lundi 12 novembre 2018

On fonce!

Lundi matin, moins douze degrés. Après 25 centimètres de neige, un bon coup de froid... Ouf! Pas facile. Qui l’eut cru que nous aurions autant de neige? Après deux mois de température sous les normales, je me serais attendu à un petit break de Dame Nature. Mais faut croire que ce ne sera pas pour tout de suite. Pour ma part, mon genou prend du mieux, la fatigue se tasse un peu. J’ai vu un bon film la semaine dernière, j’en suis encore enjoué. Il y a longtemps qu’une trame sonore ne m’a pas autant accrochée. Depuis que nous sommes ressortis de la salle que nous écoutons les chansons. Ça fait du bien de «tripper» sur quelque chose, d’avoir une distraction du quotidien. Hier je suis allé rencontrer une amie du CÉGEP qui exposait à Loretteville. Elle en avait beaucoup à dire. J’y suis allé avec Bernard, histoire de lui changer les idées. Ce fut très agréable, mais je suis obligé de dire que nous, derniers «X» de cette génération, sommes dans une société qui aura connu toute sorte de choses. Des histoires abracadabrantes, des aventures de vie incroyables; il aura fallu que nous nous débattions toute une vie pour arriver à quelque chose. La vie, c’est comme installer du vinyle, si tu contres un pli créé par une tension, au début d’un enveloppement d’une grande surface, cette tension continuera de vouloir former un pli jusqu’au bout. Donc j’en déduis la même chose avec nous : venant de parent moins «chanceux», victimes de circonstances dures de la vie, difficile pour les enfants de passer au travers de cet état de «victime». SI tes parents se sont débattus toute leur vie pour les fins de mois, ils vont t’aider du mieux qu’ils le peuvent, mais ils sont fatigués, peu fortunés. Avant de sortir de ce «mood», il faudra au moins deux générations. Au contraire, si tes parents ont plutôt bien réussi, ont vécu une vie moins stressée, ils vont transmettre ce genre de vie, de vision à leurs descendants. Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’exception, mais je peux le constater par les gens que j’ai côtoyés et que je côtoie. Simple théorie, mais cela peut faire une différence. Tout ça pour dire qu’il faut se garder, pour réussir à transmettre ces bonnes choses que nous avons apprises. AU delà des différentes circonstances économiques et politiques, réussir à transmettre à nos enfants une attitude positive, leur donner un sourire chaque jour. Maintenant je dois retourner dans la vraie vie, si je veux l’écrire un peu plus tard.

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