Je me sens quand même bien.

Il fait douze degrés ce matin, le soleil est très beau! Ma ride en vélo fut magnifique. J'essaie de trouver ce qui me tire du jus; est-ce que c'est une sorte de surménage? Peut-être que je travaille trop, mais une chose est sûre, j'ai besoin de vacances. Mais le soleil m'aide beaucoup, il tient mes batteries bien chargées. À me promener comme ça, un peu partout, presque tous les jours, je constate que les rues manquent d'entretien, comme toutes les bâtisses publiques! Alors que le maire, qui fait des jaloux avec sa shape, prône son lourd de structuré, donne son opinion sur l'avortement, dit au gens que c'est SA ville! Cet homme, dont je ne suis pas jaloux, parle de choses et d'autres, mais laisse la ville tomber en morceaux! Pourquoi toujours essayer de se démarquer avec toutes sortes d'élucubrations, au lieu de faire en sorte que l'endroit soit propre, en bonne condition, et où les gens ont le goût de vivre et sourire! Je me sens quand même bien, en me préservant d'aller me mélanger au monde; sinon des fois je me sens un peu mal, l'esprit tordu par l'incohérence chronique qui perdure ici, dans l'ancienne belle province. Avant j'avais soif d'aventure, de journées remplies de nouvelles connaissances! Maintenant, je préfère rester seul, apprendre par moi-même, et éviter de perdre mon temps devant un écran, le cerveau lavé par les réseaux sociaux. À moi de réussir à me guider du mieux que je le peux; le reste, ça se passe une demi-journée à la fois.