Comme un vide.

Je me sens privilégié de vivre ainsi, à mon rythme, comme bon je le décide. Parfois il faut user de beaucoup de diplomatie pour arriver à être soi-même, mais le jeu en vaut toujours la chandelle! Mais depuis quelques mois, j'ai eu vraiment de la difficulté à me retrouver dans ma propre vie. Difficile de vivre ça, comme ça, tous les jours. Je me dis tout le temps que les vacances s'en viennent, que je serai correct jusque là. Mais des fois, aussi, je suis inquiet de mes réactions. Je suis inquiet de ma mémoire. Je me cherche en dedans, voulant redevenir aussi efficace qu'avant. Je ne sais pas pour vous, mais moi, être né aussi intelligent m'a toujours nui autant que cela a pu m'aider! Et parfois, perdu dans mes songes, je me perds vraiment. Je ne sais plus du tout où regarder. Pourtant j'ai toujours réussi à m'éblouir devant un oiseau, qui est là, jusque parce que c'est comme ça. Mais depuis 2013, j'ai plus de difficultés à m'éblouir. J'ai plus de misère à laisser mon coeur d'enfant sortir, le laisser jouer... Des journées entières parfois, je me dis que ça va passer, que mon sourire est parti prendre un café. Mais ce n'est pas aussi simple apparemment. Donc je m'arrête pour écrire, pour dessiner. Faire sortir cette torpeur. Et je reviens à la vie, celle qui sourit! Après autant d'émotions que cette dernière fin de semaine passée à pédaler et se sentir en harmonie avec les autres, difficile de revenir à son quotidien. Je me dis que c'est pour mon bien. Que c'est comme ça que j'accompli de belles choses! Et ainsi de suite. Alors il me fallait écrire un peu, pour ensuite continuer ma journée. À plus tard.