’on le connaît! Donc il faut arrêter de se gruger les sens, il faut penser à un nouveau plan, une nouvelle façon d’évoluer. Pour moi et pour d’autres entrepreneurs, il faudra trouver une façon de continuer en demandant plus de garanties de paiements; plus de bon de commande. Mais il faudrait aussi réussir à faire plus d’argent. Vivre à crédit ne peut pas être une solution pour le reste des temps. Je ne veux pas vieillir en ayant des dettes; c’est perdre trop de liberté! Liberté, quel concept mystérieux! Depuis quelques années, les médias, les réseaux sociaux (câlisse), tentent de nous faire croire que d’être libre, être soi-même, c’est mal! Et bien, moi, je pense que réussir à être soi-même, c’est fabuleux! Réussir à se faire sa propre opinion des choses, réussir à vivre en deçà de la société, c’est une façon de se respecter, d’être libre! Si vous réussissez à trouver qui vous êtes réellement, alors vous serez libre! Donc si vous aimez être pris en charge, que le gouvernement decide pour vous, alors vous êtes libres! Si le meilleur de vous-mêmes se révèle au travers d’un projet qui vous permettra d’évoluer en tant qu’être humain, un projet qui vous fera sentir comme une bonne personne, quelqu’un d’utile, c’est peut-être ça, votre liberté! Pour ma part, je pense que je n’ai pas trouvé encore ce qui me procurerait un tel sentiment. Ce que je sais, c’est que lorsque je pédale, tout devient simple. Quand je suis sur mon vélo, les responsabilités deviennent moins lourdes, les solutions arrivent plus vite! Être sur mon vélo, c’est oublier tous mes tracas, comme si je les échangeais contre un sourire! Alors je veux faire du vélo. Ce matin, alors que je faisais des étirements, des mouvements pour reprendre ma souplesse, je suis remonter sur mon vélo, histoire de ressentir ce que ça fait. Après deux minutes, j’ai compris que ce n’était pas encore cette semaine que j’irais en fatbike explorer de nouveaux sentiers. Mais j’ai aussi senti que ça s’en venait! Et ça, c’est comme si j’avais allumer un bon feu pour me réchauffer. Car depuis le 21 décembre, je suis en convalescence et les choses sont plus sombres. Oui je me remets bien, mais je dois bouger, cela m’aide à avancer! Cela m’éclaircit les idées! Alors je continue d’écouter mon coeur, je fonce vers un avenir qui m’est incertain, mais j’ai un objectif, celui de remonter sur mon vélo et de pédaler!
Une personne qui doit écrire ce qui déborde dans sa tête et dans son coeur. Car vivre au pays de la grande supercherie, devient, jour après jour, de plus en plus difficile...
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Génial!
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Je trouve que les partis de l'opposition sont très muets depuis que la Castafiore a fait son entrée. Donnez-nous espoir que ça va arrête...
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