Je n'attendrai pas.

Tous les matins depuis un an environ, j'ai hâte de venir écrire. Comme si je faisais la conversation avec quelqu'un. Je me souviens, adolescent, j'écrivais tous les soirs. Je me plaisais à remplir des pages! J'écrivais tout ce qui me passait dans la tête! Puis, avec mon arrivée au CEGEP, cet effet s'est estompé. Difficile à croire. Pourtant, si je me rappelle bien, j'ai su comment occupé mon temps à cet époque! Bien sûr, j'aurais pu faire autrement. Mais ça ne me donne rien de faire des suppositions. Je dois tirer de ce passé des expériences, des leçons. Comme quoi, finalement, ce fut utile d'avoir une très bonne mémoire. Mais cette mémoire n'est pas reliée avec la compréhension. Aussi, il m'arrive de me rappeler que ça n'avait pas marcher, mais je n'ai pas trouvé de solution. Et, depuis que j'écris, je sens mes idées plus claires, je sens que je comprends mieux. Cela me rassure. Bien que j'ai toujours des craintes concernant notre économie et la façon dont elle sera orientée, je vois tout de même une lumière au travers de tout ça. Mais je ne vois pas le bout. Car les décisions de nos dirigeants, jusqu'à maintenant, ne me disent rien de bon. Rien de concret.

Au  sortir de l'année 2014, nous ne sommes pas gagnants et, il eut été facile de l'être. Au lieu de sortir de bonnes idées, de parler de nouvelles façons de faire, nos «grands» continuent de chier sur les conservateurs. Pourtant, c'est grâce à eux si le Québec reste en vie. Et, en plus, certains ont le culot de dire que si nous étions en dehors, nous n'aurions pas besoin d'aide du fédéral. Comme si les chiffres, n'étaient qu'une machination pour aller chercher de la péréquation. Quand même, un peu de retenue! Alors reste à voir! Mais je n'ai pas l'intention d'attendre après eux pour faire quelque chose de ma vie.